Medical Outcomes Study Short Form 36 (SF-36)

Évidences révisées en date du 19-08-2008
Auteur(s)* : Lisa Zeltzer, MSc OT
Éditeur(s) : Nicol Korner-Bitensky, PhD OT ; Elissa Sitcoff, BA BSc ; Maxim Ben Yakov, BSc PT
Version française en traduction libre : Alexandra Matteau

But

La Medical Outcomes Study 36-item Short-Form Health Survey est une mesure générique largement utilisée et auto administrée par le patient, créée pour évaluer la qualité de vie liée à la santé (QVLS) dans la population générale. Elle a été développée dans le cadre de la Medical Outcomes Study (une étude auprès de patients avec des conditions chroniques qui s’est déroulée sur deux ans – Ware & Sherbourne, 1992). Aujourd’hui, la SF-36 est l’instrument générique la plus couramment utilisée pour mesurer la qualité de vie (de Haan, 2002). La SF-36 peut être utilisé avec les personnes ayant subi un AVC, mais elle n’est pas limitée à cette clientèle.

Note : Le nom des instruments de mesure qui, en anglais, sont identifiés et nommés par des noms de genre féminin en français – ex. « Batterie » (Battery), « Catégorie » (Category), « Échelle » (Scale, Ladder), « Évaluation » (Assessment) ou « Mesure » (Measure) – sont traduits en français par le genre féminin.

Revue détaillée

But de la mesure

La Medical Outcomes Study 36-item Short-Form Health Survey est une mesure générique largement utilisée et auto administrée par le patient, créée pour évaluer la qualité de vie liée à la santé (QVLS) dans la population générale. Elle a été développée dans le cadre de la Medical Outcomes Study (une étude auprès de patients avec des conditions chroniques qui s’est déroulée sur deux ans – Ware & Sherbourne, 1992). Aujourd’hui, la SF-36 est l’instrument générique la plus couramment utilisée pour mesurer la qualité de vie (de Haan, 2002). La SF-36 peut être utilisé avec les personnes ayant subi un AVC, mais elle n’est pas limitée à cette clientèle.

Versions disponibles

La SF-36 a été publiée en 1992 par Ware et Sherbourne, et a été perfectionnée et validée en 1993 et 1994 respectivement par Ware & Sherbourne, 1992 ; McHorney, Ware & Raczek, 1993 ; McHorney, Ware, Lu & Sherbourne, 1994.

En 1996, la version 2.0 de la SF-36 (SF-36v2) a été présentée pour corriger les lacunes identifiées dans la version originale. Les changements comprennent quelques modifications de formulation, par exemple, “downhearted and blue” dans une question sur les symptômes de santé mentale est maintenant “downhearted and depressed”. La SF-36v2 est maintenant considérée comme « la version internationale » de la SF-36 (Andresen & Meyers, 2000). Les questions initiales de la SF-36 avaient un nombre et des formats variables pour les catégories de réponses, et celles-ci ont été augmentées ou standardisées entre les échelles et les questions. Les items de Limitations dues à l’état ont maintenant cinq niveaux de réponses au lieu de deux. Cela peut augmenter la sensibilité au changement des échelles. Les premiers rapports de tests de cette nouvelle version ont été positifs (Jenkinson, Stewart-Brown, Petersen & Paice, 1999).

Les versions 1.0 et 2.0 de la SF-36 sont disponibles avec deux périodes de rappel : le rappel standard de 4 semaines et la période de rappel aiguë d’une semaine.

Caractéristiques de la mesure

Items :

Les items de la SF-36 sont divisés en 8 différents domaines :

Composante physique :

  • Activité physique (10 items)
  • Limitations dues à l’état physique (4 items)
  • Douleurs physiques (2 items)
  • Santé perçue (5 items)

Composante mentale :

  • Vie et relations avec les autres (2 items)
  • Santé psychique (5 items)
  • Limitations dues à l’état psychique (3 items)
  • Vitalité (4 items)

Autre :

  • Évolution de la santé perçue (1 question) : il est demandé au répondant d’évaluer son état de santé actuel en le comparant à son état de santé une année auparavant. Cette question est séparée des 8 sous-échelles et elle n’est pas cotée.

Il y a 11 questions dans la SF-36, avec 36 items au total. À l’exception des questions sur le changement général de l’état de santé, il est demandé aux clients de répondre en fonction des 4 dernières semaines. Une version aiguë de la SF-36 concerne les problèmes rencontrés au cours de la dernière semaine seulement (McDowell & Newell, 1996).

Cotation :

La SF-36 ne se prête pas à la production d’un score sommaire global. En effet, l’information dans les réponses individuelles est perdue dans le score total de l’échelle (puisque le score total peut être obtenu de différentes manières à partir des réponses individuelles des items – Dorman et al., 1999). Le système de cotation recommandé pour la SF-36 est un système pondéré de Likert pour chaque item. Les items dans les sous-échelles sont totalisés afin d’obtenir un score sommaire pour chaque sous-échelle ou dimension. Chacun des 8 scores sommaires est linéairement transformé sur une échelle de 0 (négatifs à la santé) à 100 (favorables à la santé) pour obtenir un score pour chaque sous-échelle.

Un score pour la composante physique et un score pour la composante mentale peut être obtenu à partir des items de l’échelle. Toutefois, ces scores sommaires doivent être interprétés avec précaution. Hobart et al. (2002) ont examiné l’utilisation de ce modèle à deux dimensions et ils ont trouvé que ces deux échelles ne représentaient que 60% de la variance dans les scores de la SF-36. Ce résultat suggère qu’il y a une perte d’information significative lorsque ce modèle à deux dimensions est utilisé.

Sous-échelles :

La SF-36 a 8 sous-échelles :

  • Activité physique
  • Limitations dues à l’état physique
  • Santé perçue
  • Vitalité
  • Vie et relations avec les autres
  • Limitations dues à l’état psychique
  • Santé psychique
  • Évolution de la santé perçue

Équipements :

Seulement le test et un crayon sont nécessaires. Les systèmes interactifs d’administration de la SF-36 administrés par ordinateurs et de reconnaissance vocale par téléphone sont actuellement à l’étude (SF-36 Health Survey Update: John E. Ware, Jr.).

Formation :

Aucune formation n’est nécessaire pour l’administration de la SF-36. La SF-36 convient pour l’auto-administration, l’administration informatisée ou l’administration en personne ou par téléphone par un interviewer formé, aux personnes de 14 ans et plus (Ware & Sherbourne, 1992).

Durée :

La SF-36 est jugée simple à administrer et il faut en moyenne 10 minutes pour la compléter (Andreson & Meyers, 2000).

La SF-36 a été étudiée pour l’utilisation par un proche, toutefois, l’administration par procuration n’est pas recommandée pour les patients ayant subi un AVC, puisque l’accord s’est révélé être faible dans cette population de patients (Segal & Schall, 1994 ; Dorman, Slattery, Farrell & Dennis, 1998). En revanche, une mesure de qualité de vie spécifique pour les AVC, telle que la Stroke Impact Scale, qui a été évaluée avec succès pour l’utilisation par un proche répondant, est peut-être une mesure plus appropriée pour être administrée par procuration. Une autre mesure fiable de l’état de santé pour les patients ayant subi un AVC, administrée par procuration, est le Health Utilities Index (HUI), qui s’est avéré avoir un accord adéquat à excellent entre les patients ayant subi un AVC et leurs proches (Mathias, Bates, Pasta, Cisternas, Feeny & Patrick, 1997).

La SF-36 peut aussi être complétée comme une enquête par voie postale. En tant qu’un questionnaire auto administré, envoyé par la poste, elle s’est avérée avoir des taux de réponse relativement élevés (83% – Brazier et al., 1992, O’Mahoney, Rodgers, Thomson, Dobson & James, 1998; 75% – 83% Dorman et al., 1998; 85% – Dorman et al., 1999; 82% dans l’ensemble et 69% pour les personnes de plus de 85 ans – Walters et al., 2001). Toutefois, les données sont généralement plus complètes lorsqu’elle est administrée par entrevue.

Il convient de noter que les faibles taux de réussite peuvent ne pas se limiter qu’à l’auto administration ou à l’administration par voie postale. Andresen et al. (1996) ont administré la SF-36 à des résidents d’une résidence pour personnes retraitées par entrevue en face à face, et ont relevé que seulement 1 résident sur 5 a réussi à la compléter.

Il est possible que l’exhaustivité des données soit indicative de l’approbation et de la compréhension du questionnaire par les répondants sur ce qui est considéré comme pertinent pour eux (O’Mahoney et al., 1998; Andresen et al., 1999). Hayes et al. (1995) ont identifié que les items qui sont les plus souvent manquants sur les questionnaires auto administrés font référence au travail ou à une activité vigoureuse. Les répondants plus âgés ont reconnu ces questions comme pertinentes pour les personnes beaucoup plus jeunes et non pertinentes pour leur propre situation. Les auteurs ont suggéré des modifications à quelques questions, ce qui pourrait augmenter l’acceptabilité au niveau des populations âgées.

Versions alternatives de la SF-36

  • SF-12 (Ware, Kosinski, & Keller, 1996). La SF-12 a été développée comme une version abrégée de la SF-36, destinée à être utilisée dans de grandes enquêtes de populations générale et spécifique, ainsi que dans de vastes études longitudinales de résultats de santé. Elle peut être auto administrée ou administrée par entrevue, par téléphone ou avec un ordinateur. Il faut moins de 5 minutes pour compléter la SF-12 (Nemeth, 2006). La SF-12v2 a ensuite été mis au point pour correspondre à la SF-36v2 et a démontré les mêmes améliorations que celles observées avec la SF-36v2 (Ware, Kosinski, Turner-Bowker & Gandek, 2002). Les versions 1.0 et 2.0 de la SF-12 sont disponibles avec deux périodes de rappel : le rappel standard de 4 semaines et la période de rappel aiguë d’une semaine.
  • SF-8 (QualityMetric, Incorporated). La SF-8, une nouvelle évaluation générique de 8 items, génère un profil de santé constitué de 8 échelles et de deux mesures sommaires décrivant la qualité de vie liée à la santé. La SF-8 utilise une question pour mesurer chacun des 8 domaines de la SF-36. L’élaboration, la validation et la normalisation de la nouvelle SF-8, incluant les versions de rappel standard (rappel de 4 semaines), de rappel aigu (rappel d’une semaine) et de rappel de 24 heures, sont documentées dans le manuel de la SF-8, “How to Score and Interpret Single-Item Health Status Measures: A Manual for Users of the SF-8 Health Survey” (Ware, Kosinski, Dewey & Gandek, 2001).

La SF-8 Health Survey peut être auto administrée, administrée par ordinateur ou administrée en personne ou par téléphone par un interviewer formé, aux personnes de 14 ans et plus. Il faut entre 1 et 2 minutes pour la compléter et elle a été traduite et validée pour être utilisée dans plus de 30 pays (pour une liste de ces pays, cliquez sur cette liste) (consulté le 12 juillet 2006).

  • SF-6D (Brazier, Usherwood, Harper & Thomas, 1998; Brazier, Roberts & Deverill, 2002). La SF-6D est un système de cotation basé sur les préférences qui utilise 6 sous-échelles de la SF-36, afin de permettre le calcul des utilités à partir des réponses de la SF-36 et de la SF-36v2. Les huit dimensions de la SF-36 ont été réduites à six en omettant la santé perçue et en combinant les limitations dues à l’état physique et les limitations dues à l’état psychique. Une bonne fidélité et une bonne validité ont été relevées pour la SF-6D (Petrou & Hockley, 2005 ; Brazier, Roberts, Tsuchiya & Busschbach, 2004).

Moyennant des frais, toutes les versions de la SF Health Survey peuvent être évaluées en ligne via le site web de Quality Metric’s (consulté le 12 juillet 2006).

Pertinence de l’évaluation selon la clientèle

Peut être utilisé avec :

  • Les individus ayant subi un AVC.

La SF-36 est la mesure la plus couramment utilisée pour évaluer la qualité de vie liée à la santé chez les patients ayant subi un AVC. Toutefois, sa pertinence pour cette population de patients a été controversée :

  • Hobart, Williams, Moran et Thompson (2002) ont noté que de leur échantillon de 177 patients post-AVC, cinq des huit sous-échelles de la SF-36 se sont avérées avoir une validité limitée en tant que mesures de résultats et que les rapports des scores sommaires physique et mental n’étaient pas étayés. Les auteurs ont contesté l’utilisation de la SF-36 chez les patients avec un AVC.
  • de Haan (2002) a noté que lorsque les résultats de l’étude relativement petite de Hobart et al. (2002) ont été pris conjointement avec les résultats de recherches antérieures, les évidences étaient insuffisantes pour contester la fidélité et la validité des sous-échelles de la SF-36 au niveau des AVC.

Ne devrait pas être utilisé avec :

  • Les patients qui ne comprennent pas la langue écrite ou parlée. Assurez-vous que le patient parle couramment le langage utilisé dans le questionnaire.
  • Les victimes d’AVC les plus sévèrement affectées qui ont besoin d’un proche pour remplir le questionnaire. En revanche, une mesure de qualité de vie spécifique pour les AVC, telle que la Stroke Impact Scale, qui a été évaluée avec succès pour l’utilisation par un proche aidant, est peut-être une mesure plus appropriée pour être administrée par procuration. Une autre mesure fiable de l’état de santé pour les patients ayant subi un AVC, administrée par procuration, est le Health Utilities Index (HUI), qui s’est révélé avoir un accord modéré à élevé au niveau de la fidélité inter-juges entre les patients ayant subi un AVC et leurs proches (Mathias et al., 1997).
  • Les patients avec de l’aphasie. Pour les patients avec de l’aphasie, une mesure de la qualité de vie spécifique pour les AVC et développée spécifiquement pour les patients avec de l’aphasie, telle que la Stroke and AphasiaQuality Of Life Scale (SAQOL-39), devrait être utilisée (Hilari, Byng, Lamping & Smith, 2003).
  • La SF-36 ne doit pas être utilisé pour documenter les changements individuels des patients. Dorman, Slattery, Farrell, Dennis et Sandercock (1998) ont constaté que bien que la SF-36 puisse fonctionner efficacement comme une mesure discriminatoire pour évaluer les résultats de la qualité de vie liée à la santé dans des groupes de patients après un AVC, la SF-36 peut ne pas convenir pour les évaluations en série de patients individuels, sauf si de grandes différences sont attendues au fil du temps. Ainsi, la SF-36 devrait être utilisée uniquement pour les comparaisons de grand groupe.

Dans quelles langues la mesure est-elle disponible ?

La SF-36 est disponible en plusieurs langues. En 1991, l’International Quality of Life Assessment a lancé un projet visant à traduire, valider et normaliser le questionnaire d’état de santé SF-36. Le projet, qui est basé au Health Assessment Lab à Boston, a parrainé des chercheurs de 14 pays : l’Australie, la Belgique, le Canada, le Danemark, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède, le Royaume-Uni (version anglaise) et les États-Unis (versions anglaise et espagnole). De plus, la SF-36 a été traduit pour être utilisé dans plus de 40 autres pays, incluant : l’Argentine, l’Arménie, l’Autriche, le Bangladesh, le Brésil, la Bulgarie, le Cambodge, le Chili, la Chine, la Colombie, le Costa Rica, la Croatie, la République tchèque, la Finlande, la Grèce, le Guatemala, le Honduras, Hong Kong, la Hongrie, l’Islande, l’Israël, la Corée, la Lettonie, la Lituanie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Russie, Singapour, la République Slovaque, l’Afrique du Sud, la Suisse, Taiwan, la Tanzanie, la Turquie, le Royaume-Uni (gallois), les États-Unis (chinois, japonais et vietnamien), l’Uruguay, le Venezuela et la Yougoslavie.

Il y a plus de 500 publications qui utilisent les traductions ou les adaptations anglaises de la SF-36.

Pour des renseignements sur la disponibilité des traductions de la SF-36, consultez le https://www.qualitymetric.com/health-surveys-old/the-sf-36v2-health-survey/

Sommaire

Que mesure l’outil ? La qualité de vie liée à la santé
Avec quelles clientèles l’outil peut-il être utilisé ? La SF-36 est une mesure qui peut être utilisée avec les personnes ayant un AVC, mais il n’est pas limité à celles-ci.
Est-ce un outil de dépistage ou d’évaluation ? Évaluation
Temps d’administration Le SF-36 est considérée comme simple à administrer et il faut en moyenne 10 minutes pour le compléter.
Versions SF-12 ; SF-8, SF-6D
Langues La SF-36 est disponible en plusieurs langues. Il y a plus de 500 publications qui utilisent les traductions et les adaptations anglaises de la SF-36. Pour plus de renseignements sur la disponibilité des traductions de la SF-36, consultez le www.sf-36.org
Propriétés psychométriques
Fidélité Cohérence interne :
Sur 10 études qui ont examiné la cohérence interne de la SF-36, cinq ont relevé une excellente cohérence interne (à l’exception des sous-échelles évaluant le Fonctionnement social dans trois études et la Santé générale dans une étude, jugées adéquates). Deux études ont relevé une cohérence interne allant d’adéquate à excellente. Trois études ont relevé une faible cohérence interne.

Test-retest :
Sur cinq études qui ont examiné la fidélité test-retest de la SF-36, trois ont relevé une fidélité test-retest allant d’adéquate à excellente. Une étude a relevé une fidélité test-retest adéquate ; une a relevé une fidélité test-retest allant de faible à excellente.

Inter-juges :
Aucune étude n’a examiné la fidélité inter-juges de la SF-36.

Validité Critère :
Prédictive :
Les sous-échelles de la SF-36 se sont révélées être prédictives du décès, des hospitalisations, des consultations médicales et du fardeau de la dépression chez les personnes âgées déprimées.

Construit :
Convergente :
Corrélations adéquates entre la sous-échelle de Santé physique de la SF-36 et l’Activities of Daily Living Index ; la sous-échelle de Vie et relations avec les autres de la SF-36 et l’isolement social du Nottingham Health Profile ; la sous-échelle de Santé perçue de la SF-36 et la cote globale de la qualité de vie liée à la santé de l’EuroQol ; la sous-échelle de Douleurs physiques de la SF-36 et tous les domaines de l’EuroQol ; et la sous-échelle de Limitations dues à l’état psychique avec le domaine psychologique de l’EuroQol.

Excellentes corrélations entre le score de Santé physique de la SF-36 et l’Échelle de dépression gériatrique ; la sous-échelle de Vitalité de la SF-36 et la sous-échelle d’énergie du Nottingham Health Profile ; la sous-échelle de Douleurs physiques de la SF-36 avec le domaine de douleur de l’EuroQol.

Groupes connus :
Les scores sur la SF-36 ont fait la distinction entre les patients diagnostiqués avec au moins un problème physique chronique et les témoins sains du même âge ; les individus plus vieux que 75 ans et plus jeunes que 75 ans ; les groupes en fonction du contexte (médecine générale versus patients en consultation externe) ; les personnes souffrant de migraines et les témoins ; les groupes en fonction des récentes visites à leur médecin de famille, des séjours des patients hospitalisés et des maladies de longue durée ; les patients ayant subi un AVC et les témoins du même âge et du même sexe qu’eux.

Effets plancher/plafond Sur huit études examinées, six études ont relevé que la SF-36 a des effets de plancher et de plafond significatifs, une étude a relevé seulement des effets de plafond significatifs et une étude a relevé seulement des effets de plancher significatifs.
Est-ce que l’outil est sensible aux changements ?

Sur trois études examinées, une étude a relevé que la SF-36 avait une grande capacité de détecter un changement, une étude a relevé une capacité modérée à élevée de détecter un changement (à l’exception des dimensions de Vie et relations avec les autres et de Santé psychique qui avaient toutes les deux de petits effets de taille) ; une étude a relevé une capacité faible (Limitations dues à l’état psychique, score sommaire de la composante mentale) à élevée (Douleurs physiques, score sommaire de la composante physique) de détecter un changement. À notre connaissance, aucune étude n’a examiné la capacité de la SF-36 de détecter un changement chez les patients ayant subi un AVC.

Acceptabilité La SF-36 ne peut pas être utilisée avec les patients qui ne comprennent pas la langue écrite ou parlée, les patients sévèrement affectés qui ont besoin d’un proche pour compléter le questionnaire ou les patients avec de l’aphasie. À notre connaissance, aucune étude n’a examiné la capacité de la SF-36 de détecter un changement chez les patients ayant subi un AVC.
Faisabilité La SF-36 est simple à administrer et ne nécessite pas de formation ou d’équipement particulier. Elle convient pour l’auto administration, l’administration informatisée ou l’administration en personne ou par téléphone par un interviewer formé, aux personnes de 14 ans et plus.
Comment obtenir l’outil ? Toutes les versions de la SF-36 peuvent être consultées en visitant le site web : www.qualitymetric.com

Propriétés psychométriques

Résumé

Des tests psychométriques approfondis ont été effectués sur la SF-36. Toutefois, peu de recherches ont été menées spécifiquement dans la population post-AVC. Aux fins de cette revue, une revue de littérature a été effectuée pour identifier toutes les publications pertinentes sur les propriétés psychométriques de la SF-36. Les articles de revues influentes et écrits par différents auteurs ont ensuite été examinés. Les concepteurs de la SF-36 ont effectué bon nombre des études psychométriques qui se trouvent dans l’étude. Toutefois, nous avons préférentiellement examiné les études menées par d’autres auteurs qui n’étaient pas impliqués dans l’élaboration de la SF-36.

Effets plancher/plafond

Lai, Perera, Duncan et Bode (2003) ont administré la Stroke Impact Scale et la SF-36 à 278 sujets ayant subi un AVC, environ 90 jours après l’AVC. En comparaison à la Stroke Impact Scale-16 (qui caractérise les fonctions physiques), la sous-échelle Activité physique de la SF-36 a eu d’importants effets de plancher (des effets de plancher de 37% et de 100% ont été observés chez les patients ayant respectivement un score de grade 4 ou 5 sur la Modified Rankin scale). En outre, contrairement à Stroke Impact ScaleParticipation (qui caractérise le fonctionnement social), la sous-échelle Vie et relations avec les autres de la SF-36 a eu d’importants effets de plafond (effets de plafond pouvant atteindre 60% pour le score de 0 sur la Modified Rankin scale).

Anderson et al. (1996) ont examiné la SF-36 dans une cohorte de 90 survivants d’AVC à long terme (1 an). La validité de la SF-36 a été évaluée en comparant les scores des patients sur la SF-36 avec les scores obtenus pour l’indice de Barthel, le General Health Questionnaire de 28 items et l’Adelaide Activities Profile. D’importants effets de plafond ont été signalés pour les sous-échelles de la SF-36 – Limitations dues à l’état physique (53%), Douleurs physiques (43%), Vie et relations avec les autres (67%) et Limitations dues à l’état psychique (72%). Aucun effet plancher supérieur à 7% n’a été signalé pour la SF-36 et les scores de la sous-échelle Activité physique étaient plus uniformément répartis que ceux de l’indice de Barthel, ce qui suggère que la SF-36 a des effets de plancher et de plafond inférieurs à l’indice de Barthel.

Brazier et al. (1996) ont testé les propriétés psychométriques de la SF-36 et de l’EuroQol auprès d’une population de femmes (n = 380) âgées de 75 ans et plus et ont comparé ces échelles à l’enquête sur le handicap du Bureau du recensement de la population et des enquêtes. Les patients ont répondu aux échelles au départ de l’étude, et à nouveau six mois plus tard. D’importants effets de plancher (supérieur à 25%) ont été relevés pour les sous-échelles Limitations dues à l’état physique et Limitations dues à l’état psychique.

Hobart et al. (2002) ont examiné les données de la SF-36 auprès de 177 personnes après un AVC. Des effets de plancher notables ont été observés pour les sous-échelles Limitations dues à l’état physique (59,1%), Limitations dues à l’état psychique (63,1%), Vie et relations avec les autres (29,9%) et Douleurs physiques (25,6%). Des effets de plafond notables ont également été observés pour les sous-échelles Limitations dues à l’état psychique (63,1%), Activité physique (29,9%) et Douleurs physiques (25,6%).

O’Mahoney et al. (1998) ont examiné la pertinence de la SF-36 pour évaluer la qualité de vie chez les patients âgés ayant subi un AVC. Les effets de plancher étaient élevés pour les sous-échelles Limitations dues à l’état physique (54%) et Limitations dues à l’état psychique (35%) et pour les sous-échelles Vie et relations avec les autres (17%) et Activité physique (18%). Les effets de plafond ont aussi été importants pour les sous-échelles Limitations dues à l’état physique (16%), Limitations dues à l’état psychique (51%), Vie et relations avec les autres (18%) et Douleurs physiques (25%).

Weinberger, Oddone, Samsa et Landsm (1996) ont administré la SF-36 à trois reprises sur une période de 4 semaines à 172 vétérans recevant des soins à la General Medicine Clinic. Les modes d’administration de la SF-36, soit par téléphone, en entrevue face à face et auto administration ont été comparés. Pour l’administration en entrevue face à face de la SF-36, des effets de plancher notables ont été observés pour les sous-échelles Limitations dues à l’état physique (43,8%) et Limitations dues à l’état psychique (30,3%). Des effets de plafond notables ont également été observés pour les sous-échelles Vie et relations avec les autres (31,5%), Limitations dues à l’état physique (14,6%) et Limitations dues à l’état psychique (47,2%). Pour l’administration par téléphone, des effets planchers significatifs ont été observés pour les sous-échelles Limitations dues à l’état physique (53,2%) et Limitations dues à l’état psychique (34,0%). Des effets de plafond significatifs ont été observés seulement pour la sous-échelle de Limitations dues à l’état psychique (36,2%). L’auto-administration du SF-36 a conduit à des effets planchers significatifs pour les sous-échelles Limitations dues à l’état physique (47,1%) et Limitations dues à l’état psychique (25,0%). De plus, des effets de plafond notables ont été observés pour les sous-échelles Vie et relations avec les autres (27,8%), Limitations dues à l’état physique (14,7%) et Limitations dues à l’état psychique (52,8%).

Walters, Munro et Brazier (2001) ont administré la SF-36 à une population vivant dans la communauté et âgée de plus de 65 ans. Des effets de plancher significatifs (30,9-61%) et de plafond dans tous les groupes d’âge (65-69, 70-74, 75-79, 80-84 et 85+) ont été observés pour la sous-échelle Limitations dues à l’état physique (effets de plancher : 30,9% -60% et effets de plafond : 11,7% -38,6%) et Limitations dues à l’état psychique (effets de plancher : 25,6% -50,4% et effets de plafond : 32,2% – 53,2%). Des effets de plafond substantiels ont également été notés pour les sous-échelles Vie et relations avec les autres et Douleurs physiques (respectivement, 15% – 46,7% et 14,1% – 21,1%).

Andresen, Gwendell, Gravitt, Aydelotte et Podgorski (1999) ont administré la SF-36 à 97 résidents d’une maison de retraite et ont relevé des effets de plancher de 26,8% et 29,5%, respectivement pour les sous-échelles Activité physique et Limitations dues à l’état physique. Des effets de plafond substantiels de 36,1%, 49,5% et 21,6% ont également été relevés, respectivement pour les sous-échelles Vie et relations avec les autres, Limitations dues à l’état psychique et Douleurs physiques.

Fidélité

Les études de fidélité ont démontré une excellente cohérence interne, avec un alpha de Cronbach dépassant généralement 0,80 pour toutes les échelles, sauf pour l’échelle Vie et relations avec les autres. La sous-échelle Vie et relations avec les autres peut parfois être plus faible puisqu’il y a moins d’items (seulement 2 items) dans cette sous-échelle (Ware, Snow, Kosinski & Gandek, 1993 ; Brazier et al., 1992 ; Lyons, Perry & Littlepage, 1994 ; McHorney, Ware, Lu & Sherbourne, 1994 ; Ruta, Garratt, Wardlaw & Russell, 1994). Les évaluations de la fidélité test-retest ont également suggéré que les scores de la SF-36 peuvent généralement être reproduits (Brazier et al. 1992 ; Beaton, Hogg-Johnson & Bombardier, 1997).

Brazier et al. (1992) ont relevé des évidences considérables de la fidélité de la SF-36. Pour la cohérence interne de la SF-36, l’alpha de Cronbach était excellente, dépassant 0,85, et les coefficients de fidélité dépassaient 0,75 pour toutes les dimensions de l’échelle à l’exception de la sous-échelle Vie et relations avec les autres (alpha = 0,73). Pour examiner la fidélité test-retest, Brazier et al. (1992) ont calculé des coefficients de corrélation et relevé des coefficients allant d’adéquats (0,60 pour Vie et relations avec les autres) à excellents (0,81 pour le Fonctionnement physique).

Jenkinson, Coulter et Wright (1993) ont posté la SF-36 à un large échantillon de personnes vivant dans la communauté pour explorer la cohérence interne et la validité du questionnaire. L’alpha de Cronbach sur toutes les sous-échelles de la SF-36 était excellent, dépassant 0,80, à l’exception de la sous-échelle Vie et relations avec les autres, qui présentait une cohérence interne adéquate (alpha = 0,76). Dans le cas de cette sous-échelle, les résultats ont été jugés acceptables en raison du petit nombre d’items (2 items utilisant une échelle de 5 points).

Jenkinson, Wright et Coulter (1994) ont posté la SF-36 à 13 042 personnes sélectionnées de manière aléatoire et âgées entre l’âge de 16 et 64 ans. La cohérence interne de la SF-36 a été notée comme allant d’adéquate à excellente (alpha variait de 0,76 pour la sous-échelle Vie et relations avec les autres à 0,90 pour la sous-échelle Fonctionnement physique). La cohérence interne a ensuite été calculée en divisant les données en cinq sous-groupes en fonction de l’état de santé général autoévalué (faible, acceptable, bon, très bon, excellent). Toutes les valeurs alpha étaient adéquates, dépassant 0,70, à l’exception de la sous-échelle Vie et relations avec les autres, qui était faible (dépassant 0,50). En raison du petit nombre d’éléments dans ce domaine, ce résultat est considéré comme acceptable.

Brazier et al. (1996) ont calculé la fidélité de la SF-36 auprès de 380 femmes âgées de plus de 75 ans. Les coefficients de corrélation des rangs de Spearman entre les scores pour celles qui ont évalué que leur santé n’avait pas changé entre l’évaluation initiale et le premier suivi par le changement de santé perçue ont été calculés et les coefficients allaient de faible (r = 0,28 pour Vie et relations avec les autres) à adéquat (0,70 pour la Vitalité) sur une période d’attente de 6 mois. Ces résultats suggèrent que la SF-36 n’a qu’une fidélité test-retest adéquate chez le sujet âgé. Brazier et al. (1996) ont également examiné la cohérence interne de la SF-36 et ont relevé une excellente cohérence interne (alpha ≥ 0.80) pour toutes les sous-échelles, mais une faible cohérence interne pour les sous-échelles Vie et relations avec les autres (0,56) et Santé perçue (0,66).

Andresen et al. (1999) ont administré la SF-36 à 97 résidents d’une maison de retraite et ont ensuite administré la SF-36 à une seconde reprise après une semaine. Les coefficients de corrélation intraclasse (CCI) pour le test-retest allaient d’adéquat à excellent (de 0,55 à 0,82). De plus, les CCI pour les scores sommaires physique et mental étaient excellents (respectivement, CCI = 0,82 et 0,79).

Essink-Bot, Krabbe, Bonsel et Aaronson (1997) ont administré la SF-36, le Nottingham Health Profile, les cartes COOP/WONCA (The Dartmouth Primary Care Cooperative Information Project/World Organization of National Colleges, Academies, and Academic Associations of General Practices/Family Physicians) et l’EuroQol à des personnes souffrant de migraines. Les échelles de la SF-36 ont donné des estimations de la cohérence interne allant d’adéquates (alpha = 0,76 pour la Santé générale) à excellentes (0,91 pour le Fonctionnement physique). Le coefficient alpha moyen était considéré comme excellent (alpha = 0,84). La cohérence interne des sous-échelles de la SF-36 a dépassé celle des échelles du Nottingham Health Profile.

Walters, Munro et Brazier (2001) ont relevé une excellente cohérence interne (alpha de Cronbach ≥ 0,80) pour toutes les sous-échelles de la SF-36, sauf la sous-échelle de Vie et relations avec les autres (alpha = 0,79), lorsque le questionnaire était administré par la poste à un échantillon de 9 897 personnes âgées de 65 à 104 ans.

McHorney, Ware et Sherbourne (1994) ont évalué les données de 3 445 patients de la Medical Outcomes Study (MOS) et ont reproduit les données sur 24 sous-groupes différant par les caractéristiques sociodémographiques, le diagnostic et la sévérité de la maladie. Parmi les groupes de patients, toutes les échelles ont réussi les tests pour la cohérence interne des items (97% ont réussi). Les coefficients de fidélité ont varié entre un minimum de 0,65 et un maximum de 0,94 parmi les échelles (médiane = 0,85) et ils ont varié quelque peu parmi les sous-groupes de patients.

Weinberger et al. (1996) ont testé si la SF-36 est influencée par la méthode d’administration (entrevue en face à face, auto administration et entrevue téléphonique) auprès de 172 vétérans recevant des soins à la General Medical Clinic. Tous les patients ont complété la SF-36 à trois reprises sur une période de 4 semaines. Les coefficients alpha de Cronbach ont indiqué que les items dans les huit domaines de la SF-36 présentaient une forte cohérence interne, indépendamment du mode d’administration, toutefois, d’importantes variations ont été constatées sur de courts intervalles. Spécifiquement, sur 24 coefficients alphas de Cronbach calculés (c’est-à-dire huit échelles multipliées par trois modes d’administration), seulement un était inférieur à 0,70 (Vie et relations avec les autres par l’administration téléphonique), alors que 17 ont dépassé 0,80. Les alphas de Cronbach ne diffèrent pas significativement par la méthode d’administration. Les corrélations test-retest allaient de r = 0,55 (Limitations dues à l’état physique par l’administration téléphonique) à r= 0,94 (Activité physique par auto-administration).

Hagen, Bugge et Alexander (2003) ont examiné la fidélité de la SF-36 avec des patients au début de leur phase de récupération post-AVC. La SF-36 a été administrée à 1, 3 et 6 mois après la survenue de l’AVC. La cohérence interne des huit sous-échelles, aux trois temps de mesure, s’est avérée bonne, sauf pour la sous-échelle Vitalité à 1 mois (alpha = 0,68) et État de santé général à 3 mois (alpha = 0,67), qui étaient considérés comme faibles.

Dorman et al. (1998) ont évalué la fidélité test-retest et la cohérence interne de la SF-36 auprès de 2 253 patients ayant subi un AVC. Les CCI variaient de faibles (0,28 pour Santé mentale) à excellents (0,80 pour Vie et relations avec les autres). La cohérence interne de la SF-36 était excellente (allant de 0,81 pour Vie et relations avec les autres, à 0,96 pour Limitations dues à l’état psychique). Dorman et al. ont conclu que, bien que la SF-36 puisse fonctionner efficacement comme une mesure discriminatoire pour évaluer les résultats de la qualité de vie liée à la santé dans des groupes de patients après un AVC, le niveau de fidélité test-retest relevé auprès de populations ayant subi un AVC indique que la SF-36 peut ne pas convenir pour les évaluations en série de patients individuels, sauf si de grandes différences sont attendues au fil du temps. Ainsi, la SF-36 devrait être utilisée uniquement pour les comparaisons de grand groupe.

De plus, dans cette étude, la fidélité test-retest a été négativement influencée par le recours à des répondants qui sont des proches aidant. Bien que l’utilisation d’un proche puisse être le seul moyen pour inclure des données provenant de victimes d’AVC sévèrement affectées, la nature subjective de la SF-36 peut rendre difficile ou même déconseillée le recours à un proche répondant.

Hobart, Williams, Moran et Thompson (2002) soutiennent que la SF-36 a une fidélité limitée puisque les échelles de Santé perçue et de Vie et relations avec les autres génèrent de faibles scores de fidélité et ont une validité convergente et discriminante limitées. Toutefois, de Haan (2002) soutient que les conclusions de Hobart et al. peuvent être contestées. La fidélité d’une seule échelle (Santé perçue) était légèrement inférieure (alpha de Cronbach = 0,68) aux critères de l’alpha prédéfinis par les auteurs (alpha = 0,70). Bien qu’il soit souvent recommandé que les valeurs de coefficient soient au-dessus de 0,80, de Haan souligne que les coefficients au-dessus de 0,70 sont généralement considérés comme acceptables pour les échelles lors de l’évaluation du résultat au niveau du groupe.

Anderson, Laubscheret et Burns (1996) ont administré la version australienne de la SF-36 à 90 individus un an après la survenue de l’AVC. Les auteurs ont conclu que la SF-36 a une cohérence interne satisfaisante, mais les alphas ont varié de 0,60 pour l’échelle Vitalité (indiquant une mauvaise cohérence interne) à 0,90 pour le Fonctionnement physique, Douleurs physiques et Limitations dues à l’état psychique. Les alphas de Cronbach de quatre sous-échelles de la SF-36 étaient inférieurs à 0,80 (Santé perçue, Vitalité, Vie et relations avec les autres et Santé psychique).

Validité

Critère :

Prédictive :
McHorney (1996) a examiné les données provenant de la Medical Outcomes Study. La sous-échelle Santé perçue s’est révélée être la plus prédictive du décès (le taux de mortalité des patients dans le quartile inférieur pour l’échelle de Santé perçue de la SF-36 était trois fois plus élevé que pour les patients avec des scores sur la SF-36 se situant dans le quartile le plus élevé, suivi par les scores d’Activité physique). Les valeurs initiales des échelles d’Activité physique, Limitations dues à l’état physique et Douleurs physiques étaient les plus prédictives des hospitalisations. De plus, les sous-échelles Douleurs, Santé perçue et Vitalité étaient les plus prédictives des visites chez le médecin.

Beusterien, Steinwald & Ware (1996) ont noté que la sous-échelle Santé psychique de la SF-36 et la mesure sommaire de la composante mentale étaient fortement associées avec la sévérité de dépression dans des analyses transversales. Ces résultats suggèrent que la SF-36 est utile pour estimer le fardeau de la dépression chez les personnes âgées déprimées.

Rumsfeld et al. (1999) ont testé si les scores sommaires des composantes physique et mentale de l’enquête de l’état de santé SF-36 préopératoire prédit la mortalité chez 3 956 patients à la suite d’un pontage aorto-coronarien. Le score sommaire de la composante physique de la SF-36 préopératoire s’est révélé être un facteur de risque statistiquement significatif pour la mortalité 6 mois suivant un pontage aorto-coronarien. Dans une analyse multivariée, un score sommaire de la composante physique de la SF-36 inférieur de 10 points avait un odds ratio (OR) de 1,39 pour prédire la mortalité. Le score sommaire de la composante mentale n’a pas été associé avec la mortalité à 6 mois dans les analyses multivariées (OR = 1,09). Ainsi, l’auto-évaluation préopératoire du patient de la composante physique de l’état de santé SF-36 peut être utile pour la stratification du risque et la prise de décision clinique pour les patients subissant un pontage aorto-coronarien.

Construit :

Walters et al. (2001) ont relevé des relations significatives dans les directions attendues pour soutenir la validité de construit chez les personnes âgées. Les scores dans toutes les échelles ont été portés à diminuer à mesure que l’âge augmente. Les femmes ont démontré une moins bonne santé que les hommes sur toutes les échelles, même après l’ajustement de l’âge. Les répondants qui ont récemment consulté leur médecin ont démontré une moins bonne santé sur toutes les échelles, et les personnes vivant seules avaient des scores plus faibles, sauf au niveau de la Santé perçue.

Ware, Kosinski et Keller (1994) ont examiné la validité de construit des huit sous-échelles de la SF-36. L’Activité physique s’est avérée être la meilleure mesure de la santé physique (r = 0,85), et la Santé psychique était la mesure la plus valide de la santé mentale (r = 0,87). Fait intéressant, la Santé psychique était l’une des mesures les plus faibles de la composante physique (r = 0,17) et l’Activité physique était la mesure la plus faible de la composante mentale (r = 0,12). Les sous-échelles Vitalité (r = 0,47 pour la santé physique et r = 0,65) et Santé perçue (r = 0,69 pour la composante santé physique et r = 0,37 pour la composante santé mentale) ont une validité excellente ou adéquate pour les deux composantes.

Construit (chez les patients ayant subi un AVC) :

Wilkinson et al. (1997) ont interviewé 106 personnes de moins de 75 ans et leurs proches aidant à la suite de leur tout premier AVC. Les coefficients de corrélation de rang de l’indice de Barthel avec les sous-échelles de la SF-36 chez les patients ayant subi leur premier AVC allait de faible (r = 0,22 pour la sous-échelle Limitations dues à l’état psychique) à excellent (0,81 pour la sous-échelle Activité physique).

Convergente/Discriminante :
La validité convergente de la SF-36 est généralement fortement soutenue en comparaison à des domaines similaires de mesures de condition spécifique (Fielder, Denholm, Lyons & Fielder, 1996 ; Nortvedt, Riise, Myhr & Nyland, 1999 ; The Counseling Versus Antidepressants in Primary Care Study Group, 1999 ; Benninger, Ahuja, Gardner et Grywalski, 1998 ; Buchwald et al., 1996; Anderson, Laubscher & Burns, 1996) et d’autres mesures génériques de la qualité de vie liée à la santé (Andresen et al., 1999; Andresen, Rothenberg, & Kaplan, 1998 ; Rothwell, McDowell, Wong, & Dorman, 1997). La validité discriminante est généralement hautement cotée pour la SF-36 (ex. Andresen et al., 1999 ; The Canadian Burden of Illness Study Group, 1998 ; Buchwald, Pearlman, Umali, Schmaling & Katon, 1996 ; Komaroff et al., 1996 ; O’Neill & Kelly, 1996) bien que certaines études soient en désaccord (ex. Colantonio, Dawson, McLellan, 1998 ; Lalonde, Clarke, Joseph, Mackenzie & Grover, 1999 ; Myers & Wilks, 1999).

Andresen et al. (1999) ont administré la SF-36, la Geriatric Depression Scale et le Mini-Mental State Examination à 97 résidents d’une maison de retraite. Les données d’Activités de la vie quotidienne et de prises de médicaments ont été enregistrées. La validité convergente entre la sous-échelle Santé physique de la SF-36 et l’Activities of Daily Living Index était adéquate (r allant de -0,37 à -0,43). Ces corrélations sont négatives car un score élevé sur la SF-36 indique un bon état de santé, tandis qu’un score élevé sur l’Activities of Daily Living Index indique de la dépendance. Les scores de Santé physique de la SF-36 ont corrélé plus fortement avec les scores de la Geriatric Depression Scale qu’avec les scores de l’Activities of Daily Living Index (-0,63 vs 0,01). Toutefois, la sous-échelle Limitations dues à l’état physique a corrélé plus fortement avec les scores de la Geriatric Depression Scale qu’avec les scores de l’Activities of Daily Living Index. Les sous-échelles Vie et relations avec les autres, Limitations dues à l’état psychique, Vitalité et Santé psychique ont toutes corrélé plus fortement avec les scores de la Geriatric Depression Scale qu’avec les scores de l’Activities of Daily Living Index.

Brazier et al. (1992) ont relevé des corrélations de -0,41 (Vie et relations avec les autres vs isolement social) à -0,68 (Vitalité vs énergie) entre des échelles similaires de la SF-36 et du Nottingham Health Profile. Les corrélations entre les dimensions moins clairement liées allaient de -0,18 (Activité physique vs réactions émotionnelles) à -0,53 (Vie et relations avec les autres vs réactions émotionnelles). Ces corrélations sont négatives car un score élevé sur la SF-36 indique un bon état de santé, tandis qu’un score élevé au Nottingham Health Profile indique un état de santé perçue moins bon.

Dorman et al (1999) ont noté que la sous-échelle Activité physique de la SF-36 était plus étroitement corrélée avec les domaines de mobilité, d’autonomie et d’activités de l’EuroQol(respectivement, r = 0,57 ; 0,65 et 0,63) et était moins fortement corrélée avec le domaine psychologique de l’EuroQol (r = 0,34). La sous-échelle Douleurs physiques de la SF-36 a corrélé avec le domaine de douleurs de l’EuroQol (r = 0,66) et a corrélé adéquatement avec tous les domaines de l’EuroQol. La sous-échelle Limitations dues à l’état psychique a corrélé plus étroitement avec le domaine psychologique de l’EuroQol (r = 0,43) et a le moins corrélé avec le domaine d’autonomie de l’EuroQol (r = 0,24). La sous-échelle Santé psychique de la SF-36 n’était pas étroitement liée au domaine psychologique (r = 0,21) ou aux domaines physiques de l’EuroQol (r = 0,06 à 0,10). La sous-échelle Santé perçue du SF-36 a corrélé adéquatement avec le score global de la qualité de vie liée à la santé de l’EuroQol (r = 0,66).

Groupes connus :
Les patients diagnostiqués avec ≥ 1 problème physique chronique avaient des scores plus faibles sur toutes les dimensions de la SF-36, sauf la Santé psychique, en comparaison à des témoins en santé du même âge. Les scores sur la SF-36 étaient répartis comme prévu pour le sexe, l’âge, la classe sociale et l’utilisation des services de santé (Brazier et al., 1992).

La SF-36 s’est avérée être capable de faire la distinction entre les groupes d’âge (>75 ans vs 75+) aux sous-échelles Activité physique, Vitalité et Évolution de la santé perçue ; et entre les groupes en fonction du contexte (médecine générale vs patients en consultation externe) aux sous-échelles Activité physique et Limitations dues à l’état physique (Hayes et al., 1995).

Essink-Bot et al. (1997) ont relevé que la SF-36 était capable de faire la distinction entre les personnes souffrant de migraines et les témoins sur toutes les sous-échelles (ROC/AUC = 0,54 – 0,67) bien que cette relation soit faible. La SF-36 était également capable de discriminer entre les groupes de personnes souffrant de migraine en fonction de l’absence du travail (0 vs ≥ 0,5 jours, (ROC/AUC allait de faible, 0,61 à adéquat, 0,79).

Brazier et al. (1996) ont rapporté que les scores sur la SF-36 ont distingué les groupes en fonction des récentes visites à leur médecin de famille, des séjours des patients hospitalisés et des maladies de longue durée.

Groupes connus (chez les patients ayant subi un AVC) :

Anderson et al. (1996) ont administré la version australienne de la SF-36 à 90 patients ayant subi un AVC (1 an après l’AVC). La validité a été évaluée en comparant les scores des patients sur la SF-36 avec les scores obtenus sur l’indice de Barthel, le General Health Questionnaire de 28 items et l’Adelaide Activities Profile, un instrument développé à partir du Frenchay Activities Index. La validité de construit a été démontrée par des différences significatives à travers les huit échelles de la SF-36 pour les patients ayant des problèmes de santé identifiés. Pour les patients qui sont dépendants lors de l’exécution des Activités de la vie quotidienne, la différence dans les scores moyens était plus élevée pour les échelles d’Activité physique et Santé perçue, alors que pour les patients ayant des problèmes de santé émotionnelle, les plus fortes associations étaient avec les sous-échelles Vie et relations avec les autres, Limitations dues à l’état psychique et Santé psychique.

Mayo et al. (2002) ont interviewé par téléphone des personnes ayant subi leur tout premier AVC et un échantillon de population formé d’individus vivant dans la communauté qui n’ont pas subi d’AVC, à des intervalles de 6 mois pendant 2 années de suivi. Les scores de la SF-36 ont discriminé avec succès les patients ayant subi un AVC des témoins appariés quant à leur âge et leur sexe.

Diagnostic croisé :

Dallmeijer et al. (2007) ont examiné l’unidimensionnalité et le fonctionnement différentiel des items de la sous-échelle Activité physique de la SF-36 en utilisant une analyse de Rasch auprès de patients ayant subi un AVC, ayant la sclérose en plaques, et ayant la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Tous les items de la sous-échelle Activité physique, sauf un pour le groupe de SLA (item se laver/s’habiller), ont formé une échelle unidimensionnelle, soutenant l’utilisation d’un score sommaire en tant que mesure de l’Activité physique chez ces groupes de diagnostics. L’analyse de mise en commun (pooled analysis) a démontré un ajustement inadéquat au modèle de Rasch pour l’item « marcher plusieurs centaines de mètres ». Sur les 9 autres items, 5 items ont relevé un fonctionnement différentiel d’item pour l’AVC vs la sclérose en plaques et la SLA, alors qu’aucun fonctionnement différentiel d’item n’a été relevé entre la sclérose en plaques et la SLA. Ainsi, en comparant les données de patients ayant subi un AVC avec les données de patients ayant la sclérose en plaques ou de patients ayant la SLA, des ajustements sont nécessaires pour le fonctionnement différentiel d’item.

Sensibilité au changement

Harwood et Ebrahim (2000) ont examiné la sensibilité au changement de la SF-36 auprès de 81 patients avant et après un remplacement de la hanche. Quatre-vingt-neuf pour cent des patients ont signalé des améliorations, trois mois après la chirurgie. Les changements les plus importants ont été observés sur les échelles Douleurs de la SF-36 (ampleur de l’effet élevée de 1,2 à 3 mois et de 1,5 à 6-12 mois), Activité physique (ampleur de l’effet élevée de 1,1 à 3 mois et de 1,3 à 6-12 mois) et Limitations dues à l’état physique (ampleur de l’effet élevée de 0,8 à 3 mois et de 1,2 à 6-12 mois), ce qui suggère que certaines des dimensions de la SF-36 sont très sensibles au changement.

Brazier, Walters, Nicholl et Kohler (1996) ont testé la sensibilité de la SF-36, de l’EuroQolet de l’enquête sur le handicap du Bureau du recensement de la population et des enquêtes dans une population de femmes âgées. Les mesures ont été administrées par entrevues dans une clinique d’un hôpital au début de l’étude. Un sous-échantillon aléatoire de répondantes était testé à nouveau six mois plus tard. La sensibilité des instruments a été quantifiée en estimant l’ampleur de l’effet pour les changements hypothétiques de l’état de santé. Une meilleure sensibilité a été constatée aux niveaux inférieurs de morbidité sur la SF-36. La formulation d’une hypothèse d’un changement d’avoir une longue maladie à aucune longue maladie a été associé avec une ampleur de l’effet allant de modérée à élevée à travers les dimensions des trois instruments, à l’exception des dimensions Vie et relations avec les autres (AE = 0,41) et Santé psychique (AE = 0,31) de la SF-36 qui ont toutes deux eu une faible ampleur de l’effet. Les ampleurs de l’effet des différences dans les scores de l’instrument entre les groupes d’âge étaient faible (compris entre 0,00 et 0,50), avec l’ampleur de l’effet la plus élevée pour la sous-échelle Activité physique. La SF-36 a été jugée plus sensible au changement que l’EuroQolpour les femmes âgées.

Dans une étude par Mossberg et McFarland (2001), 6 cliniques de réadaptation en consultation externe ont intégré la SF-36 dans leur pratique quotidienne. Quatre-vingt-dix patients ont complété le questionnaire d’état de santé SF-36 avant le début du traitement et de nouveauau moment du congé. Seulement les patients non chirurgicaux sans comorbidité ont été inclus. Les ampleurs de l’effet pour la SF-36 (lors de l’admission à la clinique de réadaptation et au moment du congé) allaient de faibles (0,48 pour les Limitations dues à l’état psychique) à élevées (1,38 pour les Douleurs physiques). L’ampleur de l’effet du score sommaire de la composante physique était élevée (AE = 0,80) et celle du score sommaire de la composante mentale était faible (AE = 0,45).

La SF-36 est de plus en plus utilisé dans les études portant sur les AVC (Anderson, Laubscher & Burns, 1996 ; Duncan et al. 1997) et dans les essais cliniques portant sur les AVC. Toutefois, les propriétés psychométriques de la SF-36, peu de temps après l’AVC, ne sont pas bien connues puisque les données actuelles proviennent de patients un an ou plus après l’AVC (ex. Anderson et al., 1996 ; Duncan et al., 1997). Aucune étude n’a été identifiée sur la sensibilité au changement auprès de patients après un AVC.

Muller-Nordhorn et al. (2004) ont examiné la sensibilité au changement de la SF-12 auprès de patients ayant subi un AVC ou une attaque ischémique transitoire. Les patients (n = 558) ont complété la SF-12 au départ de l’étude (se référant à l’état avant l’événement) et après 12 mois. Chez les patients ayant subi un AVC, les Réponses moyennes standardisées (RMS) étaient faibles pour l’échelle de synthèse des composantes physiques de la SF-12 (RMS 0,49) et modérées pour l’échelle de synthèse des composantes mentales de la SF-12 (RMS 0,52). Chez les patients présentant une crise ischémique transitoire, les RMS étaient inférieures à 0,2 pour l’échelle de synthèse des composantes physiques de la SF-12 et faibles pour l’échelle de synthèse des composantes mentales de la SF-12 (SRM 0,34). La RMS a augmenté selon la gravité de l’AVC, comme indiqué par le score de la National Institutes of Health Stroke Scale. Ainsi, les échelles récapitulatives de la SF-12 montrent une sensibilité faible à modérée au changement auprès de patients suite à un AVC. La sensibilité au changement était plus élevée chez les patients avec un AVC plus sévère.

L’observation selon laquelle les patients ayant subi un AVC avaient des scores similaires aux patients ayant eu des attaques ischémiques transitoires soulève des questions quant à la capacité de la SF-36 à discriminer et à répondre aux changements cliniques chez les patients ayant subi un AVC (Duncan et al., 1997). Actuellement, aucun instrument d’évaluation de la qualité de vie liée à la santé, spécifique aux AVC, n’est disponible et il reste à savoir si les instruments génériques de la qualité de vie liée à la santé, tels que la SF-36, sont suffisamment sensibles pour être utiles dans des essais cliniques. Plus d’informations sur la sensibilité au changement de la SF-36 seront connues lorsqu’un nombre d’essais en cours portant sur les AVC sera complété (Williams, 1998).

Références

  • Aaronson, N. K., Muller, M., Cohen, P. D. A., Essink-Bot, M. L., Fekkes, M., Sanderman, R., Sprangers, M. A., Velder, A., Verrips, E. (1998). Translation, validation and norming of the Dutch language version of the SF-36 health survey in community and chronic disease populations. J Clin Epidemiol, 51, 1055-1068
  • Anderson, C., Laubscher, S., Burns, R. (1996). Validation of the Short Form 36 (SF-36) Health Survey Questionnaire among stroke patients. Stroke, 27(10), 1812-1816.
  • Andresen, E. M., Meyers, A. R. (2000). Health-related quality of life outcomes measures. Arch Phys Med Rehabil, 81(12), S30-45.
  • Andresen, E. M., Gwendell, W., Gravitt, G. W., Aydelotte, M. E., Podgorski, C. A. (1999). Limitations of the SF-36 in a sample of nursing home residents. Age and Ageing, 28, 562-566.
  • Andresen, E. M., Fouts, B. S., Romeis, J. C., Brownson, C. A. (1999). Performance of health-related quality-of-life instruments in a spinal cord injured population. Arch Phys Med Rehabil, 80. 877-884.
  • Andresen, E. M., Rothenberg, B. M., Kaplan, R. M. (1998). Performance of a self-administered mailed version of the Quality of Well-Being (QWB-SA) questionnaire among older adults. Med Care, 36, 1349-1360.
  • Beaton, D. E., Hogg-Johnson, S., Bombardier, C. (1997). Evaluating changes in health status: Reliability and responsiveness of five generic health status measures in workers with musculoskeletal disorders. J Clin Epidemiol, 50(1), 79-93.
  • Beaton, D. E., Hogg-Johnson, S., Bombardier, C. (1997). Evaluating changes in the health status: reliability and responsiveness of five generic health status measures in workers with musculoskeletal disorders. J Clin Epidemiol, 50, 79-93.
  • Benninger, M. S., Ahuja, A. S., Gardner, G., Grywalski, C. (1998). Assessing outcomes for dysphonic patients. J Voice, 12, 540-550.
  • Beusterien, K. M., Steinwald, B., Ware, J. E. (1996). Usefulness of the SF-36 Health Survey in measuring health outcomes in the depressed elderly. J Geriatr Psychiatry Neurol, 9(1), 13-21.
  • Beck, A. T., Rial, W. Y., Rickets, K. (1974). Short form of Depression Inventory: Cross-validation. Psychological-Reports, 34(3), 1184-1186.
  • Brazier, J., Roberts, J., Tsuchiya, A., Busschbach, J. (2004). A comparison of the EQ-5D and SF-6D across seven patient groups. Health Econ 13, 873-884.
  • Brazier, J., Usherwood, T., Harper, R., Thomas, K. (1998). Deriving a preference-based single index from the UK SF-36 Health Survey. J Clin Epidemiol, 51, 1115-1128.
  • Brazier, J.E., Walters, S.J., Nicholl, J.P. & Kohler, B. (1996). Using the SF-36 and EuroQol on an Elderly Population. Quality of Life Research, 5, 195-204.
  • Brazier, J., Roberts, J., Deverill, M. (2002). The estimation of a preference-based measure of health from the SF-36. J Health Econ, 21, 271-292.
  • Brazier, J. E., Harper, R., Jones, N. M. B. et al. (1992). Validating the SF-36 health survey questionnaire: new outcome measure for primary care. BMJ, 305, 160-164.
  • Buchwald, D., Pearlman, T., Umali, J., Schmaling, K., Katon, W. (1996). Functional status in patients with chronic fatigue syndrome, other fatiguing illnesses, and healthy individuals. Am J Med, 101, 364-370.
  • Ciconelli, R. M. (1997). Translation and validation to the Portuguese of the Medical Outcomes Study 36-Item Short-Form Health Survey (SF-36) [doctoral thesis]. Federal University of São Paulo, São Paulo, Brazil.
  • Colantonio, A., Dawson, D. R., McLellan, B. A. (1998). Head injury in young adults: long-term outcome. Arch Phys Med Rehabil, 79, 550-558.
  • Dallmeijer, A. J., de Groot, V., Roorda, L. D., Schepers, V. P. M., Lindeman, E., van den Berg, L. H., Beelen, A., Dekker, J. (2007). Cross-diagnostic validity of the SF-36 physical functioning scale in patients with stroke, multiple sclerosis and amyotrophic lateral sclerosis: A study using rasch analysis. J Rehabil Med, 9, 63 -169.
  • de Haan, R. J. (2002). Measuring quality of life after stroke using the SF-36. Stroke, 33, 1176-1177.
  • Dorman, P., Slattery, J., Farrell, B., Dennis, M., Sandercock, P. (1998). Qualitative comparison of the reliability of health status assessments with the EuroQol and SF-36 Questionnaires After Stroke. Stroke, 29, 63-68.
  • Dorman, P. J., Dennis, M., Sandercock, P. (1999). How do scores on the EuroQol relate to scores on the SF-36 after stroke? Stroke, 30(10), 2146-2151.
  • Duncan, P. W., Samsa, G. P., Weinberger, M., Goldstein, L. B., Bonito, A., Witter, D. M., Enarson, C., Matchar, D. (1997). Health status of individuals with mild stroke. Stroke, 28, 740-745.
  • Essink-Bot, M. A., Krabbe, P. F., Bonsel, G. J., Aaronson, N. K. (1997). An empirical comparison of four generic health status measures: The Nottingham Health Profile, the Medical Outcomes Study 36-Item Short-Form Health Survey, the COOP/WONCA Charts, and the EuroQol Instrument. Med Care, 35(5), 522-537.
  • Fielder, H., Denholm, S. W., Lyons, R. A., Fielder, C. P. (1996). Measurement of health status in patients with vertigo. Clin Otolaryngol, 21,124-126.
  • Fukuhara, S., Ware, J. E., Kosinski, M., Wada, S., Gandek, B. (1998). Psychometric and Clinical Tests of Validity of the Japanese SF-36 Health Survey. J Clin Epidemiol, 1, 1045-1053.
  • Hagen, S., Bugge, C., Alexander, H. (2003). Psychometric properties of the SF-36 in the early post-stroke phase. Journal of Advanced Nursing, 44(5), 461-468.
  • Harwood, R. H., Ebrahim, S. (2000). A comparison of the responsiveness of the Nottingham extended activities of daily living scale, London handicap scale, and SF-36. Disability & Rehabilitation, 22(17), 786-793.
  • Hayes, V., Morris, J., Wolfe, C., Morgan, M. (1995). The SF-36 Health Survey Questionnaire: Is it suitable for use with older adults? Age and Ageing, 24, 120-125.
  • Hilari, K., Byng, S., Lamping, D. L., Smith, S. C. (2003). Stroke and Aphasia Quality of Life Scale-39 (SAQOL-39): Evaluation of acceptability, reliability, and validity. Stroke, 34, 1944-1950.
  • Hobart, J. C., Williams, L. S., Moran, K., Thompson, A. J. (2002). Quality of life measurement after stroke: Uses and abuses of the SF-36. Stroke, 33, 1348-1356.
  • Jenkinson, C., Coulter, A., Wright, L. (1993). Short form 36 (SF36) health survey questionnaire: Normative data for adults of working age. BMJ, 306(6890), 1437-1440.
  • Jenkinson, C., Wright, L., Coulter, A. (1994). Criterion validity and reliability of the SF-36 in a population sample. Quality of Life Research, 3(1), 7-12.
  • Jenkinson, C., Stewart-Brown, S., Petersen, S., Paice, C. (1999). Assessment of the SF-36 version 2 in the United Kingdom. J Epidemiol Community Health, 53(1), 46-50.
  • Komaroff, A.L., Fagioli, L.R., Doolittle, T.H., Gandek, B., Gleit, M.A., Gueriero, R.T., et al. (1996). Health status in patients with chronic fatigue syndrome and in general population and disease comparison groups. Am J Med,101, 281-90.
  • Lai, S-M., Perera, S., Duncan, P. W., Bode, R. (2003). Physical and social functioning after stroke: Comparison of the Stroke Impact Scale and Short Form-36. Stroke, 34, 488-493.
  • Lalonde, L., Clarke, A. E., Joseph, L., Mackenzie, T., Grover, S. A. (1999). Comparing the psychometric properties of preference-based and nonpreference-based health-related quality of life in coronary heart disease. Qual Life Res, 8, 399-409.
  • Lyons, R. A., Perry, H. M., Littlepage, B. N. C. (1994). Evidence for the validity of the Short-Form 36 Questionnaire (SF-36) in an elderly population. Age Aging, 23, 182-184.
  • Mathias, S. D., Bates, M. M., Pasta, D. J., Cisternas, M. G., Feeny, D., Patrick, D. L. (1997). Use of the Health Utilities Index with stroke patients and their caregivers. Stroke, 28, 1888-1894.
  • Mayo, N. E., Wood-Dauphinee, S., Cote, R., Durcan, L., Carlton, J. (2002). Activity, Participation, and Quality of Life 6 Months Poststroke. Arch Phys Med Rehabil, 83, 1035-1042.
  • McDowell, I., Newell, C. (1996). Measuring Health. A Guide to Rating Scales and Questionnaires. 2nd ed. NewYork: Oxford University Press.
  • McHorney, C. A. (1996). Measuring and monitoring general health status in elderly persons: Practical and methodological issues in using the SF-36 health survey. The Gerontologist, 36(5), 571-583.
  • McHorney, C. A., Ware, J. E. Jr., Raczek, A. E. (1993). The MOS 36-Item Short-Form Health Survey (SF-36): II Psychometric and clinical tests of validity in measuring physical and mental health constructs. Med Care, 31, 247-263.
  • McHorney, C. A., Ware, J. E. Jr., Lu, J. F., Sherbourne, C. D. (1994). The MOS 36-item Short-Form Health Survey (SF-36): III Tests of data quality, scaling assumptions, and reliability across diverse patient groups. Med Care, 32, 40-66.
  • Mossberg, K., McFarland, C. (2001). A patient-oriented health status measure in outpatient rehabilitation. Am J Phys Med Rehabil, 80(12), 896-902.
  • Muller-Nordhorn, J., Nolte, C. H., Rossnagel, K., Jungehulsing, G. J., Reich, A., Roll, S., Villringer, A., Wllich, S. N. (2004). Responsiveness to change of the SF-12 in patients with cerebrovascular disease. Biometrical Journal, 46(S1), 50.
  • Myers, C., Wilks, D. (1999). Comparison of Euroqol EQ-5D and SF-36 in patients with chronic fatigue syndrome. Qual Life Res, 8, 9-16.
  • Nemeth, G. (2006). Health related quality of life outcome instruments. European Spine Journal, 15(1), S44-S51.
  • Nortvedt, M. W., Riise, T., Myhr, K. M., Nyland, H. I. (1999). Quality of life in multiple sclerosis: measuring the disease effects more broadly. Neurology, 53, 1098-1103.
  • O’Mahony, P. G., Rodgers, H., Thomson, R. G., Dobson, R., James, O. F. W. (1998). Is the SF-36 suitable for assessing health status of older stroke patients? Age and Ageing, 27, 19-22.
  • O’Neill, P., Kelly, P. (1996). Postal questionnaire study of disability in the community associated with psoriasis. Br Med J, 313, 919-921.
  • Petrou, S., Hockley, C. (2005). An investigation into the empirical validity of the EQ-5D and SF-6D based on hypothetical preferences in a general population. Health Econ, 14, 1169-1189.
  • Ren, X. S., Amick, B., Zhou, L., et al. (1998). Translation and Psychometric Evaluation of a Chinese Version of the SF-36 Health Survey in the U.S. J Clin Epidemiol, 51(11), 1129.
  • Rothwell, P. M., McDowell, Z., Wong, C. K., Dorman, P. J. (1997). Doctors and patients don’t agree: cross sectional study of patients’ and doctors’ perceptions and assessments of disability in multiple sclerosis. British Med J, 314, 1580-1583.
  • Rumsfeld, J. S., MaWhinney, S., McCarthy, M., Shroyer, A. L., VillaNueva, C. B., O’Brien, M., Moritz, T. E., Henderson, W. G., Grover, F. L., Sethi, G. K., Hammermeister, K. E. (1999). Health-related quality of life as a predictor of mortality following coronary artery bypass graft surgery. Participants of the Department of Veterans Affairs Cooperative Study Group on Processes, Structures, and Outcomes of Care in Cardiac Surgery. JAMA, 14(281), 1298-1303.
  • Ruta, D. A., Garratt, A. M., Wardlaw, D., Russell, I. T. (1994). Developing a valid and reliable measure of health outcome for patients with low back pain. Spine, 19, 1887-1896.
  • Segal, M. E., Schall, R. R. (1994). Determining functional/health status and its relation to disability in stroke survivors. Stroke, 25, 2391-2397.
  • The Canadian Burden of Illness Study Group. (1998). Burden of illness of multiple sclerosis: part II: quality of life. Can J Neurol Sci, 25, 31-38.
  • The Counselling Versus Antidepressants in Primary Care Study Group. (1999). How disabling is depression? Evidence from a primary care sample. Br J Gen Pract, 49(439), 95-98.
  • Walters, S. J., Munro, J. F., Brazier, J. E. (2001). Using the SF-36 with older adults: A cross-sectional community-based survey. Age and Ageing, 30, 337-343.
  • Ware, J. E., Kosinski, M., Dewey, J. E., Gandek, B. (2001). How to Score and Interpret Single-Item Health Status Measures: A Manual for Users of the SF-8 Health Survey. Lincoln RI: QualityMetric Incorporated.
  • Ware, J. E., Kosinski, M., Keller, S. D. (1994). SF-36 Physical and Mental Health Summary Scales: A User’s Manual. Boston, MA: The Health Institute.
  • Ware, J. E. Jr., Sherbourne, C. D. (1992) The MOS 36-item short-form health survey (SF-36). I. Conceptual framework and item selection. Med Care, 30, 473-483.
  • Ware, J. Jr., Kosinski, M., Keller, S. D. (1996). A 12-item short-form health survey: Construction of scales and preliminary tests of reliability and validity. Med Care, 34(3), 220-233.
  • Ware, J. E., Snow, K. K., Kosinski, M., Gandek, B. (1993). SF-36® Health Survey Manual and Interpretation Guide. Boston, MA: New England Medical Center, The Health Institute.
  • Ware, J. E., Kosinski, M., Turner-Bowker, D. M., Gandek, B (2002) SF-12v2: How to score version 2 of the SF-12 Health Survey. Lincoln RI: QualityMetric Incorporated.
  • Weinberger, M., Oddone, E. Z., Samsa, G. P., Landsman, P. B. (1996). Are health-related quality-of-life measures affected by the mode of administration? J Clin Epidemiol, 49(2), 135-140.
  • Wilkinson, P. R., Wolfe, C. D., Warburton, F. G., Rudd, A. G., Howard, R. S., Ross-Russell, R. W., Beech, R. (1997). Longer term quality of life and outcome in stroke patients: Is the Barthel Index alone an adequate measure of outcome? Quality in Health Care, 6, 125-130.
  • Williams, L. S. (1998). Health-Related Quality of Life Outcomes in Stroke. Neuroepidemiology, 17, 116-120.

Voir la mesure

Comment obtenir le SF-36 ?

La permission d’utiliser le SF-36 doit être obtenue du Medical Outcomes Trust qui supervise l’administration standardisée du SF-36 et fournira des mises à jour sur l’administration et la cotation (McDowell & Newell, 1996). Différentes applications informatiques sont disponibles pour aider à coter le SF-36, incluant des modèles Excel gratuits qui peuvent être téléchargés sur Internet.

Toutes les versions du SF-36 peuvent être consultées en visitant ce site web

www.qualitymetric.com

Des échantillons des différentes versions sont aussi disponibles sur ce site web.

Veuillez cliquer ici pour voir un exemplaire du SF-36

Table des matières

Stroke Specific Quality of Life Scale (SS-QOL)

Évidences révisées en date du 19-08-2008
Auteur(s)* : Lisa Zeltzer, MSc OT
Éditeur(s) : Nicol Korner-Bitensky, PhD OT ; Elissa Sitcoff, BA BSc
Version française en traduction libre : Alexandra Matteau

But

La Stroke Specific Quality Of Life Scale (SS-QOL) est une mesure centrée sur le patient visant à offrir une évaluation de la qualité de vie liée à la santé, spécifique aux patients ayant subi un AVC.

Note : Les noms des instruments de mesure qui, en anglais, sont identifiés et nommés par des noms de genre féminin en français – ex. « Batterie » (Battery), « Catégorie » (Category), « Échelle » (Scale, Ladder), « Évaluation » (Assessment) ou « Mesure » (Measure) – sont traduits en français par le genre féminin.

Revue détaillée

But de la mesure

La Stroke Specific Quality Of Life Scale (SS-QOL) est une mesure centrée sur le patient visant à offrir une évaluation de la qualité de vie liée à la santé, spécifique aux patients ayant subi un AVC.

Versions disponibles

La SS-QOL a été publiée et validée en 1999 par Williams, Weinberger, Harris et Clark.

Caractéristiques de la mesure

Items :

Les domaines et les items de l’échelle proviennent d’une série d’entrevues effectuée avec des patients ayant subi un AVC (Williams et al., 1999a).

Les patients doivent répondre à chaque question de la SS-QL en se référant à la dernière semaine. C’est une échelle auto-administrée comprenant 49 items dans 12 domaines :

  • Mobilité (6 items)
  • Énergie (3 items)
  • Fonction du membre supérieur (5 items)
  • Travail/productivité (3 items)
  • Humeur (5 items)
  • Soins personnels (5 items)
  • Rôles sociaux (5 items)
  • Rôles familiaux (3 items)
  • Vision (3 items)
  • Langage (5 items)
  • Réflexion (3 items)
  • Personnalité (3 items)

Sous-échelles :

Énergie, Fonction du membre supérieur, Travail/Productivité, Humeur, Soins personnels, Rôles sociaux, Rôles familiaux, Vision, Langage, Réflexion et Personnalité.

Équipements :

Seulement le test et un crayon sont nécessaires.

Formation :

Aucune formation n’est nécessaire, puisque la SS-QOL a été conçue pour être auto-administrée. Une étude suggère que l’échelle peut être administrée par téléphone aux patients ayant subi un AVC de façon fiable (Williams, Redmon, Saul & Weinberger, 2000).

Durée :

Il faut environ 10 à 15 minutes pour compléter la SS-QOL.

Cotation :

Les items sont cotés sur une échelle de Likert de 5 points. Il y a 3 ensembles de réponses différents (voir le tableau ci-dessous). Les patients doivent répondre à chaque item en utilisant l’ensemble de réponses correspondant tel qu’indiqué sur l’échelle (Williams et al., 1999a). Par exemple, l’item « avez-vous eu de la difficulté à effectuer les tâches quotidiennes dans la maison ? » nécessite l’ensemble de réponses 2, qui varie de « ne pouvait pas le faire du tout » à « aucune difficulté ».

Ensembles de réponses :

1. Aide totale 2. Beaucoup d’aide 3. Aide modérée 4. Un peu d’aide 5. Aucune aide nécessaire
1. Ne pouvait pas le faire du tout 2. Beaucoup de difficultés 3. Un peu de difficultés 4. Très peu de difficultés 5. Aucune difficulté
1. Fortement en accord 2. Plutôt en accord 3. Ni en accord, ni en désaccord 4. Plutôt en désaccord 5. Fortement en désaccord

De plus hauts scores indiquent un meilleur fonctionnement. La SS-QOL fournit des scores pour les domaines et un score sommaire global SS-QOL. Les scores pour les domaines sont des moyennes non pondérées des items associés, alors que le score sommaire est une moyenne non pondérée de tous les scores des douze domaines (Williams et al. 1999b).

Versions alternative de la SS-QOL

The Stroke and Aphasia Quality Of Life Scale (SAQOL-39 – Hilari, Byng, Lamping, & Smith, 2003).

Développée à partir de la SS-QOL pour être utilisé auprès de personnes présentant de l’aphasie à long terme, le SAQOL-39 comprends 4 domaines (Physique, Psychosocial, Communication et Énergie). Il s’agit d’une échelle auto-administrée complétée lors d’une entrevue. Elle contient des énoncés modifiés de la SS-QOL pour s’assurer de leur pertinence auprès de personnes avec aphasie. La SAQOL-39 contient 4 énoncés supplémentaire pour augmenter la validité de contenu de l’échelle auprès de cette population. Ces 4 énoncés mettent l’accent sur les difficultés en lien avec la compréhension du langage, la prise de décisions et les conséquences des difficultés de communication sur la famille et la vie sociale.

Hilari et al. (2003) ont relevé que la SAQOL-39 présente une bonne acceptabilité, une cohérence interne allant d’adéquate à excellente (alpha de Cronbach variant de 0,74 à 0,94), une excellente fidélité test-retest (coefficient de corrélation intraclasse = 0,89 à 0,98), et une validité de construit allant de faible à excellente (corrélations totales pour les domaines corrigés, r = 0,38 à 0,58 ; validité convergente, r = 0,55 à 0,67 ; validité discriminante, r = 0,02 à 0,27). D’autres études sont nécessaires pour confirmer les propriétés psychométriques et documenter la pertinence de l’échelle comme mesure clinique.

Pertinence de l’évaluation selon la clientèle

Peut être utilisé avec :

  • Les individus ayant subi un AVC léger ou modéré.

Ne devrait pas être utilisé avec :

  • Les patients n’ayant pas subi d’AVC. La SS-QOL a été développée et validée spécifiquement pour les individus ayant subi un AVC et a été testée pour une utilisation seulement auprès de cette population.
  • Les individus ayant subi un AVC sévère. À ce jour, la SS-QOL n’a pas encore été testée auprès de patients ayant subi un AVC sévère.
  • Elle doit être utilisée avec précaution avec les patients ayant de l’aphasie. Bien que la version modifiée de l’échelle, la SAQOL-39, a été validée pour l’utilisation auprès de patients présentant de l’aphasie à long terme, il s’agit d’une mesure relativement récente qui nécessite des tests psychométriques supplémentaires.
  • Les patients ayant besoin d’un proche aidant pour la compléter. Une étude menée par Williams et al. (2006) a comparé les évaluations des proches aidants sur la SS-QOL à l’auto-administration par les patients auprès de 225 paires patient-proche aidant. Les proches aidants ont coté tous les domaines de la SS-QOL plus faiblement que les patients. Le coefficient de corrélation intraclasse (CCI) pour chaque domaine allait de faible (r = 0,30 pour la fonction de rôles) à adéquat (r = 0,59 pour la fonction physique). Le score global sur la SS-QOL a également été évalué plus faiblement par les proches aidants que par les patients (3,7 vs 3,4) avec un CCI de r = 0,41. Il est recommandé que les informations obtenues par les proches aidants soient considérées comme supplémentaires plutôt que comme informations de fond, et que le recours à un proche aidant se limite aux individus vivant avec ou étant en contact quotidien avec le patient (Snow, Cook, Lin, Morgan & Magaziner, 2005; Muus, Petzold & Ringsberg, 2009).
  • Pour les patients qui nécessitent le recours à un proche aidant, la Stroke Impact Scale est une mesure plus fiable et valide pour évaluer de la qualité de vie liée à la santé (Duncan, Lai, Tyler, Perera, Reker, & Studenski, 2002).

Dans quelles langues la mesure est-elle disponible ?

  • Danois (SS-QOL-DK) : traduction Muus & Ringsberg, 2005 et validation Muus, Williams & Ringesberg, 2007.
  • Allemand : traduction et étude de validation initiale Ewart & Stucki, 2007. L’étude de validation initiale a révélé la validité du score total de la SS-QOL Allemand, toutefois, certaines sous-échelles (Énergie, Humeur et Raisonnement) n’ont pas été validées. Des recherches supplémentaires sont nécessaires.

Sommaire

Que mesure l’outil ? La qualité de vie liée à la santé
Avec quelles clientèles l’outil peut-il être utilisé ? La SS-QOL a été développée pour être utilisée avec les patients ayant subi un AVC.
Est-ce un outil de dépistage ou d’évaluation ? Évaluation
Temps d’administration Il faut environ 10 à 15 minutes pour la compléter.
Versions La Stroke and Aphasia Quality Of Life Scale (SAQOL-39).
Langues Développée en anglais. Traduite et validée en danois. Traduite en allemand.
Propriétés psychométriques
Fidélité Cohérence interne :
Une étude a examiné la cohérence interne de la SS-QOL et a relevé une cohérence interne allant d’adéquate (pour la sous-échelle Travail/Productivité) à excellente (pour la sous-échelle Soins personnels).

Test-retest :
Une étude a examiné la fidélité test-retest de la SS-QOL et a relevé une excellente fidélité.

Inter-juges :
Une étude a examiné la fidélité inter-juges de la SS-QOL et a relevé une excellente fidélité.

Validité Critère :
Prédictive:
Le score sommaire de la SS-QOL a prédit de façon significative la qualité de vie globale post-AVC liée à la santé.

Construit :
Convergente :
La plupart des domaines de la SS-QOL ont corrélé avec l’Indice de Barthel, l’Inventaire de dépression de Beck, et les sous-échelles de la SF-36.

Effets plancher/plafond Une étude a relevé des effets de plafond dépassant 20 % dans 10 des 12 domaines de la SS-QOL et un effet de plancher de 24 % dans le domaine Énergie. Un effet de plancher ou de plafond supérieur à 20 % est généralement considéré comme faible.
Est-ce que l’outil est sensible aux changements ?

Une étude a relevé que la SS-QOL avait seulement une capacité modérée de détecter le changement chez les patients entre 1 et 3 mois post-AVC. Une étude subséquente portant sur une version de la SS-QOL en langue alternative a relevé une capacité allant de petite à modérée de détecter le changement chez les patients entre 3 et 12 mois post-AVC. Dans une étude ultérieure, le changement minimal cliniquement significatif pour les sous-échelles Mobilité, Soins personnels et Fonction du membre supérieur a été défini comme un changement moyen sur le score de la SS-QOL d’au moins 1,5, 1,2 et 1,2 respectivement.

Acceptabilité Des recherches supplémentaires sur la fidélité, la validité et la sensibilité de la SS-QOL sont nécessaires avec un plus grand nombre de sujets. Cette mesure n’a pas été testée auprès de patients sévèrement atteints à la suite d’un AVC. Pour les patients aphasiques, la SAQOL-39 est une version de la mesure plus appropriée, toutefois, c’est une mesure relativement récente qui nécessite des tests psychométriques supplémentaires. Cette échelle n’est pas appropriée pour l’utilisation par un proche aidant.
Faisabilité Aucune formation n’est nécessaire pour la SS-QOL, puisque la mesure a été conçue pour être auto-administrée. La mesure est simple à coter et est basée sur une échelle de Likert de 5 points.
Comment obtenir l’outil ? Cliquez ici pour obtenir un exemplaire de la SS-QOL (en anglais).

Propriétés psychométriques

Résumé

La Stroke Specific Quality of Life Scale (SS-QOL) est une nouvelle échelle qui n’a pas été bien étudiée au moment des travaux pour cette revue. Elle n’a pas été testée auprès de populations ayant subi un AVC sévère. À notre connaissance, les créateurs de la SS-QOL ont personnellement recueilli la majorité des données psychométriques qui sont présentement publiées sur l’échelle. Des recherches supplémentaires sur la fidélité, la validité et la sensibilité de la SS-QOL sont nécessaires avec un plus grand nombre de sujets.

Effets plancher/plafond

Czechowsky et Hill (2002) ont examiné la SS-QOL et ont relevé des effets de plafond excédant 20% dans 10 des 12 domaines de la SS-QOL, et des effets de plancher de 24% dans le domaine Énergie. Des effets de plancher et de plafond excédant 20% sont généralement considérés comme faibles.

Fidélité

Cohérence interne :
Williams et al. (1999a) ont examiné la cohérence interne de la SS-QOL auprès de 34 individus ayant subi un AVC et ont relevé que l’alpha de Cronbach varie d’adéquat (alpha = 0,75 pour la sous-échelle Travail/Productivité) à excellent (alpha = 0,89 pour les Soins personnels), ce qui suggère que la SS-QOL a une forte cohérence interne.

Test-retest :
Dans une étude par Williams et al. (2000), la SS-QOL a été administrée par un interviewer formé à 47 survivants d’un AVC et de nouveau dans les 2 heures suivant l’entrevue initiale. Les scores sur la SS-QOL ont fortement corrélés (r = 0,92), démontrant une excellentefidélité test-retest.

Inter-juges :
La SS-QOL a également été administrée par un interviewer formé à 24 survivants d’un AVC et ensuite un second interviewer formé a administré de nouveau la SS-QOL 2 heures après la première entrevue. Les scores sur la SS-QOL ont fortement corrélés (r = 0,92), démontrant une excellentefidélité inter-juges.

Validité

Critère :

Prédictive :
Williams et al. (1999b) ont administré la SS-QOL à un total de 71 patients, 1 mois après un AVC ischémique. Une analyse multivariée a démontré que le score sommaire sur la SS-QOL a prédit de manière significative la qualité de vie globale post-AVC liée à la santé (OR = 2,97). Lorsque les scores ont été examinés au niveau des domaines, seulement un domaine, Rôles familiaux, s’est avéré significativement différent entre les groupes, avec des scores plus élevés chez les patients avec une meilleure qualité de vie globale liée à la santé.

Construit :

Convergente :
Williams et al. (1999a) ont examiné la validité de la SS-QOL auprès de 34 survivants d’un AVC et ont relevé que la plupart des domaines de la SS-QOL ont corrélés avec l’Indice de Barthel, l’Inventaire de dépression de Beck et les sous-échelles de la SF-36. Les domaines Énergie, Rôles familiaux, Mobilité et Travail/Productivité ont significativement été associés avec les sous-échelles correspondantes de la SF-36. Le score total sur la SS-QOL a corrélé d’excellente façon avec la cote globale d’état de santé de la SF-36 (r = 0,65). Le domaine Soins personnels a corrélé de façon adéquate avec l’Indice de Barthel (r = 0,45). La Fonction du membre supérieur a démontré une relation positive, mais faible, avec l’Indice de Barthel et le score du Membre supérieur de la National Institutes ofHealth Stroke Scale (r = 0,18).

Toutefois, dans cette étude, certains domaines n’ont pas démontré de relations significatives avec leurs mesures correspondantes. Les scores dans les domaines Langage et Raisonnement n’ont pas été associés avec les items sélectionnés de la National Institutes of Health Stroke Scale (respectivement, r = 0,00 et r = 0,10). Cela s’est très probablement produit parce que les patients ayant des troubles du langage et des atteintes cognitives ont été exclus, c’est-à-dire qu’il n’y avait aucun patient avec un score > 1 sur ces items. De plus, le domaine Rôles sociaux de la SS-QOL n’a pas été associé avec le score de la sous-échelle Vie et relations avec les autres de la SF-36 (r = 0,01). Finalement, le domaine Vision de la SS-QOL n’a pas corrélé avec les scores de la National Institutes of Health Stroke Scale Visual Field and Ocular Movement (r = 0,11).

Sensibilité au changement

Williams et al. (1999a) ont examiné les scores de l’ampleur de l’effet standardisé pour l’intervalle entre 1 et 3 mois post-AVC auprès de 34 individus ayant subi un AVC. Les ampleurs de l’effet ont varié de petites (AE = 0,20 pour le domaine Personnalité) à grandes (AE = 0,83 pour le domaine Rôles sociaux). La moitié des domaines de la SS-QOL ont démontré des ampleurs de l’effet moins que modérées. L’ensemble de réponses « quantité d’aide » semble manquer de sensibilité au changement. Les résultats de cette étude démontrent que la SS-QOL a seulement une sensibilité au changement adéquate.

Muus et al. (2011) ont examiné la sensibilité au changement de la version danoise de la SS-QOL (SSQOL-DK). Les patients ont été évalués à 3 et 12 mois après l’AVC. De petites ampleurs de l’effet standardisé ont été relevées pour tous les domaines (-0,03-0,40), à l’exception du domaine Rôles sociaux qui a démontré une ampleur de l’effet standardisée modérée (-0,53).

Lin, Fu, Wu & Hsieh (2011) ont examiné la Différence minimale cliniquement importante des sous-échelles Mobilité, Soins personnels et Fonction du membre supérieur de la SS-QOL. L’étude a inclus 74 patients ayant subi un AVC et admis en réadaptation, et la SS-QOL a été administrée au départ de l’étude et à 3 semaines. Les étendues de la Différence minimale cliniquement importante pour les sous-échelles Mobilité, Soins personnels et Fonction du membre supérieur se sont avérées respectivement de 1,5 -2,4 ; 1,2 – 1,9 ; et 1,2 – 1,8. Les résultats de l’étude indiquent que le changement moyen de score sur les sous-échelles Mobilité, Soins personnels et Fonction du membre supérieur doit atteindre respectivement 1,5 ; 1,2 ; et 1,2 afin que le changement soit interprété comme cliniquement significatif.

Références

  • Czechowsky, D., Hill, M. D. (2002). Neurological Outcome and Quality of Life after Stroke due to Vertebral Artery Dissection. Cerebrovascular Diseases, 13, 192-197.
  • Duncan, P. W., Lai, S. M., Tyler, D., Perera, S., Reker, D. M., Studenski, S. (2002). Evaluation of proxy responses to the Stroke Impact Scale. Stroke, 33, 2593-2599.
  • Ewart, T. & Stucki, G, (2007). Validity of the SS-QOL in Germany and in survivors of hemorrhagic or ischemic stroke. Neurorehabilitation and Neuro Repair, 21, 161-168.
  • Hilari, K., Byng, S., Lamping, D. L., Smith, S. C. (2003). Stroke and Aphasia Quality of Life Scale-39 (SAQOL-39): Evaluation of acceptability, reliability, and validity. Stroke, 34, 1944-1950.
  • Lin, K-C., Fu, T., Wu, C-Y. & Hsieh, C-J. (2011). Assessing the stroke-specific quality of life for outcomes measurement in stroke rehabilitation: Minimal detectable change and clinically important difference. Health and Quality of Life Outcomes, 9, 5. Retrieved April 25, 2012 from Sage Journals database.
  • Muus, I., Christensen, D., Petzold, M., Harder, I., Johnsen, S.P., Kirkevold, M., Ringsberg, K.C. (2011). Responsiveness and sensitivity of the Stroke Specific Quality of Life Danish version. Disability and Rehabilitation, 33(25-26), 2425-2433.
  • Muus, I., Petzold, M. & Ringsberg, K.C. (2009). Health-related quality of life after stroke: Reliability of proxy responses. Clinical Nursing Research, 18(2), 103-118.
  • Muus, I., Ringsberg, K. C. (2005). Stroke Specific Quality of Life Scale: Danish adaptation and a pilot study for testing psychometric properties. Scand J Caring Sci, 19, 140-147.
  • Muus, I., Williams, L.S. & Ringsberg, K.C. (2007). Validation of the Stroke Specific Quality of Life Scale (SS-QOL): Test of reliability and validity of the Danish version (SS-QOL-DK). Clinical Rehabilitation, 21, 620-627.
  • Snow, A.L., Cook, K.F., Lin, P.S., Morgan, R.O. & Magaziner, J. (2005). Proxies and other external raters: Methodological considerations. Health Services Research, 40(5), 1976-1693.
  • Williams, L. S., Weinberger, M., Harris, L. E., Clark, D. O., Biller, J. (1999a). Development of a stroke-specific quality of life scale. Stroke, 30(7), 1362-1369.
  • Williams, L. S., Weinberger, M., Harris, L. E., Biller, J. (1999b). Measuring quality of life in a way that is meaningful to stroke patients. Neurology, 53, 1839-1843.
  • Williams, L. S., Redmon, G., Saul, D. C., Weinberger, M. (2000). Reliability and telephone validity of the Stroke-specific Quality of Life (SS-QOL) scale. Stroke, 32, 339-b.
  • Williams, L. S., Bakas, T., Brizendine, E., Plue, L., Tu, W., Hendrie, H., Kroenke, K. (2006). How valid are family proxy assessments of stroke patients’ health-related quality of life? Stroke, 37, 2081-2085.

Voir la mesure

Veuillez cliquer ici pour un exemplaire de la Stroke-Specific-Quality-of-Life-Scale (SS-QOL).

Table des matières

Stroke-Adapted Sickness Impact Profile (SA-SIP30)

Évidences révisées en date du 19-08-2008
Auteur(s)* : Lisa Zeltzer, MSc OT
Éditeur(s) : Nicol Korner-Bitensky, PhD OT ; Elissa Sitcoff, BA BSc
Version française en traduction libre : Alexandra Matteau

But

Le Stroke-Adapted Sickness Impact Profile (SA-SIP30 – van Straten, de Haan, Limburg, Schuling, Bossuyt, & van den Bos, 1997) a été développé à partir du Sickness Impact Profile original de 136 items (SIP-136) et évalue la qualité de vie auprès de patients ayant subi un AVC. L’échelle a été développée spécifiquement pour être utilisée pour l’étude des conséquences d’un AVC afin de remédier au problème majeur observé avec le SIP-136, soit sa longueur (Finch, Brooks, Stratford, & Mayo, 2002).

Revue détaillée

But de la mesure

Le Stroke-Adapted Sickness Impact Profile (SA-SIP30 – van Straten, de Haan, Limburg, Schuling, Bossuyt, & van den Bos, 1997) a été développé à partir du Sickness Impact Profile original de 136 items (SIP-136) et évalue la qualité de vie auprès de patients ayant subi un AVC. L’échelle a été développée spécifiquement pour être utilisée pour l’étude des conséquences d’un AVC afin de remédier au problème majeur observé avec le SIP-136, soit sa longueur (Finch, Brooks, Stratford, & Mayo, 2002).

Versions disponibles

Le SA-SIP30 a été adapté du SIP-136 original publié pour la première fois en 1976 par Bergner, Bobbitt, Pollard, Martin et Gilson, puis révisé en 1981 par Bergner, Bobbit, Carter et Gilson.

Caractéristiques de la mesure

Items :

van Straten et al. (1997) ont suivi un processus en trois étapes pour les items et les sous-échelles qui étaient les moins pertinents pour les survivants d’un AVC (c’est-à-dire ceux qui s’appliquent à moins de 10% des patients), ainsi que ceux ayant les plus faibles niveaux de fidélité sur le SIP original (van Straten et al. 1997 ; Golomb, Vickrey & Hays, 2001).

Une critique du SA-SIP30 est qu’aucune tentative n’a été faite pour améliorer l’échelle avec des items ou des domaines potentiellement importants au niveau de l’AVC. Ainsi, la SA-SIP30 n’évalue pas la douleur, les loisirs, l’énergie, les perceptions face à l’état de santé général, la qualité de vie globale ou les symptômes d’un AVC (Golomb, Vickrey, & Hays, 2001).

Le SA-SIP30 est composé de 30 items. Chaque item prend la forme d’un énoncé décrivant les changements dans le comportement qui reflètent l’impact de la maladie sur certains aspects de la vie quotidienne. On demande aux patients de cocher les items qui les décrivent le mieux pour un jour donné. Toutes les réponses sont « oui » ou « non ». Les items de l’échelle sont pondérés pour refléter l’importance relative de l’item sur l’état de santé et sont les mêmes que les pondérations utilisées dans le SIP-136. En plus de maintenir une grande partie de la structure de la sous-échelle originale du SIP-136, ces pondérations aident à faciliter les comparaisons avec les études utilisant le SIP-136 original.

Cotation :

La cotation des items, des sous-échelles, des dimensions et du score total est la même que pour le SIP original. Pour coter l’échelle, les pondérations sont appliquées sur les items cochés, sont additionnées pour chaque sous-échelle et exprimées sous forme d’un pourcentage allant de 0 à 100% pour chaque sous-échelle. Des scores plus élevés indiquent des effets moins désirables sur la santé (van Straten et al., 1997 ; van Straten, de Haan, Limburg & van den Bos, 2000 ; Finch et al., 2002 ; Cup, Scholte op Reimer, Thijssen & van Kuyk-Minis, 2003). La régression des pondérations a également été fournie pour permettre le calcul des scores estimés au SIP-136 à partir des scores du SA-SIP30.

Les seuils limites de cotation représentatifs d’une mauvaise santé ont été définis comme les suivants : les patients avec des scores > 33 sont reconnus comme étant entravé dans les activités de la vie quotidienne, incapables de vivre de façon indépendante, vivent des difficultés dans les soins personnels, la mobilité et dans l’exercice de leur principale activité. Des profils similaires ont été observés pour les scores de la dimension Physique > 40, mais aucune valeur d’un seuil limite de cotation n’a pu être définie pour la dimension Psychosociale (van Straten et al., 2000).

Sous-échelles :

La mesure comporte 8 sous-échelles :

  • Soins du corps et mouvement (5 items)
  • Interactions sociales (5 items)
  • Mobilité (3 items)
  • Communication (3 items)
  • Comportement émotionnel (4 items)
  • Tâches ménagères (4 items)
  • Fonctionnement intellectuel (3 items)
  • Marche (3 items)

Les sous-échelles peuvent être combinées pour former 2 dimensions :

  • Physique : inclus les sous-échelles Soins du corps et mouvement, Marche, Tâches ménagères et Mobilité (15 items)
  • Psychosociale : inclus les sous-échelles Fonctionnement intellectuel, Communication, Interactions sociales et Comportement émotionnel (15 items)

Équipements :

Aucun équipement spécifique n’est requis pour administrer le SA-SIP30.

Formation :

L’échelle est conçue pour être auto-administrée ou administrée par entrevue (Buck, Jacoby, Massey, & Ford, 2000). Aucune formation spécifique n’est nécessaire, toutefois, un manuel de l’utilisateur et un manuel de formateur sont disponibles pour le SIP original (McDowell & Newell, 1996).

Il n’y a pas encore de preuve que le SA-SIP30 peut être administré par procuration, toutefois, le SIP-136 original peut être utilisé de cette manière (Sneeuw, Aaronson, de Haan, & Limburg, 1997).

Durée :

La durée moyenne pour compléter l’échelle n’a pas été documentée, toutefois, le SA-SIP30 est connu pour être une échelle plus courte que le SIP original, qui prend en moyenne 30 minutes pour être administré.

Versions alternatives du SA-SIP30

Aucune.

Pertinence de l’évaluation selon la clientèle

Peut être utilisé avec :

  • Les patients ayant subi un AVC.

Ne devrait pas être utilisé avec :

  • Le SA-SIP30 doit être administré avec prudence aux patients ayant subi un AVC sévère. van Straten et al. (1997) ont constaté que le SA-SIP30 pourrait être moins efficace pour les patients ayant subi un AVC sévère, car lors de l’élaboration du SA-SIP30, les items avec une pondération plus élevée étaient davantage associés avec les items qui ont été enlevés et qui décrivaient un état de santé plus grave. L’observation a démontré que l’accord entre les scores obtenus avec le SIP-136 original et le SA-SIP30 était plus faible chez les patients plus sévèrement atteints par un AVC que chez les patients en meilleure santé (van Straten et al., 1997). Toutefois, il est important de noter que dans une étude ultérieure réalisée par van de Port et al. (2004), cette tendance n’a été observée que dans la dimension Physique du SA-SIP30 et malgré cela, la tendance était moins marquée que pour le SIP-68 (une version courte de l’orignal SIP-136).
  • Le SA-SIP30 doit être administré avec prudence aux patients ayant un handicap physique majeur. van Straten et al. (2000) ont relevé que les scores totaux sur le SA-SIP30 étaient expliqués en grande partie par la dimension Physique de l’échelle (66% pour les sous-échelles de la dimension Physique en comparaison à 25% pour les sous-échelles de la dimension Psychosociale). Cela pourrait avoir pour effet que tout patient présentant un handicap physique sévère soit automatiquement détecté par l’échelle comme ayant une faible qualité de vie liée à la santé.
  • Les patients qui nécessitent l’aide d’un proche aidant pour le compléter. Bien que le SIP original ait été validé pour être utilisé par un proche aidant, l’utilisation par un proche aidant n’a pas été examinée en utilisant le SA-SIP30. Pour les patients qui ont subi un AVC et qui nécessitent l’aide d’un proche aidant, la Stroke Impact Scale est connue comme une mesure fidèle et valide de la qualité de vie (Duncan, Lai, Tyler, Perera, Reker & Studenski, 2002).
  • Les patients ayant une aphasie. Le SA-SIP30 n’a pas été validé pour être utilisé avec les patients ayant une aphasie. Un questionnaire français, le SIP-65, a été validé pour évaluer la qualité de vie auprès de patients ayant une aphasie, toutefois, cette échelle n’est pas disponible en anglais (Benaim et al., 2003). La Stroke and Aphasia Quality of Life Scale-39 (SAQOL-39) est une autre mesure qui évalue la qualité de vie et a été développée spécifiquement pour être utilisée avec les patients ayant une aphasie. Cette échelle s’avère être une mesure acceptable, fidèle et valide auprès de patients ayant une aphasie à long terme (Hilari, Byng, Lamping, & Smith, 2003).

Dans quelles langues la mesure est-elle disponible ?

Anglais (van Straten et al., 1997)

Sommaire

Que mesure l’outil ? La qualité de vie liée à la santé
Avec quelles clientèles l’outil peut-il être utilisé ? Le SA-SIP 30 a été développé pour être utilisé auprès de patients ayant subi un AVC.
Est-ce un outil de dépistage ou d’évaluation ? Évaluation
Temps d’administration La durée moyenne pour compléter l’échelle n’a pas été documentée, toutefois, le SA-SIP30 est connu pour être une échelle plus courte que le SIP original, qui prend en moyenne 30 minutes pour être administré.
Versions Le SA-SIP30 a été adapté à partir du SIP-136 original.
Langues Anglais. Aucune traduction du SA-SIP30 n’a été effectuée à ce jour.
Propriétés psychométriques
Fidélité Cohérence interne :
Deux études ont examiné la cohérence interne du SA-SIP30, les deux ont relevé une excellente cohérence interne.

Test-retest :
Aucune étude n’a examiné la fidélité test-retest du SA-SIP30.

Inter-juges :
Aucune étude n’a examiné la fidélité inter-juges du SA-SIP30.

Validité Contenu :
Les items les moins pertinents pour les patients ayant subi un AVC ont été éliminés. Les items avec des profils de réponse asymétriques, ou ceux étant pertinents pour < 10% de patients, ont été retirés. Une régression linéaire a été utilisée pour évaluer la pertinence des items restants. La sélection des items pour chaque sous-échelle a été complétée lorsque les items, dans le modèle, expliquaient 80% de la variance sur le score de la sous-échelle totale originale. Les sous-échelles les moins pertinentes ont été exclues en utilisant une régression linéaire séquentielle avec inclusion directe. Lorsque l’ajout d’une autre sous-échelle au modèle a augmenté le pourcentage de variance de plus de 1%, le processus a été arrêté. Les items peu fiables ont été exclus, dans la mesure où au moins 3 items demeuraient dans chacune des sous-échelles. Construit :
Convergente :
D’excellentes corrélations ont été relevées entre le SA-SIP30 et le score total et les sous-échelles du SIP-136, le SIP-68 (version raccourcie du SIP-136), et le score de santé globale fonctionnelle de la Rankin Scale. Des corrélations adéquates ont été relevées avec le score de handicap de l’Indice de Barthel, le score total de la Rankin Scale, l’EuroQol, et le Frenchay Activities Index.

Discriminante :
De faibles corrélations ont été relevées entre le SA-SIP30 et la Canadian Occupational Performance Measure.

Groupes connus :
Le SA-SIP30 a été en mesure de distinguer les clients ayant subi un infarctus lacunaire de ceux ayant des lésions corticales ou sous-corticales. Une étude a relevé que lorsque l’on utilise des seuils limites de cotation appropriés pour le SA-SIP30, le SA-SIP30 peut classer les patients comme dépendant dans leurs activités de la vie quotidienne, capables de vivre de façon indépendante, et ayant une faible qualité de vie liée à la santé.

Effets plancher/plafond Aucun.
Est-ce que l’outil est sensible aux changements ?

Une étude a relevé que le SA-SIP30 n’avait qu’une capacité modérée de détecter le changement chez les patients de 6 mois à 1 an post-AVC.

Acceptabilité Le SA-SIP30 est plus court et plus simple que le SIP-136 original. Le SIP original a été testé pour être utilisé par des proches aidants, toutefois, le SA-SIP30 n’a pas encore été testé pour être utilisé par des proches aidants. Le SA-SIP30 ne devrait pas être administré aux patients ayant une aphasie et il doit être utilisé avec prudence auprès des patients ayant un handicap physique majeur ou ayant été victimes d’un AVC sévère.
Faisabilité Cette version plus courte et plus simple du SIP devrait représenter une moins grande charge administrative et peut être plus facilement incluse dans les milieux de recherche et de clinique. Cette échelle a été conçue pour être auto-administrée ou administrée par entrevue. Aucune formation spécifique n’est nécessaire. Un manuel de l’utilisateur et un manuel de formateur sont disponibles pour le SIP original seulement. Le SA-SIP30 est relativement simple à coter et est basé sur les pondérations qui sont appliquées sur les items cochés, qui sont ensuite additionnées pour chaque sous-échelle et exprimées comme un % allant de 0 à 100% pour chaque sous-échelle. Des scores plus élevés indiquent des effets moins souhaitables sur la santé.
Comment obtenir l’outil ? Cliquez ici pour obtenir un exemplaire du SA-SIP30. Le SA-SIP30 peut aussi être obtenu dans van Straten et al. (1997).

Propriétés psychométriques

Résumé

À ce jour, seulement quelques études ont examiné les propriétés psychométriques du Stroke-Adapted Sickness Impact Profile (SA-SIP30). Pour cette raison, nous avons inclus pour la revue toutes les publications que nous pouvions identifier sur l’échelle. Le SA-SIP30 a originalement été validé par ses auteurs (van Straten et al., 1997 ; van Straten et al., 2000) et a été révisé par la suite par van der Port et al. (2004).

Fidélité

Cohérence interne :
van Straten et al. (1997) ont développé et examiné la fidélité du SA-SIP30 auprès de 319 patients post-AVC. Le score total sur le SA-SIP30 a démontré une excellente cohérence interne (alpha = 0,85), tout comme les dimensions Psychosociale (alpha = 0,78) et Physique (alpha = 0,82). Toutes les sous-échelles ont obtenu une cohérence interne adéquate, à l’exception des sous-échelles Comportement émotionnel (alpha = 0,57) et Marche (alpha = 0,54), qui se sont avérées faibles. À l’exception de la sous-échelle Communication, la cohérence interne du SIP-136 s’est avérée être légèrement plus élevée pour tous les items que la cohérence interne du SA-SIP30.

van de Port, Ketelaar, Schepers, van den Bos et Lindeman (2004) ont également examiné la cohérence interne du SA-SIP30 auprès de 122 patients ayant subi un AVC et ont relevé une excellente fidélité pour le score total (alpha = 0,82) et une fidélité modérée pour la dimension Physique (alpha = 0,76). Toutefois, contrairement aux résultats de van Straten et al. (1997), la cohérence interne de la dimension Psychosociale s’est avérée être faible (alpha = 0,68).

Inter-juges :
N’a pas été documentée.

Test-retest :
N’a pas été documentée.

Validité

Critère :

Aucune.

Contenu :

van Straten et al. (1997) ont éliminé les items les moins pertinents pour les patients ayant subi un AVC provenant du SIP-136. Les items avec des profils de réponse asymétriques ont été retirés, tout comme les items étant pertinents pour moins de 10% de tous les patients. Une régression linéaire a été utilisée pour évaluer la pertinence des items restants avec une stratégie de sélection directe, en utilisant une statistique F avec un p = 0,5 comme niveau de critère de sélection. La sélection des items pour chaque sous-échelle a été complétée lorsque les items, dans le modèle de régression, expliquaient 80% de la variance dans le score de la sous-échelle totale originale. Les sous-échelles les moins pertinentes ont été exclues en utilisant une régression linéaire séquentielle avec inclusion directe pour expliquer la variation du score total sur le SIP original avec les sous-échelles raccourcies. Lorsque l’ajout d’une autre sous-échelle au modèle n’a pas entraîné une augmentation de plus de 1% dans le pourcentage de variance, le processus a été arrêté. Finalement, les items peu fiables ont été exclus, dans la mesure où au moins 3 éléments restaient dans chaque sous-échelle.

Construit :

Une analyse en composantes principales a soutenu deux dimensions (Physique et Psychosociale), ce qui prouve que la structure dimensionnelle originale du SIP-136 est maintenue avec le SA-SIP30 (van Straten et al., 1997). Vingt % de la variance de score expliquée du SA-SIP30 peut être attribué à la dimension Physique et 11% à la dimension Psychosociale (van Straten et al., 1997).

Convergente :
van Straten et al. (1997) ont examiné la validité convergente de l’échelle en comparant les scores du SA-SIP30 avec les scores de la version de 136 items auprès de 319 patients post-AVC. Le score total du SA-SIP30 a expliqué 91% de la variance dans les scores du SIP-136. De plus, 87% des scores de la dimension physique originale et 88% des scores de la dimension Psychosociale peuvent être expliqués par le SA-SIP30. Pour les différentes sous-échelles, les pourcentages de variance expliquée ont varié de 69% (Interactions sociales) à 84% (Comportement émotionnel). Le coefficient de corrélation de rang de Spearman entre les scores du SA-SIP30 et du SIP-136 s’est avéré excellent (r = 0,96). Les corrélations des sous-échelles se sont également avérées excellentes, allant de r = 0,75 (Comportement émotionnel) à r = 0,90 (Soins du corps et mouvement).

De plus, dans cette étude de van Straten et al., le SA-SIP30 a corrélé avec l’Indice de Barthel et la Rankin Scale. Comme prévu, le SA-SIP30 a corrélé de façon modérée avec le score de handicap sur l’Indice de Barthel (r = 0,50) et a obtenu une excellente corrélation avec le score de santé fonctionnelle globale sur la Rankin Scale (r = 0,68), ce qui démontre à nouveau la validité convergente du SA-SIP30.

van de Port, Ketelaar, Schepers, van den Bos et Lindeman (2004) ont examiné la validité convergente du SA-SIP30 auprès de 122 patients ayant subi un AVC. La corrélation entre le score du SA-SI30 et le score total du SIP-68 (une version abrégée du SIP-136) s’est avérée excellente (r = 0,98). Des associations similaires ont relevées pour les scores des dimensions Physique (r = 0,89) et Psychosociale (r = 0,84).

Cup et al. (2003) ont constaté que le SA-SIP30 a corrélé adéquatement avec l’Indice de Barthel (r = -0,517), la Rankin Scale (r = 0,468), l’EuroQol (r = -0,483) et le Frenchay Activities Index (r = -0,426). Les corrélations entre le SA-SIP30 et l’EuroQol, l’Indice de Barthel et le Frenchay Activities Index sont négatives, car un score élevé sur le SA-SIP30 indique de mauvais résultats sur la santé, alors qu’un score élevé aux autres échelles indique des résultats positifs sur la santé. Les résultats de cette étude démontrent la validité convergente du SA-SIP30 avec d’autres mesures fonctionnelles standardisées fréquemment utilisées auprès d’individus ayant subi un AVC.

van Straten et al. (2000) ont effectué une analyse de régression linéaire et ont constaté que les mesures communes de handicap physique étaient étroitement associées avec les scores sur le SA-SIP30. L’Indice de Barthel représentait 36% de la variance sur les scores totaux du SA-SIP30, la Rankin Scale représentait 53% et le score de l’EuroQol représentait 44%. Les résultats de cette étude ont également confirmé la validité convergente du SA-SIP30 avec d’autres mesures fonctionnelles standardisées fréquemment utilisées auprès d’individus ayant subi un AVC.

Discriminante :
Cup et al. (2003) ont examiné la validité discriminante de la Canadian Occupational Performance Measure auprès de 26 patients ayant subi un AVC. Comme prévu, la corrélation entre les scores sur la Canadian Occupational Performance Measure et sur le SA-SIP30 s’est avérée faible (r = 0,102). Ce résultat était prévisible, car la Canadian Occupational Performance Measure a été développée pour examiner les problématiques spécifiques à l’individu, alors que le SA-SIP30 se concentre sur la perspective sociétale de l’indépendance.

Groupes connus :
van Straten et al. (1997) ont constaté que le SA-SIP30 n’était pas en mesure de faire la distinction entre les clients ayant subi un AVC sus-tentoriel et ceux ayant subi un AVC sous-tentoriel, ce qui a été possible avec le SIP-136 (de Haan, Limburg, & van der Meulen, 1995). Toutefois, le SA-SIP30 était en mesure de distinguer les clients ayant subi un infarctus lacunaire de ceux ayant subi des lésions corticales ou sous-corticales. De plus, les clients ayant subi un infarctus lacunaire ont obtenu un meilleur score de santé fonctionnelle que ceux ayant subi des lésions corticales ou sous-corticales sur la dimension Psychosociale de l’échelle, le score total sur le SA-SIP30, et sur toutes les sous-échelles, à l’exception de celles évaluant le Comportement émotionnel et la Mobilité.

van Straten et al. (2000) ont identifié les seuils limites de cotation pour les mauvais résultats sur la santé en examinant l’aire sous la courbe (ASC) de la fonction d’efficacité du récepteur (Receiver Operator Characteristic ROC). En utilisant un seuil limite de cotation > 28 sur le SA-SIP30, le pourcentage de patients correctement classifiés comme dépendant dans leurs activités de la vie quotidienne, tel qu’évalué en utilisant l’Indice de Barthel, s’est avéré adéquat, 77% (ASC = 0,84). En utilisant un seuil limite de cotation > 40 sur le SA-SIP30 pour la dimension Physique seulement, le pourcentage de patients correctement classifiés comme dépendant dans leurs activités de la vie quotidienne s’est avéré excellent, 84% (ASC = 0,90). En utilisant un seuil limite de cotation > 25 sur le SA-SIP30, le pourcentage de patients correctement classifiés comme étant incapable de vivre de façon indépendante, tel que mesuré par la Rankin Scale, s’est avéré adéquat pour le score total, 80% (ASC = 0,90). En utilisant un seuil limite de cotation de > 36 pour la dimension Physique seulement, le pourcentage de patients correctement classifiés s’est avéré excellent, 83% (ASC = 0,90). En utilisant un seuil limite de cotation de > 33, le pourcentage de patients correctement classifiés comme ayant une faible qualité de vie liée à la santé, tel qu’évalué par l’EuroQoL, s’est avéré adéquat, 80% (ASC = 0.80) pour le score total. En utilisant un seuil limite de cotation de > 40 pour la dimension Physique seulement, le pourcentage de patients correctement classifiés s’est également avéré adéquat, 79% (ASC = 0,86).

Sensibilité au changement

van de port et al. (2004) ont relevé que le SA-SIP30 a démontré une sensibilité au changement modérée lors d’une étude longitudinale. Les ampleurs de l’effet de 6 mois à 1 an post-AVC se sont avérées de 0,60 pour les scores totaux sur le SA-SIP30 et de 0,56 et 0,65 respectivement pour les dimensions Physique et Psychosociale.

Références

  • Benaim, C., Pelissier, J., Petiot, S., Bareil, M., Ferrat, E., Royer, E., Milhau, D., Herisson, C. (2003). A French questionnaire to assess quality of life of the aphasic patient: The SIP-65. [French]. Ann Readapt Med Phys, 46(1), 2-11.
  • Bergner, M., Bobbitt, R. A., Pollard, W. E., Martin, D. P., Gilson, B. S. (1976). The sickness impact profile: Validation of a health status measure. Med Care, 14(1), 57-67.
  • Bergner, M., Bobbit, R. A., Carter, W. B., Gilson, B. S. (1981). The Sickness Impact Profile: development and final revision of health status measure. Med Care, 19, 787-805.
  • Buck, D., Jacoby, A., Massey, A., Ford, G. (2000). Evaluation of measures used to assess quality of life after stroke. Stroke, 31, 2004-2010.
  • Coons, S. J., Rao, S., Keininger, D. L., Hays, R. D. (2000). A comparative review of generic quality-of-life instruments. Pharmacoeconomics, 17, 13-35.
  • Cup, E. H. C., Scholte op Reimer, W. J. M., Thijssen, M. C., E., van Kuyk-Minis, M. A. H. (2003). Reliability and validity of the Canadian Occupational Performance Measure in stroke patients. Clinical Rehabilitaton, 17(4), 402-409.
  • de Haan, R. J., Limburg, M., van der Meulen, J. H. P. (1995). Quality of life after stroke. Stroke, 26, 402-408.
  • Duncan, P. W., Lai, S. M., Tyler, D., Perera, S., Reker, D. M., Studenski, S. (2002). Evaluation of proxy responses to the Stroke Impact Scale. Stroke, 33, 2593-2599.
  • Finch, E., Brooks, D., Stratford, P. W., Mayo, N. E. (2002). Physical Rehabilitations Outcome Measures. A Guide to Enhanced Clinical Decision-Making (second ed.), Canadian Physiotherapy Association, Toronto.
  • Golomb, B. A., Vickrey, B. G., Hays, R. D. (2001). A review of health-related quality-of-life measures in stroke. Pharmacoeconomics, 19(2), 155-185.
  • Hilari, K., Byng, S., Lamping, D. L., Smith, S. C. (2003). Stroke and Aphasia Quality of Life Scale-39 (SAQOL-39): Evaluation of acceptability, reliability, and validity. Stroke, 34, 1944-1950.
  • Lurie, J. (2000). A review of generic health status measures in patients with low back pain. Spine, 25, 3125-3129.
  • McDowell, I., Newell, C. (1996). Measuring Health. A Guide to Rating Scales and Questionnaires (2nd ed.), New York: Oxford University Press.
  • Sneeuw, K. C. A., Aaronson, N. K., de Haan, R. J., Limburg, M. (1997). Assessing quality of life after stroke. The value and limitations of proxy ratings. Stroke, 28, 1541-1549.
  • van Straten, A., de Haan, R. J., Limburg, M., Schuling, J., Bossuyt, P. M., van den Bos, G. A. M. (1997). A Stroke-Adapted 30-Item Version of the Sickness Impact Profile to Assess Quality of Life (SA-SIP30). Stroke, 28, 2155-2161.
  • van Straten, A., de Haan, R. J., Limburg, M., van den Bos, G. A. M. (2000). Clinical Meaning of the Stroke-Adapted Sickness Impact Profile-30 and the Sickness Impact Profile-136. Stroke, 31, 2610-2615.
  • van de Port, I. G. L., Ketelaar, M., Schepers, V. P. M., van den Bos, G. A. M., Lindeman, E. (2004). Monitoring the functional health status of stroke patients: the value of the Stroke-Adapted Sickness Impact Profile-30. Disability and Rehabilitation, 26(11), 635-640.

Voir la mesure

Comment obtenir un exemplaire du SA-SIP30 ?

Une copie de la mesure est disponible dans van Straten et al. (1997). Veuillez cliquer pour voir un exemplaire du SASIP-30.

Table des matières
Sondage