AVC expliqué

Évidences révisées en date du 12-10-2010
Auteur(s)* : Geoffroy Hubert Lic. K
Table des matières

Introduction

D’excellents sites internet ont été développés pour informer le public à propos des AVC.

Tandis que Info AVC se concentre davantage sur la rééducation des AVC, d’autre sites ciblent d’autres questions telles que:

  • Qu’est ce qu’un AVC ?
  • Quels sont les facteurs de risques ?
  • Quels sont les signes et les symptômes ?
  • Quelles sont les interventions médicales utilisées ? (médicaments, chirurgie, etc.)
  • Comment peut on prévenir les AVC ?
  • Comment l’AVC est il diagnostiqué ?
  • Quels tests médicaux et non médicaux sont utilisés pour les AVC ?
  • Des histoires de personnes ayant subi un AVC
  • Les statistiques sur les AVC
  • Les nouvelles récentes concernant les AVC
  • D’autres informations sur les AVC

Les sites Internet suivants vont vous aider pour trouver de l’information:

Positionnement

Évidences révisées en date du 14-12-2009
Auteur(s)* : Erica Kader ; Nicol Korner-Bitensky, PhD OT ; Elissa Sitcoff, BA BSc ; Leila Goulamhoussen Jamal, BSc OT ; Rabiaa Laroui, BSc OT ; Sheila Liu, BSc OT ; Anita Petzold, BSc OT ; Anna Rentoulis, BSc OT ; Stephen Tang, BSc OT
Information aux patients/familles Table des matières

Introduction

Le positionnement approprié après un AVC est essentiel pour réduire le risque de subluxation à l’épaule, contractures et douleur. Le positionnement approprié peut également améliorer la récupération motrice, l’amplitude articulaire et la saturation en oxygène.

Dans ce module, nous identifions les données probantes pour un positionnement optimal du patient :

  • En décubitus : dorsal, du côté atteint et du côté sain,
  • Assis : au lit, sur une chaise et un fauteuil roulant,
  • Debout et pendant les transferts.

Information aux patients/familles

Auteurs*: Erica Kader; Nicol Korner-Bitensky, PhD OT; Elissa Sitcoff, BA BSc; Leila Goulamhoussen, BSc OT; Rabiaa Laroui, BSc OT; Sheila Liu, BSc OT; Anita Petzold, BSc OT; Anna Rentoulis, BSc OT; Stephen Tang, BSc OT

Qu’est-ce que le positionnement ?

Après un AVC, les muscles peuvent être affectés de diverses façons, ce qui provoque de la douleur, une spasticité et des problèmes de rapidité et d’amplitude du mouvement. Une façon de minimiser ces effets consiste à soutenir, positionner et aligner votre corps de façon appropriée. Pendant votre séjour à l’hôpital ou dans un centre de réadaptation, votre professionnel de la santé vous suggérera des façons de positionner votre corps qui sont sans danger et confortables. Ceci peut comprendre l’apprentissage de techniques appropriées quand vous passez de la position assise à debout, ou l’utilisation de dispositifs comme des coussins cunéiformes en mousse ou des écharpes de soutien.

Pourquoi le positionnement est-il important après un AVC ?

Un positionnement approprié peut être utile pour minimiser ou prévenir la douleur et la raideur qui sont couramment présentes après un AVC. Il peut aussi aider à regagner le mouvement qui a été perdu après votre AVC ou à limiter les problèmes futurs avec le mouvement. De plus, il a été montré qu’un positionnement approprié augmente la prise de conscience et la protection du côté plus faible du corps.

Certaines positions courantes recommandées après un AVC

  • Positionnement couché sur le dos : Des oreillers sont placés derrière l’épaule, la tête, le bras faible et la hanche. Les pieds sont placés en position neutre.
  • Positionnement couché du côté faible : En position couchée du côté faible, un ou deux oreillers sont placés sous la tête, l’épaule faible est positionnée confortablement sur un oreiller, la jambe forte est vers l’avant sur un ou deux oreillers, et la jambe faible est droite. Des oreillers sont également placés derrière et devant le corps.
  • Positionnement couché du côté fort : Un ou deux oreillers sont placés sous la tête, tandis que l’épaule faible est placée vers l’avant avec le bras faible soutenu par des oreillers. La jambe faible est placée vers l’arrière sur des oreillers.
  • Positionnement assis : La personne est assise au centre de la chaise ou du fauteuil roulant, ses bras sont placés vers l’avant sur des oreillers sur ses genoux ou sur une table. Les pieds sont placés à plat sur le sol ou dans des repose-pieds avec les genoux fléchis directement au-dessus des pieds.
  • Positionnement assis au lit : La position assis au lit est recommandée pour de courtes périodes seulement car il vaut mieux s’asseoir sur une chaise dès que possible. La personne s’assiéra droite, bien soutenue par des oreillers. Ses bras sont placés sur des oreillers de chaque côté du corps et les jambes sont étendues confortablement.
  • Positionnement pendant les transferts : Durant les transferts sur une chaise ou d’une chaise à une autre, le positionnement de l’épaule faible et du membre supérieur est important. Le bras faible doit toujours être soutenu pendant les transferts, et il est important que personne ne tire sur le bras car cela peut provoquer une douleur dans votre épaule qu’il sera difficile d’éliminer ensuite. Pour sortir du lit, il peut être utile d’installer une barre à côté de votre lit, à laquelle vous pourrez vous tenir avec votre bras fort pour aider à vous élever en position debout.
  • Positionnement debout et pendant la marche : En position debout et pendant la marche, des écharpes et des appuis sont utilisés pour le positionnement du bras faible.

Quelle est l’efficacité du positionnement après un AVC ?

  • Prévention de la douleur de l’épaule : Il a été montré que le positionnement du bras en position couchée et assise est inefficace dans la prévention de la douleur de l’épaule pour tous les stades de récupération d’un AVC. Toutefois, il a été montré que le positionnement du bras faible à l’aide d’écharpes et d’appuis en position debout et pendant la marche était efficace dans la prévention de la douleur de l’épaule. Il n’y avait pas de données probantes quant à savoir si le positionnement de l’épaule et du bras pendant les transferts était efficace dans la prévention de la douleur de l’épaule mais la meilleure pratique est vraiment de protéger le bras faible en le soutenant (et en ne tirant jamais dessus) pendant les transferts.
  • Réduction de la douleur de l’épaule : Il a été montré que le positionnement de l’épaule et du bras faibles à l’aide d’écharpes et d’appuis en position debout et pendant la marche est un moyen efficace de réduire la douleur de l’épaule. On n’a pas trouvé de données probantes montrant que le positionnement du membre supérieur pendant les transferts réduit la douleur de l’épaule. On a trouvé que le positionnement du bras en position couchée et assise était inefficace pour réduire la douleur de l’épaule. Encore une fois, il est important de noter que la meilleure pratique est de soutenir le bras faible (et de ne jamais tirer dessus) en position debout et pendant la marche.
  • Prévention et réduction de la subluxation de l’épaule (dislocation de l’épaule) : Il y a des données scientifiques contradictoires concernant l’efficacité du positionnement du bras en position assise pour la prévention de la subluxation (dislocation) de l’épaule. Le positionnement du membre supérieur debout et pendant la marche est efficace dans la prévention et la réduction de la dislocation de l’épaule.
  • Amélioration de l’amplitude articualire : Il a été montré que le positionnement approprié du bras en position couchée et assise est inefficace pour améliorer l’amplitude articualire (à quel point le bras peut bouger dans l’espace).
  • Amélioration de l’indépendance fonctionnelle : Il a été montré que le positionnement approprié du bras en position couchée et assise est inefficace pour améliorer l’exécution des tâches de la vie quotidienne après un AVC.
  • Augmentation de la prise de conscience du membre supérieur : On n’a pas trouvé de données probantes concernant l’efficacité du positionnement du bras en position assise pour augmenter la prise de conscience du bras faible. En général, la meilleure pratique est de placer le bras dans une position où le patient peut voir le bras – par exemple sur une demie-table de positionnement si la personne est assise dans un fauteuil roulant.

Quels dispositifs puis-je utiliser pour le positionnement ?

Les dispositifs de positionnement servent à divers objectifs, y compris le soutien et le rembourrage. Vous trouverez ci-dessous des exemples de certains des dispositifs qui sont disponibles pour aider au positionnement. Un des professionnels de la santé impliqués dans votre réadaptation peut vous donner des informations sur les aides au positionnement qui sont appropriées pour vos besoins spécifiques.

  • Écharpes : Diverses écharpes sont disponibles et peuvent être utilisées après un AVC pour soutenir votre bras faible pendant que vous vous tenez debout ou pendant les transferts. Les écharpes peuvent prévenir la douleur provoquée par la dislocation de l’épaule.
  • Anneau de mousse pour la tête : Il soutient l’arrière de votre tête quand vous êtes couché.
  • Oreillers : Les oreillers sont utilisés pour le rembourrage et la protection de certains points de pression des bras et des jambes, comme les coudes, les genoux et les talons.
  • Coussins cunéiformes : Les coussins cunéiformes sont placés sous vos genoux pour vous empêcher de glisser dans une chaise en position assise.
  • Tables de postionnement : Les Tables de positionnement sont attachées à l’accoudoir d’un fauteuil roulant et se trouvent au-dessus de vos genoux. Elles vous permettent de reposer votre bras faible sur la Table.
  • Gouttière pour le bras : Les gouttières pour le bras sont placées sur l’accoudoir du fauteuil roulant pour empêcher votre bras faible de pendre sur le côté. Une sangle peut aussi être ajoutée à la gouttière pour fournir un soutien supplémentaire.
  • Harnais : il peut être utilisé pour l’épaule faible. Il est souvent ajustable et attaché avec du Velcro. Un harnais pour l’épaule offre un soutien s’il couvre l’épaule faible et passe derrière le cou pour s’attacher au bras fort.

Où puis-je trouver les dispositifs d’aide au positionnement ?

Votre professionnel de la santé vous aidera à choisir les dispositifs qui sont appropriés à vos besoins ainsi que pour assurer un ajustement approprié. S’il ne peut pas vous fournir vos aides au positionnement, il vous orientera vers un fournisseur auprès duquel vous pourrez acheter ces dispositifs. Assurez-vous d’obtenir auprès des professionnels de la santé impliqués dans votre réadaptationdes informations sur le nettoyage et l’entretien appropriés de votre aide au positionnement.

Combien ça coûte ?

Les dispositifs de positionnement sont disponibles à l’achat soit auprès de votre centre de réadaptation, soit directement auprès des compagnies d’approvisionnement. Les prix varient d’un fournisseur à l’autre. Il est possible que vos dispositifs de positionnement soient couverts par votre assurance-santé.

Y a-t-il des effets secondaires/risques ?

Il n’y a en général aucun effet secondaire au positionnement approprié après un AVC. Il est important de consulter un professionnel de la santé qui peut vous donner des conseils appropriés, car un positionnement incorrect peut exercer une tension sur vos muscles, provoquant une gêne et, bien sûr, ne donnera pas de bons résultats.

Qui peut m’aider avec le positionnement ?

Il est important qu’un professionnel de la santé formé vous montre comment positionner votre corps et le membre supérieur de façon appropriée et sans danger après un AVC. Ce type de conseils est en général fourni par un physiothérapeute ou un ergothérapeute. Votre thérapeute peut aussi enseigner les techniques de positionnement appropriées à votre famille et à vos amis afin qu’ils puissent vous aider aussi.

Information aux cliniciens

Note : En passant en revue les résultats dans le tableau synoptique, il est important de noter qu’ils sont toujours faits selon les critères d’essais cliniques randomisés (ECR) – spécifiquement comparés à un groupe témoin. Pour clarifier, les individus recevant le traitement peuvent s’être améliorés comparativement à leur état avant ce traitement MAIS ne se sont pas améliorés sensiblement plus que ceux du groupe témoin (lorsque les deux groupes ont été comparés au moment de l’évaluation post-traitement). La conclusion que vous verrez alors est que le traitement n’est pas efficace voulant dire « plus efficace » que le traitement témoin auquel il a été comparé. Les études non randomisées ne sont plus incluses lorsqu’il y a suffisamment d’évidences de recherche indiquant de fortes données probantes (niveau 1a).

Le positionnement du membre supérieur est utilisé pour prévenir la douleur, les contractures et la subluxation de l’épaule et pour améliorer la récupération motrice, l’amplitude articulaire et la saturation en oxygène.

Nous avons mené une revue systématique de la littérature scientifique pour réunir les connaissances actuelles concernant l’efficacité du positionnement après un AVC.

Les résultats de 17 études, y compris quatre ECR de haute qualité, une étude quasi-expérimentale, une étude rétrospective, six études à mesures répétées et cinq enquêtes ont été réunis pour résumer les connaissances actuelles sur le positionnement des patients après un AVC. De plus, la liste de références d’un article synthèse a été analysée et les articles ont été révisés pour identifier les études de recherche : tous étaient des opinions d’expert ou des références d’ouvrages plutôt que des études expérimentales.

Tableau des résultats

Pour visualiser le tableau des résultats par auteurs (anglais seulement)

Résultats

Positionnement statique du bras (sans attelle) en position couchée et en position assise – Phase aiguë

Contracture de l'épaule en flexion
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Ada et al., 2005) a examiné l’effet du positionnement de l’épaule atteinte, en position couchée et assise, pour la prévention de contracture de l’épaule en flexion auprès de 31 patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Le groupe d’intervention (n = 15) et le groupe témoin (n = 16) ont reçu environ 5 séances d’exercices du membre supérieur à raison de 10 minutes par semaine pendant 4 semaines tout en recevant les soins habituels pour le membre supérieur (celui-ci incluant l’utilisation d’écharpes et de support de l’épaule). De plus, le groupe d’intervention a reçu un positionnement statique du bras affecté dans deux différentes positions par jour (1 couchée, 1 assise), pour une période de 30 minutes chacune par jour, 5 jours par semaine, pendant 4 semaines. La position statique couchée consistait en un décubitus dorsal, le bras en rotation externe complète confortable et en abduction à 45° avec flexion du coude. La position assise consistait à être assis à une table, avec l’épaule et le coude en flexion à 90°. Aucune différence entre les groupes n’a été notée pour les contractures en flexion passive de l’épaule, telles que mesurées par un goniomètre à gravité rempli de liquide.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique de l’épaule du bras hémiplégique pendant le décubitus dorsal et en position assise ne prévient pas les contractures de l’épaule en flexion de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Contracture de l'épaule en rotation externe
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Ada et al., 2005) a examiné l’effet du positionnement de l’épaule atteinte, en position couchée et assise, pour la prévention de contracture de l’épaule en rotation externe chez 31 patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Le groupe d’intervention (n = 15) et le groupe témoin (n = 16) ont reçu environ 5 séances d’exercices du membre supérieur à raison de 10 minutes par semaine pendant 4 semaines tout en recevant les soins habituels pour le membre supérieur (celui-ci incluant l’utilisation d’écharpes et de support de l’épaule). De plus, le groupe d’intervention a reçu un positionnement statique du bras affecté dans deux différentes positions par jour (1 couchée, 1 assise), pour une période de 30 minutes chacune par jour, 5 jours par semaine, pendant 4 semaines. La position statique couchée consistait en un décubitus dorsal, le bras en rotation externe complète confortable et en abduction à 45° avec flexion du coude. La position assise consistait à être assis à une table, avec l’épaule et le coude en flexion à 90°. Le groupe d’intervention a démontré significativement moins de développement de contracture de l’épaule en rotation externe comparé au groupe témoin, tel que mesuré par un goniomètre à gravité rempli de liquide.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique de l’épaule du bras hémiplégique pendant le décubitus dorsal et en position assise prévient la contracture de l’épaule en rotation externe de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Douleur à l'épaule
Not Effective
1b

Un ECR de haute qualité (Ada et al., 2005) a examiné l’effet du positionnement de l’épaule atteinte, en position couchée et assise, pour réduire la douleur à l’épaule chez 31 patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Le groupe d’intervention (n = 15) et le groupe témoin (n = 16) ont reçu environ 5 séances d’exercices du membre supérieur à raison de 10 minutes par semaine pendant 4 semaines tout en recevant les soins habituels pour le membre supérieur (celui-ci incluant l’utilisation d’écharpes et de support de l’épaule). De plus, le groupe d’intervention a reçu un positionnement statique du bras affecté dans deux différentes positions par jour (1 couchée, 1 assise), pour une période de 30 minutes chacune par jour, 5 jours par semaine, pendant 4 semaines. La position statique couchée consistait en un décubitus dorsal, le bras en rotation externe complète confortable et en abduction à 45° avec flexion du coude. La position assise consistait à être assis à une table, avec l’épaule et le coude en flexion à 90°. Aucune différence entre les groupes n’a été notée sur la douleur telle que mesurée par une échelle visuelle analogue.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant que le positionnement statique de l’épaule du bras hémiplégique pendant le décubitus dorsal et en position assise ne parvient pas à réduire la douleur à l’épaule de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Fonction
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Ada et al., 2005) a examiné l’effet du positionnement de l’épaule affectée, en position couchée et assise, pour améliorer la fonction chez 31 patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Le groupe d’intervention (n = 15) et le groupe témoin (n = 16) ont reçu environ 5 séances d’exercices du membre supérieur à raison de 10 minutes par semaine pendant 4 semaines tout en recevant les soins habituels pour le membre supérieur (celui-ci incluant l’utilisation d’écharpes et de support de l’épaule). De plus, le groupe d’intervention a reçu un positionnement statique du bras affecté dans deux différentes positions par jour (1 couchée, 1 assise), pour une période de 30 minutes chacune par jour, 5 jours par semaine, pendant 4 semaines. La position statique couchée consistait en un décubitus dorsal, le bras en rotation externe complète confortable et en abduction à 45° avec flexion du coude. La position assise consistait à être assis à une table, avec l’épaule et le coude en flexion à 90°. Aucune différence significative entre les groupes n’a été observée sur le statut fonctionnel tel que mesuré par l’item 6 de la Motor Assessment Scale (MAS).

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique de l’épaule du bras hémiplégique pendant le décubitus dorsal et en position n’améliore pas la fonction de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Positionnement statique du bras (sans attelle) en position couchée et en position assise – Phase subaiguë

Amplitude articulaire de l’extension du coude et de la supination de l’avant-bras
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (de Jong et al., 2006) a examiné l’effet du positionnement statique du bras en position assise et couchée, pour améliorer l’amplitude articulaire de l’extension du coude et de la supination de l’avant-bras de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a examiné l’efficacité d’une procédure de positionnement du bras pour prévenir la contracture (en décubitus dorsal) combinée à un traitement traditionnel de physiothérapie et d’ergothérapie chez 19 patients en phase subaiguë d’un AVC, ayant une hémiplégie du membre supérieur. Les patients du groupe d’intervention (n = 10) étaient positionnés en décubitus dorsal, le bras atteint dans une position confortable sans douleur avec l’épaule en abduction maximale et en rotation externe, extension du coude et supination de l’avant-bras pendant 5 semaines, à raison de 2 séances de 30 minutes par jour, 5 jours par semaine, en plus de la réadaptation habituelle. Le bras était soutenu par un oreiller et maintenu dans la position à l’aide d’un sac de sable. Le groupe témoin (n = 9) a seulement reçu le programme de réadaptation multidisciplinaire habituel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur l’amplitude articulaire de l’extension du coude et de la supination de l’avant-bras, telle que mesurée par un goniomètre rempli de liquide.
Note : Dix patients du groupe d’intervention ont ensuite suivi 5 autres semaines de traitement – les données n’ont pas fait l’objet d’une analyse statistique dans l’article et ne sont donc pas comprises dans cette synthèse.

Conclusions : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique en décubitus n’améliore pas l’amplitude articulaire de l’extension du coude et de la supination de l’avant-bras de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note : Il se peut que la taille de l’échantillon ait pu donner une étude insuffisamment puissante pour atteindre une différence significative.

Contracture de l'épaule en abduction
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (de Jong et al., 2006) a examiné l’effet du positionnement statique du bras en position assise et couchée, pour diminuer la contracture de l’épaule en abduction de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a examiné l’efficacité d’une procédure de positionnement du bras pour prévenir la contracture (en décubitus dorsal) combinée à un traitement traditionnel de physiothérapie et d’ergothérapie chez 19 patients en phase subaiguë d’un AVC, ayant une hémiplégie du membre supérieur. Les patients du groupe d’intervention (n = 10) étaient positionnés en décubitus dorsal, le bras atteint dans une position confortable sans douleur avec l’épaule en abduction maximale et en rotation externe, extension du coude et supination de l’avant-bras pendant 5 semaines, à raison de 2 séances de 30 minutes par jour, 5 jours par semaine, en plus de la réadaptation habituelle. Le bras était soutenu par un oreiller et maintenu dans la position à l’aide d’un sac de sable. Le groupe témoin (n = 9) a seulement reçu le programme de réadaptation multidisciplinaire habituel. À 5 semaines (après l’intervention), les patients du groupe d’intervention ont démontré significativement moins de contracture de l’épaule en abduction comparativement à ceux du groupe témoin, telles que mesurées par un goniomètre rempli de liquide, et des améliorations significatives avec le membre supérieur au niveau de l’aptitude à faire des mouvements sélectifs avec le bras atteint, telles que mesurées par la Fugl-Meyer Assessment.
Note : Dix patients du groupe d’intervention ont ensuite suivi 5 autres semaines de traitement – les données n’ont pas fait l’objet d’une analyse statistique dans l’article et ne sont donc pas comprises dans cette synthèse.

Conclusions : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique en décubitus diminue la contracture de l’épaule en abduction et la capacité de faire des mouvements sélectifs chez des patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Contracture de l'épaule en flexion
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (de Jong et al., 2006) a examiné l’effet du positionnement statique du bras en position assise et couchée, pour diminuer la contracture de l’épaule en flexion de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a examiné l’efficacité d’une procédure de positionnement du bras pour prévenir la contracture (en décubitus dorsal) combinée à un traitement traditionnel de physiothérapie et d’ergothérapie chez 19 patients en phase subaiguë d’un AVC, ayant une hémiplégie du membre supérieur. Les patients du groupe d’intervention (n = 10) étaient positionnés en décubitus dorsal, le bras atteint dans une position confortable sans douleur avec l’épaule en abduction maximale et en rotation externe, extension du coude et supination de l’avant-bras pendant 5 semaines, à raison de 2 séances de 30 minutes par jour, 5 jours par semaine, en plus de la réadaptation habituelle. Le bras était soutenu par un oreiller et maintenu dans la position à l’aide d’un sac de sable. Le groupe témoin (n = 9) a seulement reçu le programme de réadaptation multidisciplinaire habituel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la contracture de l’épaule en flexion, telle que mesurée par un goniomètre rempli de liquide.
Note : Dix patients du groupe d’intervention ont ensuite suivi 5 autres semaines de traitement – les données n’ont pas fait l’objet d’une analyse statistique dans l’article et ne sont donc pas comprises dans cette synthèse.

Conclusions : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique en décubitus n’améliore pas la contracture de l’épaule en flexion de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note : Il se peut que la taille de l’échantillon ait pu donner une étude insuffisamment puissante pour atteindre une différence significative.

Contracture de l'épaule en rotation externe
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Dean et al., 2000 ; de Jong et al., 2006) ont examiné l’effet du positionnement statique du bras en position assise et couchée, pour prévenir la contracture de l’épaule en rotation externe de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC

Le premier ECR de haute qualité (Dean et al., 2000) a examiné l’efficacité de trois positions (2 couchées, 1 assise) pour réduire la douleur à l’épaule et augmenter l’amplitude articulaire du bras atteint, combinée à la réadaptation régulière chez 23 patients en phase subaiguë d’un AVC. Les patients ont été assignés de façon aléatoire au groupe traité (n = 10) ou au groupe témoin (n = 13). Le groupe d’intervention a reçu le traitement quotidiennement pendant 6 semaines, chaque position étant tenue pendant 20 minutes par jour. Pour la première position en décubitus dorsal, l’épaule était placée en abduction maximale confortable et en rotation externe avec le coude fléchi. Dans la deuxième position en décubitus dorsal, l’épaule était en abduction à 90°, en rotation externe maximale tolérable et le coude en flexion. Pour la position assise, l’épaule était placée vers l’avant à une flexion de 90°, le coude et le poignet en extension et un cylindre était placé dans la main pour permettre un étirement de l’espace palmaire. Le groupe témoin a seulement reçu le programme de réadaptation multidisciplinaire habituel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée après l’intervention sur les contractures en rotation externe passive, telles que mesurées par un goniomètre standard et un goniomètre à gravité.
Note : Tel qu’indiqué par les auteurs, la taille de l’échantillon était trop petite pour fournir des résultats concluants.

Le deuxième ECR de haute qualité (de Jong et al., 2006) a examiné l’efficacité d’une procédure de positionnement du bras pour prévenir la contracture (en décubitus dorsal) combinée à un traitement traditionnel de physiothérapie et d’ergothérapie chez 19 patients en phase subaiguë d’un AVC, ayant une hémiplégie du membre supérieur. Les patients du groupe d’intervention (n = 10) étaient positionnés en décubitus dorsal, le bras atteint dans une position confortable sans douleur avec l’épaule en abduction maximale et en rotation externe, extension du coude et supination de l’avant-bras pendant 5 semaines, à raison de 2 séances de 30 minutes par jour, cinq jours par semaine, en plus de la réadaptation habituelle. Le bras était soutenu par un oreiller et maintenu dans la position à l’aide d’un sac de sable. Le groupe témoin (n = 9) a seulement reçu le programme de réadaptation multidisciplinaire habituel. Aucune différence entre les groupes n’a été notée sur l’amplitude articulaire passive lors de la rotation externe de l’épaule, la flexion de l’épaule, l’extension du coude ou la supination de l’avant-bras, mesurées par un goniomètre rempli de liquide.
Note : Dix patients du groupe d’intervention ont ensuite suivi 5 autres semaines de traitement – les données n’ont pas fait l’objet d’une analyse statistique dans l’article et ne sont donc pas comprises dans cette synthèse.

Conclusions : Des données probantes de niveau 1a, provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique lorsque le patient est en décubitus dorsal et assis, n’améliore pas la contracture de l’épaule en rotation externe chez des patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note : Il faut remarquer que les échantillons dans les deux études étaient de petite taille ; il se peut donc que la puissance de l’étude était trop faible (en raison d’une taille d’échantillon insuffisante) pour obtenir des résultats concluants. C’est pourquoi nous avons indiqué un niveau 1a de données probantes, mais avons retiré le terme « fortes » habituellement associé avec les données probantes de niveau 1a.

Douleur à l'épaule
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Dean et al., 2000 ; de Jong et al., 2006) ont examiné l’effet du positionnement statique du bras en position assise et couchée, pour prévenir la douleur à l’épaule de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Dean et al., 2000) a exploré l’efficacité de trois positions (2 couchées, 1 assise) pour réduire la douleur à l’épaule et augmenter l’amplitude articulaire du bras atteint, combinée à la réadaptation régulière chez 23 patients en phase subaiguë d’un AVC. Les patients ont été assignés de façon aléatoire au groupe traité (n = 10) ou au groupe témoin (n = 13). Le groupe d’intervention a reçu le traitement quotidiennement pendant 6 semaines, chaque position étant tenue pendant 20 minutes par jour. Pour la première position en décubitus dorsal, l’épaule était placée en abduction maximale confortable et en rotation externe avec le coude fléchi. Dans la deuxième position en décubitus dorsal, l’épaule était en abduction à 90°, en rotation externe maximale tolérable et le coude en flexion. Pour la position assise, l’épaule était placée vers l’avant à une flexion de 90°, le coude et le poignet en extension et un cylindre était placé dans la main pour permettre un étirement de l’espace palmaire. Le groupe témoin a seulement reçu le programme de réadaptation multidisciplinaire habituel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée après l’intervention sur la douleur au repos ou pendant l’habillement telle que mesurée par une échelle visuelle analogue.
Note : Tel qu’indiqué par les auteurs, la taille de l’échantillon était trop petite pour fournir des résultats concluants.

Le deuxième ECR de haute qualité (de Jong et al., 2006) a examiné l’efficacité d’une procédure de positionnement du bras pour prévenir la contracture (en décubitus dorsal) combinée à un traitement traditionnel de physiothérapie et d’ergothérapie chez 19 patients en phase subaiguë d’un AVC, ayant une hémiplégie du membre supérieur. Les patients du groupe d’intervention (n = 10) étaient positionnés en décubitus dorsal, le bras atteint dans une position confortable sans douleur avec l’épaule en abduction maximale et en rotation externe, extension du coude et supination de l’avant-bras pendant 5 semaines, à raison de 2 séances de 30 minutes par jour, cinq jours par semaine, en plus de la réadaptation habituelle. Le bras était soutenu par un oreiller et maintenu dans la position à l’aide d’un sac de sable. Le groupe témoin (n = 9) a seulement reçu le programme de réadaptation multidisciplinaire habituel. Aucune différence entre les groupes n’a été notée sur la douleur lors de l’amplitude articulaire passive maximale.
Note : Dix patients du groupe d’intervention ont ensuite suivi 5 autres semaines de traitement – les données n’ont pas fait l’objet d’une analyse statistique dans l’article et ne sont donc pas comprises dans cette synthèse.

Conclusions : Des données probantes de niveau 1a, provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique lorsque le patient est en décubitus dorsal et assis, ne prévient pas la douleur à l’épaule de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note : Il faut remarquer que les échantillons dans les deux études étaient de petite taille ; il se peut donc que la puissance de l’étude était trop faible (en raison d’une taille d’échantillon insuffisante) pour obtenir des résultats concluants. C’est pourquoi nous avons indiqué un niveau 1a de données probantes, mais avons retiré le terme « fortes » habituellement associé avec les données probantes de niveau 1a.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (de Jong et al., 2006) a examiné l’effet du positionnement statique du bras en position assise et couchée, pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a examiné l’efficacité d’une procédure de positionnement du bras pour prévenir la contracture (en décubitus dorsal) combinée à un traitement traditionnel de physiothérapie et d’ergothérapie chez 19 patients en phase subaiguë d’un AVC, ayant une hémiplégie du membre supérieur. Les patients du groupe d’intervention (n = 10) étaient positionnés en décubitus dorsal, le bras atteint dans une position confortable sans douleur avec l’épaule en abduction maximale et en rotation externe, extension du coude et supination de l’avant-bras pendant 5 semaines, à raison de 2 séances de 30 minutes par jour, cinq jours par semaine, en plus de la réadaptation habituelle. Le bras était soutenu par un oreiller et maintenu dans la position à l’aide d’un sac de sable. Le groupe témoin (n = 9) a seulement reçu le programme de réadaptation multidisciplinaire habituel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur l’indépendance fonctionnelle, telle que mesurée par l’Indice de Barthel.
Note : Dix patients du groupe d’intervention ont ensuite suivi 5 autres semaines de traitement – les données n’ont pas fait l’objet d’une analyse statistique dans l’article et ne sont donc pas comprises dans cette synthèse.

Conclusions : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique en décubitus n’améliore pas l’indépendance fonctionnelle de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note :
Il se peut que la taille de l’échantillon ait pu donner une étude insuffisamment puissante pour atteindre une différence significative.

Positionnement statique du bras (sans attelle) en position couchée et en position assise – Phase chronique

Activité motrice
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Gustafsson & McKenna, 2006) a examiné l’effet du positionnement du bras atteint dans 2 positions statiques (1 assise, 1 couchée) pour améliorer l’activité motrice de 32 patients en phase chronique de récupération post-AVC. Les patients du groupe d’intervention (n = 17) ont reçu un traitement de positionnement statique à raison de 2 séances de 20 minutes par jour pendant 4 semaines. Le bras atteint du patient, en décubitus dorsal, était placé dans une position confortable avec l’épaule en abduction à 90°, en rotation externe maximale, avec flexion du coude et avant-bras en supination 20 minutes par jour pendant 4 semaines. De même, les patients du groupe d’intervention, quand ils étaient couchés au lit et non placés dans cette position statique, utilisaient un oreiller pour soutenir le bras atteint dans une position à mi-chemin entre la rotation externe et interne et en adduction non horizontale. Les patients du groupe d’intervention, en position assise, avaient l’épaule soutenue en abduction à 90° avec le coude en extension et l’avant-bras en position neutre 20 minutes par jour pendant 4 semaines. De même, chaque fois que les patients du groupe d’intervention étaient en position assise au cours de la période de 4 semaines (quand elles n’étaient pas en position statique), leur bras atteint était positionné à l’aide d’un support de repos pour le bras (Otto Bock) attaché au bras du fauteuil roulant, l’épaule en abduction 10-15° le long du corps et à mi-chemin entre la rotation externe et interne. Les patients du groupe témoin (n = 15) ont reçu des coussins de fabrication locale comme appui-bras pour leur membre supérieur atteint quand elles étaient assises et au lit. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la récupération motrice telle que mesurée par la Motor Assessment Scale.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique du patient en décubitus dorsal et assis n’améliore pas l’activité motrice de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Contraction de l'épaule en rotation externe
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Gustafsson & McKenna, 2006) a examiné l’effet du positionnement du bras atteint dans 2 positions statiques (1 assise, 1 couchée) pour diminuer la contracture de l’épaule en rotation externe de 32 patients en phase chronique de récupération post-AVC. Les patients du groupe d’intervention (n = 17) ont reçu un traitement de positionnement statique à raison de 2 séances de 20 minutes par jour pendant 4 semaines. Le bras atteint du patient, en décubitus dorsal, était placé dans une position confortable avec l’épaule en abduction à 90°, en rotation externe maximale, avec flexion du coude et avant-bras en supination 20 minutes par jour pendant 4 semaines. De même, les patients du groupe d’intervention, quand ils étaient couchés au lit et non placés dans cette position statique, utilisaient un oreiller pour soutenir le bras atteint dans une position à mi-chemin entre la rotation externe et interne et en adduction non horizontale. Les patients du groupe d’intervention, en position assise, avaient l’épaule soutenue en abduction à 90° avec le coude en extension et l’avant-bras en position neutre 20 minutes par jour pendant 4 semaines. De même, chaque fois que les patients du groupe d’intervention étaient en position assise au cours de la période de quatre semaines (quand elles n’étaient pas en position statique), leur bras atteint était positionné à l’aide d’un support de repos pour le bras (Otto Bock) attaché au bras du fauteuil roulant, l’épaule en abduction 10-15° le long du corps et à mi-chemin entre la rotation externe et interne. Les patients du groupe témoin (n = 15) ont reçu des coussins de fabrication locale comme appui-bras pour leur membre supérieur atteint quand elles étaient assises et au lit. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la contracture de l’épaule en rotation externe, telle que mesurée par un goniomètre universel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique du patient en décubitus dorsal et assis ne réduit pas la contracture de l’épaule en rotation externe de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Douleur à l'épaule
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Gustafsson & McKenna, 2006) a examiné l’effiet du positionnement du bras atteint dans 2 positions statiques (1 assise, 1 couchée) pour diminuer la douleur à l’épaule de 32 patients en phase chronique de récupération d’un AVC. Les patients du groupe d’intervention (n = 17) ont reçu un traitement de positionnement statique à raison de 2 séances de 20 minutes par jour pendant 4 semaines. Le bras atteint du patient, en décubitus dorsal, était placé dans une position confortable avec l’épaule en abduction à 90°, en rotation externe maximale, avec flexion du coude et avant-bras en supination 20 minutes par jour pendant 4 semaines. De même, les patients du groupe d’intervention, quand ils étaient couchés au lit et non placés dans cette position statique, utilisaient un oreiller pour soutenir le bras atteint dans une position à mi-chemin entre la rotation externe et interne et en adduction non horizontale. Les patients du groupe d’intervention, en position assise, avaient l’épaule soutenue en abduction à 90° avec le coude en extension et l’avant-bras en position neutre 20 minutes par jour pendant 4 semaines. De même, chaque fois que les patients du groupe d’intervention étaient en position assise au cours de la période de quatre semaines (quand elles n’étaient pas en position statique), leur bras atteint était positionné à l’aide d’un support de repos pour le bras (Otto Bock) attaché au bras du fauteuil roulant, l’épaule en abduction 10-15° le long du corps et à mi-chemin entre la rotation externe et interne. Les patients du groupe témoin (n = 15) ont reçu des coussins de fabrication locale comme appui-bras pour leur membre supérieur atteint quand elles étaient assises et au lit. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur la douleur à l’épaule telle que mesurée par le Ritchie Articular Index et une échelle visuelle analogue.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique du patient en décubitus dorsal et assis ne réduit pas la douleur à l’épaule de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Gustafsson & McKenna, 2006) a examiné l’effet du positionnement du bras atteint dans 2 positions statiques (1 assise, 1 couchée) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de 32 patients en phase chronique de récupération d’un AVC. Les patients du groupe d’intervention (n = 17) ont reçu un traitement de positionnement statique à raison de 2 séances de 20 minutes par jour pendant 4 semaines. Le bras atteint du patient, en décubitus dorsal, était placé dans une position confortable avec l’épaule en abduction à 90°, en rotation externe maximale, avec flexion du coude et avant-bras en supination 20 minutes par jour pendant 4 semaines. De même, les patients du groupe d’intervention, quand ils étaient couchés au lit et non placés dans cette position statique, utilisaient un oreiller pour soutenir le bras atteint dans une position à mi-chemin entre la rotation externe et interne et en adduction non horizontale. Les patients du groupe d’intervention, en position assise, avaient l’épaule soutenue en abduction à 90° avec le coude en extension et l’avant-bras en position neutre 20 minutes par jour pendant 4 semaines. De même, chaque fois que les patients du groupe d’intervention étaient en position assise au cours de la période de quatre semaines (quand elles n’étaient pas en position statique), leur bras atteint était positionné à l’aide d’un support de repos pour le bras (Otto Bock) attaché au bras du fauteuil roulant, l’épaule en abduction 10-15° le long du corps et à mi-chemin entre la rotation externe et interne. Les patients du groupe témoin (n = 15) ont reçu des coussins de fabrication locale comme appui-bras pour leur membre supérieur atteint quand elles étaient assises et au lit. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur l’indépendance fonctionnelle telle que mesurée par l’Indice de Barthel modifié.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que le positionnement statique du bras hémiplégique du patient en décubitus dorsal et assis n’améliore pas l’indépendance fonctionnelle de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Positionnement du corps en position couchée

Décubitus dorsal (c.-à-d. 0°) vs à un angle pour la vélocité du flux sanguin
Efficace
2b

Deux études utilisant un devis de recherche à mesures répétées (Wojner et al., 2002 ; Wojner et al., 2005) ont examiné l’effet de différents angles de la position de décubitus dorsal sur la vélocité du flux sanguin de patients en phase aiguë de récupération d’un AVC.

La première étude croisée à mesures répétées (Wojner et al., 2002) a examiné l’effet de trois positions sur la vélocité moyenne du flux sanguin de l’artère cérébrale moyenne (mesurée par échographie Doppler transcrânienne) chez 11 patients ayant subi un accident ischémique cérébral aigu. Les mesures étaient prises en une seule séance de durée non précisée à 30°, 15°, 0° de l’angle de la tête du lit, avec une période de stabilisation de 2 minutes entre le changement d’angle et la mesure. La vélocité moyenne du flux sanguin augmentait significativement quand la tête du lit était abaissée à la position à plat (0°) comparée aux deux autres angles. La pression artérielle, la pulsation cardiaque et la tension différentielle moyennes sont restées stables. Les résultats de ce petit échantillon laissent entendre que les patients ayant subi un accident ischémique cérébral aigu bénéficieraient d’une position à plat, car cela favorise une augmentation du flux vers le tissu cérébral ischémique.

La seconde étude croisée à mesures répétées (Wojner et al., 2005) a exploré l’effet du positionnement du lit sur la vélocité du flux sanguin résiduel dans les artères obstruées chez 20 patients en phase aiguë d’un AVC. La vélocité moyenne du flux sanguin de l’artère cérébrale moyenne chez 20 patients ayant subi un accident ischémique cérébral aigu (< 24 heures) a été mesurée par échographie Doppler transcrânienne, en une seule séance d’une durée non précisée avec la tête du lit du patient positionnée à 0°, 15° et 30°, avec une période de stabilisation de 15 minutes entre le changement d’angle et la mesure. La vélocité moyenne du flux sanguin a augmenté chez tous les patients après abaissement à 0° mais il n’y avait aucun changement de la pression artérielle moyenne, de l’indice de pulsatilité et du rythme cardiaque. Les résultats indiquaient que les patients ayant subi un accident ischémique aigu pourraient bénéficier d’un positionnement de la tête de lit plus plat, car cela favorise le flux sanguin résiduel vers le tissu cérébral ischémique.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant de deux études à mesures répétées, indiquent que la position de décubitus dorsal au lit avec la tête de lit à plat (c.-à-d. 0°) est la position optimale pour améliorer le flux sanguin au cerveau chez les patients ayant subi un accident ischémique aigu.

Décubitus latéral vs dorsal vs décubitus dorsal surélevé à un angle pour la saturation optimale en oxygène du sang artériel
Contradictoire
4

Une étude rétrospective (Elizabeth et al., 1993) et une étude à mesures répétées (Chatterton et al., 2000) ont examiné la question de savoir si le décubitus latéral vs dorsal à plat, vs le décubitus dorsal surélevé à un angle est la position la plus efficace pour la saturation optimale en oxygène du sang artériel.

L’étude rétrospective menée par Elizabeth et al. (1993) a examiné la saturation en oxygène du sang artériel chez 10 patients en phase aiguë de récupération post-AVC positionnés pendant une heure comme suit (en une séquence établie) : décubitus dorsal, décubitus du côté droit, décubitus du côté gauche et décubitus surélevé à 45° comparés à un groupe témoin apparié (n = 10) de patients atteints par d’autres problèmes médicaux. Lorsque les patients étaient en décubitus latéral et dorsal à plat, la saturation moyenne en oxygène était significativement plus basse chez les patients ayant un AVC que chez les témoins ; toutefois lorsque les patients étaient surélevés à 45°, la différence entre les groupes n’était pas significative. Les résultats suggèrent qu’il pourrait être bénéfique pour les patients d’être surélevés lors du décubitus pendant la réadaptation en phase aiguë après un AVC, pour réduire le flux sanguin du poumon dépendant qui est souvent la conséquence du décubitus latéral (surtout lorsque le patient est couché du côté atteint), ce qui prévient ainsi l’hypoxémie.

L’étude à mesures répétées menée par Chatterton et al. (2000) a examiné la différence, chez un même sujet, de la saturation en oxygène du sang artériel chez 24 patients en phase aiguë de récupération post-AVC qui ont passé 1 heure dans diverses positions – décubitus du côté atteint avec la tête du lit à une inclinaison de 45°, décubitus du côté sain à une inclinaison de 45°, assis au lit à une inclinaison de 70° et assis dans un fauteuil. Il n’y avait aucune différence significative des valeurs de saturation en oxygène entre l’une ou l’autre des positions et les valeurs de saturation étaient maintenues à des valeurs acceptables pendant que le sujet était en décubitus du côté atteint ou du côté sain lors de l’inclinaison du lit à 45°.
Note : l’épaule atteinte pendant que le patient était en décubitus du côté atteint était en flexion avec l’omoplate en protraction et l’épaule atteinte pendant que le patient était en décubitus du côté sain était légèrement fléchie avec l’omoplate en position neutre et l’épaule saine fléchie avec l’omoplate en protraction.

Conclusion : Des données contradictoires (niveau 4) ont été relevé entre une étude rétrospective indiquant que le positionnement d’un patient en phase aiguë de récupération post-AVC, au lit en décubitus dorsal surélevé à 45°, permet une saturation en oxygène significativement plus élevée que le positionnement du patient en décubitus latéral (du côté atteint ou sain), et une étude clinique à mesures répétées indiquant qu’il n’y avait aucune différence de saturation en oxygène chez les patients en phase aiguë de récupération post-AVC qui étaient positionnés en décubitus latéral (du côté atteint ou du côté sain) à 45° vs décubitus dorsal, et décubitus dorsal surélevé à un angle de 70° vs assis bien droit.

Positionnement en décubitus du côté sain vs du côté atteint pour des résultats de réadaptation optimaux
Évidence insuffisante
5

Trois enquêtes (Chatterton et al., 2001, Rowat, 2001, Mee & Bee, 2007) ont exploré les préférences des cliniciens quant à savoir si un patient doit être en décubitus du côté atteint ou sain pour une réadaptation optimale.

La première enquête menée par Chatterton et al. (2001) auprès de 436 physiothérapeutes a noté que 97 % recommandaient de coucher les patients du côté sain après un AVC et 92 % du côté atteint. 85 % « recommandaient souvent » de coucher les patients du côté sain tandis que 66 % « recommandaient souvent » de les coucher du côté atteint. Les asseoir dans un fauteuil était recommandé par 98 %.

La deuxième enquête menée par Rowat (2001) auprès du personnel infirmier et de cinq autres disciplines a examiné la pratique privilégiée du positionnement après un AVC. 80 % des cliniciens ont indiqué que la meilleure position pour un patient inconscient était d’être en décubitus du côté sain pour encourager la récupération fonctionnelle du côté parétique et éviter des complications comme les escarres. Il y avait une absence de consensus quant à l’efficacité des autres positions, y compris le positionnement du côté atteint chez les patients conscients ou inconscients.

La troisième enquête menée par Mee & Bee (2007) a interrogé le personnel infirmier, des physiothérapeutes et des ergothérapeutes dans des hôpitaux de Singapour. La plupart ont indiqué qu’ils estimaient que la meilleure position pour un patient inconscient après un AVC et une hémiplégie était d’être en décubitus du côté sain. Toutefois, le personnel infirmier travaillant en service de neurologie était d’avis que le décubitus dorsal avec un angle de 30o était la meilleure position.

Conclusion : Des données probantes insuffisantes (niveau 5) ont été relevées quant à savoir si un patient doit être en décubitus du côté atteint ou sain pour une réadaptation optimale. Toutefois, trois enquêtes ont conclu que les cliniciens préféraient que leurs patients ayant subi un AVC soient positionnés du côté sain.

Positionnement du membre supérieur en position assise

Positionnement du bras dans une écharpe lors de l’ambulation pour réduire la subluxation de l'épaule
Efficace
2b

Trois études à mesures répétées (Zorowitz et al., 1995, Moodie et al., 1986, Brooke et al., 1991), une étude quasi-expérimentale (Hurd et al., 1974) et une enquête (Foongchomcheay et al., 2005) ont examiné l’effet de l’utilisation de supports de l’épaule pour la réduction de la subluxation de l’épaule chez des patients en phase subaiguë de récupération post-AVC, telle que mesurée par une radiographie en une seule séance.

La première étude à mesures répétées (Zorowitz et al., 1995) a examiné l’efficacité de 4 supports de l’épaule (l’écharpe à sangle unique hémi-écharpe, l’écharpe « Bobath », l’écharpe en coiffe humérale de Rolyan et le support Cavalier) pour réduire la subluxation de l’épaule chez 20 patients en phase subaiguë d’un AVC. L’étude a eu lieu en une séance et a impliqué 6 radiographies distinctes. Tout d’abord l’épaule saine a été radiographiée pour servir de témoin, suivie de l’épaule atteinte (sans support) et enfin l’épaule atteinte a été radiographiée pendant qu’elle était soutenue par chacun des 4 écharpes/support. Les résultats ont indiqué que la subluxation verticale était pratiquement éliminée par l’utilisation de l’Hémi-écharpe à courroie simple. De plus, l’écharpe en coiffe humérale de Rolyan réduisait significativement l’asymétrie totale de subluxation comparée au non port de l’écharpe. Aucune différence avant-après n’a été notée pour l’écharpe « Bobath » ou le support Cavalier.

La seconde étude à mesures répétées (Moodie et al., 1986) a exploré les effets de l’utilisation de 5 différents supports d’épaule (écharpe conventionnelle triangulaire, l’écharpe « Bobath », l’écharpe « Hook-Hemi », une table de positionnement en plexiglass et une gouttière pour le bras) sur la réduction de la subluxation de l’épaule chez des clients en phase subaiguë d’un AVC. L’étude a inclus 10 patients en phase subaiguë d’un AVC qui ont reçu 7 radiographies en une séance de 45 minutes. Tout d’abord l’épaule saine était radiographiée comme témoin, suivie de l’épaule atteinte (sans support) et enfin l’épaule atteinte était radiographiée, soutenue par chacun des 5 supports de l’épaule. En ce qui concerne les dispositifs destinés à l’utilisation pour l’ambulation (c.-à-d. l’écharpe triangulaire conventionnelle, l’écharpe « Bobath » et l’écharpe « Hook-Hemi »), une réduction significative de la subluxation de l’épaule a été constatée pour l’écharpe triangulaire conventionnelle seulement, mesurée en comparant les radiographies faites avant et pendant l’utilisation du dispositif. Les auteurs ont toutefois conclu que, bien que l’écharpe triangulaire conventionnelle puisse réduire la subluxation de l’épaule, elle n’a pas satisfait à certaines autres exigences du positionnement du membre supérieur, essentiellement le renforcement du schéma du muscle fléchisseur spastique.

Une troisième étude à mesures répétées (Brooke et al., 1991) a examiné l’effet de trois support de l’épaule (l’écharpe « hémisling » de Harris, l’écharpe Bobath, et la gouttière du bras ou l’utilisation d’une table de positionnement) sur la subluxation de l’épaule hémiplégique chez les patients (n = 10) après un certain type d’atteinte cérébrale (6 avaient eu un accident ischémique). La table de positionnement était utilisée dans certaines conditions plutôt que la gouttière du bras comme lorsque le bras n’était pas placé adéquatement dans le dernier appui. L’étude a utilisé des radiographies pour mesurer la subluxation. En ce qui concerne les supports destinés à l’utilisation pour l’ambulation (l’écharpe « hémisling » de Harris et l’écharpe Bobath), les résultats ont montré que les deux appuis corrigeaient notablement la subluxation, toutefois l’écharpe Bobath était plus variable dans son efficacité, causait des problèmes (détournait l’articulation gléno-humérale horizontalement) et était significativement moins efficace pour corriger la subluxation comparée à l’écharpe hémi-écharpe de Harris.

Une étude quasi-expérimentale (Hurd et al., 1974) a exploré l’efficacité d’utiliser une écharpe hémi-écharpe pour réduire la subluxation et la douleur à l’épaule chez 14 patients en phase aiguë d’un AVC. Les patients du groupe d’intervention (n = 7) ont porté l’écharpe hémi-écharpe après l’évaluation initiale et ont été évaluées environ 2-3 semaines plus tard, et de nouveau à 3-7 mois après l’AVC. Le groupe témoin (n = 7) n’a pas porté d’écharpe durant toute cette période. Aucune différence appréciable entre les groupes n’a été observée pour la subluxation et la douleur à l’épaule, l’amplitude articulaire ou les lésions des nerfs périphériques. Il convient de noter que les mesures de résultats ne sont pas clairement définies dans l’étude et qu’il n’est pas indiqué si l’étude a été menée à l’aveugle.

Dans l’enquête, Foongchomcheay et al., 2005 ont exploré les pratiques de 210 hôpitaux en Australie pour les dispositifs utilisés afin de prévenir la subluxation de l’épaule après un AVC. Les conclusions ont indiqué que la majorité des physiothérapeutes ont prescrit des écharpes (écharpe et coiffe) pour la subluxation de l’épaule et la force inadéquate du bras, à porter en tout temps hors du lit pour prévenir la subluxation de l’épaule.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant de trois études à mesures répétées, indiquent que le port certains types d’écharpes et de support de l’épaule réduit significativement la subluxation de l’épaule pendant le port du support. Plus précisément, une des études a indiqué qu’une hémi-écharpe à courroie simple élimine la subluxation verticale, un support huméral Rolyan réduit significativement la subluxation totale de l’épaule et que l’écharpe Bobath et le support Cavalier ne réduisent pas la subluxation ; la seconde étude à mesures répétées a observé que l’écharpe triangulaire (comparativement à l’écharpe Bobath ou à l’écharpe « Hook-Hemi ») améliore la subluxation de l’épaule ; et la troisième étude à mesures répétées a indiqué que l’écharpe hémi-écharpe de Harris réduit la subluxation verticale et horizontale significativement mieux que l’écharpe Bobath. Une étude quasi-expérimentale (méthodologiquement faible) a indiqué qu’une écharpe « hémisling » n’améliore pas la subluxation, la douleur ou l’amplitude articulaire sur une période de 6 mois.
Note : L’étude quasi-expérimentale était probablement insuffisamment puissante, du fait d’un petit échantillon, pour détecter quoi que ce soit d’autre que de grandes différences. Enfin, une enquête a noté que la majorité des cliniciens recommandent le port des écharpes en tout temps.

Positionnement du bras dans une gouttière ou sur une table de positionnement pour prévenir/réduire la subluxation de l'épaule
Contradictoire
4

Deux études à mesures répétées (Moodie et al., 1986, Brooke et al., 1991) ont examiné l’effet des gouttières pour le bras et l’utilisation d’une table de positionnement pour prévenir la subluxation de l’épaule pendant la position assise sur une chaise/un fauteuil roulant.

Une étude à mesures répétées (Moodie et al., 1986) a examiné l’efficacité de cinq dispositifs de support de l’épaule pour la position assise (l’écharpe conventionnelle triangulaire, l’écharpe « shoulder roll » Bobath, l’attelle « Hook-Hemi », la table de positionnement en plexiglass et la gouttière pour le bras) pour la prise en charge de la subluxation de l’épaule hémiplégique chez 10 patients en phase subaiguë d’un AVC. Le degré de subluxation était déterminé dans cette étude en comparant la largeur de l’interligne gléno-huméral de l’épaule atteinte comparée à l’épaule saine. L’étude a eu lieu en une séance de 45 minutes et a impliqué 7 radiographies par participant. Tout d’abord, l’épaule saine a été radiographiée comme témoin, puis l’épaule atteinte (sans support) et enfin l’épaule atteinte a été radiographiée alors qu’elle était soutenue par chacun des 5 supports de l’épaule. Les résultats ont indiqué une réduction significative de la subluxation de l’épaule pour les dispositifs destinés à l’utilisation pour la position assise sur une chaise/un fauteuil roulant (la table de positionnement en plexiglass et la gouttière du bras).
Note : Moodie et al. mentionnent également dans leur étude que la gouttière du bras a immobilisé le membre atteint, limitant inutilement les entrées sensori-motrices. Par contre, la table de positionnement permet des activités bilatérales.

Une seconde étude à mesures répétées (Brooke et al., 1991) a examiné l’effet de trois support de l’épaule (L’écharpe Hémi-écharpe de Harris, l’écharpe Bobath, et la gouttière pour le bras ou l’utilisation d’un table de positionnement (« lapboard ») sur la subluxation de l’épaule hémiplégique chez les individus (n = 10) après certains types d’atteinte cérébrale récente (6 avaient eu un accident ischémique). La table de positionnement était utilisée pour appui-bras dans certaines conditions à la place de la gouttière du bras, par exemple quand le bras n’était pas placé adéquatement dans ce dernier. L’étude a utilisé des radiographies pour mesurer la subluxation. En ce qui concerne les supports destinés à l’utilisation en position assise (gouttière du bras ou table de positionnement), les résultats ont montré qu’ils avaient tendance à corriger de manière excessive la subluxation verticale et à bien corriger la subluxation horizontale. Les auteurs ont également indiqué que l’utilisation d’une gouttière du bras diminuait l’adduction de l’épaule et sa rotation interne et facilitait les transferts indépendants comparativement à l’utilisation d’une table de positionnement.
Note : Boyd et al. (1999) ont comparé les résultats de deux enquêtes effectuées en 1984 et 1994 pour explorer la fréquence d’utilisation et l’objectif visé des supports pour le bras après un AVC. Les ergothérapeutes et d’autres personnels en réadaptation dans les locaux répertoriés dans l’Annuaire des hôpitaux du Canada ont complété les questionnaires. L’utilisation d’une table de positionnement (« lapboard ») et la gouttière pour le bras étaient deux des supports le plus souvent utilisés aux deux dates. Également à ces deux dates, la raison la plus souvent invoquée pour utiliser une table de positionnement était d’augmenter la prise de conscience du bras. De même, la principale raison d’utiliser une gouttière pour le bras était de protéger le bras. Toutefois, ces deux raisons pour l’utilisation des dispositifs étaient nettement moins invoquées en 1994 qu’en 1984.

Conclusion : Des données contradictoires (niveau 4) ont été relevées entre deux études à mesures répétées, une étude indiquant que les gouttières pour le bras et l’utilisation d’une table de positionnement réduisent correctement la subluxation pour les patients après un AVC, et l’autre indiquant que les gouttières pour le bras et l’utilisation d’une table de positionnement tendent à corriger de manière excessive la subluxation pour des patients ayant subi un AVC.

Positionnement statique du bras atteint pendant que le patient est assis sur une chaise pour encourager les schémas de posture réflexo inhibants
Évidence insuffisante
5

Une recension des écrits portant sur les soins aux patients après un AVC a identifié les postures recommandées et la justification du recours à ces postures chez les patients en phase de récupération d’un AVC (Carr & Kenney, 1992). En ce qui concerne le membre supérieur du patient assis sur une chaise, toutes les sources s’accordent pour placer l’épaule en protraction avec le bras en avant, le poignet en position neutre avec les doigts en extension et le pouce en abduction. Une inférence a été faite selon laquelle il faut éviter la situation suivante : épaule en extension, en adduction et rotation interne ; toutefois la quantité recommandée de flexion, abduction et rotation externe de l’épaule, variait autant que la hauteur de la table de positionnement ou le nombre d’oreillers pour soutenir le bras atteint. Deux grandes « écoles de pensée » ont été notées, certains conseillant de maintenir le bras bien droit vers l’avant et d’autres conseillant de le tenir en légère abduction et en rotation externe. Une des sources a mentionné que les deux positions avaient leurs avantages. Pour le positionnement du coude, il y avait, encore une fois, deux « écoles de pensée ». L’une conseillait de placer le coude en extension complète, et l’autre, de le placer en légère flexion. Quant à la main, la majorité conseillait de la placer en pronation, que le patient soit assis sur une chaise ou assis dans son lit.

Conclusion : Des données probantes insuffisantes (niveau 5) ont été relevées quant à savoir si le positionnement du bras pendant que le patient est assis sur une chaise peut améliorer les schémas de posture réflexo-inhibants ; cependant, une recension des écrits sur les soins aux patients après un AVC, a indiqué que le positionnement du membre supérieur atteint pendant que le patient est assis sur une chaise, avec l’épaule en protraction et le bras vers l’avant, la main en pronation, le poignet neutre, les doigts en extension et le pouce en abduction, peut encourager des schémas de posture réflexo-inhibants chez les patients en phase de récupération post-AVC.

Positionnement statique du bras atteint lorsque le patient est assis au lit pour encourager les schémas de posture réflexo inhibants
Évidence insuffisante
5

Carr & Kenney, 1992 ont mené une recension des écrits sur les soins recommandés pour les patients ayant subi un AVC en vue d’identifier la position optimale afin de maintenir un schéma de posture réflexo inhibant pendant que le patient est assis au lit. Le consensus général de la position optimale assise était le suivant : le patient est en position droite avec la tête et le tronc dans l’axe médian du corps. L’épaule atteinte est en protraction et le bras est vers l’avant et en flexion, soutenu par un oreiller. Un oreiller soutient aussi le tronc. Les jambes doivent être droites et non en rotation externe. Il existe encore une controverse concernant l’abduction de l’épaule en position assise au lit. Quant à la main, l’opinion majoritaire voulait la placer en pronation, que le patient soit assis sur une chaise ou assis dans son lit.
Note : Aucune étude n’a évalué les avantages exacts de cette position recommandée.

Conclusion : Des données probantes insuffisantes (niveau 5) ont été relevées quant à savoir si le positionnement du bras lorsque le patient est assis dans son lit peut améliorer les schémas de posture réflexo-inhibants ; cependant, une recension des écrits a indiqué que le fait d’être assis droit, avec la tête et le tronc dans l’axe médian du corps, l’épaule en protraction, le bras vers l’avant, fléchi, et les jambes droites, est la position optimale pour améliorer les schémas de posture réflexo-inhibants.

Positionnement du membre supérieur pendant les transferts

Positionnement du bras pendant le transfert de la position assise à debout pour prévenir/réduire la subluxation de l'épaule
Évidence insuffisante
5

Une recension des écrits (Seneviratne et al., 2005) a examiné la meilleure pratique en vigueur dans la prévention et le traitement de la subluxation de l’épaule et a indiqué que le bras devait toujours être soutenu pendant les transferts afin d’éviter la subluxation gléno-humérale. Toutefois, l’analyse a révélé une absence de consensus pour la meilleure pratique en ce qui concerne le positionnement et le transfert en général.

Conclusion : Des données probantes insuffisantes (niveau 5) ont été relevées quant à savoir si la manipulation pendant le transfert de position assise à debout a un effet sur la subluxation et la douleur à l’épaule ; cependant, une recension des écrits recommande que le bras hémiplégique soit toujours soutenu pendant le transfert du patient de la position assise à debout.
Note : La recension des données scientifiques probantes ne relevant aucun ECR au sujet de ces résultats, il est probable que ce type d’étude n’est pas conséquent car les meilleures pratiques reconnaissent déjà le besoin de soutien du bras pendant les transferts.

Positionnement du bras pour retourner le patient dans son lit pour prévenir/réduire la subluxation et la douleur de l'épaule
Évidence insuffisante
5

Une recension des écrits (Gilmore et al., 2004) a examiné les causes possibles de la douleur à l’épaule et a discuté des implications pour le traitement en ergothérapie, y compris la manipulation du patient. Les auteurs ont indiqué que, lorsque l’on retourne un patient, il est essentiel que le bras atteint soit soutenu et que le tronc soit amené vers l’avant en le saisissant derrière l’omoplate et non en tirant sur le bras atteint. Tirer sur le bras pourrait causer un traumatisme ou une subluxation.

Conclusion : Des données probantes insuffisantes (niveau 5) ont été relevées quant à savoir si la manipulation relative à la position pour retourner le patient dans son lit a un effet sur la subluxation et la douleur à l’épaule ; cependant, une recension des écrits a indiqué que les fournisseurs de soins doivent saisir le patient derrière l’omoplate quand ils le retournent dans son lit.
Note : La recension des données scientifiques probantes ne relevant aucun ECR au sujet de ces résultats, il est probable que ce type d’étude n’est pas conséquent car les meilleures pratiques reconnaissent déjà le besoin de soutien du bras pendant que le patient est retourné dans son lit.

Références

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Prévention d’un deuxième AVC

Évidences révisées en date du 16-12-2009
Auteur(s)* : Sabrina Godbout ; Jessica Goldberger ; Genevieve Dupont ; Sabrina Mansour ; Stephanie Rosenthal ; Valerie Robert
Information aux patients/familles Table des matières

Introduction

Les personnes qui ont subi un AVC ont un risque accru de problèmes cardiaques et cérébrovasculaires subséquents, y compris un deuxième AVC.

Sur la totalité des personnes qui ont subi un AVC, 14 % seront victimes d’un second AVC dans l’année qui suit et 20 % seront victimes d’un second AVC dans les deux ans qui suivent par rapport à la population générale.

Des preuves scientifiques ont récemment indiqué que la gestion du facteur de risque comportemental global pourrait améliorer la qualité de vie et réduire le risque d’un second AVC.

La gestion des facteurs de risque comprend :

  • L’éducation du patient
  • L’exercice
  • La modification du régime alimentaire
  • La gestion du stress
  • L’arrêt du tabagisme

Note : Malgré que les interventions pharmacologiques jouent un rôle important dans la prévention d’un second AVC, cette revue se concentre sur la gestion du comportement.

Information aux patients/familles

Auteurs* : Sabrina Godbout; Jessica Goldberger; Genevieve Dupont; Sabrina Mansour; Stephanie Rosenthal; Valerie Robert

Informations générales

Qu’est-ce que la prévention d’un second AVC?

Après un premier AVC, le risque d’avoir un second AVC augmente. Afin de réduire cette possibilité, une personne peut apporter certaines modifications à son mode de vie.

À quelle fréquence un second AVC peut-il survenir?

D’après les toutes dernières statistiques, les personnes qui ont eu un AVC ont 20 % de risque de plus d’en avoir un autre dans les deux ans qui suivent, par rapport à la population générale.

Quel est l’impact d’un second AVC?

Les récidives d’AVC sont plus susceptibles d’être fatales que le premier AVC. Chaque AVC est différent et ses effets varient d’une personne à l’autre. Les conséquences fonctionnelles dépendent des zones lésées du cerveau et de l’étendue des lésions. Le second AVC ne surviendra pas forcément dans la même zone du cerveau que le premier.

Quels sont les facteurs de risque d’un second AVC?

Les facteurs de risque d’un deuxième AVC sont les mêmes que ceux d’un premier AVC . Il y a des facteurs de risques évitables et d’autres qu’on ne peut pas contrôler.

Vous avez un rôle important à jouer dans le contrôle et la réduction des facteurs de risque évitables : tension artérielle élevée (hypertension), taux élevé de cholestérol et de lipides dans le sang, maladie cardiaque, diabète de type II, surpoids, consommation élevée d’alcool, inactivité physique, tabagisme et stress.

Les facteurs de risque incontrôlables sont : l’âge (plus de 60 ans), le sexe, les antécédents familiaux d’AVC, l’origine ethnique, avoir déjà eu un AVC ou un accident ischémique transitoire (AIT).

La pharmacothérapie peut-elle aider à réduire mes risques d’avoir un autre AVC?

Vous trouverez des informations sur les médicaments qui préviennent un AVC secondaire à l’adresse suivante : http://www.americanheart.org/presenter.jhtml?identifier=4723

Comment puis-je prévenir un deuxième AVC?

On pense que 80 % des deuxièmes AVC peuvent être évités en combinant des changements au mode de vie et une intervention médicale. (Hackman, 2007). Ces changements au mode de vie comprennent : l’augmentation du niveau d’activité par l’exercice, l’arrêt du tabagisme, la modification du régime alimentaire et la diminution du stress. Il est important de comprendre que 20 % des AVC ne peuvent pas être évités par une modification du mode de vie, compte tenu de facteurs de risque incontrôlables.

Exercise

Pourquoi faire de l’exercice?

L’activité physique peut améliorer votre santé en réduisant certains facteurs de risque des AVC comme la tension artérielle élevée, l’obésité et le cholestérol élevé. L’exercice peut aussi améliorer la digestion, la qualité du sommeil et l’humeur, diminuer le stress et augmenter le niveau d’énergie. Dans l’ensemble, l’exercice vous apportera un mieux-être personnel.

NB : Vous devriez consulter votre médecin ou vos thérapeutes avant de commencer un programme d’exercice.

Étapes pour un programme d’exercice réussi

Étape 1 : Par où dois-je commencer?

Avant de commencer un programme d’exercice, consultez un médecin pour vérifier les restrictions possibles. Vous pourriez avoir à faire un test d’exercice avec un professionnel de la santé afin qu’il vous prescrive le programme d’exercice approprié.

Étape 2 : Qui peut m’aider à élaborer mon programme d’exercice?

Votre médecin peut vous orienter vers un professionnel de la santé comme un physiothérapeute qui a les connaissances appropriées en matière d’exercice et d’AVC. Vous pourrez ensuite faire suivre votre programme d’exercice par un kinésiologiste/thérapeute spécialisé en athlétisme si nécessaire ou vous pourrez peut-être continuer seul. Il est recommandé de rester en contact avec votre professionnel de la santé si nécessaire. Les personnes ayant des facteurs de risque plus élevés peuvent avoir besoin d’une supervision plus étroite et d’un programme plus structuré.

Étape 3 : Comment puis-je faire de l’exercice?

Il est recommandé de faire au moins 30 minutes d’activité physique sur un minimum de cinq jours par semaine pour prévenir un AVC. Une activité d’intensité modérée comme une marche rapide, la natation ou la bicyclette peut apporter un bienfait. Vous pouvez augmenter progressivement la durée et l’intensité de votre activité à mesure que vous retrouvez la forme. Le maintien d’un mode de vie actif est également important. Des activités quotidiennes comme monter et descendre les escaliers, marcher jusqu’à l’arrêt d’autobus, faire du jardinage et s’occuper des tâches ménagères sont de bons exemples d’exercice; n’oubliez pas que tout compte! Si vous ne pouvez pas effectuer ces activités en raison de vos limites physiques, votre thérapeute ou votre médecin vous suggérera des stratégies alternatives pour augmenter votre santé cardiaque, comme l’utilisation d’une bicyclette stationnaire.

Étape 4 : Conseils pour un programme d’exercice réussi

  1. Trouvez une activité que vous aimez pratiquer.
  2. Trouvez un partenaire d’exercice si possible.
  3. Sortez de votre routine, essayez différentes activités.
  4. Portez des vêtements confortables et appropriés.
  5. N’en faites pas trop! Ne vous épuisez pas à faire de l’exercice.
  6. Récompensez-vous.

Étape 5 : L’exercice est-il toujours sans danger?

Avec l’exercice, il faut vous attendre à être un peu essoufflé puisque vous demandez des efforts supplémentaires à votre cœur et à vos muscles. De même, il faut vous attendre à ce que votre rythme cardiaque monte. Il est important de respecter ses limites et de ne jamais dépasser un effort modéré au cours de l’exercice. Si vous vous en tenez à ces limites et que vous recherchez le soutien approprié (voir Par où dois-je commencer), l’exercice est sans danger.

Au cas où vous ressentiriez un malaise comme :

  • de la faiblesse (perte soudaine de force ou engourdissement du visage, des bras ou des jambes)
  • des problèmes de vision
  • de la difficulté à parler
  • des maux de tête sévères soudains
  • des étourdissements
  • des douleurs thoraciques

Vous devez arrêter l’exercice et consulter un médecin. Ces événements sont certes rares, mais ils peuvent survenir si la demande faite à votre corps est trop élevée. Il s’agit là de signes d’avertissement importants qui nécessitent votre attention immédiate.

Modification du régime alimentaire

En quoi dois-je modifier mon régime alimentaire?

Des études ont montré que l’adoption d’un régime méditerranéen qui se compose essentiellement d’aliments riches en antioxydants comme le poisson, les fruits, les légumes et les amandes ainsi que les acides gras-oméga 3 peut aider à prévenir un second AVC . Évitez les aliments qui contiennent des quantités élevées de graisses saturées et de cholestérol (votre consommation doit être inférieure à 200 mg/jour ou inférieure à 100 mg/jour si vous avez du diabète). Évitez le sel, car le sel est connu pour augmenter votre risque d’AVC.

Régime alimentaire recommandé : Une consommation d’au moins 400 à 500 g de fruits, de légumes et de noix et amandes par jour dans les proportions appropriées : 6/10 de fruits, 3/10 de légumes et 1/10 de noix ou amandes. De plus, vous devez consommer quotidiennement 400 à 500 g de céréales complètes, de légumineuses, de riz, de maïs ou de blé. Les graines de moutarde, l’huile d’olive ou de soja peuvent être inclues dans trois à quatre portions par jour.

Links:

La réduction du sel diminue-t-elle le risque d’un second AVC?

Il a été prouvé que la réduction du sel diminuait efficacement vos risques d’avoir un AVC en faisant diminuer la pression artérielle globale. En fait, il a été démontré qu’une réduction de 5 g de sel par jour chez les personnes âgées de plus de 60 ans pouvait avoir un impact significatif sur la pression artérielle. On observe le même résultat chez les personnes plus jeunes qui réduisent leur consommation de sel, mais dans une moindre mesure. Il est également suggéré d’augmenter votre consommation de potassium.

La consommation d’alcool affecte-t-elle le risque d’un second AVC?

Il est prouvé que l’alcoolisme et la consommation élevée de boissons alcoolisées sont des facteurs de risque pour l’AVC. Même si des études indiquent qu’une consommation faible ou modérée semble avoir un effet protecteur (consommation d’une à deux boissons/jour pour les hommes et d’une boisson/jour pour les femmes non enceintes), les personnes qui consomment plus de cinq boissons/jour peuvent avoir un risque d’AVC accru de 69 %. Il est important de savoir qu’une boisson correspond à une bière de 12 oz, un petit verre de vin (4 oz) ou un cocktail de spiritueux de 1,5 oz.

L’obésité augmente-t-elle mes risques d’avoir un second AVC?

D’après des recherches, l’obésité abdominale (concentration de graisse autour des organes) plutôt que l’obésité générale peut conduire à un risque accru de second AVC. L’objectif initial de la thérapie de perte de poids doit être de diminuer le poids corporel d’environ 10 %. En cas de succès, une nouvelle perte de poids peut être tentée si elle est indiquée. Bien que la perte de poids ne soit pas directement liée à la réduction du risque d’un second AVC, elle peut aider à diminuer l’impact des facteurs de risques associés à l’obésité. Ces facteurs de risque comprennent la tension artérielle élevée, des niveaux élevés de glycémie à jeun, des lipides sanguins élevés et une endurance physique diminuée. Tous ces facteurs peuvent être sensiblement réduits par une perte de poids et le maintien d’un poids santé (voir Modification du régime alimentaire et Exercice).

Y a-t-il une corrélation entre le diabète et un second AVC?

Environ 13 % des personnes diabétiques âgées de plus de 65 ans ont été victimes d’un AVC. Le diabète vous fait courir un plus grand risque d’avoir un AVC et d’autres complications cardiovasculaires comme une maladie coronarienne. Si vous avez déjà du diabète, il est important de prendre vos médicaments selon la prescription, de faire régulièrement de l’exercice et de maintenir un niveau de glycémie à jeun proche de la normale de 7 mmol/l afin d’aider à prévenir un futur AVC.

Gestion du stress

Qu’est que le stress?

Le stress peut venir d’une situation ou d’une pensée qui déclenche chez vous la frustration, la colère ou l’anxiété. Un épisode stressant chez une personne ne l’est pas forcément chez une autre. Si le stress est normal à petites doses, un stress excessif peut être extrêmement nocif.

Quels sont les signes avant-coureurs du stress?

  • Une anxiété démesurée
  • Des sautes d’humeur excessives
  • Un retrait des responsabilités
  • Une insomnie et une fatigue chronique constantes
  • Peu de contrôle au niveau des émotions (pleurer ou rire à des moments inappropriés)
  • Un sentiment d’impuissance
  • Un changement important de l’appétit ou de la libido
  • Une sensibilité accrue à la maladie

Pourquoi dois-je diminuer mon stress?

Le système nerveux réagit au stress mental ou émotionnel et cette réaction est liée à un taux accru de maladie cardiaque et d’AVC. Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles la diminution de votre stress vous apportera un mieux-être. Le stress est lié à une augmentation du risque d’AVC. D’un point de vue médical, la maîtrise de votre stress pourrait aider à:

  • diminuer votre rythme cardiaque
  • faire baisser votre pression artérielle
  • ralentir le rythme de votre respiration et améliorer la qualité de votre respiration
  • augmenter le flux sanguin dans les principaux muscles
  • réduire la tension musculaire

Voici certains effets positifs que vous pourriez ressentir :

  • une diminution des symptômes physiques, comme les maux de tête et les douleurs dorsales
  • une diminution des réponses émotionnelles extrêmes, comme la colère et la frustration
  • davantage d’énergie
  • une meilleure capacité à se concentrer
  • une meilleure capacité à affronter les problèmes
  • davantage d’efficacité dans les activités quotidiennes

Comment faire face à mon stress?

Il existe de nombreuses techniques pour diminuer le stress que vous ressentez. Il est important d’essayer d’identifier la cause de votre stress. Si vous parvenez à identifier les sources de stress dans votre vie, vous pourrez ensuite en parler avec quelqu’un (par ex. vos enfants, un thérapeute ou un groupe de soutien) avec qui vous vous sentez à l’aise pour discuter de vos problèmes.

Certaines techniques de relaxation peuvent vous aider :

  1. Éliminez le stress éventuel de votre environnement. Cela signifie que vous devez rendre votre espace de vie plus facile à vivre. Vous pourriez par exemple : ranger les choses sur des étagères plus basses afin qu’elles soient plus faciles à atteindre, organiser un coin tranquille dans votre maison où vous pouvez vous détendre, et embaucher une aide-ménagère pour les grosses corvées à l’extérieur (par ex. une personne qui enlève la neige de votre allée ou entretient votre piscine).
  2. Planifiez une journée au cours de laquelle vous éviterez les sources de stress. Si la circulation ou le magasinage est stressant pour vous, prévoyez de faire vos courses pendant les heures creuses. Établissez des priorités et planifiez votre journée en étalant vos activités, pour vous reposer un peu et ne pas vous sentir épuisé(e) à la fin de la journée. Également, assurez-vous de planifier une activité que vous appréciez vraiment plusieurs fois par semaine pour vous ménager un emploi du temps intéressant.
  3. Essayez des exercices de respiration en profondeur et l’imagerie mentale positive. Choisissez une pièce ou un endroit calme où vous ne serez pas dérangé(e), avec un tapis de sol pour vous allonger ou une chaise confortable pour vous asseoir. Commencez par prendre des respirations plus profondes et par ralentir le rythme de votre respiration. Pratiquez cette opération dix fois, puis respirez normalement pendant quinze respirations et recommencez. Une fois que vous y parviendrez facilement, imaginez une scène relaxante (par ex. une plage, une rivière ou une forêt paisible) et concentrez-vous sur la vue, les odeurs, les bruits, les sentiments que suscite cet endroit. Votre esprit restera ainsi actif avec des pensées positives qui vous inciteront à la détente sans vous endormir.
  4. La relaxation musculaire progressive est également connue pour diminuer le stress. Allongez-vous dans un endroit calme et faites une séance de respirations profondes. En commençant par les pieds, contractez vos orteils pendant un maximum d’environ cinq secondes, puis relaxez-les afin de libérer les tensions. Passez ensuite aux muscles de vos jambes, puis à vos cuisses, etc., en remontant vers le haut du corps jusqu’au visage. Rappelez-vous de respirer en profondeur!
  5. Voici d’autres idées :

    • Ayez un régime alimentaire bien équilibré. Ne mangez pas trop.
    • Dormez suffisamment.
    • Faites de l’exercice régulièrement.
    • Limitez votre consommation de caféine et d’alcool.
    • N’utilisez pas de nicotine, de cocaïne ni d’autres drogues récréatives.
    • Apprenez et pratiquez des techniques de relaxation comme le yoga, le taï chi ou la méditation.
    • Écoutez de la musique ou prenez rendez-vous pour un massage.
    • Essayez le biofeedback, en recourant à un professionnel certifié pour commencer.
    • Passez du temps en compagnie de gens que vous appréciez et demandez leur soutien.

http://psychotherapy.com/bio.html

Comment les membres de ma famille peuvent-ils diminuer leur stress?

Votre famille peut se tourner vers de nombreux endroits pour trouver de l’aide. Les travailleurs sociaux sont très utiles pour aider à trouver et à organiser de l’aide qui convient à votre famille et vous. Parmi les exemples d’aide, citons les aidants, la popote roulante, les services de soins infirmiers, les services de transport, l’aide à planification financière, etc.
Il a été démontré que les membres de la famille s’inquiètent pour la personne qui a été victime d’un AVC quand des aidants viennent la voir. La recherche de programmes de jour est une possibilité. Ils sont conçus pour vous apporter des activités, des passe-temps et la possibilité d’interagir avec d’autres personnes qui ont été victimes d’un AVC. Étant donné qu’ils durent souvent toute la journée, ils donnent aux membres de votre famille un répit et la possibilité de s’occuper d’eux-mêmes sans se soucier de la sécurité de l’être cher. Enfin, ces programmes ont prouvé qu’ils augmentent la qualité de vie de la personne qui a eu un AVC et de son aidant naturel.

À qui ma famille peut-elle s’adresser pour recevoir un soutien supplémentaire?

À Montréal:

Fondation pour les maladies du cœur du Québec

  • 1434, rue Sainte-Catherine Ouest, bureau 500
  • Montréal, QC Canada
  • Numéro de téléphone : 514-871-1551
  • Numéro de télécopieur : 514-871-1464
  • Numéro sans frais : 1-800-567-8563
  • Site internet : www.heartandstroke.ca

Département d’électrophysiologie et cardiologie

Numéro de téléphone : 514-637-2351 (poste 5250)

Entraide pour les victimes d’AVC

Contactez le Centre d’action bénévole ouest de l’île. Numéro de téléphone : 514-457-5445

Rétablissement des AVC Canada

http://www.strokerecoverycanada.com/srcFrench/homeFrench.asp

Tabagisme

Quel est l’impact du tabagisme sur ma santé?

Le tabagisme est associé à une augmentation de la morbidité et de la mortalité globales. Il a de nombreux effets négatifs sur votre santé, car il accroît votre risque d’avoir un AVC. Il a été démontré que le tabagisme contribue à la formation de plaques dans les artères, augmente le risque de caillots sanguins, réduit l’oxygène dans le sang et fait monter la pression artérielle. Ces facteurs font pomper davantage votre cœur, ce qui augmente vos risques de développer un premier AVC ainsi qu’un second (pour en savoir plus sur le tabagisme et sur votre santé, allez sur le site Web de la Fondation des maladies du cœur). Vous y trouverez des preuves solides et convaincantes que le tabagisme est un facteur de risque indépendant pour l’AVC, quel que soit l’âge, le sexe et le groupe ethnique de la personne.

Pourquoi dois-je arrêter de fumer?

L’arrêt du tabagisme est un des plus importants changements au mode de vie pour prévenir un futur AVC. Il diminue de 50 % le risque d’un autre AVC et améliore le goût, l’odorat et votre qualité de vie en général. De plus, en vous libérant de cette dépendance, vous donnez un bon exemple aux générations à venir!

J’ai fumé la plus grande partie de ma vie; en arrêtant maintenant, cela aura-t-il vraiment un impact?

L’arrêt du tabagisme aura un impact positif sur votre santé, quel que soit le nombre d’années que vous avez fumé. Des études d’observation ont montré que cinq ans seulement après l’arrêt du tabagisme, votre risque d’AVC diminue substantiellement. L’arrêt du tabagisme est également associé à une diminution des hospitalisations liées à un AVC, ce qui montre son importance dans la prévention d’un second AVC.

Comment faire pour trouver des ressources qui m’aideront à arrêter de fumer?

Vous pouvez discuter de votre intention d’arrêter de fumer avec votre médecin de famille, qui pourra vous fournir certains conseils et vous orienter vers des ressources qui vous aideront à arrêter de fumer. Vous n’êtes pas seul à faire cette démarche. Votre état d’esprit est très important; rien que de penser à arrêter de fumer vous mettra sur la voie du succès.

Pour arrêter de fumer, essayez d’adopter des comportements sains comme maintenir un régime alimentaire bien équilibré, un régime d’exercice et des bonnes techniques de gestion du stress. Vous devez également trouver et maximiser votre accès au soutien social (famille, amis, groupe de cessation du tabagisme), et demander aux autres de ne pas fumer en votre présence. Certains médicaments peuvent aussi contribuer à votre succès (comme le bupropion, le traitement de remplacement de la nicotine – « patch », etc.).
NB : Il est important de vérifier auprès de votre médecin avant de prendre un de ces médicaments.

Quelques conseils pour vous aider à arrêter de fumer :

  1. Pensez à arrêter de fumer.
  2. Faites la liste des raisons pour lesquelles vous voulez arrêter.
  3. Pensez aux raisons pour lesquelles vous fumez.
  4. Choisissez une « date d’arrêt ».
  5. Établissez un plan pour arrêter de fumer.
  6. Acceptez les rechutes et tirez-en des leçons.
  7. Restez positif.

Pour en savoir plus sur les méthodes existantes pour arrêter de fumer :

  • Réseau canadien de la santé – Comment faire pour arrêter de fumer?
  • Bibliothèques médicales HRV – Accueil du centre d’information pour les patients – CESSER DE FUMER

Quel est l’impact du tabagisme passif?

En présence de tabagisme passif, les non-fumeurs tout comme les fumeurs inhalent des milliers de substances chimiques nocives qui contribuent au développement de diverses maladies. Cette fumée provoque des réactions physiques liées à la maladie cardiaque et aux AVC après seulement huit à vingt minutes d’exposition. Il faut éviter le tabagisme passif.

Prendre en charge votre santé

Qu’est-ce qui, d’après moi, a causé mon AVC?

Vous avez probablement été informé(e) des facteurs de risque des AVC et vous avez discuté avec votre médecin de ceux qui vous concernent le plus. Toutefois, c’est vous qui avez été victime d’un AVC et vous avez peut-être votre idée sur ses causes, qu’elles soient liées à un événement stressant récent (comme le décès d’un membre de votre famille) ou à un événement passé. Votre opinion compte et vous devriez parler ouvertement de vos préoccupations avec un professionnel de la santé et votre famille.

Comment puis-je maîtriser les causes?

Une fois que vous aurez identifié les causes et que vous en aurez discuté, traitez chacune d’elles individuellement et trouvez des façons de les prendre en charge afin de prévenir activement un autre AVC. Les stratégies seront différentes pour chaque cause. Vous devez établir un plan et prendre en charge votre santé.

Références

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