Dépression

Évidences révisées en date du 04-01-2018
Auteur(s)* : Tatiana Ogourtsova PhD OT ; Annabel McDermott OT ; Chelsea Hellings BA ; Katherine Salter BA ; Sanjit Bhogal MSc ; Robert Teasell MD ; Norine Foley BASc ; Mark Speechley PhD ; Elissa Sitcoff BSC, BA ; Anita Menon, MSc
Cohérence du contenu et de la traduction : Gabriel Plumier
Information aux patients/familles Table des matières

Introduction

Une variété de troubles émotionnels et comportementaux peut se développer suite à un AVC. La dépression, le trouble émotionnel le plus courant, peut toucher jusqu’à 40% des patients ayant subi un AVC. La dépression affecte tous les aspects de la vie d’une personne, tels que son corps, ses émotions, ses pensées et son humeur. Beaucoup plus complexe que simplement « avoir le blues », la dépression se caractérise par un sentiment persistant et envahissant de tristesse ou de désespoir. La dépression peut également être associée à une combinaison des symptômes suivants : manque d’appétit et perte de poids (ou gain de poids), troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie), constipation, retard psychomoteur (ou agitation), difficultés de concentration et de réflexion, retrait des contacts interpersonnels, sentiment de culpabilité ou auto-reproche, manque d’intérêt ou plaisir diminué dans la plupart ou toutes les activités, et pensées récurrentes au sujet de la mort ou idées suicidaires. La dépression peut survenir tôt après un AVC ou dans les années qui suivent. La détection de la dépression post-AVC est souvent négligée, il est donc important d’utiliser des mesures fiables lors de l’évaluation du patient suite à un AVC.

Diverses interventions existent pour contrer la dépression post-AVC et sont examinées dans ce module Info-AVC. Il s’agit notamment de programmes de soutien psychosocial (individuel, en groupe ou communautaire), de thérapie cognitivo-comportementale, d’interventions multimodales (exercice + psychoéducation), d’interventions neurolinguistiques, en orthophonie, de services de conseil centrés sur le patient, de thérapies par l’art ou visant le bien-être (ex. thérapie de forêt, yoga, Tai Chi, méditation, thérapie d’environnements enrichis).

Note : Des recherches approfondies ont examiné les avantages de divers médicaments tels que les antidépresseurs hétérocycliques, les psychostimulants et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) pour traiter la dépression post-AVC. Les études de médicament ne sont pas couvertes dans ce module.

Information aux patients/familles

Auteurs : Ying Ying Kan, BSc erg; Chantal Barakat, BSc erg; Martine Sourdif, BSc erg

Depuis mon AVC, je me sens triste et déprimé(e). Suis-je normal(e) ?

Les sautes d’humeur et la dépression sont très communes chez les patients ayant subi un AVC. Au moins une personne sur quatre se sent déprimée après un AVC. Certaines études ont démontré un taux de dépression encore plus élevé, touchant jusqu’à une personne sur deux.

Qu’est-ce qu’une dépression après un AVC ?

Toute personne victime d’un AVC sera d’accord pour dire que c’est un énorme changement dans sa vie. Soudainement, des activités comme se laver ou s’habiller deviennent de véritables défis. C’est une expérience très difficile pouvant affecter vos émotions.

Que sont les sautes d’humeur ?

Après un AVC, vous pouvez éprouver des changements rapides d’humeur. Par exemple, vous pouvez vous sentir heureux, puis soudainement très triste. Vous pouvez avoir l’impression que vos émotions passent à travers des hauts et des bas. Certaines personnes peuvent pleurer ou rire à des moments inappropriés.

Comme la dépression, les sautes d’humeur peuvent se manifester lorsqu’une zone spécifique de votre cerveau est atteinte.

Quand la dépression apparaît-elle après un AVC ?

Le délai d’apparition de la dépression après un AVC peut varier. Certaines personnes commencent à être déprimées quelques heures ou quelques jours plus tard, d’autres ne sont déprimées que par la suite, jusqu’ à 3 ans après l’AVC.

Mes sautes d’humeur ou ma dépression sont-elles provoquées par mon AVC?

Il est possible que vos sautes d’humeur ou votre dépression soient une conséquence directe de votre AVC. Il y a deux explications possibles à l’apparition de la dépression après un AVC.

  • L’atteinte à votre cerveauEn effet, certaines régions de votre cerveau contrôlent l’humeur et les émotions. Si une de ces régions est affectée par un AVC, cela peut déclencher des sautes d’humeur ou une dépression.

    Il existe des controverses par rapport au lien existant entre la région affectée par l’AVC et la dépression. Certaines études cliniques montrent que les individus ayant subi un AVC dans le lobe frontal sont plus susceptibles de faire une dépression. D’autres affirment plutôt que c’est le côté du cerveau (gauche ou droit) où l’AVC s’est produit qui fait la différence.

  • Des changements dans vos aptitudes et vos habiletés physiquesAprès un AVC, les changements dans vos habiletés physiques peuvent être très difficiles à accepter. Vous trouverez peut-être la réadaptation épuisante. Les tâches simples peuvent maintenant vous demander beaucoup plus d’efforts. Ces sentiments de tristesse peuvent mener à la dépression.

    La véritable cause de la dépression est probablement une combinaison de ces deux théories. C’est-à-dire que la dépression est due aux lésions à votre cerveau, mais aussi aux changements dans vos aptitudes et vos habiletés physiques.

Comment saurais-je si je suis déprimé(e) ? Quels sont les signes habituels de la dépression après un AVC ?

Les gens qui sont déprimés partagent certains traits communs comme :

– se fâcher facilement ou pleurer facilement.
– dormir trop ou pas assez.
– se sentir abattus.
– se sentir ralentis mentalement.
– éprouver un sentiment de culpabilité.
– manquer d’espoir en l’avenir.
– manquer de volonté pour rendre visite à des amis.
– avoir des pensées suicidaires.

Est-il facile de diagnostiquer la dépression après un AVC ?

Il est souvent difficile de détecter une dépression post-AVC. La plupart des gens atteints ont des problèmes physiques et cognitifs. Souvent, le traitement se concentrera sur ces deux aspects et les sentiments de la personne peuvent être oubliés. Parfois, les gens qui ont eu un AVC ont aussi des difficultés à parler ou à comprendre ce qu’on leur dit. Cela rend difficile l’expression des sentiments et nuit donc à la détection de la dépression. La famille et les proches sont souvent les premiers à détecter les signes de dépression car ils connaissent beaucoup mieux la personne que les professionnels de la santé.

Comment se fait le diagnostic de la dépression après un AVC ?

Le professionnel qui vous traite vous posera une série de questions ou vous fera remplir un questionnaire. Ceci l’aidera à identifier les signes d’une dépression.

Existe-t-il différents types de thérapies contre la dépression ?

Il existe de nombreuses thérapies contre la dépression suite à un AVC. Ceux-ci incluent :

  • Coordination des soins suite au congé – suivi régulier avec une infirmière après un congé.
  • Entraînement par exercices – exercices physiques (par exemple, marche, vélo stationnaire, haltérophilie).
  • Interventions multimodales – exercices physiques et éducation ensemble.
  • Orthophonie – formation destinée à aider les personnes ayant des problèmes d’élocution / de langage et de dépression pour apprendre à s’exprimer plus clairement ou s’exprimer de différentes manières, plus compréhensibles.
  • Programme d’enrichissement environnemental – équipement et organisation d’un environnement stimulant ainsi que des activités dans le service médical : ordinateurs avec connexion Internet, accès Skype, thérapie par le jeu, bibliothèque avec matériel de lecture, station musicale, miroirs grandeur nature, coin shopping simulé avec épicerie, machine de paiement électronique, guichet automatique, jeux de société, puzzles, échecs, peinture et atelier de bois.
  • Programmes de rééducation à domicile – exercices à domicile et éducation.
  • Psychothérapie / thérapie cognitivo-comportementale – enseigne aux gens comment changer leur façon de penser afin de changer leur comportement.
  • Relaxation – écouter de la musique apaisante et pratiquer la méditation.
  • Services de conseils, programmes de soutien et d’éducation sur l’AVC – recommandations, éducation et conseils.
  • Tai Chi – exercices de mouvement lent et méditation.
  • Thérapie en forêt – faire de longues promenades dans la forêt / nature, méditer dans la forêt.
  • Thérapie par l’art – activités visant à stimuler la cognition, l’état physique, les émotions, la communication, les relations sociales et les dimensions spirituelles (méditation avec musique, activité de chant, cercle de guérison en groupe, pensée positive, partage d’histoires).
  • Thérapie par programmation neurolinguistique – techniques visant à déplacer les pensées négatives ou les croyances / la mauvaise humeur, à augmenter l’énergie mentale, à libérer la pression et la relaxation.
  • Yoga – contrôle de la respiration, méditation simple et adoption de postures corporelles spécifiques.

Quelles sont les thérapies contre la dépression qui fonctionnent pour les AVC ?

Les thérapies contre la dépression ont été examinées à l’aide d’études de haute qualité et ont démontré une amélioration de la dépression (et d’autres domaines importants tels que la fonction cognitive, l’anxiété ou la qualité de vie) chez certains patients ayant subi un AVC.

En particulier, pour les patients en phase aiguë de récupération (le premier mois suite à l’AVC), il a été démontré que les services de conseils, les interventions multimodales (exercices et éducation), la thérapie neurolinguistique et les programmes de réadaptation à domicile sont utiles pour améliorer la dépression et d’autres habiletés.

Pour les patients en phase subaiguë de récupération (de 1 à 6 mois après un AVC), l’entraînement par exercices s’est avéré utile pour améliorer la dépression.

Pour les patients en phase chronique de récupération (plus de 6 mois après un AVC), la thérapie en forêt et la relaxation se sont révélées utiles pour améliorer l’anxiété et la dépression.

Pour les patients en phase de récupération non spécifique à une période (aiguë, subaiguë et / ou chronique), il a été démontré que la thérapie par l’art, la thérapie cognitivo-comportementale et le programme d’enrichissement environnemental se sont avérés utiles pour améliorer la dépression, l’humeur ou l’anxiété.

Que puis-je attendre ?

Votre thérapeute discutera avec vous de la thérapie contre la dépression qui vous convient le mieux. La fréquence et la durée du traitement dépendent de la nature du traitement.

Qui offrent les traitements ?

Différents professionnels de la santé peuvent administrer des traitements contre la dépression : neuropsychologue, infirmière, ergothérapeute, physiothérapeute, psychologue et orthophoniste.

Y a-t-il des effets secondaires ou des risques ?

Les thérapies contre la dépression sont généralement administrées par un professionnel de la santé qualifié dans une clinique de rééducation ou à domicile (dans le cas de programmes à domicile). Votre thérapeute surveillera étroitement vos réactions à la thérapie. Il est important de signaler à votre thérapeute tout changement dans vos sentiments ou vos pensées. Votre thérapeute ajustera la nature, l’intensité et la durée du traitement en fonction de vos capacités, de votre endurance et de vos progrès.

Est-ce qu’une bonne alimentation et un bon sommeil peuvent m’aider ?

Certainement! Bien manger et bien dormir vous donneront plus d’énergie pendant votre réadaptation. Il se peut que vous n’ayez pas faim ou que vous éprouviez des difficultés à dormir car ce sont des signes courants de la dépression.

Devrais-je faire de l’exercice ?

Oui, en tenant compte de ne pas dépasser vos capacités. L’exercice est recommandé par la Fondation des maladies du cœur du Canada.
Si votre médecin est d’accord, vous pourriez commencer à suivre une classe d’exercices. L’exercice libère une hormone (l’endorphine) qui peut vous procurer une sensation de bien-être.

Devrais-je continuer mon programme de réadaptation même si je ne suis pas motivé(e) ?

Oui. C’est vrai que vous vous sentirez peu motivé(e) à aller à vos séances de rééducation. C’est dur et cela demande beaucoup d’énergie. Cependant, les séances de rééducation vous apprendront beaucoup de choses qui vous aideront à vous sentir plus autonome . Vous serez fier de vous et plus motivé(e).

Pourquoi devrais-je prendre la peine de voir des gens ?

On sait qu’une vie sociale peut aider à remonter le moral. Il est très important de continuer à avoir des loisirs et des passe-temps, tels que les jeux de cartes, les mots croisés ou les sorties. Votre ergothérapeute peut vous montrer comment adapter vos passe-temps.

Est-il possible de parler à quelqu’un qui a eu un AVC ?

Les groupes de soutien pour les personnes ayant subi un AVC sont accessibles dans quelques régions. Vous pouvez également trouver des histoires sur la vie de gens, qui comme vous, ont subi un AVC. Consultez votre association nationale pour les AVC:

Canada : Fondation des maladies du cœur

Comment ma dépression affecte-t-elle ma guérison en général ?

En effet, être déprimé(e) ne vous aide pas à récupérer. Une dépression peut diminuer votre motivation et vous fatiguer davantage. Vous pouvez également avoir des difficultés à vous concentrer. Toutes ces caractéristiques propres à la dépression ralentiront vos capacités de réadaptation. Beaucoup d’études ont prouvé que les gens affectés par la dépression après un AVC ne se rétablissent pas aussi rapidement que ceux qui n’en sont pas affectés. L’étendue des effets de la dépression sur la guérison n’est pas vraiment connue. Il semble que les pertes physiques et la dépression peuvent toutes deux agir sur le processus de réadaptation.

Est-ce que je sortirai de ma dépression ?

Quelques études prouvent que les gens qui ont été déprimés peuvent se sentir mieux. En moyenne, la dépression majeure après un AVC peut durer un an. Certaines dépressions peuvent se manifester à nouveau par la suite. Il est donc important de surveiller les signes.

Combien de temps cela prend pour récupérer d’une dépression après un AVC ?

La guérison de la dépression après un AVC prend du temps. Il y a beaucoup de variation d’une personne à une autre. Les médicaments, par exemple, prennent quelques semaines avant de montrer des résultats. En suivant les traitements, les personnes déprimées pourront se sentir mieux.

Est-ce que la dépression cause l’AVC ?

Tous les gens déprimés ne subiront pas forcément un AVC. Cependant, certaines études ont démontré que le fait d’être déprimé peut augmenter les risques d’avoir un AVC. Si on exclut les maladies cardiaques, l’hypertension, le diabète et le tabagisme, les personnes déprimées sont 2,6 fois plus susceptibles de subir un AVC.

Si j’étais déprimé(e) avant mon AVC, est-ce plus probable d’être déprimé(e) après ?

Oui, si vous étiez déprimé(e) avant votre AVC, vous avez plus de risques d’être déprimé(e) après. C’est l’un des facteurs de risque liés à la dépression post-AVC.

En tant qu’aidant d’une personne ayant subi un AVC, que puis-je faire pour éviter d’être déprimé(e) moi aussi ?

La personne chargée des soins (aidant naturel) est celle qui s’occupe de la personne atteinte par un AVC. C’est souvent un membre de la famille, le conjoint ou un(e) ami(e) proche. Souvent, les aidants naturels sont très dévoués à leur proche, au point qu’ils oublient de prendre soin d’eux-mêmes.

Lorsque l’aidant est lui-même déprimé, cela devient beaucoup plus lourd moralement de prendre soin de quelqu’un d’autre. C’est pourquoi il est très important que vous, comme aidant naturel, preniez quotidiennement une heure pour vous. Trouvez un moment pendant la journée pour des activités plaisantes et relaxantes. Vous devriez aussi continuer à voir vos amis pour partager vos sentiments, reprendre des forces et pour vous changer les idées.

J’aimerais en savoir davantage au sujet de la dépression et de l’AVC

Mieux comprendre ce qui vous est arrivé peut vous rassurer. Il y a de nombreuses ressources sur l’Internet et ailleurs. Votre professionnel de la santé peut vous fournir beaucoup d’informations et répondre à vos questions plus spécifiques.

Information aux cliniciens

Note : En passant en revue les résultats dans le tableau synoptique, il est important de noter qu’ils sont toujours faits selon les critères d’essais cliniques randomisés (ECR) – spécifiquement comparés à un groupe témoin. Pour clarifier, les individus recevant le traitement peuvent s’être améliorés comparativement à leur état avant ce traitement MAIS ne se sont pas améliorés sensiblement plus que ceux du groupe témoin (lorsque les deux groupes ont été comparés au moment de l’évaluation post-traitement). La conclusion que vous verrez alors est que le traitement n’est pas efficace voulant dire « plus efficace » que le traitement témoin auquel il a été comparé. Les études non randomisées ne sont plus incluses lorsqu’il y a suffisamment d’évidences de recherche indiquant de fortes données probantes (niveau 1a).

Le présent module passe en revue 28 ECR, dont 22 études de haute qualité et six études de qualité acceptable. Les études ont été incluses dans ce module seulement si la dépression et/ou l’humeur, l’affect concernaient le centre principal des résultats. Cependant, des résultats secondaires ont également été inclus dans ce module.

D’autres modules Info-AVC incluent également la dépression comme résultat des interventions : l’acupuncture, l’exercice aérobie, les interventions basées sur la musique, la stimulation magnétique transcrânienne et la réalité virtuelle pour le membre supérieur. Veuillez-vous référer à ces modules pour obtenir plus de détails.

Des recherches approfondies ont examiné les avantages de divers médicaments tels que les antidépresseurs hétérocycliques, les psychostimulants et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) pour traiter la dépression post-AVC. Les études de médicament ne sont pas couvertes dans ce module ; d’autres types d’interventions de réadaptation pour traiter la dépression post-AVC seront explorés.

Tableau des résultats

Pour visualiser le tableau des résultats par auteurs (anglais seulement)

Résultats

Phase aiguë – Services de conseils

Activités de la vie domestique
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Watkins et al., 2011) a examiné l’effet de services de conseils sur les Activités de la vie domestique (AVD) de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir des services de conseils centrés sur le patient ou aucune intervention particulière pour une période de 4 semaines ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. Les AVD des patients ont été mesurées à 12 mois (au moment d’un suivi) par le Nottingham Extended Activities of Daily Living. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que les services de conseils ne sont pas plus efficaces qu’aucune intervention particulière pour améliorer les Activités de la vie domestique de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Confiance en son rétablissement et attentes
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Watkins et al., 2007 ; 2011) a examiné l’effet de services de conseils sur la confiance en son rétablissement et les attentes de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir des services de conseils centrés sur le patient ou aucune intervention particulière pour une période de 4 semaines ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. La confiance en son rétablissement et les attentes des patients ont été mesurées à 3 et 12 mois (au moment de suivis) par le Stroke Expectations Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que les services de conseils ne sont pas plus efficaces qu’aucune intervention particulière pour améliorer la confiance en son rétablissement et les attentes de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Dépression
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Watkins et al., 2007 ; 2011) a examiné l’effet de services de conseils sur la dépression de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir des services de conseils centrés sur le patient ou aucune intervention particulière pour une période de 4 semaines ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. La dépression des patients a été mesurée à 3 et 12 mois (au moment de suivis) par le Yale Single Question. Une différence significative entre les groupes a été relevée au moment du suivi de 3 mois, en faveur des services de conseils comparés à aucune intervention particulière ; cependant, cette différence n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi de 12 mois.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que les services de conseils sont plus efficaces, à court terme, qu’aucune intervention particulière pour améliorer la dépression de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Humeur et affect
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Watkins et al., 2007 ; 2011) a examiné l’effet de services de conseils sur l’humeur et l’affect de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir des services de conseils centrés sur le patient ou aucune intervention particulière pour une période de 4 semaines ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. L’humeur et l’affect des patients ont été mesurés à 3 et à 12 mois (au moment de suivis) par le General Health Questionnaire-28. Une différence significative entre les groupes a été relevée aux deux temps de mesure, en faveur des services de conseils comparés à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que les services de conseils sont plus efficaces qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’humeur et l’affect de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Watkins et al., 2007 ; 2011) a examiné l’effet de services de conseils sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir des services de conseils centrés sur le patient ou aucune intervention particulière pour une période de 4 semaines ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 3 et à 12 mois (au moment de suivis), par l’Indice de Barthel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que les services de conseils ne sont pas plus efficaces qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Phase aiguë – Intervention multimodale individuelle à domicile

Dépression
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Chaiyawat, Kulkantrakorn & Sritipsukho, 2009) – et une analyse de suivi (Chaiyawat & Kulkantrakorn, 2012) – ont examiné l’effet d’une intervention multimodale individuelle à domicile sur la dépression de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une intervention multimodale individuelle à domicile ou le programme de soins habituel. La dépression des patients été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 24 mois après le congé de l’hôpital (au moment d’un suivi),  par l’Hospital Anxiety and Depression Scale. Une différence significative entre les groupes a été relevée aux deux temps de mesure, en faveur de l’intervention multimodale individuelle à domicile comparée au programme de soins habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité et d’une analyse de suivi, indiquent qu’une intervention multimodale individuelle à domicile est plus efficace qu’un programme de soins habituel pour améliorer la dépression de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Fonction cognitive
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Chaiyawat, Kulkantrakorn & Sritipsukho, 2009) – et une analyse de suivi (Chaiyawat & Kulkantrakorn, 2012) – ont examiné l’effet d’une intervention multimodale individuelle à domicile sur la fonction cognitive de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une intervention multimodale individuelle à domicile ou le programme de soins habituel. La fonction cognitive des patients été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 24 mois après le congé de l’hôpital (au moment d’un suivi), par le Thai Mental State Examination. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité et d’une analyse de suivi, indiquent qu’une intervention multimodale individuelle à domicile n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituel pour améliorer la fonction cognitive de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Chaiyawat, Kulkantrakorn & Sritipsukho, 2009) – et une analyse de suivi (Chaiyawat & Kulkantrakorn, 2012) – ont examiné l’effet d’une intervention multimodale individuelle à domicile sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une intervention multimodale individuelle à domicile ou le programme de soins habituel. L’indépendance fonctionnelle des patients été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 24 mois après le congé de l’hôpital (au moment d’un suivi), par l’Indice de Barthel et la Modified Rankin Scale. Une différence significative entre les groupes a été relevée sur les deux mesures, après l’intervention, et seulement sur l’IB, au moment du suivi, en faveur de l’intervention multimodale individuelle à domicile comparée au programme de soins habituel.
Note : La mesure de la Modified Rankin Scale n’a pas été utilisée au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité et d’une analyse de suivi, indiquent qu’une intervention multimodale individuelle à domicile est plus efficace qu’un programme de soins habituel pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Chaiyawat, Kulkantrakorn & Sritipsukho, 2009) a examiné l’effet d’une intervention multimodale individuelle à domicile sur la qualité de vie liée à la santé de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une intervention multimodale individuelle à domicile ou le programme de soins habituel. La qualité de vie liée à la santé été mesurée à 3 mois (après l’intervention) par la EQ-5D. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’intervention multimodale individuelle à domicile comparée au programme de soins habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une intervention multimodale individuelle à domicile est plus efficace qu’un programme de soins habituel pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Phase aiguë – Intervention multimodale

Activité/inactivité physique
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faulkner et al., 2015) a examiné l’effet d’une intervention multimodale sur l’activité et l’inactivité physique de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR da haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices et d’éducation ou le programme de soins habituel. L’activité/inactivité physique des patients ont été mesurées à 8 semaines (après l’intervention) et à 12 mois (au moment d’un suivi), par l’International Physical Activity Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une intervention multimodale n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituel pour améliorer l’activité et l’inactivité physique de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Anxiété
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Ihle-Hansen et al., 2014 et Faulkner et al., 2015) ont examiné l’effet d’une intervention multimodale sur l’anxiété de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Ihle-Hansen et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de promotion d’un mode de vie en santé ou le programme de soins habituel. L’anxiété des patients a été mesurée 1 an après l’AVC par la sous-échelle Anxiété de l’Hospital Anxiety and Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR da haute qualité (Faulkner et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices et d’éducation ou le programme de soins habituel. L’anxiété des patients a été mesurée à 8 semaines (après l’intervention) et à 12 mois (au moment d’un suivi), par la sous-échelle Anxiété de l’Hospital Anxiety and Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que des interventions multimodales ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituel pour réduire l’anxiété de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Déficits
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Wu et al., 2012) a examiné l’effet d’une intervention multimodale sur les déficits de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une réadaptation psychologique et physique ou aucune intervention particulière. Les déficits des patients ont été mesurés au jour 3 et 21 de l’intervention, par l’European Stroke Scale. Bien qu’aucune différence significative entre les groupes n’ait été notée au jour 3, une différence significative entre les groupes a été relevée au jour 21, en faveur de l’intervention multimodale comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une intervention multimodale est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer les déficits de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Dépression
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Ihle-Hansen et al., 2014 et Faulkner et al., 2015) ont examiné l’effet d’une intervention multimodale sur la dépression de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Ihle-Hansen et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de promotion d’un mode de vie en santé ou le programme de soins habituel. La dépression des patients a été mesurée 1 an après l’AVC par la sous-échelle Dépression de l’Hospital Anxiety Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR da haute qualité (Faulkner et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices et d’éducation ou le programme de soins habituel. La dépression des patients a été mesurée à 8 semaines (après l’intervention) et à 12 mois (au moment d’un suivi), par la sous-échelle Dépression de l’Hospital Anxiety and Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que des interventions multimodales ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituel pour améliorer la dépression de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Humeur et affect
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Ihle-Hansen et al., 2014 et Faulkner et al., 2015) et un ECR de qualité acceptable (Wu et al., 2012) ont examiné l’effet d’une intervention multimodale sur l’humeur et l’affect de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Ihle-Hansen et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de promotion d’un mode de vie en santé ou le programme de soins habituel. L’humeur globale des patients a été mesurée 1 an après l’AVC par le score total de l’Hospital Anxiety and Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR da haute qualité (Faulkner et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices et d’éducation ou le programme de soins habituel. L’humeur et l’affect des patients ont été mesurés à 8 semaines (après l’intervention) et à 12 mois (au moment d’un suivi), par le Profile of Mood States (PMS – Vigueur, Confusion, Tension, Colère, Fatigue et Dépression). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur le changement de score entre la fin de l’intervention et le moment du suivi sur l’une des mesures de l’humeur et de l’affect (PMS, Fatigue), en faveur de l’intervention multimodale comparée au programme de soins habituel.

L’ECR de qualité acceptable (Wu et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une réadaptation psychologique et physique ou aucune intervention particulière. L’humeur et l’affect des patients ont été mesurés au jour 3 et 21 de l’intervention, par la Taita Symptom Checklist (TSCL-90 – sous-échelles Somatisation, Obsession, Sensibilité interpersonnelle, Dépression, Anxiété, Hostilité, Peur, Paranoïa, Maladie mentale). Bien qu’aucune différence significative entre les groupes n’ait été notée au jour 3, une différence significative entre les groupes a été relevée sur la plupart des mesures de l’humeur et l’affect (TSCL-90 – Somatisation, Obsession, Dépression, Anxiété, Hostilité, Peur, Maladie mentale) au jour 21, en faveur de l’intervention multimodale comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que des interventions multimodales ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituel pour améliorer l’humeur et l’affect de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cependant, un ECR de qualité acceptable a relevé qu’une intervention multimodale sous la forme d’une réadaptation psychologique et physique est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer certains aspects de l’humeur et l’affect de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Wu et al., 2012) a examiné l’effet d’une intervention multimodale sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une réadaptation psychologique et physique ou aucune intervention particulière. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 90 jours (au moment d’un suivi) par l’Indice de Barthel. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’intervention multimodale comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une intervention multimodale est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faulkner et al., 2015) a examiné l’effet d’une intervention multimodale sur la qualité de vie liée à la santé de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR da haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices et d’éducation ou le programme de soins habituel. Les changements dans la qualité de vie liée à la santé ont été mesurés à partir du début de l’étude jusqu’à la fin de l’intervention (à 8 semaines), et au moment d’un suivi (à 12 mois), par la Short-Form 36 (SF-36 – sous-échelles Composante physique, Santé mentale, Fonctionnement social, Santé globale, Rôle physique, Rôle émotionnel, Vitalité, Douleur corporelle et Fonctionnement physique). Des différences significatives entre les groupes ont été relevées sur certains aspects de la qualité de vie liée à la santé (SF-36 – sous-échelles Composante physique, Santé globale, Rôle physique, Vitalité et Fonctionnement physique), en faveur de l’intervention multimodale comparée au programme de soins habituel. Ces différences n’ont pas maintenu leurs valeurs significatives au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une intervention multimodale est plus efficace, à court terme, qu’un programme de soins habituel pour améliorer certains aspects de la qualité de vie liée à la santé de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Sensibilisation à l’AVC
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faulkner et al., 2015) a examiné l’effet d’une intervention multimodale sur la sensibilisation à l’AVC de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR da haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices et d’éducation ou le programme de soins habituel. La sensibilisation à l’AVC des patients a été mesurée au départ de l’étude, à 8 semaines (après l’intervention), et à 12 mois (au moment d’un suivi), par le Stroke Awareness Questionnaire. Une différence significative entre les groupes a été relevée sur les changements de scores entre le départ de l’étude et après l’intervention, en faveur de l’intervention multimodale comparée au programme de soins habituel. Cette différence n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une intervention multimodale est plus efficace, à court terme, qu’un programme de soins habituel pour améliorer la sensibilisation à l’AVC de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Phase aiguë – Thérapie par programmation neurolinguistique et éducation

Anxiété
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Peng et al., 2015) a examiné l’effet d’une Thérapie par programmation neurolinguistique (TPN) sur l’anxiété de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une TPN combinée à un programme d’éducation à la santé ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. L’anxiété des patients a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par l’Hamilton Anxiety Scale. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de la TPN combinée au programme d’éducation à la santé comparés au programme de soins habituel. Cette différence n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie par programmation neurolinguistique combinée à un programme d’éducation à la santé sont plus efficaces, à court terme, qu’aucune intervention particulière pour réduire l’anxiété de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Dépression
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Peng et al., 2015) a examiné l’effet d’une Thérapie par programmation neurolinguistique (TPN) sur la dépression de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une TPN combinée à un programme d’éducation à la santé ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. La dépression des patients a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par l’Hamilton-17 Depression Scale. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de la TPN combinée au programme d’éducation à la santé comparés au programme de soins habituel. Cette différence n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie par programmation neurolinguistique combinée à un programme d’éducation à la santé sont plus efficaces, à court terme, qu’aucune intervention particulière pour améliorer la dépression de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Peng et al., 2015) a examiné l’effet d’une Thérapie par programmation neurolinguistique (TPN) sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une TPN combinée à un programme d’éducation à la santé ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par l’Indice de Barthel. Une différence significative entre les groupes a été relevée aux deux temps de mesure, en faveur de la TPN combinée au programme d’éducation à la santé comparés au programme de soins habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie par programmation neurolinguistique combinée à un programme d’éducation à la santé sont plus efficaces qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Peng et al., 2015) a examiné l’effet d’une Thérapie par programmation neurolinguistique (TPN) sur la qualité de vie liée à la santé de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une TPN combinée à un programme d’éducation à la santé ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. La qualité de vie liée à la santé a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par le Quality of Life Index. Une différence significative entre les groupes a été relevée aux deux temps de mesure, en faveur de la TPN combinée au programme d’éducation à la santé comparés au programme de soins habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie par programmation neurolinguistique combinée à un programme d’éducation à la santé sont plus efficaces qu’aucune intervention particulière pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Sensibilisation à l’AVC
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Peng et al., 2015) a examiné l’effet d’une Thérapie par programmation neurolinguistique (TPN) sur la sensibilisation à l’AVC de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une TPN combinée à un programme d’éducation à la santé ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de soins habituel. La sensibilisation à l’AVC des patients a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) par le Stroke Knowledge Questionnaire. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de la TPN combinée au programme d’éducation à la santé comparés au programme de soins habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie par programmation neurolinguistique combinée à un programme d’éducation à la santé sont plus efficaces qu’aucune intervention particulière pour améliorer la sensibilisation à l’AVC de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Phase subaiguë – Entraînement par exercices

Comorbidité physique
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Lai et al., 2006) a examiné l’effet d’un entraînement par exercices sur la comorbidité physique humeur et l’affect de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement par exercices ou le programme de soins habituel. La comorbidité physique des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 9 mois (au moment d’un suivi), par la Duke Comorbidity Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement par exercices n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituel pour améliorer la comorbidité physique de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Dépression
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Lai et al., 2006 et Holmgren et al., 2010) ont examiné l’effet d’un entraînement par exercices sur la dépression de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Lai et al., 2006) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement par exercices ou le programme de soins habituel. La dépression des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 9 mois (au moment d’un suivi), par l’Échelle de dépression gériatrique-15 (ÉDG-15). Une différence significative entre les groupes a été relevée aux deux temps de mesure, en faveur de l’entraînement par exercices comparé au programme de soins habituel.

Le second ECR de haute qualité (Holmgren et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement par exercices fonctionnels de haute intensité combiné à un groupe de discussions ou le groupe de discussions seul. La dépression des patients a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) et à 3 et 6 mois (au moment de suivis), par l’ÉDG-15 . Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes contradictoires (niveau 4) ont été relevées au sujet de l’efficacité d’un entraînement par exercices sur la dépression de patients en phase subaiguë de récupération d’un AVC. Tandis qu’un premier ECR de haute qualité indique qu’un entraînement par exercices est plus efficace qu’un programme de soins habituel pour améliorer la dépression de patients en phase subaiguë de récupération d’un AVC, un second ECR de haute qualité a indiqué qu’un entraînement par exercices fonctionnels de haute intensité combiné à un groupe de discussions ne sont pas plus efficaces qu’un groupe de discussions seul pour améliorer la dépression de patients en phase subaiguë de récupération d’un AVC.
Note :
Les variations au niveau de la durée des interventions (3 mois vs 5 semaines) pourraient justifier les différences des résultats de ces deux études.

Humeur et affect
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Lai et al., 2006) a examiné l’effet d’un entraînement par exercices sur l’humeur et l’affect de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement par exercices ou le programme de soins habituel. L’humeur et l’affect des patients ont été mesurés à 3 mois (après l’intervention) et à 9 mois (au moment d’un suivi), par la sous-échelle Émotion de la Stroke Impact Scale et la sous-échelle Émotion de la Short-Form-36. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée sur les deux mesures, en faveur de l’entraînement par exercices comparé au programme de soins habituel ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement par exercices est plus efficace, à court terme, qu’un programme de soins habituel pour améliorer l’humeur et l’affect de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Qualité de vie
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Holmgren et al., 2010) a examiné l’effet d’un entraînement par exercices sur la qualité de vie de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement par exercices fonctionnels de haute intensité combiné à un groupe de discussions ou un groupe de discussions seul. La qualité de vie des patients a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) et à 3 et 6 mois (au moment de suivis), par la Short-Form-36 (SF-36 – sous-échelles Composantes physiques, Composantes mentales, Fonctionnement physique, Fonctionnement du rôle physique / émotionnel, Douleur corporelle, Santé générale, Vitalité, Fonctionnement social et Santé mentale). Après l’intervention, aucune différence significative entre les groupes n’a été notée. Au moment du suivi de 3 mois, une différence significative entre les groupes a été relevée sur deux sous-échelles qui mesurent la qualité de vie (SF-36, Composantes mentales et Santé mentale), en faveur du groupe de discussions seul comparé à l’entraînement par exercices fonctionnels de haute intensité combiné à un groupe de discussions ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi à 6 mois.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement par exercices fonctionnels de haute intensité combiné à un groupe de discussions ne sont pas plus efficaces qu’un groupe de discussions seul pour améliorer la qualité de vie de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. En fait, l’entraînement par exercices fonctionnels de haute intensité combiné à un groupe de discussions se sont avérés moins efficaces que le groupe de discussions seul pour améliore deux des composantes de la qualité de vie de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Soutien social
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Lai et al., 2006) a examiné l’effet d’un entraînement par exercices sur le soutien social de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement par exercices ou le programme de soins habituel. Le soutien social des patients a été mesuré à 3 mois (après l’intervention) et à 9 mois (au moment d’un suivi), par la Pearlin Expressive Social Support Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement par exercices n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituel pour améliorer le soutien social de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Phase subaiguë – Orthophonie

Dépression des conjoints
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Lincoln, Jones & Mulley, 1985) a examiné l’effet de l’orthophonie sur la dépression des conjoints de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir de l’orthophonie ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La dépression des conjoints a été mesurée à 12 semaines (au milieu de l’intervention) et à 24 semaines (après l’intervention), par le Wakefield Depression Inventory. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’orthophonie n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la dépression des conjoints de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Humeur et affect
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Lincoln, Jones & Mulley, 1985) a examiné l’effet de l’orthophonie sur l’humeur et l’affect de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir de l’orthophonie ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’humeur et l’affect des patients ont été mesurés à 12 semaines (au milieu de l’intervention) et à 24 semaines (après l’intervention), par la Mood Rating Scale (items de Colère-calme, Triste-gai, Peur-sécurité, Anxieux-relaxe, Déprimé-enjoué, Frustré-contenté) et par le Multiple Adjective Checklist (sous-échelles Anxiété, Dépression et Hostilité). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucune des mesures, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’orthophonie n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’humeur et l’affect de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Santé mentale des conjoints
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Lincoln, Jones & Mulley, 1985) a examiné l’effet de l’orthophonie sur la santé mentale des conjoints de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir de l’orthophonie ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La santé mentale des conjoints a été mesurée à 12 semaines (au milieu de l’intervention) et à 24 semaines (après l’intervention), par le Goldberg General Health Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’orthophonie n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la santé mentale des conjoints de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Phase chronique – Relaxation autogène

Anxiété
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Golding et al., 2016) et une étude de suivi (Golding et al., 2017a) ont examiné l’effet de la relaxation autogène sur l’anxiété de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de relaxation autogène ou aucune intervention particulière (liste d’attente). L’anxiété des patients a été mesurée au départ de l’étude, à 1 mois (après l’intervention), et à 2, 3 et 12 mois (au moment de suivis), par l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS – sous-échelle Anxiété). Une différence significative entre les groupes a été relevée après l’intervention et au moment des suivis de 2 et 3 mois, en faveur du programme de relaxation autogène comparé à aucune intervention particulière. Les analyses entre groupes n’ont pas été menées au moment du suivi à 12 mois ; cependant, les deux groupes ont manifesté une réduction significative de l’anxiété entre le départ de l’étude et le suivi à 12 mois, date à laquelle tous les participants avaient reçu l’intervention.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation autogène est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour réduire l’anxiété de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Dépression
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Golding et al., 2016) a examiné l’effet de la relaxation autogène sur la dépression de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de relaxation autogène ou aucune intervention particulière (liste d’attente). La dépression des patients a été mesurée à 1 mois (après l’intervention), et à 2, 3 et 12 mois (au moment de suivis), par l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS – sous-échelle Dépression). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation autogène n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la dépression de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Phase chronique – Thérapie en forêt

Anxiété
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Chun et al., 2017) a examiné l’effet de la thérapie en forêt sur l’anxiété de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie en forêt ou une thérapie dans un cadre urbain, les deux exercées en groupe. L’anxiété des patients a été mesurée à 4 jours (après l’intervention) par le Spielberger State-Trait Anxiety Inventory. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de la thérapie en forêt comparée à la thérapie dans un cadre urbain.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie en forêt est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie dans un cadre urbain) pour réduire l’anxiété de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Dépression
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Chun et al., 2017) a examiné l’effet de la thérapie en forêt sur la dépression de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie en forêt ou une thérapie dans un cadre urbain, les deux exercées en groupe. La dépression des patients a été mesurée à 4 jours (après l’intervention) par l’Inventaire de dépression de BECK et par l’Hamilton Depression Rating Scale. Une différence significative entre les groupes a été relevé sur les deux mesures, en faveur de la thérapie en forêt comparée à la thérapie dans un cadre urbain.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie en forêt est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie dans un cadre urbain) pour améliorer la dépression de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Chronic phase - Yoga

Anxiété
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Chan, Immink & Hillier, 2012 et Immink et al., 2014) ont examiné l’effet du yoga sur l’anxiété de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Chan, Immink & Hillier, 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de yoga combiné à des exercices ou seulement les exercices. L’anxiété des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le State-Trait Anxiety Inventory (STAI – scores pour l’État d’anxiété et les Traits d’anxiété). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR da haute qualité (Immink et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de yoga ou aucune intervention particulière (liste d’attente). L’anxiété des patients a été mesurée à 10 semaines (après l’intervention) par le STAI (scores pour l’État d’anxiété et les Traits d’anxiété). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de yoga n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices) ou aucune intervention particulière pour réduire l’anxiété de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Dépression
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Chan, Immink & Hillier, 2012 et Immink et al., 2014) ont examiné l’effet du yoga sur la dépression de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Chan, Immink & Hillier, 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de yoga combiné à des exercices ou seulement les exercices. La dépression des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par l’Échelle de dépression gériatrique (ÉDG – 15, version courte à 15 items). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR da haute qualité (Immink et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de yoga ou aucune intervention particulière (liste d’attente). La dépression des patients a été mesurée à 10 semaines (après l’intervention) par l’ÉDG-15. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de yoga n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices) ou aucune intervention particulière pour améliorer la dépression de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Équilibre
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Immink et al., 2014) a examiné l’effet du yoga sur l’équilibre de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR da haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de yoga ou aucune intervention particulière (liste d’attente). L’équilibre des patients a été mesuré à 10 semaines (après l’intervention) par l’Échelle d’équilibre de BERG. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de yoga n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’équilibre de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Fonction motrice
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Immink et al., 2014) a examiné l’effet du yoga sur la fonction motrice de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR da haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de yoga ou aucune intervention particulière (liste d’attente). La fonction motrice des patients a été mesurée à 10 semaines (après l’intervention) par la Motor Assessment Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de yoga n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la fonction motrice de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Impact de l'AVC
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Immink et al., 2014) a examiné l’effet du yoga sur l’impact de l’AVC de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR da haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de yoga ou aucune intervention particulière (liste d’attente). L’impact de l’AVC a été mesuré à 10 semaines (après l’intervention) par la Stroke Impact Scale (SIS – sous-échelles Physique, Émotion, Mémoire, Communication, Participation, Rétablissement). Une différence significative entre les groupes a été relevée seulement sur l’une des sous-échelles de la SIS (SIS – Mémoire), en faveur du programme de yoga comparé à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de yoga n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’impact de l’AVC de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Mobilité
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Immink et al., 2014) a examiné l’effet du yoga sur la mobilité de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR da haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de yoga ou aucune intervention particulière (liste d’attente). La mobilité des patients a été mesurée à 10 semaines (après l’intervention) par le 2-Minute Walking Distance test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de yoga n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la mobilité de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Vitesse de marche
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Immink et al., 2014) a examiné l’effet du yoga sur la vitesse de marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR da haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de yoga ou aucune intervention particulière (liste d’attente). La vitesse de marche des patients a été mesurée à 10 semaines (après l’intervention) par le Comfortable Gait Speed test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de yoga n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la vitesse de marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période – Thérapie par l’art

Anxiété
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Kongkasuwan et al., 2016) a examiné l’effet d’une thérapie par l’art sur l’anxiété de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir une thérapie par l’art ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu de la physiothérapie. L’anxiété des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la sous-échelle Anxiété de l’Hospital Anxiety and Depression< Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par l’art n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour réduire l’anxiété de patients ayant subi un AVC.

Cognition
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Kongkasuwan et al., 2016) a examiné l’effet d’une thérapie par l’art sur la cognition de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir une thérapie par l’art ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu de la physiothérapie. La cognition des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Abbreviated Mental Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par l’art n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la cognition de patients ayant subi un AVC.

Dépression
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Kongkasuwan et al., 2016) a examiné l’effet d’une thérapie par l’art sur la dépression de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir une thérapie par l’art ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu de la physiothérapie. La dépression des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la sous-échelle Dépression de l’Hospital Anxiety and Depression Scale. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de la thérapie par l’art comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par l’art est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la dépression de patients ayant subi un AVC.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Kongkasuwan et al., 2016) a examiné l’effet d’une thérapie par l’art sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir une thérapie par l’art ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu de la physiothérapie. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par l’Indice de Barthel modifié. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de la thérapie par l’art comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par l’art est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Kongkasuwan et al., 2016) a examiné l’effet d’une thérapie par l’art sur la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir une thérapie par l’art ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu de la physiothérapie. La qualité de vie liée à la santé a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Pictorial Thai Quality of Life Questionnaire. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de la thérapie par l’art comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par l’art est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période – Thérapie cognitivo-comportementale

Activités de la vie domestique
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Lincoln & Flannaghan, 2003 et Hoffmann et al., 2015) ont examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur les Activités de la vie domestique (AVD) de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Lincoln & Flannaghan, 2003) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC, une intervention placebo axée sur l’attention ou aucune intervention particulière. Les AVD des patients ont été mesurées à 3 mois (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par l’Extended Activities of Daily Living Scale . Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) pour recevoir une TCC (exercices cognitifs et comportementaux des habiletés d’adaptation), une intervention d’autogestion de situations ou aucune intervention particulière. Les AVD des patients ont été mesurées après 8 séances (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi), par la Nottingham Extended Activities of Daily Living Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1b), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, une intervention placebo axée sur l’attention ou une intervention d’autogestion de situations), ou qu’aucune intervention particulière, pour améliorer les Activités de la vie domestique de patients ayant subi un AVC.

Anxiété
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015 et Kootker et al., 2017) et un ECR de qualité acceptable (Chang et al., 2011) ont examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur l’anxiété de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) pour recevoir une TCC (exercices cognitifs et comportementaux des habiletés d’adaptation), une intervention d’autogestion de situations ou aucune intervention particulière. L’anxiété des patients a été mesurée après 8 séances (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi), par la sous-échelle Anxiété de l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) et par le State-Trait Anxiety Inventory (STAI – scores pour l’État d’anxiété et les Traits d’anxiété). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR da haute qualité (Kootker et al., 2017) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (établissement d’objectifs, activités significatives, stratégies de relaxation et de communication) ou une thérapie cognitive informatisée. L’anxiété des patients a été mesurée à 4 mois (après l’intervention) et à 8 et 12 mois (au moment de suivis), par la sous-échelle Anxiété de l’HADS. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

L’ECR de qualité acceptable (Chang et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë/subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (entraînement éducationnel et comportemental) ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’anxiété des patients a été mesurée à 1 mois (après l’intervention) par l’Hamilton Anxiety Rating Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, une intervention d’autogestion de situations ou une thérapie cognitive informatisée), ou qu’aucune intervention particulière, pour réduire l’anxiété de patients ayant subi un AVC.

Auto-efficacité
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur l’auto-efficacité de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) pour recevoir une TCC (exercices cognitifs et comportementaux des habiletés d’adaptation), une intervention d’autogestion de situations ou aucune intervention particulière. L’auto-efficacité des patients a été mesurée après 8 séances (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi), par le Stroke Self-Efficacy Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention d’autogestion de situations), ou qu’aucune intervention particulière, pour améliorer l’auto-efficacité de patients ayant subi un AVC.

Colère
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Chang et al., 2011) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur la colère de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë/subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (entraînement éducationnel et comportemental) ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La colère des patients a été mesurée au départ de l’étude et à 1 mois (après l’intervention), par le State-Trait Anger Expression Inventory (STAXI – items d’État de colère, d’Hostilité, de Colère réprimée, de Colère exprimée et de Contrôle de la colère). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur le changement de score entre la mesure du départ de l’étude et celle après l’intervention sur certains items du STAXI (État de colère, Colère exprimée et Contrôle de la colère), en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière. Par contre, une différence significative entre les groupes a été relevée sur le changement de score entre la mesure du départ de l’étude et celle après l’intervention sur l’item du STAXI évaluant la Colère réprimée, cette fois en faveur d’aucune intervention particulière comparée à la TCC.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour réduire certains aspects de la colère de patients ayant subi un AVC.

Connaissance de l’AVC
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur la connaissance au sujet de l’AVC de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) pour recevoir une TCC (exercices cognitifs et comportementaux des habiletés d’adaptation), une intervention d’autogestion de situations ou aucune intervention particulière. La connaissance au sujet de l’AVC des patients a été mesurée après 8 séances (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi), par le Stroke Knowledge Questionnaire. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière (mais pas comparée à l’intervention d’autogestion de situations) ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale est plus efficace, à court terme, qu’aucune intervention particulière pour améliorer la connaissance au sujet de l’AVC de patients ayant subi un AVC.
Note :
La TCC ne s’est pas avérée plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention d’autogestion de situations) pour améliorer la connaissance au sujet de l’AVC.

Dépression
Inefficace
1a

Quatre ECR de haute qualité (Lincoln & Flannaghan, 2003Thomas et al., 2012Hoffmann et al., 2015 et Kootker et al., 2017) et deux ECR de qualité acceptable (Chang et al., 2011 et Alexopoulos et al., 2012) ont examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur la dépression de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Lincoln & Flannaghan, 2003) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC, une intervention placebo axée sur l’attention ou aucune intervention particulière. La dépression des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par l’Inventaire de dépression de Beck et par le Wakefield Self-Assessment of Depression Inventory. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucune des mesures, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Thomas et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC et une humeur basse pour recevoir une TCC ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La dépression des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par une version adaptée du Stroke Aphasia Depression Questionnaire 21-item. Après l’intervention, aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, cependant, une différence significative entre les groupes a été relevée au moment du suivi, en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière.

Le troisième ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) pour recevoir une TCC (exercices cognitifs et comportementaux des habiletés d’adaptation), une intervention d’autogestion de situations ou aucune intervention particulière. La dépression des patients a été mesurée après 8 séances (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi), par la sous-échelle Dépression de l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) et par la Montgomery and Asberg Depression Rating Scale. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures de la dépression (HADS – Dépression), en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi. Aucune autre différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le quatrième ECR de haute qualité (Kootker et al., 2017) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (établissement d’objectifs, activités significatives, stratégies de relaxation et de communication) ou une thérapie cognitive informatisée. La dépression des patients a été mesurée à 4 mois (après l’intervention) et à 8 et 12 mois (au moment de suivis), par la sous-échelle Dépression de l’HADS et par la Post-Stroke Depression Rating Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucune des mesures, à aucun des temps de mesure.

Le premier ECR de qualité acceptable (Chang et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë/subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (entraînement éducationnel et comportemental) ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La dépression des patients a été mesurée au départ de l’étude et à 1 mois (après l’intervention), par l’Hamilton Depression Rating Scale (HDRS). Une différence significative entre les groupes a été relvée sur le changement de score entre la mesure du départ de l’étude et celle après l’intervention, en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière.

Le second ECR de qualité acceptable (Alexopoulos et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) pour recevoir une TCC (thérapie axée sur l’écosystème : l’éducation, la formation comportementale et l’établissement d’objectifs), ou une intervention éducationnelle sur l’AVC et la dépression. La dépression des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) par l’HDR. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, une intervention placebo axée sur l’attention, une intervention d’autogestion de situations, une thérapie cognitive informatisée ou une intervention éducationnelle sur l’AVC et la dépression), ou qu’aucune intervention particulière, pour améliorer la dépression de patients ayant subi un AVC.
Note :
Cependant, un ECR de haute qualité a relevé une différence significative entre les groupes sur l’une des mesures de la dépression immédiatement après une TCC comparée à aucune intervention particulière ; un ECR de qualité acceptable a également relevé une différence significative entre les groupes sur la dépression en faveur d’une TCC comparée à aucune intervention particulière. De plus, un des ECR de haute qualité qui n’avait noté aucune différence significative entre les groupes entre une TCC et aucune intervention particulière immédiatement après l’intervention, a relevé, au moment du suivi de 6 mois, qu’une TCC s’avérait plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la dépression de patients ayant subi un AVC.

Estime de soi
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Thomas et al., 2012) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur l’estime de soi de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC et une humeur basse pour recevoir une TCC ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’estime de soi des patients ont été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par la Visual Analogue Self-Esteem Scale. Une différence entre les groupes a été relevée aux deux temps de mesure, en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’estime de soi de patients ayant subi un AVC.

Façon de composer
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Kootker et al., 2017) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur la façon de composer face à une situation de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (établissement d’objectifs, activités significatives, stratégies de relaxation et de communication) ou une thérapie cognitive informatisée. La façon de composer des patients a été mesurée 4 mois (après l’intervention) et à 8 et 12 mois (au moment de suivis), par l’Utrecht Proactive Coping Competence Life Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie cognitive informatisée) pour améliorer la façon de composer de patients ayant subi un AVC.

Fardeau des proches aidants
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Thomas et al., 2012) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur le fardeau des proches aidants de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC et une humeur basse pour recevoir une TCC ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. Le fardeau des proches aidants a été mesuré à 6 mois (au moment d’un suivi) par le Caregiver Strain Index. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer le fardeau des proches aidants de patients ayant subi un AVC.

Handicap
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Lincoln & Flannaghan, 2003) et un ECR de qualité acceptable (Alexopoulos et al., 2012) ont examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur le handicap de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Lincoln & Flannaghan, 2003) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC, une intervention placebo axée sur l’attention ou aucune intervention particulière. Le handicap des patients a été mesuré à 3 mois (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par la London Handicap Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

L’ECR de qualité acceptable (Alexopoulos et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) pour recevoir une TCC (thérapie axée sur l’écosystème : l’éducation, la formation comportementale et l’établissement d’objectifs), ou une intervention éducationnelle sur l’AVC et la dépression. Le handicap des patients a été mesuré à 3 mois (après l’intervention) par le World Health Organization Disability Assessment Schedule II. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de la TCC comparée à l’intervention éducationnelle sur l’AVC et la dépression.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention placebo axée sur l’attention), ou qu’aucune intervention particulière, pour améliorer le handicap de patients ayant subi un AVC.
Note :
Cependant, un ECR de qualité acceptable a noté qu’une TCC est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, ou une intervention éducationnelle sur l’AVC et la dépression) pour améliorer le handicap de patients ayant subi un AVC.

Humeur et affect
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Thomas et al., 2012) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur l’humeur et l’affect de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC et une humeur basse pour recevoir une TCC ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’humeur et l’affect des patients ont été mesurés à 3 mois (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par la Visual Analogue Mood Scale. Une différence entre les groupes a été relevée aux deux temps de mesure, en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’humeur et l’affect de patients ayant subi un AVC.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015) et un ECR de qualité acceptable (Chang et al., 2011) ont examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC.

L’ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) pour recevoir une TCC (exercices cognitifs et comportementaux des habiletés d’adaptation), une intervention d’autogestion de situations ou aucune intervention particulière. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée après 8 séances (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi), par l’Indice de Barthel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

L’ECR de qualité acceptable (Chang et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë/subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (entraînement éducationnel et comportemental) ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée au départ de l’étude et à 1 mois (après l’intervention), par l’Indice de Barthel. Une différence significative entre les groupes a été relevée sur le changement de score entre la mesure du départ de l’étude et celle après l’intervention, en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices cognitifs et comportementaux des habiletés d’adaptation), ou qu’aucune intervention particulière, pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC.
Note :
Cependant, un ECR de qualité acceptable a relevé qu’une TCC est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC.

Loisirs
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Thomas et al., 2012) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur les loisirs de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC et une humeur basse pour recevoir une TCC ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. Les loisirs des patients ont été mesurés à 3 mois (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi), par le Nottingham Leisure Questionnaire. Bien qu’aucune différence significative entre les groupes n’ait été notée après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée sur la mesure des loisirs au moment du suivi, en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace, à court terme, qu’aucune intervention particulière pour améliorer les loisirs de patients ayant subi un AVC.

Participation
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Kootker et al., 2017) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur la participation de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (établissement d’objectifs, activités significatives, stratégies de relaxation et de communication) ou une thérapie cognitive informatisée. La participation des patients a été mesurée 4 mois (après l’intervention) et à 8 et 12 mois (au moment de suivis), par la sous-échelle Participation de l’Utrecht Scale for Evaluation of Rehabilitation. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie cognitive informatisée) pour améliorer la participation de patients ayant subi un AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015 et ; Kootker et al., 2017) et un ECR de qualité acceptable (Chang et al., 2011) ont examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur la qualité de vie liée à la santé (QVLS) de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Hoffmann et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) pour recevoir une TCC (exercices cognitifs et comportementaux des habiletés d’adaptation), une intervention d’autogestion de situations ou aucune intervention particulière. La QVLS des patients a été mesurée par le score total et les sous-échelles Psychologique, Physique et Communication de la Stroke and Aphasia Quality of Life Scale après l’intervention (après 8 séances) et au moment d’un suivi (à 3 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Kootker et al., 2017) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (établissement d’objectifs, activités significatives, stratégies de relaxation et de communication) ou une thérapie cognitive informatisée. La QVLS des patients a été mesurée par le Life Satisfaction Questionnaire et la Stroke Specific Quality of Life Scale (SSQol) après l’intervention (à 4 mois) et au moment de suivis (à 8 et 12 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée sur aucune des mesures, à aucun des temps de mesure.

L’ECR de qualité acceptable (Chang et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë/subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une TCC (entraînement éducationnel et comportemental) ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La QVLS des patients a été mesurée par la SSQol au départ de l’étude et après l’intervention (à 1 mois). Une différence significative entre les groupes a été notée sur le changement de score entre la mesure du départ de l’étude et celle après l’intervention, en faveur de la TCC comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1b) provenant de deux ECR de haute qualité indiquant qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, une intervention d’autogestion de situations ou une thérapie cognitive informatisée) ou aucune intervention particulière pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC.
Note :
Cependant, un ECR de qualité acceptable a noté qu’une TCC est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC.

Satisfaction face aux soins
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Thomas et al., 2012) a examiné l’effet de la Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur la satisfaction des patients ayant subi un AVC face aux soins reçus. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC et une humeur basse pour recevoir une TCC ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La satisfaction face aux soins des patients et du personnel soignant a été mesurée à 6 mois (au moment d’un suivi) par la Visual Analogue Satisfaction with Care Rating. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une Thérapie cognitivo-comportementale n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la satisfaction des patients ayant subi un AVC face aux soins reçus.

Phase de récupération non spécifique à une période – Coordination des soins suite au congé

Activités de la vie domestique
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Burton & Gibbon, 2005) a examiné l’effet d’un suivi de coordination des soins suite au congé sur les Activités de la vie domestique (AVD) de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un soutien et une éducation suite au congé de la part d’un infirmier spécialisé en AVC ou le suivi habituel des soins suite au congé. Les AVD des patients ont été mesurées 3 mois après l’AVC (après l’intervention) et 12 mois après l’AVC (au moment d’un suivi), par le Frenchay Activities Index. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un soutien et une éducation suite au congé ne sont plus efficaces que le suivi habituel des soins suite au congé pour améliorer les Activités de la vie domestique de patients ayant subi un AVC.

Adhérence aux pratiques d'autogestion
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Clairborne, 2006) a examiné l’effet d’un suivi de coordination des soins suite au congé sur l’adhérence aux pratiques d’autogestion de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un suivi de coordination des soins suite au congé ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le suivi habituel des soins. L’adhérence aux pratiques d’autogestion des patients a été mesurée 3 mois après le congé (au moment d’un suivi) par le nombre d’incidents pour lesquels les patients ne suivaient pas les pratiques d’autogestion (régime de médicaments, rendez-vous médicaux, exigences alimentaires, programme d’exercices à domicile, réduction du stress et autres recommandations individualisées). Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur du suivi de coordination des soins comparé à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’un suivi de coordination des soins suite au congé est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’adhérence aux pratiques d’autogestion de patients ayant subi un AVC.

Dépression
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Burton & Gibbon, 2005 et Graven et al., 2016) et un ECR de qualité acceptable (Clairborne, 2006) ont examiné l’effet d’un suivi de coordination des soins suite au congé sur la dépression de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Burton & Gibbon, 2005) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un soutien et une éducation suite au congé de la part d’un infirmier spécialisé en AVC ou le suivi habituel des soins suite au congé. La dépression des patients a été mesurée 3 mois après l’AVC (après l’intervention) et 12 mois après l’AVC (au moment d’un suivi), par l’Inventaire de dépression de Beck. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Graven et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un programme de gestion multimodal suite au congé (liaison avec les services, éducation, suivi) ou le suivi habituel des soins suite au congé. La dépression des patients a été mesurée 1 an après l’AVC (au moment d’un suivi) par l’Échelle de dépression gériatrique-15 (ÉDG-15). Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur du programme de gestion multimodal suite au congé comparé au suivi habituel des soins suite au congé.

L’ECR de qualité acceptable (Clairborne, 2006) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un suivi de coordination des soins suite au congé ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le suivi habituel des soins. La dépression des patients a été mesurée 3 mois après le congé (au moment d’un suivi) par l’ÉDG-15. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur du suivi de coordination des soins comparé à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des des données probantes contradictoires (niveau 4) ont été relevées au sujet de l’efficacité d’un suivi de coordination des soins suite au congé sur la dépression de patients ayant subi un AVC. Tandis qu’un premier ECR de haute qualité indique qu’un soutien et une éducation suite au congé de la part d’un infirmier spécialisé en AVC ne sont pas plus efficaces qu’un suivi habituel des soins suite au congé pour améliorer la dépression de patients en phase aiguë et subaiguë de récupération d’un AVC ; un second ECR de haute qualité et un ECR de qualité acceptable ont indiqué qu’un suivi de coordination des soins suite au congé est plus efficace qu’un suivi habituel des soins suite au congé pour améliorer la dépression de patients en phase aiguë et subaiguë de récupération d’un AVC.
Note :
La différence au niveau des instruments de mesure utilisés pourrait expliquer la différence des résultats notés dans ces études.

Fardeau des proches aidants
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Burton & Gibbon, 2005) a examiné l’effet d’un suivi de coordination des soins suite au congé sur le fardeau des proches aidants de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un soutien et une éducation suite au congé de la part d’un infirmier spécialisé en AVC ou le suivi habituel des soins suite au congé. Le fardeau des proches aidants a été mesuré au départ de l’étude, 3 mois après l’AVC (après l’intervention) et 12 mois après l’AVC (au moment d’un suivi), par le Caregiver Strain Index. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur du soutien et de l’éducation suite au congé comparés au suivi habituel des soins suite au congé. De plus, une différence significative entre les groupes a été relevée sur le changement de score entre la mesure du départ de l’étude et celle au moment du suivi, toujours en faveur du soutien et de l’éducation suite au congé comparés au suivi habituel des soins suite au congé.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un soutien et une éducation suite au congé sont plus efficaces que le suivi habituel des soins suite au congé pour améliorer le fardeau des proches aidants de patients ayant subi un AVC.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Burton & Gibbon, 2005) a examiné l’effet d’un suivi de coordination des soins suite au congé sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un soutien et une éducation suite au congé de la part d’un infirmier spécialisé en AVC ou le suivi habituel des soins suite au congé. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée 3 mois après l’AVC (après l’intervention) et 12 mois après l’AVC (au moment d’un suivi), par l’Indice de Barthel . Bien qu’aucune différence significative entre les groupes n’ait été notée après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée sur le changement des scores entre la mesure à 3 mois et celle du suivi de 12 mois, en faveur du soutien et de l’éducation suite au congé comparés au suivi habituel des soins suite au congé.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un soutien et une éducation suite au congé sont plus efficaces que le suivi habituel des soins suite au congé pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Burton & Gibbon, 2005) et un ECR de qualité acceptable (Clairborne, 2006) ont examiné l’effet d’un suivi de coordination des soins suite au congé sur la qualité de vie liée à la santé (QVLS) de patients ayant subi un AVC.

L’ECR de haute qualité (Burton & Gibbon, 2005) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un soutien et une éducation suite au congé de la part d’un infirmier spécialisé en AVC ou le suivi habituel des soins suite au congé. La QVLS des patients a été mesurée 3 mois après l’AVC (après l’intervention) et 12 mois après l’AVC (au moment d’un suivi), par le Nottingham Health Profile (NHP – score total, sous-échelles Énergie, Réaction émotionnel, Mobilité physique, Douleur, Isolement social et Sommeil). Une différence significative entre les groupes a été relevée après l’intervention (NHP –  sous-échelles Réaction émotionnel, Douleur et Isolement social) et au moment du suivi (NHP – score total, sous-échelles Réaction émotionnel et Isolement social), en faveur du soutien et de l’éducation suite au congé comparés au suivi habituel des soins suite au congé.

L’ECR de qualité acceptable (Clairborne, 2006) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un suivi de coordination des soins suite au congé ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le suivi habituel des soins. La QVLS des patients a été mesurée 3 mois après le congé (au moment d’un suivi) par la Short-Form 36 (SF-36 – Composante physique sommaire ; SF-36 – Composante mentale sommaire) . Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur du suivi de coordination des soins comparé à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’un suivi de coordination des soins suite au congé est plus efficace qu’un suivi habituel des soins suite au congé pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période – Programme d'enrichissement environnemental

Cognition
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Khan et al., 2016) a examiné l’effet d’un Programme d’enrichissement environnemental (PEE) sur la cognition de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients avec des conditions neurologiques (n = 53, en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC) pour recevoir un PEE ou les activités dans un environnement habituel. La cognition des patients a été mesurée après l’intervention (au moment du congé de l’hôpital, écart de durée : 9-12 jours) par la Montreal Cognitive Assessment. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un Programme d’enrichissement environnemental n’est pas plus efficace que les activités dans un environnement habituel pour améliorer la cognition de patients ayant subi un AVC.

Croyances liées à la santé
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Khan et al., 2016) a examiné l’effet d’un Programme d’enrichissement environnemental (PEE) sur les croyances liées à la santé de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients avec des conditions neurologiques (n = 53, en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC) pour recevoir un PEE ou les activités dans un environnement habituel. Les croyances liées à la santé des patients ont été mesurées après l’intervention (au moment du congé de l’hôpital, écart de durée : 9-12 jours) et 3 mois après le congé de l’hôpital (au moment d’un suivi), par la Multidimensional Health Locus of Control Scale (MHLC –  items Internes, De hasard, Médecins et Autres personnes). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée seulement sur l’un des items mesurés (MHLC – Internes), en faveur du PEE comparé aux activités dans un environnement habituel ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi à 3 mois.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un Programme d’enrichissement environnemental n’est pas plus efficace que les activités dans un environnement habituel pour améliorer les croyances liées à la santé de patients ayant subi un AVC.

Estime de soi
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Khan et al., 2016) a examiné l’effet d’un Programme d’enrichissement environnemental (PEE) sur l’estime de soi de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients avec des conditions neurologiques (n = 53, en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC) pour recevoir un PEE ou les activités dans un environnement habituel. L’estime de soi des patients a été mesurée après l’intervention (au moment du congé de l’hôpital, écart de durée : 9-12 jours) et 3 mois après le congé de l’hôpital (au moment d’un suivi), par la Rosenberg Self-Esteem Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un Programme d’enrichissement environnemental n’est pas plus efficace que les activités dans un environnement habituel pour améliorer l’estime de soi de patients ayant subi un AVC.

État émotionnel
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Khan et al., 2016) a examiné l’effet d’un Programme d’enrichissement environnemental (PEE) sur l’état émotionnel de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients avec des conditions neurologiques (n = 53, en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC) pour recevoir un PEE ou les activités dans un environnement habituel. L’état émotionnel des patients a été mesuré après l’intervention (au moment du congé de l’hôpital, écart de durée : 9-12 jours) et 3 mois après le congé de l’hôpital (au moment d’un suivi), par la Depression Anxiety Stress Scale (DASS – score total et sous-échelles Dépression, Anxiété et Stress). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée sur toutes les mesures négatives des patients (DASS – score total et sous-échelles Dépression, Anxiété et Stress), en faveur du PEE comparé aux activités dans un environnement habituel ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi à 3 mois.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un Programme d’enrichissement environnemental est plus efficace, à court terme, que les activités dans un environnement habituel pour améliorer l’état émotionnel de patients ayant subi un AVC.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Khan et al., 2016) a examiné l’effet d’un Programme d’enrichissement environnemental (PEE) sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients avec des conditions neurologiques (n = 53, en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC) pour recevoir un PEE ou les activités dans un environnement habituel. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée après l’intervention (au moment du congé de l’hôpital, écart de durée : 9-12 jours) et 3 mois après le congé de l’hôpital (au moment d’un suivi), par la Mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF – score total Moteur et Cognitif, sous-échelles Soins personnels, Contrôle des sphincters, Mobilité, Locomotion, Communication et Conscience du monde extérieur). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée sur trois des mesures de la MIF (score total Moteur, sous-échelles Soins personnels et Mobilité), en faveur du PEE comparé aux activités dans un environnement habituel ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi à 3 mois.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un Programme d’enrichissement environnemental est plus efficace, à court terme, que les activités dans un environnement habituel pour améliorer certains aspects de l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Khan et al., 2016) a examiné l’effet d’un Programme d’enrichissement environnemental (PEE) sur la qualité de vie liée à la santé (QVLS) de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients avec des conditions neurologiques (n = 53, en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC) pour recevoir un PEE ou les activités dans un environnement habituel. La QVLS des patients a été mesurée après l’intervention (au moment du congé de l’hôpital, écart de durée : 9-12 jours) et 3 mois après le congé de l’hôpital (au moment d’un suivi), par le EQ-5D (Mobilité, Soins personnels, Activités quotidiennes, Douleur/inconfort, Anxiété/dépression, Valeur de l’indice, score de santé global). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée seulement sur l’un des items mesurés (EQ-5D – Valeur de l’indice), en faveur du PEE comparé aux activités dans un environnement habituel. Au moment du suivi à 3 mois., une différence significative entre les groupes a également été relevée seulement sur l’un des items mesurés (EQ-5D – score de santé global), toujours en faveur du PEE comparé aux activités dans un environnement habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un Programme d’enrichissement environnemental n’est pas plus efficace que les activités dans un environnement habituel pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période – Relaxation

Activités de la vie domestique
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur les Activités de la vie domestique (AVD) de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. Les AVD des patients ont été mesurées à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par la Nottingham Extended Activities of Daily Living Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour améliorer les Activités de la vie domestique de patients ayant subi un AVC.

Anxiété
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur l’anxiété de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. L’anxiété des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par la sous-échelle Anxiété de l’Hospital Anxiety and Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour réduire l’anxiété de patients ayant subi un AVC.

Dépression
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur la dépression de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. La dépression des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par la sous-échelle Dépression de l’Hospital Anxiety and Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour améliorer la dépression de patients ayant subi un AVC.

Économie de la marche
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur l’économie de la marche de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. L’économie de la marche (absorption d’oxygène, ml/kg par mètre) a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par un système de mesure respiratoire métabolique portable. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur des exercices d’entraînement comparés au programme de relaxation ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour améliorer l’économie de la marche de patients ayant subi un AVC.
Note :
En fait, les exercices d’entraînement se sont avérés plus efficace, à court terme, que le programme de relaxation pour améliorer l’économie de la marche.

Équilibre
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur l’équilibre de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. L’équilibre des patients a été mesuré à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par le Functional Reach Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour améliorer l’équilibre de patients ayant subi un AVC.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par la Mesure de l’indépendance fonctionnelle. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC.

Mobilité
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur la mobilité de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. La mobilité des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par le Rivermead Mobility Index et le Timed Up and Go Test (TUG). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures de la mobilité (TUG), en faveur des exercices d’entraînement comparés au programme de relaxation ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour améliorer la mobilité de patients ayant subi un AVC.
Note :
En fait, les exercices d’entraînement se sont avérés plus efficace, à court terme, que le programme de relaxation pour améliorer l’une des mesures de la mobilité.

Puissance/force - membre inférieur
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur la puissance et la force du membre inférieur de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. La puissance du membre inférieur a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par le Nottingham Power Rig (NPR – Extenseur affecté et non-affecté W/kg) et la force du membre inférieur par le Sit-to-Stand timed test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucune des mesures, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour améliorer les Activités de la vie domestique de patients ayant subi un AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur la qualité de vie liée à la santé (QVLS) de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. La QVLS des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par la Short-Form 36 (SF-36 – scores de Fonctionnement physique, de Rôle physique, de Santé générale, de Vitalité et de Santé mentale). Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures de la QVLS (SF-36 – scores de Rôle physique), en faveur des exercices d’entraînement comparés au programme de relaxation.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC.
Note :
En fait, les exercices d’entraînement se sont avérés plus efficace que le programme de relaxation pour améliorer la qualité de de vie liée au rôle physique.

Vitesse de marche
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mead et al., 2007) a examiné l’effet d’un programme de relaxation sur la vitesse de marche de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir un programme de relaxation ou des exercices d’entraînement. La vitesse de marche des patients a été mesurée à 3 mois (après l’intervention) et à 7 mois (au moment d’un suivi), par un circuit de marche sur 7 mètres à vitesse confortable. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de relaxation n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices d’entraînement) pour améliorer la vitesse de marche de patients ayant subi un AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période – Programme d’éducation psychosociale sur l’AVC

Dépression
Inefficace
1a

Trois ECR de haute qualité (Smith et al., 2012 ; Ostwald et al., 2014 et Saal et al., 2015) ont examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur la dépression de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Smith et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients ayant subi un AVC (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) et leurs proches aidants pour recevoir un programme de psychoéducation en ligne ou aucune intervention particulière. La dépression des patients et des proches aidants a été mesurée à 9 semaines (après l’intervention) et 1 mois plus tard (au moment d’un suivi), par le Patient Health Questionnaire – 9 (PHQ) et le 20-item Center for Epidemiological Studies Depression (CESD). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la dépression des patients, à aucun des temps de mesure. Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée  sur la dépression des proches aidants, en faveur du programme de psychoéducation en ligne comparé à aucune intervention particulière.

Le second ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. La dépression des patients et des proches aidants a été mesurée à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par la Brief Geriatric Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Le troisième ECR de haute qualité (Saal et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien (visites à domicile, information par la poste et sessions éducatives) ou seulement de l’information par la poste (2 brochures). La dépression des patients a été mesurée à 1 an (après l’intervention) par l’Échelle de dépression gériatrique. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, seulement de l’information par la poste), ou qu’aucune intervention particulière, pour améliorer la dépression de patients ayant subi un AVC.
Note : 
Les résultats concernant la dépression des proches aidants se sont avérés contradictoires (niveau 4) : tandis qu’un ECR de haute qualité a relevé une différence significative entre les groupes sur une mesure de la dépression (CESD) des proches aidants, en faveur d’un programme de psychoéducation en ligne comparé à aucune intervention particulière ; un second ECR de haute qualité n’a noté aucune différence significative entre les groupes sur la dépression des proches aidants, entre un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, comparés à seulement de l’information par la poste.

Estime de soi
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Smith et al., 2012) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur l’estime de soi de patients ayant subi un AVC et leurs proches aidants. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients ayant subi un AVC (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) et leurs proches aidants pour recevoir un programme de psychoéducation en ligne ou aucune intervention particulière. L’estime de soi des patients et des proches aidants a été mesurée à 9 semaines (après l’intervention) et 1 mois plus tard (au moment d’un suivi), par la Rosenberg Self-Esteem Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de psychoéducation en ligne n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’estime de soi de patients ayant subi un AVC ou de leurs proches aidants.

Façon de composer des proches aidants
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur la façon de composer des proches aidants de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. La façon de composer des proches aidants a été mesurée à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par la Family Crisis Oriented Personal Evaluation Scales (F-COPES – sous-échelles Mobiliser le soutien familial, Acquérir un soutien social, Recadrer, Rechercher un soutien spirituel et Évaluations passives). Seulement au moment du suivi, une différence significative entre les groupes a été relevée  sur deux des mesures de la façon de composer (F-COPES – sous-échelles Mobiliser le soutien familial et Acquérir un soutien social), en faveur du programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, comparés à seulement de l’information par la poste.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste ne sont pas plus efficaces que seulement de l’information par la poste pour améliorer la façon de composer des proches aidants de patients ayant subi un AVC.

Fardeau des proches aidants
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur le fardeau des proches aidants de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. Le fardeau des proches aidants a été mesuré à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par le Zarit Burden Inventory. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste ne sont pas plus efficaces que seulement de l’information par la poste pour améliorer le fardeau des proches aidants de patients ayant subi un AVC.

Impact de l'AVC
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014 et Saal et al., 2015) ont examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur l’impact de l’AVC de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. L’impact de l’AVC a été mesuré à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par la Stroke Impact Scale (SIS – domaines Physique, Émotion, Mémoire, Communication, Participation et Rétablissement). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Saal et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien (visites à domicile, information par la poste et sessions éducatives) ou seulement de l’information par la poste (2 brochures). L’impact de l’AVC a été mesuré à 1 an (après l’intervention) par la SIS (domaine Physique). Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’information par la poste seule comparée au programme d’éducation sur l’AVC et de soutien.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, seulement de l’information par la poste) pour améliorer l’impact de l’AVC de patients ayant subi un AVC.
Note :
En fait, un de ces ECR de haute qualité a noté qu’un programme d’éducation sur l’AVC et de soutien est moins efficace que seulement de l’information par la poste.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par la Mesure de l’indépendance fonctionnelle. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur du programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, comparés à seulement de l’information par la poste ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste sont plus efficaces, à court terme, que seulement de l’information par la poste pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC.

Maîtrise
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Smith et al., 2012) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur la maîtrise de patients ayant subi un AVC et leurs proches aidants. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients ayant subi un AVC (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) et leurs proches aidants pour recevoir un programme de psychoéducation en ligne ou aucune intervention particulière. La maîtrise des patients et des proches aidants a été mesurée à 9 semaines (après l’intervention) et 1 mois plus tard (au moment d’un suivi), par la Pearlin & Schooler Mastery Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme de psychoéducation en ligne n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la maîtrise de patients ayant subi un AVC ou de leurs proches aidants.

Préparation des proches aidants
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur la préparation des proches aidants de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. La préparation des proches aidants a été mesurée à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par la 4-Item Caregiver Preparedness Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste ne sont pas plus efficaces que seulement de l’information par la poste pour améliorer la préparation des proches aidants de patients ayant subi un AVC.

Qualité de la relation avec le proche aidant
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur la qualité de la relation entre les patients ayant subi un AVC et leurs proches aidants. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. La qualité de la relation entre les patients et leurs proches aidants a été mesurée à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par la Mutuality Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée pour les patients ou leurs proches aidants, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste ne sont pas plus efficaces que seulement de l’information par la poste pour améliorer la qualité de la relation entre les patients ayant subi un AVC et leurs proches aidants.

Qualité de vie liée à la santé
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014 et Saal et al., 2015) ont examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur la qualité de vie liée à la santé (QVLS) de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. La QVLS des patients et des proches aidants a été mesurée à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par la Medical Outcomes Study Short-Form Survey (SF-36). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes n’a été relevée sur la QVLS des patients et des proches aidants, en faveur du programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, comparés à seulement de l’information par la poste ; différence qui n’a pas maintenu sa valeur significative au moment du suivi.

Le second ECR de haute qualité (Saal et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien (visites à domicile, information par la poste et sessions éducatives) ou seulement de l’information par la poste (2 brochures). La QVLS des patients a été mesurée à 1 an (après l’intervention) par la World Health Organization Quality of Life Short Version. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes contradictoires (niveau 4), ont été relevées au sujet de l’efficacité d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur la qualité de vie liée à la santé (QVLS) suite à un AVC. Tandis qu’un ECR de haute qualité indique qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste sont plus efficaces que seulement de l’information par la poste pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC et de leurs proches aidants ; un second ECR de haute qualité n’a indiqué aucune différence significative entre les groupes entre un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien comparés à seulement de l’information par la poste.
Note :
Des différences au niveau du contenu, de l’administration et de la durée des services et/ou des instruments de mesure utilisés pour évaluer la qualité de vie liée à la santé peuvent expliquer les différences dans les résultats.

Récurrence de l’AVC
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Saal et al., 2015) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur l’incidence de récurrence d’AVC auprès de patients ayant déjà subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien (visites à domicile, information par la poste et sessions éducatives) ou seulement de l’information par la poste (2 brochures). L’incidence de récurrence d’AVC des patients a été mesurée à 1 an (après l’intervention. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien ne sont pas plus efficaces que seulement de l’information par la poste pour réduire l’incidence de récurrence d’AVC de patients ayant déjà subi un AVC.

Soutien social des proches aidants
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Smith et al., 2012 et Ostwald et al., 2014) ont examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur le soutien social des proches aidants de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Smith et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients ayant subi un AVC (la phase de récupération n’a pas été spécifiée) et leurs proches aidants pour recevoir un programme de psychoéducation en ligne ou aucune intervention particulière. Le soutien social des proches aidants a été mesuré à 9 semaines (après l’intervention) et 1 mois plus tard (au moment d’un suivi), par la 11-item Medical Outcome Study (MOS) Social Support Survey. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. Le soutien social des proches aidants a été mesuré à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par la MOS Social Support Survey. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, seulement de l’information par la poste), ou qu’aucune intervention particulière, pour améliorer le soutien social des proches aidants de patients ayant subi un AVC.

Stress perçu
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Ostwald et al., 2014) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur le stress perçu par les patients ayant subi un AVC et leurs proches aidants. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë, subaiguë et chronique de récupération post-AVC et leurs proches aidants pour recevoir un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste, ou seulement de l’information par la poste. Le stress perçu par les patients et les proches aidants a été mesuré à 6 mois (après l’intervention) et  à 12 mois (au moment d’un suivi), par la 10-item Perceived Stress Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée pour les patients ou leurs proches aidants, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC à domicile et de l’information par la poste ne sont pas plus efficaces que seulement de l’information par la poste pour réduire le stress perçu par les patients ayant subi un AVC ou leurs proches aidants.

Symptômes psychologiques
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Saal et al., 2015) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur les symptômes psychologiques de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien (visites à domicile, information par la poste et sessions éducatives) ou seulement de l’information par la poste (2 brochures). Les symptômes psychologiques des patients ont été mesurés à 1 an (après l’intervention) par le Symptom Checklist 90 Revised (sous-échelle Somatisation). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien ne sont pas plus efficaces que seulement de l’information par la poste pour améliorer les symptômes psychologiques de patients ayant subi un AVC.

Utilisation des services de santé
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Saal et al., 2015) a examiné l’effet d’un programme d’éducation psychosociale sur l’AVC sur l’utilisation des services de santé de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC pour recevoir un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien (visites à domicile, information par la poste et sessions éducatives) ou seulement de l’information par la poste (2 brochures). L’utilisation des services de santé des patients (fréquence d’utilisation des services) a été mesurée à 1 an (après l’intervention). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un programme d’éducation sur l’AVC et du soutien ne sont pas plus efficaces que seulement de l’information par la poste pour réduire l’utilisation des services de santé de patients ayant subi un AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période – Tai-Chi

Chutes
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Taylor-Piliae et al., 2014) a examiné l’effet du Tai-Chi sur le nombre de chutes de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir du Tai-Chi, un programme d’exercices apparié quant à sa durée, ou le programme de soins habituel. Le nombre de chute des patients a été mesuré à 12 semaines (après l’intervention). Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur du Tai-Chi comparé au programme de soins habituel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée entre le Tai-Chi et le programme d’exercices apparié quant à sa durée, ni entre le programme d’exercices apparié quant à sa durée et le programme de soins habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le Tai-Chi est plus efficace qu’un programme de soins habituel pour réduire le nombre de chutes de patients ayant subi un AVC ; mais pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices apparié quant à sa durée).

Dépression
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Taylor-Piliae et al., 2014) a examiné l’effet du Tai-Chi sur la dépression de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir du Tai-Chi, un programme d’exercices apparié quant à sa durée, ou le programme de soins habituel. La dépression des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) par la Center for Epidemiologic Studies Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le Tai-Chi n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices apparié quant à sa durée) ou qu’un programme de soins habituel pour améliorer la dépression de patients ayant subi un AVC.

Endurance
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Taylor-Piliae et al., 2014) a examiné l’effet du Tai-Chi sur l’endurance de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir du Tai-Chi, un programme d’exercices apparié quant à sa durée, ou le programme de soins habituel. L’endurance des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) par le 2-Minute Step Test. Des différences significatives entre les groupes ont été relevées en faveur du Tai-Chi comparé au programme de soins habituel, et en faveur du programme d’exercices apparié quant à sa durée comparé au programme de soins habituel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée entre le Tai-Chi et le programme d’exercices apparié quant à sa durée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le Tai-Chi est plus efficace qu’un programme de soins habituel pour améliorer l’endurance de patients ayant subi un AVC ; mais pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices apparié quant à sa durée).

Mobilité
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Taylor-Piliae et al., 2014) a examiné l’effet du Tai-Chi sur la mobilité de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir du Tai-Chi, un programme d’exercices apparié quant à sa durée, ou le programme de soins habituel. La mobilité des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) par la Short-Form Performance Battery (SFPB – score total, sous-échelles Équilibre, Force et Marche). Aucune différence significative n’a été notée sur aucune des mesures de la mobilité entre le Tai-Chi et le programme d’exercices apparié quant à sa durée, ou le Tai-Chi et le programme de soins habituel.
Note : Une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures de la mobilité (SFPB – Force), en faveur du programme d’exercices apparié quant à sa durée comparé au programme de soins habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le Tai-Chi n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices apparié quant à sa durée) ou qu’un programme de soins habituel pour améliorer la mobilité de patients ayant subi un AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Taylor-Piliae et al., 2014) a examiné l’effet du Tai-Chi sur la qualité de vie liée à la santé (QVLS) de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir du Tai-Chi, un programme d’exercices apparié quant à sa durée, ou le programme de soins habituel. La QVLS des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) par la 36-Item Short-Form Survey (SF-36 – scores Composante physique et Composante Mentale). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le Tai-Chi n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices apparié quant à sa durée) ou qu’un programme de soins habituel pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC.

Qualité du sommeil
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Taylor-Piliae et al., 2014) a examiné l’effet du Tai-Chi sur la qualité du sommeil de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir du Tai-Chi, un programme d’exercices apparié quant à sa durée, ou le programme de soins habituel. La qualité du sommeil des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) par la Pittsburgh Sleep Quality Index. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le Tai-Chi n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices apparié quant à sa durée) ou qu’un programme de soins habituel pour améliorer la qualité du sommeil de patients ayant subi un AVC.

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Immink, M. A., Hillier, S., & Petkov, J. (2014). Randomized controlled trial of yoga for chronic poststroke hemiparesis: motor function, mental health, and quality of life outcomes. Topics in Stroke Rehabilitation, 21(3), 256-271.
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Ihle-Hansen, H., Thommessen, B., Fagerland, M. W., Øksengård, A. R., Wyller, T. B., Engedal, K., & Fure, B. (2014). Effect on anxiety and depression of a multifactorial risk factor intervention program after stroke and TIA: a randomized controlled trial. Aging & Mental Health, 18(5), 540-546.
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Études exclues

Aben, L., Heijenbrok-Kal, M. H., Ponds, R. W., Busschbach, J. J., & Ribbers, G. M. (2014). Long-lasting effects of a new memory self-efficacy training for stroke patients: a randomized controlled trial. Neurorehabilitation and Neural Repair, 28(3), 199-206.
Motif d’exclusion : Étude faisant partie du module de Réadaptation cognitive.

Aben, L., Heijenbrok-Kal, M. H., van Loon, E. M., Groet, E., Ponds, R. W., Busschbach, J. J., & Ribbers, G. M. (2013). Training memory self-efficacy in the chronic stage after stroke: a randomized controlled trial. Neurorehabilitation and Neural Repair, 27(2), 110-117.
Motif d’exclusion : Étude faisant partie du module de Réadaptation cognitive.

Byl, N. N., Abrams, G. M., Pitsch, E., Fedulow, I., Kim, H., Simkins, M., … & Rosen, J. (2013). Chronic stroke survivors achieve comparable outcomes following virtual task specific repetitive training guided by a wearable robotic orthosis (UL-EXO7) and actual task specific repetitive training guided by a physical therapistJournal of Hand Therapy, 26(4), 343-352.
Motif d’exclusion : Étude faisant partie du module Robotique.

Damush, T. M., Kroenke, K., Bair, M. J., Wu, J., Tu, W., Krebs, E. E., & Poleshuck, E. (2016). Pain self‐management training increases self‐efficacy, self‐management behaviours and pain and depression outcomes. European Journal of Pain, 20(7), 1070-1078.
Motif d’exclusion : Pas de population d’intérêt.

Fary, K. H. A. N., & FAFRM, M. (2017). Effectiveness of a structured sexual rehabilitation programme following stroke: A randomized controlled trial. Journal of Rehabilitation Medicine, 49, 333-340.
Motif d’exclusion : Étude faisant partie du module Sexualité.

Hackett, M. L., Carter, G., Crimmins, D., Clarke, T., Arblaster, L., Billot, L., … & Sturm, J. (2013). ImProving Outcomes after STroke (POST): results from the randomized clinical pilot trial. International Journal of Stroke, 8(8), 707-710.
Motif d’exclusion : L’intervention consistait à envoyer une carte postale aux patients ayant subi un AVC et n’était pas assurée directement par des professionnels de la réadaptation (ergothérapeute, physiothérapeute, orthophoniste, etc.).

Johansson, B., Bjuhr, H., & Rönnbäck, L. (2012). Mindfulness-based stress reduction (MBSR) improves long-term mental fatigue after stroke or traumatic brain injury. Brain Injury, 26(13-14), 1621-1628.
Motif d’exclusion : L’intervention n’a pas été réalisée dans un contexte de réadaptation ; il n’est pas précisé si un professionnel de la réadaptation a réalisé l’intervention.

Joubert, J., Reid, C., Joubert, L., Barton, D., Ruth, D., Jackson, D., & Davis, S. M. (2006). Risk factor management and depression post-stroke: the value of an integrated model of care. Journal of Clinical Neuroscience, 13(1), 84-90.
Motif d’exclusion : L’intervention est offerte par des médecins, et non par des professionnels de la réadaptation (ergothérapeute, physiothérapeute, orthophoniste, etc.).

Jun, E. M., Roh, Y. H., & Kim, M. J. (2013). The effect of music‐movement therapy on physical and psychological states of stroke patients. Journal of Clinical Nursing, 22(1-2), 22-31.
Motif d’exclusion : L’étude fait partie du module Musicothérapie.

Khedr, E. M., Abo El-Fetoh, N., Ali, A. M., El-Hammady, D. H., Khalifa, H., Atta, H., & Karim, A. A. (2014). Dual-hemisphere repetitive transcranial magnetic stimulation for rehabilitation of poststroke aphasia: a randomized, double-blind clinical trial. Neurorehabilitation and Neural Repair, 28(8), 740-750.
Motif d’exclusion : L’étude fait partie du module SMTr.

Kim, D. S., Park, Y. G., Choi, J. H., Im, S. H., Jung, K. J., Cha, Y. A., … & Yoon, Y. H. (2011). Effects of music therapy on mood in stroke patients. Yonsei Medical Journal, 52(6), 977-981.
Motif d’exclusion : L’étude fait partie du module Musicothérapie.

Kirk, H., Kersten, P., Crawford, P., Keens, A., Ashburn, A., & Conway, J. (2014). The cardiac model of rehabilitation for reducing cardiovascular risk factors post transient ischaemic attack and stroke: a randomized controlled trial. Clinical Rehabilitation, 28(4), 339-349.
Motif d’exclusion : La dépression est un résultat secondaire.

Lempka, S. F., Malone, D. A., Hu, B., Baker, K. B., Wyant, A., Ozinga, J. G., … & Machado, A. G. (2017). Randomized clinical trial of deep brain stimulation for poststroke pain. Annals of Neurology, 81(5), 653-663.
Motif d’exclusion : L’étude fait partie du module SMTr.

Linder, S. M., Rosenfeldt, A. B., Bay, R. C., Sahu, K., Wolf, S. L., & Alberts, J. L. (2015). Improving quality of life and depression after stroke through telerehabilitation. American Journal of Occupational Therapy, 69(2), 6902290020p1-6902290020p10.
Motif d’exclusion : L’étude fait partie du module Robotique.

Man, S. C., Hung, B. H., Ng, R. M., Yu, X. C., Cheung, H., Fung, M. P., … & Ziea, E. (2014). A pilot controlled trial of a combination of dense cranial electroacupuncture stimulation and body acupuncture for post-stroke depressionBMC Complementary and Alternative Medicine, 14(1), 255.
Motif d’exclusion : L’étude fait partie du module Acupuncture.

Mayo, N. E., Anderson, S., Barclay, R., Cameron, J. I., Desrosiers, J., Eng, J. J., … & Richards, C. L. (2015). Getting on with the rest of your life following stroke: a randomized trial of a complex intervention aimed at enhancing life participation post strokeClinical Rehabilitation, 29(12), 1198-1211.
Motif d’exclusion : L’étude fait partie du module Activités de loisir.

Qian, X., Zhou, X., You, Y., Shu, S., Fang, F., Huang, S., & Zhou, S. (2015). Traditional chinese acupuncture for poststroke depression: A single-blind double-simulated randomized controlled trial. The Journal of Alternative and Complementary Medicine, 21(12), 748-753.
Motif d’exclusion : L’étude fait partie du module Acupuncture (exclue parce que les deux groupes ont reçu une intervention d’acupuncture).

Renner, C. I., Outermans, J., Ludwig, R., Brendel, C., Kwakkel, G., & Hummelsheim, H. (2016). Group therapy task training versus individual task training during inpatient stroke rehabilitation: A randomised controlled trial. Clinical Rehabilitation, 30(7), 637-648.
Motif d’exclusion : L’étude fait partie du module Rééducation orienté sur la tâche / membre inférieur.

Rochette, A., Korner-Bitensky, N., Bishop, D., Teasell, R., White, C. L., Bravo, G., … & Kapral, M. (2013). The YOU CALL–WE CALL Randomized Clinical Trial: Impact of a Multimodal Support Intervention After a Mild Stroke. Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes, 6(6), 674-679.
Motif d’exclusion : La dépression est un résultat secondaire.

Sackley, C. M., Walker, M. F., Burton, C. R., Watkins, C. L., Mant, J., Roalfe, A. K., … & Fletcher-Smith, J. (2015). An occupational therapy intervention for residents with stroke related disabilities in UK care homes (OTCH): cluster randomised controlled trial. BMJ, 350, h468.
Motif d’exclusion : La dépression est un résultat secondaire.

Taricco, M., Dallolio, L., Calugi, S., Rucci, P., Fugazzaro, S., Stuart, M., … & EFG [Esercizio Fisico di Gruppo]/2009 Investigators. (2014). Impact of adapted physical activity and therapeutic patient education on functioning and quality of life in patients with postacute strokes. Neurorehabilitation and Neural Repair, 28(8), 719-728.
Motif d’exclusion : La dépression est un résultat secondaire ; n’est pas un  ECR.

Thanakiatpinyo, T., Suwannatrai, S., Suwannatrai, U., Khumkaew, P., Wiwattamongkol, D., Vannabhum, M., … & Kuptniratsaikul, V. (2014). The efficacy of traditional Thai massage in decreasing spasticity in elderly stroke patients. Clinical Interventions in Aging, 9, 1311.
Motif d’exclusion : La dépression est un résultat secondaire.

Visser, M. M., Heijenbrok-Kal, M. H., van‘t Spijker, A., Lannoo, E., Busschbach, J. J., & Ribbers, G. M. (2016). Problem-solving therapy during outpatient stroke rehabilitation improves coping and health-related quality of life: randomized controlled trial. Stroke, 47(1), 135-142.
Motif d’exclusion : La dépression est un résultat secondaire.

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