Soutien familial – phase aiguë

Évidences révisées en date du 25-06-2012
Auteur(s)* : Nicol Korner-Bitensky (PhD) ; Annabel McDermott (OT)
Information aux patients/familles Table des matières

Introduction

L’accident vasculaire cérébral peut avoir une incidence importante sur de nombreux aspects de la vie pour la personne qui subit un AVC, ainsi que pour sa famille. Ce module Info-AVC fournit des informations sur la valeur de diverses interventions telles que l’éducation au sujet de l’AVC, les services de conseil et des programmes d’entraînements et de rééducations spécifiques sur la façon de gérer certains aspects de la réadaptation à la suite d’un AVC.

Information aux patients/familles

Qu’est-ce que le Soutien familial ?

Le soutien familial regroupe les soins physiques et émotionnels offerts principalement aux individus ayant subi un AVC. Ces individus peuvent avoir besoin d’aide pour réaliser les tâches et les activités qu’ils étaient auparavant capables de faire de façon indépendante. Le plus souvent, c’est la famille, les amis ou les proches aidants qui fournissent ce soutien.

Le soutien familial s’occupe également d’appuyer les actions et d’informer les membres de la famille ainsi que les proches aidants au sujet des différentes interventions de rééducation et de la façon par laquelle ils peuvent contribuer à la réadaptation de la personne ayant subi un AVC.

Quelles interventions axées sur le soutien familial sont bénéfiques pour les personnes en phase aiguë de récupération suite à un AVC ?

Des données probantes provenant d’études scientifiques démontrent les différents types de soutien pouvant être bénéfiques pour les personnes en phase aiguë de récupération suite à un AVC. Ceux-ci incluent :

La préparation intensive à la transition vers le congé

Les programmes de préparation à la transition visent à aider les patients à retourner à la maison en toute sécurité et au moment opportun. Une étude a examiné l’efficacité d’un service intensif de transition qui comprenait des soins thérapeutiques à domicile la fin de semaine avant le congé officiel, un cours d’entraînement et des séminaires pédagogiques pour les proches aidants de même qu’un service de soutien et de conseils téléphoniques. Les résultats de l’étude ont démontré que ce programme est efficace pour améliorer l’état de santé global des patients. Cependant, ce programme n’a pas eu d’impact significatif sur l’indépendance ou le bien-être émotionnel des patients.

Les programmes d’éducation en groupe

Des études ont démontré que des programmes d’éducation en groupe (groupes de discussion, participation à des conférences et à des séminaires) peut parfaire les connaissances des patients au sujet de l’AVC et améliorer leur satisfaction face aux diverses interventions offertes au cours de leur réadaptation post-AVC. Cependant, ces programmes d’éducation en groupe n’ont pas amélioré l’indépendance, le bien-être émotionnel ou la qualité de vie des patients.

D’autres interventions ont été examinées par des études scientifiques incluant :

Les agents de soutien familial

Plusieurs études ont examiné les avantages de services de soutien offerts par un agent de soutien familial ou un intervenant de soutien similaire. Les agents de soutien familial ont offerts aux patients ou aux proches aidants des services tels que l’éducation, le soutien émotionnel, des visites à domicile, un soutien téléphonique et de l’assistance pour accéder aux ressources. Il a été noté que ces services de soutien n’amélioraient pas le bien-être émotionnel des patients, ni leur activité/participation, leur qualité de vie ou leur connaissance quant à l’AVC. Cependant, il existe des résultats partagés quant à savoir si ces services peuvent améliorer la satisfaction des patients face aux diverses interventions offertes au cours de leur réadaptation post-AVC.

Les informations écrites

Des trousses d’information écrite (telles que des brochures, pamphlets ou des dépliants pédagogiques sur l’AVC) ne révèlent aucune amélioration significative sur la connaissance des patients sur l’AVC ou sur leur satisfaction quant aux informations qui leur ont été fournies au sujet de l’AVC. En outre, les trousses d’information écrite ne s’avèrent pas efficace pour améliorer le bien-être émotionnel des patients, leur qualité de vie, leur indépendance ou leur capacité à accéder aux services communautaires.

Les Unités de soins intégrés

Une Unité de soins intégrés est un programme de soins élaboré par une équipe multidisciplinaire pour aider le rétablissement du patient. Des études ont révélé que les Unité de soins intégrés n’améliorent pas de manière significative la satisfaction des patients avec le plan de soins qu’ils ont reçus, leur qualité de vie ou leur indépendance suite à un AVC.

Quelles interventions axées sur le soutien familial sont bénéfiques pour les familles et les proches aidants de personnes en phase aiguë de récupération suite à un AVC ?

Bon nombre d’études scientifiques ont examiné l’impact des interventions axées sur le soutien familial sur les proches aidants de personnes ayant subi un AVC. Celles-ci incluent :

La préparation intensive à la transition vers le congé

Des études ont démontré que les services intensifs de transition vers le congé (comprenant des soins thérapeutiques à domicile la fin de semaine avant le congé officiel, des cours d’entraînement et des séminaires pédagogiques pour les proches aidants de même qu’un service de soutien et de conseils téléphoniques) n’améliorent pas la qualité de vie ou le bien-être émotionnel des proches aidants de personnes ayant subi un AVC.

Les programmes d’éducation en groupe

La participation à des programmes d’éducation en groupe (groupes de discussion, participation à des conférences et à des séminaires) peut parfaire les connaissances au sujet de l’AVC chez les proches aidants de patients post-AVC. Cependant, ces programmes d’éducation en groupe n’ont pas amélioré le bien-être émotionnel, la qualité de vie ou la satisfaction face aux soins reçus des proches aidants de personnes ayant subi un AVC.

Les agents de soutien familial

Les résultats au sujet des avantages des services de soutien offerts par un agent de soutien familial ou un intervenant de soutien similaire sont partagés. Il a été constaté que les services de soutien familial peuvent améliorer certains facteurs tels que l’état de santé et la qualité de vie des proches soignants et leur degré de satisfaction à l’égard des services reçus. Cependant, aucun avantage significatif n’a été relevé en ce qui concerne la connaissance des proches aidants sur l’AVC, les activités et la participation, ni sur leur bien-être émotionnel.

Les informations écrites

Quelques études suggèrent que les trousses d’information écrite (telles que des brochures, pamphlets ou des dépliants pédagogiques sur l’AVC) pourrait améliorer la qualité de vie des proches aidants de personne ayant subi un AVC. Cependant, les trousses d’information écrite ne s’avèrent pas efficace pour améliorer la connaissance des proches aidants au sujet de l’AVC, ni la satisfaction face à l’information reçu, pas plus que leur bien-être émotionnel ou leur qualité de vie suite à l’AVC de leur proche.

Les Unités de soins intégrés

Une Unité de soins intégrés est un programme de soins élaboré par une équipe multidisciplinaire pour aider le rétablissement du patient. Des études ont révélé que les Unité de soins intégrés n’améliorent pas de manière significative la satisfaction des proches aidants face au plan de soins que leur proche a reçus, ni leur bien-être émotionnel.

Les évaluations cognitives

Une étude a offert aux patients une évaluation cognitive approfondie et des recommandations individualisées quant aux difficultés de ce patient. Les résultats de cette étude ont révélé que cette intervention n’a pas amélioré le bien-être émotionnel des proches aidants.

Comment procurer un soutien peut affecter les proches aidants ?

Prendre la responsabilité d’assurer le bien-être d’un membre de sa famille ou d’un ami ayant subi un AVC peut souvent s’avérer être un défi. Parce que l’AVC se produit subitement, personne n’a eu le temps de se préparer à ce changement de l’état de santé ou de s’ajuster à de nouveaux fonctionnements. Les proches aidants éprouvent souvent de la tristesse, de la colère, de la frustration, de la dépression et de la solitude, à mesure que les exigences et le stress de la prise en charge du membre de la famille ou de l’ami augmentent. Il est important de reconnaître et de comprendre ces sentiments afin d’éviter de devenir trop accablé et d’en venir à un profond épuisement.

Il est donc important de reconnaître les signes avant-coureurs d’un épuisement. Si vous rencontrez l’un des symptômes suivants, vous devriez envisager de consulter pour obtenir de l’aide :

  • manque d’énergie
  • problèmes de santé récurrents
  • épuisement constant
  • manque de temps pour les soins personnels
  • irritabilité permanente
  • impatience
  • difficulté à se détendre ou à prendre du temps pour soi

Vous trouverez probablement bénéfique d’apprendre autant que possible sur l’état d’un être cher et d’être réaliste quant à la quantité de soins que vous pouvez donner à quelqu’un (aussi bien en ressources mentales que physiques). Chercher de l’aide pour vous est également essentiel, il existe bon nombre de ressources disponibles pour vous aider à faire face à la situation. Dites-vous que plusieurs personnes vivent cette situation et que vous n’êtes pas seul.

Les 10 meilleurs conseils pour les proches aidants

L’Association nationale pour les proches aidants offre ces 10 meilleurs conseils pour les proches aidants:

  1. Choisissez de prendre en charge votre vie, ne laissez pas la maladie ou l’invalidité de l’être cher prendre l’avant-scène de votre vie.
  2. N’oubliez pas d’être bon pour vous-même. Sachez vous aimez, vous honorez et vous valorisez vous-même. Vous faites un travail très difficile ; vous méritez un bon moment pour vous.
  3. Surveillez les signes de dépression et n’hésitez pas à obtenir de l’aide professionnelle lorsque vous en éprouvez le besoin. Téléchargez une auto-évaluation imprimable de la dépression de l’American Medical Association*.
  4. Lorsque les gens offrent de l’aide, acceptez l’offre et proposez des choses spécifiques qu’ils peuvent faire.
  5. Éduquez-vous sur l’état de l’être cher. L’information est habilitante.
  6. Vous ne pouvez pas tout faire. Identifiez les limites de votre implication. Soyez ouvert aux nouvelles technologies, aux idées qui favorisent l’indépendance de l’être cher (qui ne peuvent que faciliter votre travail).
  7. Faites confiance à votre instinct. La plupart du temps, il vous conduira dans la bonne direction.
  8. Tentez d’assumer vos pertes, puis permettez-vous de rêver de nouveau.
  9. Informez-vous sur vos droits en tant qu’aidant et en tant que citoyen.
  10. Cherchez le soutien d’autres proches aidants. Il y a une grande force à savoir que vous n’êtes pas seul.

Où puis-je obtenir de l’information supplémentaire sur l’aide aux proches qui ont subi un AVC ?

Votre centre de santé local peut vous donner de l’information sur les soins à prodiguer à un membre de la famille ou un proche ayant subi un AVC. Voici un certain nombre d’autres ressources qui peuvent également vous aider.

  1. Module Info-AVC : https://www.strokengine.ca
  2. Partenariat canadien pour le rétablissement de l’AVC : http://www.canadianstroke.ca/fr/
  3. Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada : http://www.coeuretavc.ca/
  4. Stroke Recovery Association of British Columbia : http://www.strokerecovery.bc.ca
  5. American Stroke Association : http://www.strokeassociation.org
  6. American Heart Association : http://www.americanheart.org
  7. National Family Caregivers Association : http://www.thefamilycaregiver.org
  8. The Internet Stroke Center : http://www.strokecenter.org
  9. SAFE (Stroke Awareness for Everyone, Inc.) : http://www.strokesafe.org
  10. National Stroke Association References : http://www.stroke.org
  11. Home Health Care Agencies:
    https://www.homehealthcareagencies.com/resources/caregiving-tips/

Information aux cliniciens

Note : En passant en revue les résultats dans le tableau synoptique, il est important de noter qu’ils sont toujours faits selon les cr>itères d’essais cliniques randomisés (ECR) – spécifiquement comparés à un groupe témoin. Pour clarifier, les individus recevant le traitement peuvent s’être améliorés comparativement à leur état avant ce traitement MAIS ne se sont pas améliorés sensiblement plus que ceux du groupe témoin (lorsque les deux groupes ont été comparés au moment de l’évaluation post-traitement). La conclusion que vous verrez alors est que le traitement n’est pas efficace voulant dire « plus efficace » que le traitement témoin auquel il a été comparé. Les études non randomisées ne sont plus incluses lorsqu’il y a suffisamment d’évidences de recherche indiquant de fortes données probantes (niveau 1a).

Bon nombre d’études ont exploré les interventions axées sur le soutien familial sur les proches aidants et les personnes ayant subi un AVC et étant en phase de récupération aiguë, subaiguë et chronique. Pour les besoins de ce module, les études qui ont investigué les interventions offertes durant la phase aiguë de la récupération d’un AVC sont examinées séparément de celles qui s’occupent des interventions offertes pendant les phases subaiguës et chroniques de la récupération post-AVC.

Ce module présente ainsi des études qui ont examiné les effets des interventions de soutien familial qui incluent : la préparation intensive à la transition vers le congé ; les programmes d’éducation en groupe (groupes de discussion, participation à des conférences et à des séminaires) ; les services offerts par des agents de soutien familial ; les informations écrites ; les Unités de soins intégrés et les interventions de compréhension des évaluations cognitives s’adressant aux dyades proches aidants/patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. Les résultats mesurés sont généralement évalués à la fois chez les patients ayant subi un AVC et leurs proches aidants et incluent le bien-être émotionnel, les connaissances liées à l’AVC, la satisfaction à l’égard de l’information et/ou de l’intervention reçue, l’activité et la participation, la qualité de vie et l’état de santé global.

Dans l’ensemble, les résultats suggèrent, en phase aiguë de la récupération post-AVC, que les programmes d’éducation en groupe peuvent améliorer la connaissance sur les AVC aussi bien pour les patients que pour leurs proches aidants. Les programmes d’éducation en groupe favorisent également la satisfaction face aux services reçus par les patients, tandis que les programmes de soutien familial améliorent la satisfaction des proches aidants envers ces mêmes services. Les matériels pédagogiques écrits peuvent améliorer la qualité de vie des proches aidants, mais pas celle des patients. La préparation intensive à la transition vers le congé a été la seule intervention identifiée pour améliorer l’état de santé global des patients. Aucune intervention particulière n’a été identifiée comme efficace pour améliorer le bien-être émotionnel, l’activité ou la participation tant chez les patients que chez les proches aidants.

Résultats

Soutien familial par des agents de soutien familial professionnels

Activité et participation – proches aidants
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 2000 – et une étude de suivi Mant et al., 2005; Dennis et al., 1997) et un ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) ont examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur l’activité et la participation des proches aidants de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. L’activité et la participation des proches aidants ont été mesurées 6 mois après l’AVC par le Frenchay Activities Index (FAI). Les résultats démontrent une différence significative entre les groupes en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Dans une étude de suivi de cet ECR de haute qualité (Mant et al., 2005) a noté que cette différence sur l’activité et la participation des proches aidants (telle que mesurées par le FAI) n’a pas conservé sa valeur significative au moment d’un suivi, 12 mois après l’AVC.

Le second ECR de haute qualité (Dennis et al., 1997) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Auxiliaire familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. L’activité et la participation des proches aidants ont été mesurées 6 mois après la randomisation par le FAI. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

L’ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. L’activité et la participation des proches aidants ont été mesurées 9 mois après la randomisation par la Nottingham Extended Activities of Daily Living scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes contradictoires (niveau 4) au sujet de l’efficacité des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) sur l’activité et la participation des proches aidants de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. Tandis qu’un premier ECR de haute qualité note une amélioration significative entre les groupes, à court terme, sur l’activité et la participation des proches aidants en faveur du groupe d’intervention (amélioration qui n’a pas conservé sa valeur significative 6 mois plus tard au moment d’un suivi), un second ECR de haute qualité ne relève aucune différence significative entre les groupes. De plus, un ECR de qualité acceptable n’a également noté aucune différence significative entre les groupes.
Note : Les interventions des deux ECR de haute qualité offraient des conseils et du soutien pour accéder aux services de santé et aux services sociaux, cependant l’intervention qui a démontré une amélioration de l’activité et la participation des proches aidants offrait de plus de l’information écrite, des visites sur l’unité de soins et à domicile, de même qu’un service de soutien téléphonique par un Agent de soutien familial.

Activité et participation – patients
Inefficace
1A

Trois ECR de haute qualité (Mant et al., 2000 – et une étude de suivi Mant et al., 2005; Dennis et al., 1997 et Forster & Young, 1996) et un ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) ont examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur l’activité et la participation de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 6 mois après l’AVC, l’activité et la participation des patients ont été mesurées par le Frenchay Activities Index (FAI) ; les incapacités et handicaps des patients ont été mesurés par l’Indice de Barthel (IB), le Rivermead Mobility Index (RMI), et la London Handicap Scale (LHS). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des instruments de mesure.

Dans une étude de suivi de cet ECR de haute qualité (Mant et al., 2005) n’a noté aucune différence significative sur l’activité et la participation des patients (telle que mesurées par le FAI), ni sur les incapacités et handicaps des patients (tels que mesurés par l’IB, le RMI et la LHS) au moment d’un suivi, 12 mois après l’AVC.

Le second ECR de haute qualité (Dennis et al., 1997) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Auxiliaire familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. L’activité et la participation des patients ont été mesurées 6 mois après la randomisation par le FAI, l’IB et l’Oxford Handicap Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le troisième ECR de haute qualité (Forster & Young, 1996) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe qui offrait de l’information, des conseils et le soutien d’une infirmière spécialiste ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 3, 6 et 12 mois de suivi, les activités fonctionnelles des patients ont été mesurées par l’IB et le Functional Ambulatory Categories, et leurs activités sociales par le FAI. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des instruments, et ce à aucun des temps de mesure. Cependant, à 3 et à 6 mois, une analyse à partir d’un sous-groupe de patients légèrement handicapés a révélé une amélioration significative des activités sociales (telles que mesurées de la FAI) en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin, et un effet de traitement significatif a été observé sur l’ensemble des 12 mois de l’étude.

L’ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. L’activité et la participation des patients ont été mesurées à 4 et à 9 mois après la randomisation par l’IB et la Nottingham Extended Activities of Daily Living scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des deux instruments, et ce à aucune des deux mesures.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de trois ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable indiquant que des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituels pour améliorer l’activité et la participation de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.
Note : Cependant, un des ECR de haute qualité a noté qu’à 3 et à 6 mois, une analyse à partir d’un sous-groupe de patients légèrement handicapés a révélé une amélioration significative sur les mesures des activités sociales en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin, et qu’un effet de traitement significatif a été observé sur l’ensemble des 12 mois de l’étude.

Bien-être émotionnel – proches aidants
Inefficace
1A

Trois ECR de haute qualité (Mant et al., 2000 – et une étude de suivi Mant et al., 2005; Dennis et al., 1997 et Forster & Young, 1996) et un ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) ont examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur le bien-être émotionnel des proches aidants de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 6 mois après l’AVC, le bien-être émotionnel des proches aidants a été mesuré par le General Health Questionnaire-28 (GHQ-28). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Dans une étude de suivi de cet ECR de haute qualité (Mant et al., 2005) n’a noté aucune différence significative sur le bien-être émotionnel des proches aidants (tel que mesuré par le GHQ-28 et le Carer Strain indexCSI) au moment d’un suivi, 12 mois après l’AVC.

Le second ECR de haute qualité (Dennis et al., 1997) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Auxiliaire familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. Le bien-être émotionnel des proches aidants a été mesuré 6 mois après la randomisation par le General Health Questionnaire (GHQ-30), l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS), la Social Adjustment Scale (SAS) et la Caregiving Hassles Scale (CHS). Une différence significative entre les groupes a été notée sur l’évaluation des symptômes de l’humeur du GHQ-30, sur l’évaluation de l’anxiété de l’HADS, de même que sur l’évaluation des embêtements du CHS en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Le troisième ECR de haute qualité (Forster & Young, 1996) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe qui offrait de l’information, des conseils et le soutien d’une infirmière spécialiste ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 3, 6 et 12 mois de suivi, le bien-être émotionnel des proches aidants a été mesuré par le GHQ-28. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la mesure du bien-être émotionnel des proches aidants à aucun des temps de mesure.

L’ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. Le bien-être émotionnel des proches aidants a été mesuré à 4 et à 9 mois après la randomisation par le General Health Questionnaire-12 (GHQ-12) et le CSI. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des deux instruments, et ce à aucune des deux mesures.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable indiquant que des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituels pour améliorer le bien-être émotionnel des proches aidants durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.
Note : Cependant, un autre ECR de haute qualité a noté une amélioration du bien-être émotionnel et une tendance à la réduction des troubles de l’anxiété et des embêtements en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin. Mais, alors que tous les groupes ont reçu de l’information et du soutien pour accéder aux services communautaires, le groupe qui a démontré une amélioration significative du bien-être émotionnel a également reçu des services conseils, une assistance pour accéder aux services de santé et aux services sociaux, de même que de l’assistance de la part de bénévoles.
Note : Toutes les études ont utilisé différentes versions du GHQ. En conséquence, il se peut que l’utilisation du GHQ-30 ait permis de mesurer le bien-être émotionnel de façon plus sensible ; le rendant apte à détecter de plus fines différences entre les groupes que le GHQ-12 ou le GHQ-28.

Bien-être émotionnel – patients
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 2000 – et une étude de suivi Mant et al., 2005; Dennis et al., 1997) et un ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) ont examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur le bien-être émotionnel des patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 6 mois après l’AVC, la santé émotionnelle des patients a été mesurée par l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Dans une étude de suivi de cet ECR de haute qualité (Mant et al., 2005) n’a noté aucune différence significative sur la santé émotionnelle des patients (telle que mesurée par l’HADS) au moment d’un suivi, 12 mois après l’AVC.

Le second ECR de haute qualité (Dennis et al., 1997) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Auxiliaire familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. Le bien-être émotionnel des patients a été mesuré 6 mois après la randomisation par le General Health Questionnaire (GHQ-30), l’HADS, la Social Adjustment Scale (SAS) et la mesure non standardisée de la Mental Adjustment to Stroke Scale. Une différence significative entre les groupes a été notée sur l’évaluation des ajustements aux relations sociales de la SAS en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin. Aucune autre différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. L’humeur des patients a été mesurée à 4 et à 9 mois après la randomisation par le General Health Questionnaire-12 (GHQ-12). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucune des deux mesures.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable indiquant que des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituels pour améliorer le bien-être émotionnel des patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.
Note : Cependant, un des ECR de haute qualité a relevé de meilleurs résultats significatifs seulement sur l’évaluation des ajustements aux relations sociales en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Connaissance de l’AVC – proches aidants
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) et un ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) ont examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur la connaissance de l’AVC des proches aidants de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

L’ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 6 mois après l’AVC, la connaissance de l’AVC des proches aidants a été évaluée par un questionnaire non standardisé. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

L’ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. La connaissance de l’AVC des proches aidants a été évaluée à 4 et à 9 mois après la randomisation par un questionnaire non standardisé comprenant 6 items. Une différence significative entre les groupes a été notée sur 4 questions à 4 mois et sur 3 questions à 9 mois, en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituels pour améliorer la connaissance de l’AVC des proches aidants durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.
Note : Cependant, un ECR de qualité acceptable a noté que les proches aidants ayant reçu du soutien familial offert par un Agent de soutien familial ont démontré une meilleure compréhension sur certains aspects de l’AVC comparés à ceux qui recevaient le programme de soins habituels.

Connaissance de l’AVC – patients
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) et un ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) ont examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur la connaissance de l’AVC des patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

L’ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 6 mois après l’AVC, la connaissance de l’AVC des patients a été évaluée par un questionnaire non standardisé. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

L’ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. La connaissance de l’AVC des patients a été évaluée à 4 et à 9 mois après la randomisation par un questionnaire non standardisé comprenant 6 items. Une différence significative entre les groupes a été notée sur 5 questions à 4 mois et sur 4 questions à 9 mois, en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituels pour améliorer la connaissance de l’AVC de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.
Note :Cependant, un ECR de qualité acceptable a noté que les patients ayant reçu du soutien familial offert par un Agent de soutien familial ont démontré une meilleure compréhension sur certains aspects de l’AVC comparés à ceux qui recevaient le programme de soins habituels.

État de santé et qualité de vie – proches aidants
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Mant et al., 2000 – et une étude de suivi Mant et al., 2005) a examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur l’état de santé et la qualité de vie des proches aidants de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 6 mois après l’AVC, la qualité de vie des proches aidants a été mesurée par le Dartmouth Co-op Charts et le Medical Outcomes Study Short Form (SF-36). Une différence significative entre les groupes a été notée sur la qualité de vie des proches aidants (telle que mesurée par le Dartmouth Co-op Charts) et sur les sous-échelles Énergie/vitalité, Santé mentale, Douleur, Fonctions physiques et Perception de la santé générale du SF-36, en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin. Aucune autre différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Dans une étude de suivi de cet ECR de haute qualité (Mant et al., 2005) a noté une différence significative seulement sur la sous-échelle Énergie/vitalité du SF-36 au moment d’un suivi, 12 mois après l’AVC.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) sont plus efficaces qu’un programme de soins habituels pour améliorer l’état de santé et la qualité de vie des proches aidants durant la phase aiguë de soins suivant un AVC. Douze mois après l’AVC, le groupe ayant reçu du soutien familial présentait plus d’énergie et une plus grande vitalité que le groupe témoin ; les autres évaluations ne démontraient aucune différence statistique entre les groupes.

État de santé et qualité de vie – patients
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 2000 – et une étude de suivi Mant et al., 2005; Dennis et al., 1997 et Forster & Young, 1996) ont examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur l’état de santé et la qualité de vie de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 6 mois après l’AVC, l’état de santé des patients a été mesuré par le Dartmouth Co-op Charts. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Dans une étude de suivi de cet ECR de haute qualité (Mant et al., 2005) n’a noté aucune différence significative sur l’état de santé des patients (tel que mesuré par le Dartmouth Co-op Charts) au moment d’un suivi, 12 mois après l’AVC.

Le second ECR de haute qualité (Forster & Young, 1996) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe qui offrait de l’information, des conseils et le soutien d’une infirmière spécialiste ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. À 3, 6 et 12 mois de suivi, la perception de la santé des patients a été mesurée par le Nottingham Health Profile. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute indiquant que des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituels pour améliorer l’état de santé et la qualité de vie de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Satisfaction face à l’intervention – proches aidants
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 2000; Dennis et al., 1997) et un ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) ont examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur la satisfaction face à l’intervention des proches aidants de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. Après 6 mois d’intervention, la satisfaction des proches aidants face à l’intervention et la compréhension de l’AVC a été évaluée par une échelle non standardisée développée spécifiquement pour cette étude. Les proches aidants du groupe d’intervention ont démontré une plus grande satisfaction significative que ceux du groupe témoin sur 1 des 3 questions portant sur leur satisfaction face à l’intervention et leur compréhension de l’AVC.

Le second ECR de haute qualité (Dennis et al., 1997) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Auxiliaire familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. La satisfaction des proches aidants face aux soins a été évaluée après 6 mois d’intervention par un questionnaire non standardisé comprenant 20 items. Une différence significative entre les groupes a été notée sur 6 des 20 questions en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

L’ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. La satisfaction des proches aidants face à l’information et aux services a été évaluée après 4 mois et 9 mois d’intervention par un questionnaire non standardisé comprenant 8 items Une différence significative entre les groupes a été notée sur 3 questions à 4 mois et sur 2 questions à 9 mois, en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable indiquant que des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituels pour améliorer la satisfaction des proches aidants face à l’intervention durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.
Note : Cependant, toutes les études ont noté une différence significative entre les groupes en faveur des proches aidants du groupe d’intervention comparés à ceux du groupe témoin sur une minorité de questions au sujet de leur satisfaction (respectivement, 1/3, 6/20 et 3/8 + 2/8 questions).

Satisfaction face à l’intervention – patients
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 2000; Dennis et al., 1997) et un ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) ont examiné les effets des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux ou des proches aidants) sur la satisfaction face à l’intervention de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. Après 6 mois d’intervention, la satisfaction des patients face à l’intervention a été évaluée par une échelle non standardisée développée spécifiquement pour cette étude. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR de haute qualité (Dennis et al., 1997) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Auxiliaire familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. La satisfaction des patients face aux services a été évaluée après 6 mois d’intervention par un questionnaire non standardisé comprenant 20 items. Une différence significative entre les groupes a été notée sur 3 des 20 questions en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

L’ECR de qualité acceptable (Lincoln et al., 2003) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une intervention en groupe offerte par un Agent de soutien familial ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. La satisfaction des patients face à l’information et aux services a été évaluée après 4 mois et 9 mois d’intervention par un questionnaire non standardisé comprenant 8 items Une différence significative entre les groupes a été notée sur 3 questions à 4 mois et sur 2 questions à 9 mois, en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable indiquant que des interventions de soutien familial (offertes par des Agents de soutien familial, des Auxiliaires familiaux et des proches aidants) ne sont pas plus efficaces qu’un programme de soins habituels pour améliorer la satisfaction des patients face à l’intervention lors de la phase aiguë de récupération d’un AVC.
Note : Cependant, un ECR de haute qualité et un ECR de qualité acceptable ont noté une différence significative entre les groupes en faveur des patients du groupe d’intervention comparés à ceux du groupe témoin sur une minorité de questions au sujet de leur satisfaction (respectivement, 3/20 et 3/8 + 2/8 questions)

Les programmes d’éducation en groupe

Bien-être émotionnel – proches aidants
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) a examiné les effets d’un programme d’éducation en groupe sur le bien-être émotionnel des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à un groupe d’interventions multidisciplinaires offrant un programme d’éducation sur l’AVC ou à un groupe témoin recevant le programme de réadaptation habituelle. Le bien-être émotionnel des proches aidants a été mesuré 6 mois après l’AVC des patients par le General Health Questionnaire (GHQ-30). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme d’éducation en groupe n’est pas plus efficace qu’un programme de réadaptation habituelle pour améliorer le bien-être émotionnel des proches aidants durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

Bien-être émotionnel – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) a examiné les effets d’un programme d’éducation en groupe sur le bien-être émotionnel de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à un groupe d’interventions multidisciplinaires offrant un programme d’éducation sur l’AVC ou à un groupe témoin recevant le programme de réadaptation habituelle. Le bien-être émotionnel des patients a été mesuré 6 mois après l’AVC par l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme d’éducation en groupe n’est pas plus efficace qu’un programme de réadaptation habituelle pour améliorer le bien-être émotionnel de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Connaissance de l’AVC – proches aidants
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) et une étude non randomisée (Louie et al., 2006) ont examiné les effets d’un programme d’éducation en groupe sur la connaissance de l’AVC des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

L’ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à un groupe d’interventions multidisciplinaires offrant un programme d’éducation sur l’AVC ou à un groupe témoin recevant le programme de réadaptation habituelle. La connaissance de l’AVC des proches aidants a été mesurée 6 mois après l’AVC des patients par une échelle non standardisée développée spécifiquement pour cette étude. Une différence significative entre les groupes a été notée sur l’évaluation de la connaissance de l’AVC des proches aidants en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

L’étude non randomisée de type pré/post (Louie et al., 2006) a assigné les patients et leurs proches aidants pour assister à deux conférences avec des présentations vidéo et participer à une discussion sur leurs expériences en tant que dyade patient/aidant. La connaissance de l’AVC des proches aidants a été mesurée au départ de l’étude et à 1, 2 et 4 semaines avoir participé au programme d’éducation en groupe par un test non standardisé développé spécifiquement pour cette étude. Une amélioration significative sur l’évaluation de la connaissance de l’AVC des proches aidants a été observée entre les mesures avant et après l’intervention.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme d’éducation en groupe est plus efficace qu’un programme de réadaptation habituelle pour améliorer la connaissance de l’AVC des proches aidants durant la phase aiguë de soins suivant un AVC. De plus, une étude non randomisée a également noté une amélioration significative de la connaissance de l’AVC des proches aidants suivant un programme d’éducation en groupe.

Connaissance de l’AVC – patients
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) et une étude non randomisée (Louie et al., 2006) ont examiné les effets d’un programme d’éducation en groupe sur la connaissance de l’AVC de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

L’ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à un groupe d’interventions multidisciplinaires offrant un programme d’éducation sur l’AVC ou à un groupe témoin recevant le programme de réadaptation habituelle. La connaissance de l’AVC des patients a été mesurée 6 mois après l’AVC des patients par une échelle non standardisée développée spécifiquement pour cette étude. Une différence significative entre les groupes a été notée sur l’évaluation de la connaissance de l’AVC des patients en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

L’étude non randomisée de type pré/post (Louie et al., 2006) a assigné les patients et leurs proches aidants pour assister à deux conférences avec des présentations vidéo et participer à une discussion sur leurs expériences en tant que dyade patient/aidant. La connaissance de l’AVC des patients a été mesurée au départ de l’étude et à 1, 2 et 4 semaines avoir participé au programme d’éducation en groupe par un test non standardisé développé spécifiquement pour cette étude. Une amélioration significative sur l’évaluation de la connaissance de l’AVC des patients a été observée entre les mesures avant et après l’intervention.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme d’éducation en groupe est plus efficace qu’un programme de réadaptation habituelle pour améliorer la connaissance de l’AVC de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. De plus, une étude non randomisée a également noté une amélioration significative de la connaissance de l’AVC des patients suivant un programme d’éducation en groupe.

État de santé et qualité de vie – proches aidants
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) et deux études non randomisées (Oupra et al., 2010 et Louie et al., 2006) ont examiné les effets d’un programme d’éducation en groupe sur l’état de santé et la qualité de vie des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

L’ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à un groupe d’interventions multidisciplinaires offrant un programme d’éducation sur l’AVC ou à un groupe témoin recevant le programme de réadaptation habituelle. L’état de santé et la qualité de vie des proches aidants ont été mesurés 6 mois après l’AVC des patients par le Short Form 36 health survey (SF-36). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée lorsque l’analyse des résultats combinait ceux obtenus par les patients et les proches aidants. L’analyse des résultats seulement pour les proches aidants a dénoté un fonctionnement social significativement plus faible pour les proches aidants du groupe d’intervention comparativement à ceux du groupe témoin.

La première étude non randomisée de type pré/post (Oupra et al., 2010) a assigné les patients et leurs proches aidants pour recevoir un programme éducatif d’apprentissage et de soutien dirigé par une infirmière qui comprenait trois séances d’éducation en groupe, un carnet d’information sur les AVC et trois appels téléphoniques de soutien sur 3 mois ou à un groupe témoin qui recevait le programme de soins habituels. La qualité de vie des proches aidants a été mesurée au moment du congé et au moment d’un suivi à 3 mois par une version Thaï du General Health Questionnaire (GHQ-28). Une différence significative entre les groupes a été notée sur la qualité de vie des proches aidants en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

La seconde étude non randomisée de type pré/post (Louie et al., 2006) a assigné les patients et leurs proches aidants pour assister à deux conférences avec des présentations vidéo et participer à une discussion sur leurs expériences en tant que dyade patient/aidant. L’état de santé et la qualité de vie des proches aidants ont été mesurés au départ de l’étude et à 1, 2 et 4 semaines avoir participé au programme d’éducation en groupe par le SF-36. Aucun changement significatif n’a été noté.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme d’éducation en groupe n’est pas plus efficace qu’un programme de réadaptation habituelle pour améliorer l’état de santé et la qualité de vie des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC, et peut aussi contribuer à une détérioration du fonctionnement social des proches aidants. De plus, une étude non randomisée n’a également noté aucune amélioration significative de la qualité de vie des proches aidants suivant un programme d’éducation en groupe.
Note : Cependant, une étude non randomisée qui offrait un programme éducatif d’apprentissage et de soutien dirigé par une infirmière qui comprenait trois séances d’éducation en groupe, un carnet d’information sur les AVC et trois appels téléphoniques de soutien sur 3 mois après le congé a relevé que ce programme était plus efficace que les soins habituels pour améliorer la qualité de vie des proches aidants.

État de santé et qualité de vie – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) et une étude non randomisée (Louie et al., 2006) ont examiné les effets d’un programme d’éducation en groupe sur l’état de santé et la qualité de vie de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

L’ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à un groupe d’interventions multidisciplinaires offrant un programme d’éducation sur l’AVC ou à un groupe témoin recevant le programme de réadaptation habituelle. L’état de santé et la qualité de vie des patients ont été mesurés 6 mois après l’AVC des patients par le Short Form 36 health survey (SF-36). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la perception de l’état de santé des patients.

L’étude non randomisée de type pré/post (Louie et al., 2006) a assigné les patients et leurs proches aidants pour assister à deux conférences avec des présentations vidéo et participer à une discussion sur leurs expériences en tant que dyade patient/aidant. L’état de santé et la qualité de vie des patients ont été mesurés au départ de l’étude et à 1, 2 et 4 semaines avoir participé au programme d’éducation en groupe par le SF-36. Une amélioration significative a été notée sur le score moyen aux sous-échelles Fonctionnement physique, Rôle émotionnel et Vitalité du SF-36, cependant les temps de mesure n’ont pas été clairement spécifiés.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme d’éducation en groupe n’est pas plus efficace qu’un programme de réadaptation habituelle pour améliorer l’état de santé et la qualité de vie des patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.
Note : Cependant, une étude non randomisée a relevé des améliorations significatives sur certains aspects de la qualité de vie des patients suivant un programme d’éducation en groupe.

Indépendance fonctionnelle – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) a examiné les effets d’un programme d’éducation en groupe sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à un groupe d’interventions multidisciplinaires offrant un programme d’éducation sur l’AVC ou à un groupe témoin recevant le programme de réadaptation habituelle. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée 6 mois après l’AVC par le Nottingham Extended Activities of Daily Living (NEADL) et l’Oxford Handicap Scale (OHS). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme d’éducation en groupe n’est pas plus efficace qu’un programme de réadaptation habituelle pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Satisfaction face à l’intervention – proches aidants
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) a examiné les effets d’un programme d’éducation en groupe sur la satisfaction des proches aidants face à l’information et aux services reçus durant et suivant le séjour d’hospitalisation lors de la phase aiguë de soins d’un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à un groupe d’interventions multidisciplinaires offrant un programme d’éducation sur l’AVC ou à un groupe témoin recevant le programme de réadaptation habituelle. La satisfaction des proches aidants face à l’information et aux services reçus durant et suivant le séjour d’hospitalisation a été mesurée 6 mois après l’AVC des patients à l’aide d’un questionnaire non standardisé portant sur la satisfaction des proches aidants. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme d’éducation en groupe n’est pas plus efficace qu’un programme de réadaptation habituelle pour améliorer la satisfaction des proches aidants face à l’information et aux services reçus durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

Satisfaction face à l’intervention – patients
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Rodgers et al., 1999) a examiné les effets d’un programme d’éducation en groupe sur la satisfaction des patients face à l’information et aux services reçus durant et suivant le séjour d’hospitalisation lors de la phase aiguë de soins d’un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à un groupe d’interventions multidisciplinaires offrant un programme d’éducation sur l’AVC ou à un groupe témoin recevant le programme de réadaptation habituelle. La satisfaction des patients face à l’information et aux services reçus durant et suivant le séjour d’hospitalisation a été mesurée 6 mois après l’AVC à l’aide d’un questionnaire non standardisé portant sur la satisfaction des patients. Une différence significative entre les groupes a été notée sur la satisfaction des patients face à l’information et aux services reçus en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme d’éducation en groupe est plus efficace qu’un programme de réadaptation habituelle pour améliorer la satisfaction des patients face à l’information et aux services reçus durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

Les informations écrites

Accès à la communauté – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur les comportements d’accès à la communauté de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. Les comportements d’accès à la communauté des patients ont été mesurés 6 mois après l’AVC en termes de contact avec les services communautaires, le personnel offrant des soins de santé et le fait de recevoir des avantages par un questionnaire non standardisé développé spécifiquement pour cette étude. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’une trousse d’information écrite n’est pas plus efficace que le programme de soins habituels pour améliorer les comportements d’accès à la communauté de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Bien-être émotionnel – proches aidants
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 1998 et Smith et al., 2004) ont examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur le bien-être émotionnel des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. Le bien-être émotionnel des proches aidants, spécifiquement la contrainte associée aux tâches de prise en charge, a été mesuré 6 mois après l’AVC par le Carer Strain Index (CSI). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR de haute qualité (Smith et al., 2004) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe où ils recevaient un livret d’information spécialement conçu pour l’AVC et où ils pouvaient assister à des rencontres avec l’équipe multidisciplinaire, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. Le bien-être émotionnel des proches aidants a été mesuré à 3 et à 6 mois après la randomisation par le General Health Questionnaire 28 (GHQ-28). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité indiquant que l’information écrite n’est pas plus efficace que le programme de soins habituels pour améliorer le bien-être émotionnel des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

Bien-être émotionnel – patients
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 1998 et Smith et al., 2004) ont examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur le bien-être émotionnel de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. Le bien-être émotionnel des patients a été mesuré 6 mois après l’AVC par l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR de haute qualité (Smith et al., 2004) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe où ils recevaient un livret d’information spécialement conçu pour l’AVC et où ils pouvaient assister à des rencontres avec l’équipe multidisciplinaire, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. Le bien-être émotionnel des patients a été mesuré à 3 et à 6 mois après la randomisation par le HADS. Aux deux temps de mesure, les patients du groupe d’intervention ont démontré moins d’anxiété que ceux du groupe témoin, mais aucune différence significative sur les résultats des mesures de la dépression.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité indiquant que l’information écrite n’est pas plus efficace que le programme de soins habituels pour améliorer le bien-être émotionnel de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.
Note : Cependant, un de ces ECR de haute qualité a démontré que l’information écrite est efficace pour réduire l’anxiété de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC lorsqu’elle est offerte en combinaison avec des rencontres avec l’équipe multidisciplinaire.

Connaissance de l’AVC – proches aidants
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 1998 et Smith et al., 2004) et un ECR de qualité acceptable (Lomer & McLellan, 1987) ont examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur la connaissance de l’AVC des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. La connaissance de l’AVC des proches aidants a été mesurée 6 mois après l’AVC par un questionnaire non standardisé développé spécifiquement pour cette étude. Une différence significative entre les groupes a été notée sur 1 des 11 questions du questionnaire (portant spécifiquement sur les causes de l’AVC) en faveur des proches aidants du groupe d’intervention comparé à ceux du groupe témoin. Cependant, ces résultats ne se sont pas avérés significatifs une fois ajustés en fonction de l’âge des proches aidants.

Le second ECR de haute qualité (Smith et al., 2004) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe où ils recevaient un livret d’information spécialement conçu pour l’AVC et où ils pouvaient assister à des rencontres avec l’équipe multidisciplinaire, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. La connaissance de l’AVC des proches aidants a été mesurée à 3 et à 6 mois après la randomisation par un questionnaire non standardisé développé spécifiquement pour cette étude. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée malgré une tendance pour des résultats plus élevés dans le groupe d’intervention.

L’ECR de qualité acceptable (Lomer & McLellan, 1987) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une brochure d’informations sur l’AVC ou aucune information particulière. La connaissance de l’AVC des proches aidants a été mesurée 3 semaines après l’admission par un questionnaire non standardisé développé spécifiquement pour cette étude. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la connaissance de l’AVC des proches aidants, l’état des patients ou l’aide/avantages disponibles au moment du congé.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable indiquant que l’information écrite n’est pas plus efficace que le programme de soins habituels pour améliorer la connaissance de l’AVC des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.
Note : Une différence significative entre les groupes a été notée par un de ces ECR de haute qualité sur une question portant sur les causes de l’AVC en faveur des proches aidants du groupe d’intervention comparé à ceux du groupe témoin. Cependant, ces résultats ne se sont pas avérés significatifs une fois ajustés en fonction de l’âge des proches aidants.
Note : Une étude de Rodgers et al., 1999 a noté que l’information écrite est moins efficace qu’un programme d’éducation en groupe pour améliorer la connaissance de l’AVC des proches aidants. Cette étude n’a pas été examinée comme un essai d’intervention portant sur l’information écrite, car l’information écrite offerte aux proches aidants et aux patients (ici, une brochure sur les services offerts post-AVC et une invitation à aller se procurer d’autres dépliants au poste de l’unité) a été considérée comme faisant partie du programme de soins habituels et n’a pas été prise en compte comme pouvant être comparable aux trousses d’information spécifiquement conçues comme celles examinées dans cette section. Pour de plus amples informations concernant l’étude de Rodgers et al. (1999), voir ci-haut la section portant sur Les programmes d’éducation en groupe.

Connaissance de l’AVC – patients
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 1998 et Smith et al., 2004) et un ECR de qualité acceptable (Lomer & McLellan, 1987) ont examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur la connaissance de l’AVC de patients en phase aiguë de récupération suivant un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. La connaissance de l’AVC des patients a été mesurée 6 mois après l’AVC par un questionnaire non standardisé développé spécifiquement pour cette étude. Une différence significative entre les groupes a été notée sur 1 des 11 questions du questionnaire (portant spécifiquement sur les causes de l’AVC) en faveur des patients du groupe d’intervention comparé à ceux du groupe témoin.

Le second ECR de haute qualité (Smith et al., 2004) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe où ils recevaient un livret d’information spécialement conçu pour l’AVC et où ils pouvaient assister à des rencontres avec l’équipe multidisciplinaire, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. La connaissance de l’AVC des patients a été mesurée à 3 et à 6 mois après la randomisation par un questionnaire non standardisé développé spécifiquement pour cette étude. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, et ce aux deux temps de mesure.

L’ECR de qualité acceptable (Lomer & McLellan, 1987) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une brochure d’informations sur l’AVC ou aucune information particulière. La connaissance de l’AVC des patients a été mesurée 3 semaines après l’admission par un questionnaire non standardisé développé spécifiquement pour cette étude. Une différence significative entre les groupes a été notée sur la connaissance de l’AVC des patients concernant la nature de leur déficit/handicap, en faveur des patients du groupe d’intervention comparé à ceux du groupe témoin. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la connaissance de l’AVC des patients concernant l’aide/avantages disponibles au moment du congé.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité indiquant que l’information écrite n’est pas plus efficace que le programme de soins habituels pour améliorer la connaissance de l’AVC de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.
Note : Cependant, un ECR de haute qualité a noté une différence significative entre les groupes sur 1 question portant sur les causes de l’AVC en faveur des patients du groupe d’intervention comparé à ceux du groupe témoin. De plus, un ECR de qualité acceptable a relevé que l’information écrite est plus efficace qu’aucune information particulière pour améliorer la connaissance de l’AVC des patients et la connaissance de leur propre condition.
Note : Une étude de Rodgers et al., 1999 a noté que l’information écrite est moins efficace qu’un programme d’éducation en groupe pour améliorer la connaissance de l’AVC des proches aidants. Cette étude n’a pas été examinée comme un essai d’intervention portant sur l’information écrite, car l’information écrite offerte aux proches aidants et aux patients (ici, une brochure sur les services offerts post-AVC et une invitation à aller se procurer d’autres dépliants au poste de l’unité) a été considérée comme faisant partie du programme de soins habituels et n’a pas été prise en compte comme pouvant être comparable aux trousses d’information spécifiquement conçues comme celles examinées dans cette section. Pour de plus amples informations concernant l’étude de Rodgers et al. (1999), voir ci-haut la section portant sur Les programmes d’éducation en groupe.

Habiletés fonctionnelles– patients
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 1998 et Smith et al., 2004) et un ECR de qualité acceptable (Pain & McLellan, 1990) ont examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur les habiletés fonctionnelles de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. Les habiletés fonctionnelles des patients ont été mesurées 6 mois après l’AVC par la London Handicap Scale (LHS). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR de haute qualité (Smith et al., 2004) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe où ils recevaient un livret d’information spécialement conçu pour l’AVC et où ils pouvaient assister à des rencontres avec l’équipe multidisciplinaire, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. Les habiletés fonctionnelles des patients ont été mesurées à 3 et à 6 mois après la randomisation par la LHS, l’Indice de Barthel (IB) et le Frenchay Activities Index (FAI). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucune des mesures, à aucun des temps de mesure.

L’ECR de qualité acceptable (Pain & McLellan, 1990) a assigné les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information individualisée sur l’AVC au moment du congé ou aucune information particulière. Les habiletés fonctionnelles des patients ont été mesurées 3 mois après le congé par l’IB et le FAI. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable indiquant que l’information écrite n’est pas plus efficace que le programme de soins habituels pour améliorer les habiletés fonctionnelles de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Qualité de vie – proches aidants
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur la qualité de vie des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. La qualité de vie des proches aidants a été mesurée 6 mois après l’AVC par le Medical Outcomes Short Form 36 (SF-36). Une différence significative entre les groupes a été notée sur une des dimensions du SF-36 (santé mentale) en faveur des proches aidants du groupe d’intervention comparé à ceux du groupe témoin.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que l’information écrite est plus efficace qu’un programme de soins habituels pour améliorer la qualité de vie des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.
Note : Une différence significative entre les groupes a été notée sur seulement une des dimensions du SF-36 (santé mentale).

Qualité de vie – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur la qualité de vie de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. La qualité de vie des patients a été mesurée 6 mois après l’AVC par le Dartmouth Coop Charts. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que l’information écrite n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituels pour améliorer la qualité de vie de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Satisfaction face à l’information – proches aidants
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 1998 et Smith et al., 2004) ont examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur la satisfaction face à l’information ou aux services reçus des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. La satisfaction des proches aidants face à l’information reçue durant la phase de soins a été mesurée 6 mois après l’AVC par un questionnaire validé portant sur la satisfaction (Pound scale). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR de haute qualité (Smith et al., 2004) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe où ils recevaient un livret d’information spécialement conçu pour l’AVC et où ils pouvaient assister à des rencontres avec l’équipe multidisciplinaire, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. La satisfaction des proches aidants face aux services reçus a été mesurée à 3 et à 6 mois après la randomisation par une version modifiée d’un questionnaire validé portant sur la satisfaction (Pound scale). À 3 mois, aucune différence significative entre les groupes n’a été notée. Cependant, à 6 mois, une différence significative entre les groupes a été notée sur 2 des 13 questions du questionnaire en faveur des proches aidants du groupe d’intervention comparé à ceux du groupe témoin. Ces questions portaient sur la quantité d’informations reçues concernant les avantages financiers offerts aux dyades patients/proches aidants, ainsi que sur le nombre de contacts avec le personnel soignant après le congé.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité indiquant que l’information écrite n’est pas plus efficace que le programme de soins habituels pour améliorer la satisfaction face à l’information ou aux services reçus des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.
Note : Un de ces ECR de haute qualité a relevé une différence significative entre les groupes à 6 mois sur 2 des 13 questions du questionnaire portant sur la satisfaction en faveur des proches aidants du groupe d’intervention comparé à ceux du groupe témoin.

Satisfaction face à l’information – patients
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Mant et al., 1998 et Smith et al., 2004) ont examiné l’impact d’une trousse d’information écrite sur la satisfaction de patients face à l’information ou aux services reçus durant et après l’hospitalisation en phase aiguë de soins suivant un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mant et al., 1998) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir une trousse d’information sur l’AVC de 8 feuillets ou aucune information particulière. La satisfaction des patients face à l’information reçue durant la phase de soins a été mesurée 6 mois après l’AVC par un questionnaire validé portant sur la satisfaction (Pound scale). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Le second ECR de haute qualité (Smith et al., 2004) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe où ils recevaient un livret d’information spécialement conçu pour l’AVC et où ils pouvaient assister à des rencontres avec l’équipe multidisciplinaire, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. La satisfaction des patients face aux services reçus a été mesurée à 3 et à 6 mois après la randomisation par une version modifiée d’un questionnaire validé portant sur la satisfaction (Pound scale). À 3 mois, une différence significative entre les groupes a été observée seulement sur une question du questionnaire portant sur la préparation au retour au domicile en faveur des patients du groupe d’intervention comparé à ceux du groupe témoin. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la mesure à 6 mois.

Conclusion : Il y a de fortes données probantes (niveau 1a) provenant de deux ECR de haute qualité indiquant que l’information écrite n’est pas plus efficace que le programme de soins habituels pour améliorer la satisfaction face à l’information ou aux services reçus de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.
Note : Un de ces ECR de haute qualité a relevé une différence significative entre les groupes à 3 mois sur la satisfaction des patients sur 1 des 16 questions du questionnaire portant sur la satisfaction en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin, mais cette différence n’a pas conservé sa valeur significative au moment de la mesure à 6 mois.

Interventions familiales basées sur des évaluations cognitives individualisées

Bien-être émotionnel – proches aidants
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (McKinney et al., 2002) a examiné les effets des évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation sur le bien-être émotionnel des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe et recevoir des recommandations spécifiques pour les patients basées sur les résultats d’une série d’évaluations cognitives, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. La détresse et la tension psychologiques des proches aidants ont été mesurées à 3 et à 6 mois après la randomisation, respectivement par le General Health Questionnaire-28 (GHQ-28) et le Caregiver Strain Index (CSI). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la détresse psychologique, à aucun des temps de mesure, cependant une tendance non significative (vers une réduction) a été observée aux deux temps de mesure de la tension psychologique des proches aidants en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que les évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituels pour améliorer le bien-être émotionnel des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.
Note : Cependant, une tendance vers une réduction a été observée sur la tension psychologique des proches aidants en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Bien-être émotionnel – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (McKinney et al., 2002) a examiné les effets des évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation sur le bien-être émotionnel de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe et recevoir des recommandations spécifiques pour les patients basées sur les résultats d’une série d’évaluations cognitives, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. La détresse psychologique des patients a été mesurée à 3 et à 6 mois après la randomisation par le General Health Questionnaire-28 (GHQ-28). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que les évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituels pour améliorer le bien-être émotionnel de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Habiletés fonctionnelles – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (McKinney et al., 2002) a examiné les effets des évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation sur les habiletés fonctionnelles de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe et recevoir des recommandations spécifiques pour les patients basées sur les résultats d’une série d’évaluations cognitives, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. Les habiletés fonctionnelles des patients ont été mesurées à 3 et à 6 mois après la randomisation par l’Indice de Barthel, l’Extended Activities of Daily Living et la London Handicap Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des instruments de mesure, et ce à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que les évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituels pour améliorer les habiletés fonctionnelles de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Perception des habiletés cognitives – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (McKinney et al., 2002) a examiné les effets des évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation sur la perception des habiletés cognitives de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe et recevoir des recommandations spécifiques pour les patients basées sur les résultats d’une série d’évaluations cognitives, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. La perception des habiletés cognitives des patients a été mesurée à 3 et à 6 mois après la randomisation par le Cognitive Failures Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que les évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituels pour améliorer la perception des habiletés cognitives de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Satisfaction face aux soins – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (McKinney et al., 2002) a examiné les effets des évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation sur la satisfaction de patients face aux soins reçus lors de la phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour participer à une intervention en groupe et recevoir des recommandations spécifiques pour les patients basées sur les résultats d’une série d’évaluations cognitives, ou à un groupe témoin recevant le programme de soins habituels. La satisfaction des patients face aux soins reçus a été mesurée à 3 et à 6 mois après la randomisation par une échelle visuelle analogue. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que les évaluations cognitives avec recommandations pour la réadaptation n’est pas plus efficace qu’un programme de soins habituels pour améliorer la satisfaction de patients face aux soins reçus lors de la phase aiguë de récupération post-AVC.

Les Unités de soins intégrés

Bien-être émotionnel – proches aidants
Inefficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Sulch et al., 2002) a examiné l’efficacité des Unités de soins intégrés sur le bien-être émotionnel des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir les services d’une Unité de soins intégrés ou ceux d’une équipe multidisciplinaire habituelle. Le bien-être émotionnel des proches aidants a été mesuré 6 mois après l’AVC par le Caregiver Strain Index (CSI). Une tendance non significative (vers une augmentation) a été observée sur la tension psychologique des proches aidants au détriment du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant que les services offerts par une Unité de soins intégrés ne sont pas plus efficaces que ceux offerts par une équipe multidisciplinaire habituelle pour améliorer le bien-être émotionnel des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.
Note : De plus, une tendance non significative (vers une augmentation) a été observée sur la tension psychologique des proches aidants au détriment du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Bien-être émotionnel – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Sulch et al., 2000) a examiné l’efficacité des Unités de soins intégrés sur le bien-être émotionnel de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir les services d’une Unité de soins intégrés ou ceux d’une équipe multidisciplinaire habituelle. Le bien-être émotionnel des patients a été mesuré à 4, 12 et 26 semaines après l’AVC par l’Hospital Anxiety and Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que les services offerts par une Unité de soins intégrés ne sont pas plus efficaces que ceux offerts par une équipe multidisciplinaire habituelle pour améliorer le bien-être émotionnel de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

Bilan fonctionnel – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Sulch et al., 2000) et deux ECR de qualité acceptable (Hamrin & Lindmark, 1990 et Falconer et al., 1993) ont examiné l’efficacité des Unités de soins intégrés sur le bilan fonctionnel de patients en phase de récupération post-AVC.

L’ECR de haute qualité (Sulch et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir les services d’une Unité de soins intégrés ou ceux d’une équipe multidisciplinaire habituelle. Le bilan fonctionnel des patients a été mesuré à 1, 4, 12 et 26 semaines après l’AVC par l’Indice de Barthel et à 12 et 26 semaines par la modified Rankin Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des instruments de mesure, à aucun des temps de mesure. Cependant, les patients recevant les services de l’équipe multidisciplinaire habituelle ont démontré une amélioration plus rapide sur l’Indice de Barthel entre les semaines 4 et 12 comparativement à ceux recevant les services d’une Unité de soins intégrés.

Le premier ECR de qualité acceptable (Hamrin & Lindmark, 1990) a assigné les patients pour participer à un programme de gestion de soins systématisé utilisant un plan de soins écrit, des lignes directrices pour les soins en phase aiguë de récupération post-AVC, la participation à des conférences et des réunions d’information pour les patients et les proches aidants, ou au programme de gestion habituelle des soins. Le bilan fonctionnel des patients a été mesure à 1 et 3 semaines après l’AVC, au moment du congé et à 3 et 12 mois après l’AVC par l’Activity Index, le Fugl Meyer Assessment, le Katz Index of ADL et par une mesure non standardisée évaluant la capacité motrice, la mobilité, la sensation d’équilibre, le mouvement des articulations et la douleur. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des instruments de mesure, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de qualité acceptable (Falconer et al., 1993) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post-AVC pour recevoir un plan de soins géré par une équipe multidisciplinaire utilisant une méthode d’orientation critique (Critical Path Method), ou le programme multidisciplinaire habituel. Les fonctions motrices et cognitives des patients ont été mesurées au moment du congé ; aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité et de deux ECR de qualité acceptable indiquant que les services offerts par une Unité de soins intégrés ne sont pas plus efficaces que ceux offerts par une équipe multidisciplinaire habituelle pour améliorer le bilan fonctionnel de patients en phase de récupération suivant un AVC.
Note : L’ECR de haute qualité a indiqué que les patients recevant les services de l’équipe multidisciplinaire habituelle ont démontré une amélioration plus rapide sur l’Indice de Barthel entre les semaines 4 et 12 comparativement à ceux recevant les services d’une Unité de soins intégrés (cette amélioration ne s’est pas maintenue).

Qualité de vie – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Sulch et al., 2000) et un ECR de qualité acceptable (Sulch et al., 2002) ont examiné l’efficacité des Unités de soins intégrés sur la qualité de vie de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

L’ECR de haute qualité (Sulch et al., 2000) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir les services d’une Unité de soins intégrés ou ceux d’une équipe multidisciplinaire habituelle. La qualité de vie des patients a été mesurée à 1, 4, 12 et 26 semaines après l’AVC par l’Euro-Qol Quality of Life. À 12 semaines, une différence significative entre les groupes a été notée en faveur des patients recevant les services de l’équipe multidisciplinaire comparativement à ceux recevant les services d’une Unité de soins intégrés. Aucune autre différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Un ECR de qualité acceptable (Sulch et al., 2002) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir les services d’une Unité de soins intégrés ou ceux d’une équipe multidisciplinaire habituelle. La qualité de vie des patients a été mesurée 6 mois après l’AVC par l’Euro-QoL Visual Analogue Scale (EQ-VAS) et le 5-domain questionnaire (EQ-5D). Une différence significative entre les groupes a été notée sur la sous-échelle Autonomie de la personne du EQ-5D en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin. Cependant, une différence significative entre les groupes a été notée sur le score global et le score de qualité de vie du EQ-VAS de même que sur la sous-échelle Activités courantes du EQ-5D en faveur des patients recevant les services de l’équipe multidisciplinaire habituelle comparativement à ceux recevant les services d’une Unité de soins intégrés. Aucune autre différence significative entre les groupes n’a été relevée sur les autres sous-échelles du EQ-5D.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable indiquant que les services offerts par une Unité de soins intégrés ne sont pas plus efficaces que ceux offerts par une équipe multidisciplinaire habituelle pour améliorer la qualité de vie de patients en phase de récupération suivant un AVC.
Note : Cependant, l’ECR de qualité acceptable a indiqué que les services d’une Unité de soins intégrés sont plus efficaces que ceux d’une équipe multidisciplinaire habituelle pour améliorer les habiletés des soins personnels des patients.

Satisfaction face aux soins – proches aidants
Inefficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Sulch et al., 2002) a examiné l’efficacité des Unités de soins intégrés sur la satisfaction des proches aidants face aux soins reçus durant la phase aiguë de récupération suivant un AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir les services d’une Unité de soins intégrés ou ceux d’une équipe multidisciplinaire habituelle. La satisfaction des proches aidants face au rétablissement, à la quantité de traitements, à l’information reçue et à la planification du congé a été mesurée 6 mois après l’AVC par une version modifiée pour l’étude du Satisfaction with Care Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant que les services offerts par une Unité de soins intégrés ne sont pas plus efficaces que ceux offerts par une équipe multidisciplinaire habituelle pour améliorer la satisfaction des proches aidants face aux soins reçus durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

Satisfaction face aux soins – patients
Inefficace
2A

Deux ECR de qualité acceptable (Falconer et al., 1993 et ulch et al., 2002S) ont examiné l’efficacité des Unités de soins intégrés sur la satisfaction des patients face aux soins reçus durant la phase aiguë de récupération suivant un AVC.

Le premier ECR de qualité acceptable (Falconer et al., 1993) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post-AVC pour recevoir un plan de soins géré par une équipe multidisciplinaire utilisant une méthode d’orientation critique (Critical Path Method), ou le programme multidisciplinaire habituel. La satisfaction des patients a été mesurée au moment du congé en utilisant un questionnaire non standardisé (58% des questionnaires ont été complétés par un membre de la famille en raison des difficultés de compréhension des patients). Les résultats sur la satisfaction générale des patients ont été significativement inférieurs dans le groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Le second ECR de qualité acceptable (Sulch et al., 2002) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et leurs proches aidants pour recevoir les services d’une Unité de soins intégrés ou ceux d’une équipe multidisciplinaire habituelle. La satisfaction des patients face au rétablissement, à la quantité de traitements, à l’information reçue et à la planification du congé a été mesurée 6 mois après l’AVC par une version modifiée pour l’étude du Satisfaction with Care Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant de deux ECR de qualité acceptable indiquant que les services offerts par une Unité de soins intégrés ne sont pas plus efficaces que ceux offerts par une équipe multidisciplinaire habituelle pour améliorer la satisfaction des patients face aux soins reçus durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

Le soutien intensif à la transition vers le congé

Bien-être émotionnel – proches aidants
Inefficace
2B

Une étude quasi-expérimentale (Gräsel et al., 2005) a examiné les effets du soutien intensif à la transition vers le congé sur le bien-être émotionnel des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC. Cette étude quasi-expérimentale a assigné les patients et leurs proches aidants à un groupe d’intervention qui recevait un programme intensif de transition qui consistait en des séances éducative et du soutien pour les patients et leurs proches aidants avant et après le congé, ou à un groupe témoin qui recevait le programme habituel de transition. Le bien-être émotionnel des proches aidants a été mesuré à 4 semaines et à 6 mois après le congé par le Zerssen Depression Scale (D-S) et le Burden Scale for Family Caregivers (BSFC). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des instruments de mesure, et ce à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2b) provenant d’une étude quasi-expérimentale indiquant que le soutien intensif à la transition vers le congé n’est pas plus efficaces que le programme habituel de transition pour améliorer le bien-être émotionnel des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

État de santé – proches aidants
Inefficace
2B

Une étude quasi-expérimentale (Gräsel et al., 2005) a examiné les effets du soutien intensif à la transition vers le congé sur l’état de santé des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC. Cette étude quasi-expérimentale a assigné les patients et leurs proches aidants à un groupe d’intervention qui recevait un programme intensif de transition qui consistait en des séances éducative et du soutien pour les patients et leurs proches aidants avant et après le congé, ou à un groupe témoin qui recevait le programme habituel de transition. L’état de santé des proches aidants a été mesuré à 4 semaines et à 6 mois après le congé par les symptômes somatiques identifiés selon la Giessen Symptom List. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2b) provenant d’une étude quasi-expérimentale indiquant que le soutien intensif à la transition vers le congé n’est pas plus efficaces que le programme habituel de transition pour améliorer l’état de santé des proches aidants de patients durant la phase aiguë de soins suivant un AVC.

État de santé – patients
Inefficace
2B

Un ECR de faible qualité (Shyu et al., 2009) et une étude quasi-expérimentale (Gräsel et al., 2005 – et son étude de suivi Gräsel et al., 2006) ont examiné les effets du soutien intensif à la transition vers le congé sur l’état de santé de patients durant la phase aiguë de récupération post-AVC.

L’ECR de faible qualité (Shyu et al., 2009) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir un programme de préparation au congé axé sur le rôle des proches aidants comprenant des séances éducatives sur la santé, des services d’orientation et de soutien à la résolution de problèmes, ou le programme habituel de préparation au congé. L’utilisation des services de santé des patients a été mesurée à 1, 3, 6 et 12 mois après le congé selon la durée du séjour d’hospitalisation, le taux de réadmission et d’institutionnalisation. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la durée du séjour d’hospitalisation et le taux de réadmission à aucun des temps de mesure.

L’étude quasi-expérimentale (Gräsel et al., 2005) a assigné les patients et leurs proches aidants à un groupe d’intervention qui recevait un programme intensif de transition qui consistait en des séances éducative et du soutien pour les patients et leurs proches aidants avant et après le congé, ou à un groupe témoin qui recevait le programme habituel de transition. L’état de santé des patients a été mesuré à 4 semaines et à 6 mois après le congé par le nombre de visites de médecins et l’apparition de nouvelles maladies, documentées pour chaque patient. À 6 mois après le congé, une différence significative entre les groupes a été notée sur le nombre de visites de médecins en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin (différence qui n’était pas présente lors de la mesure à 4 semaines). À 4 semaines après le congé, les patients du groupe témoin ont démontré significativement plus d’apparition de nouvelles maladies que ceux du groupe d’intervention (différence qui ne s’est pas avéré significative lors de la mesure à 6 mois).

Lors d’une étude de suivi de cette étude quasi-expérimentale, Gräsel et al., 2006 a contacté les patients (ou leurs proches aidants) par téléphone (à une moyenne de 31 mois après le congé de l’hôpital) pour s’informer s’ils étaient : a) vivant ; et b) s’ils habitaient à domicile ou dans une résidence avec services. Une différence significative entre les groupes a alors été notée sur le nombre de patients vivants et habitant à leur domicile en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2b) provenant d’un ECR de faible qualité et d’une étude quasi-expérimentale indiquant que le soutien intensif à la transition vers le congé est plus efficaces qu’un programme habituel de transition pour réduire le taux de maladies et l’institutionnalisation de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Habiletés fonctionnelles – patients
Inefficace
2B

Un ECR de faible qualité (Shyu et al., 2009) et une étude quasi-expérimentale (Gräsel et al., 2005) ont examiné les effets du soutien intensif à la transition vers le congé sur les habiletés fonctionnelles de patients durant la phase aiguë de récupération post-AVC.

L’ECR de faible qualité (Shyu et al., 2009) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir un programme de préparation au congé axé sur le rôle des proches aidants comprenant des séances éducatives sur la santé, des services d’orientation et de soutien à la résolution de problèmes, ou le programme habituel de préparation au congé. Les habiletés des patients pour les soins personnels ont été mesurées à 1, 3, 6 et 12 mois par une version chinoise de l’Indice de Barthel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

L’étude quasi-expérimentale (Gräsel et al., 2005) a assigné les patients et leurs proches aidants à un groupe d’intervention qui recevait un programme intensif de transition qui consistait en des séances éducative et du soutien pour les patients et leurs proches aidants avant et après le congé, ou à un groupe témoin qui recevait le programme habituel de transition. Les habiletés fonctionnelles des patients ont été mesurées à 4 semaines et à 6 mois après le congé par l’Indice de Barthel, la Mesure de l’indépendance fonctionnelle, l’Ashworth Spasticity Scale, le Frenchay Arm Test et le Timed Up and Go Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des instruments de mesure, et ce à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2b) provenant d’un ECR de faible qualité et d’une étude quasi-expérimentale indiquant que le soutien intensif à la transition vers le congé n’est pas plus efficaces qu’un programme habituel de transition pour améliorer les habiletés fonctionnelles de patients durant la phase aiguë de récupération post-AVC.

Qualité de vie – proches aidants
Inefficace
2B

Un ECR de faible qualité (Shyu et al., 2009 a examiné les effets du soutien intensif à la transition vers le congé sur la qualité de vie des proches aidants de patients durant la phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de faible qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir un programme de préparation au congé axé sur le rôle des proches aidants comprenant des séances éducatives sur la santé, des services d’orientation et de soutien à la résolution de problèmes, ou le programme habituel de préparation au congé. La qualité de vie des proches aidants a été mesurée à 1, 3, 6 et 12 mois après le congé par le Medical Outcomes Study Short Form (SF-36). À 3 mois, les proches aidants du groupe d’intervention ont obtenu des résultats significativement inférieurs que ceux du groupe témoin sur la sous-échelle Fonctionnement social du SF-36. Aucune autre différence significative entre les groupes n’a été relevée sur les autres sous-échelles du SF-36 à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2b) provenant d’un ECR de faible qualité indiquant que le soutien intensif à la transition vers le congé n’est pas plus efficaces qu’un programme habituel de transition pour améliorer la qualité de vie des proches aidants de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. En fait, les proches aidants du groupe d’intervention ont démontré un fonctionnement social significativement plus bas que ceux du groupe témoin, 3 mois après le congé.
Note : Les auteurs de cet ECR de faible qualité ont fait remarquer que le programme de soutien intensif à la transition vers le congé est susceptible de sensibiliser davantage les proches aidants face aux demandes de soins, contribuant ainsi à une réduction conséquente de leurs activités sociales. L’étude a par contre constaté des taux d’institutionnalisation plus faibles au cours des 6 à 12 mois après le congé en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin (voir la section ci-haut concernant l’impact sur l’état de santé) ; cet état de fait peut avoir contribué à l’augmentation du fardeau chez les proches aidants du groupe d’intervention et, par conséquent, à une détérioration de leur fonctionnement social.

Qualité de vie – patients
Inefficace
2B

Un ECR de faible qualité (Shyu et al., 2009) et une étude quasi-expérimentale (Gräsel et al., 2005) ont examiné les effets du soutien intensif à la transition vers le congé sur la qualité de vie de patients durant la phase aiguë de récupération post-AVC.

L’ECR de faible qualité (Shyu et al., 2009) a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir un programme de préparation au congé axé sur le rôle des proches aidants comprenant des séances éducatives sur la santé, des services d’orientation et de soutien à la résolution de problèmes, ou le programme habituel de préparation au congé. La qualité de vie des patients a été mesurée à 1, 3, 6 et 12 mois par le Medical Outcomes Study Short Form (SF-36). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

L’étude quasi-expérimentale (Gräsel et al., 2005) a assigné les patients et leurs proches aidants à un groupe d’intervention qui recevait un programme intensif de transition qui consistait en des séances éducative et du soutien pour les patients et leurs proches aidants avant et après le congé, ou à un groupe témoin qui recevait le programme habituel de transition. La qualité de vie des patients a été mesurée à 4 semaines et à 6 mois après le congé par le SF-36. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2b) provenant d’un ECR de faible qualité et d’une étude quasi-expérimentale indiquant que le soutien intensif à la transition vers le congé n’est pas plus efficaces qu’un programme habituel de transition pour améliorer la qualité de vie de patients durant la phase aiguë de récupération post-AVC.

Qualité des soins – proches aidants
Efficace
2b

Un ECR de faible qualité (Shyu et al., 2009 a examiné les effets du soutien intensif à la transition vers le congé sur la qualité des soins des proches aidants de patients durant la phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de faible qualité a assigné aléatoirement les patients et leurs proches aidants pour recevoir un programme de préparation au congé axé sur le rôle des proches aidants comprenant des séances éducatives sur la santé, des services d’orientation et de soutien à la résolution de problèmes, ou le programme habituel de préparation au congé. La qualité des soins des proches aidants a été mesurée à 6 et à 12 mois après le congé par la sous-échelle Frail elder du Family Caregiving Consequence Inventory. À 6 mois, une différence significative entre les groupes a été notée sur la qualité des soins des proches aidants en faveur du groupe d’intervention comparé au groupe témoin ; et les proches aidants du groupe d’intervention ont offert significativement une meilleure qualité de soins au cours des 12 premier mois de la récupération post-AVC comparativement aux proches aidants du groupe témoin.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2b) provenant d’un ECR de faible qualité indiquant que le soutien intensif à la transition vers le congé est plus efficaces qu’un programme habituel de transition pour améliorer la qualité de soins des proches aidants de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

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