Thérapie par le miroir – membre supérieur

Évidences révisées en date du 26-10-2018
Auteur(s)* : Annabel McDermott, OT ; Adam Kagan, B.Sc. ; Samuel Harvey-Vaillancourt, PT U3 ; Shahin Tavakol, PT U3 ; Dan Moldoveanu, PT U3 ; Phonesavanh Cheang, PT U3 ; Elissa Sitcoff, BA BSc ; Nicol Korner-Bitensky, PhD OT
Version française en traduction libre : Gabriel Plumier
Cohérence du contenu et de la traduction : Gabriel Plumier
Information aux patients/familles Table des matières

Introduction

La thérapie par le miroir est un type d’imagerie motrice dans laquelle le patient bouge son membre non affecté tout en observant le mouvement dans un miroir ; ce qui envoie un stimulus visuel au cerveau pour favoriser le mouvement du membre affecté. Certains effets de la thérapie par le miroir sur le cerveau ont déjà été observés. Une étude de type croisé auprès d’individus en bonne santé, réalisée par Garry, Loftus et Summers (2004), a démontré que le fait de regarder l’image de la main active dans un miroir augmentait l’excitabilité des neurones du cortex moteur primaire ipsilatéral bien plus que de regarder directement la main inactive (sans miroir). L’étude a également révélé une tendance significative en faveur du fait de voir l’image de la main active dans un miroir comparativement au fait de voir directement la main active (sans miroir).

Il existe de plus en plus de données probantes concernant l’utilisation de la thérapie par le miroir sur les membres supérieurs suite à un AVC. Veuillez également vous reporter à notre module Thérapie par le miroir – membre inférieur pour consulter les études portant sur l’utilisation de la thérapie par le miroir des membres inférieurs.

Information aux patients/familles

Qu’est-ce que la thérapie par le miroir ?

La thérapie par le miroir est un traitement spécifique utilisé pour renforcer le bras et la main qui ont été affaiblis à la suite d’un AVC. Ce qui est intéressant dans la thérapie par le miroir, c’est que nous utilisons des mouvements de la main et du bras forts, non atteints, pour « faire croire à notre cerveau » que c’est le bras faible qui bouge. Les chercheurs ont montré que ce cette « ruse pour déjouer le cerveau » donnait des résultats positifs – les zones du cerveau qui commandent le mouvement du bras faible sont effectivement stimulées. Il y a également des travaux récents portant sur la thérapie par le miroir pour le membre inférieur.

Comment est-ce que je peux utiliser la thérapie par le miroir à la maison ?

Commencez par placer un miroir sur pied résistant devant vous sur une table, dans le sens de la longueur. NB : Vous devez être assis sur une chaise solide pour pratiquer cette activité. Mettez vos bras sur la table, de chaque côté du miroir. Placez le côté miroir (dans lequel vous pouvez voir le reflet de votre bras) de façon à voir le reflet de votre bras fort. Il est important que le miroir soit assez large pour que vous puissiez voir le reflet de votre bras et votre main en entier. Vous ne devez pas regarder votre main et votre bras faibles – vous devez seulement vous concentrer sur ce que vous voyez dans le miroir. Bougez alors votre main forte tout en regardant dans le miroir. L’image que vous voyez dans le miroir vous semblera être celle de votre main faible qui bouge. Cette information sur le mouvement de votre bras est transmise à votre cerveau qui « croit » alors voir bouger votre bras faible.

Est-ce que cette thérapie sera bénéfique pour moi ?

La thérapie par le miroir est particulièrement utile pour les personnes qui ne peuvent faire que très peu de mouvements avec leur bras et leur main atteints après avoir subi un AVC. Les recherches menées sur le succès de cette intervention sont toutes nouvelles. Des preuves encourageantes laissent entendre qu’en utilisant la thérapie par le miroir, la partie lésée de votre cerveau est stimulée, ce qui favorise la récupération. En fait, les recherches ont montré que certains patients démontrent de plus grandes améliorations au niveau du mouvement en pratiquant la thérapie par le miroir en plus de leur thérapie habituelle, plutôt que la thérapie habituelle seule. Les recherches à venir nous donneront plus d’information sur l’aspect bénéfique de la thérapie par le miroir après un AVC.

Il n’y a aucun risque spécifique à faire la thérapie par le miroir. Il est important d’utiliser un miroir incassable au cas où il tomberait. De plus, il est important de travailler en position assise afin de vous concentrer sur votre bras et votre main sans avoir à vous soucier de votre équilibre et de votre sécurité à vous tenir debout.

La thérapie par le miroir est en réalité très facile à pratiquer à la maison et de nombreuses personnes trouvent que c’est une façon amusante de faire une thérapie supplémentaire pour leur main et leur bras.

Ai-je besoin d’équipement spécial ?

Des miroirs encastrés spécialisés sont disponibles à l’achat, mais cela fonctionne tout aussi bien avec un miroir sur pied résistant de la taille d’une table.

À quelle fréquence dois-je pratiquer ?

Il n’y a aucun protocole normalisé pour la thérapie par le miroir. Commencez par passer le temps que vous pouvez tolérer à pratiquer cette activité, et procédez graduellement à faire des séries de mouvements et d’activités.

Comment dois-je commencer ?

Votre thérapeute devrait pouvoir vous fournir un programme individualisé. Il pourra vous guider sur les points suivants :

  • combien de fois par semaine vous devez pratiquer la thérapie par le miroir,
  • quelles activités et mouvements spécifiques vous devez faire,
  • quelles activités ne pas faire,
  • la durée de chaque séance de thérapie par le miroir,
  • comment changer les activités à mesure que votre main et votre bras reprennent de la force.

Information aux cliniciens

Note : En passant en revue les résultats dans le tableau synoptique, il est important de noter qu’ils sont toujours faits selon les critères d’essais cliniques randomisés (ECR) – spécifiquement comparés à un groupe témoin. Pour clarifier, les individus recevant le traitement peuvent s’être améliorés comparativement à leur état avant ce traitement MAIS ne se sont pas améliorés sensiblement plus que ceux du groupe témoin (lorsque les deux groupes ont été comparés au moment de l’évaluation post-traitement). La conclusion que vous verrez alors est que le traitement n’est pas efficace voulant dire « plus efficace » que le traitement témoin auquel il a été comparé. Les études non randomisées ne sont plus incluses lorsqu’il y a suffisamment d’évidences de recherche indiquant de fortes données probantes (niveau 1a).

Trente-cinq études (dont 18 ECR de haute qualité, 14 ECR de qualité acceptable, deux ECR de faible qualité et une étude non randomisée) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir suite à un AVC. De ce nombre, seulement trois études (un ECR de haute qualité, un ECR de qualité acceptable et une étude non randomisée) ont été menées spécifiquement auprès de patients en phase aiguë de récupération post-AVC, tandis que la majorité des études ont été menées auprès de patients en phase subaiguë ou chronique de récupération. Dans l’ensemble des études, les résultats portaient sur les mesures de l’indépendance fonctionnelle, de la dextérité, de la force de préhension et de la fonction de la main, de la cinématique des membres supérieurs, de la fonction sensorielle, de la fonction et l’activité motrices, de la douleur, de l’amplitude articulaire et de la négligence spatiale unilatérale.

Les résultats de cette revue Info-AVC ont démontré de fortes évidences (niveau 1a) soutenant l’utilisation de la thérapie par le miroir pour améliorer la négligence spatiale unilatérale lors de la phase subaiguë de la récupération post-AVC, et pour améliorer la cinématique et la fonction motrice des membres supérieurs lors de la phase chronique de récupération. La thérapie par le miroir s’est également avérée comparable à d’autres interventions pour des mesures d’autres résultats. Aucun effet indésirable n’a été signalé.

Tableau des résultats

Pour visualiser le tableau des résultats par auteurs (anglais seulement)

Résultats

Phase aiguë

Fonction motrice
Efficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Invernizzi et al., 2013) et une étude non randomisée (Yeldan et al., 2015) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la fonction motrice des membres supérieurs de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

L’ECR de qualité acceptable (Invernizzi et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par l’Action Research Arm Test. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

L’étude non randomisée (Yeldan et al., 2015) a assigné les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu un traitement neuro-développemental. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par la sous-échelle Membre supérieur de la Fugl-Meyer Assessment et par la Stroke Upper Limb Capacity Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée sur aucune des mesures.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) pour améliorer la fonction motrice des membres supérieurs de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.
Note : Une étude non randomisée n’a cependant relevé aucune différence significative entre un groupe de thérapie par le miroir et aucune intervention particulière, après que les deux groupes aient également reçu un traitement neuro-développemental.

Force
Efficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Invernizzi et al., 2013) et une étude non randomisée (Yeldan et al., 2015) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la force des membres supérieurs de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

L’ECR de qualité acceptable (Invernizzi et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La force des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Motricity Index. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

L’étude non randomisée (Yeldan et al., 2015) a assigné les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu un traitement neuro-développemental. La force des membres supérieurs a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par le Motricity Index. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) pour améliorer la force des membres supérieurs de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.
Note : Une étude non randomisée n’a cependant relevé aucune différence significative entre un groupe de thérapie par le miroir et aucune intervention particulière, après que les deux groupes aient également reçu un traitement neuro-développemental.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Invernizzi et al., 2013) et une étude non randomisée (Yeldan et al., 2015) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

L’ECR de qualité acceptable (Invernizzi et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la Mesure de l’indépendance fonctionnelle. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

L’étude non randomisée (Yeldan et al., 2015) a assigné les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu un traitement neuro-développemental. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par l’Indice de Barthel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.
Note : Une étude non randomisée n’a cependant relevé aucune différence significative entre un groupe de thérapie par le miroir et aucune intervention particulière, après que les deux groupes aient également reçu un traitement neuro-développemental.

Intégration sensorielle
Inefficace
2B

Une étude non randomisée (Yeldan et al., 2015) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’intégration sensorielle des membres supérieurs de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cette étude non randomisée a assigné les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu un traitement neuro-développemental. La perception somatosensorielle des patients a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par l’Ayres Southern Californian Sensory Integration Tests (items d’identification du doigt et de discrimination gauche/droite). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée sur aucune des mesures.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la perception somatosensorielle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Négligence spatiale unilatérale
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Pandian et al., 2014) a examiné l’effet d’une thérapie par le miroir sur la négligence spatiale unilatérale de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée. La négligence spatiale unilatérale des patients a été mesurée à 1 mois (après l’intervention), et à 3 et 6 mois (lors de suivis), par le Star Cancellation Test, le Line Bisection Test et la Picture Identification Task. Des différences significatives entre les groupes ont été observées sur toutes les mesures et à tous les temps de mesure, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) pour améliorer la négligence spatiale unilatérale de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Phase subaiguë

Activité motrice
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Cacchio et al., 2009a) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’activité motrice des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë de récupération post-AVC avec un Syndrome douloureux régional complexe de type 1 pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’activité motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par la sous-échelle Qualité de mouvement du Motor Activity Log. Une différence significative entre les groupes a été notée aux deux temps de mesure en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) pour améliorer l’activité motrice des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Amplitude articulaire
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009 et Thieme et al., 2012) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’amplitude articulaire des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009) ) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté. L’amplitude articulaire des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la Fugl-Meyer Assessment of Sensorimotor Recovery After Stroke (FMA – score amplitude articulaire). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Thieme et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir individuelle, une thérapie par le miroir en groupe ou une thérapie par le miroir simulée en groupe. L’amplitude articulaire des membres supérieurs a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) par la FMA – score amplitude articulaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté ou une thérapie par le miroir simulée en groupe) pour améliorer l’amplitude articulaire des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Dextérité
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Kim, Lee & Song, 2014 et Samuelkamaleshkumar et al., 2014) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la dextérité de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Kim, Lee & Song, 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique fonctionnelle (SEF) ou une thérapie par le miroir simulée combinée à une SEF ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La dextérité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Box and Block Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Samuelkamaleshkumar et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La dextérité des patients a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par le Box and Block Test. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes contradictoires (niveau 4) entre deux ECR de haute qualité ont été relevées au sujet de l’efficacité de la thérapie par le miroir sur la dextérité de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Ces données indiquent que la thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une thérapie par le miroir simulée combinée à une stimulation électrique fonctionnelle, mais plus efficace qu’aucune intervention particulière.

Douleur
Inefficace
1A

Trois ECR de haute qualité (Cacchio et al., 2009a; Dohle et al., 2009 et Thieme et al., 2012) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la douleur aux membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Cacchio et al., 2009a) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë de récupération post-AVC avec un Syndrome douloureux régional complexe de type 1 pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La douleur aux membres supérieurs (au repos et en mouvement) a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par une échelle visuelle analogue. Une différence significative entre les groupes a été notée sur les deux mesures et aux deux temps de mesure, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le second ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009) ) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté. La douleur aux membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la Fugl-Meyer Assessment of Sensorimotor Recovery After Stroke (FMA – score douleur). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de haute qualité (Thieme et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir individuelle, une thérapie par le miroir en groupe ou une thérapie par le miroir simulée en groupe. La douleur aux membres supérieurs a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) par la FMA – score douleur. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté ou une thérapie par le miroir simulée en groupe) pour réduire la douleur aux membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note : Cependant, un ECR de haute qualité a noté que la thérapie par le miroir est plus efficace que la thérapie par le miroir simulée pour réduire la douleur et l’allodynie tactile de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC avec un syndrome douloureux régional complexe de type 1, lorsqu’elles sont mesurées par une échelle visuelle analogue.

Fonction motrice
Contradictoire
4

Six ECR de haute qualité (Cacchio et al., 2009a; Dohle et al., 2009; Thieme et al., 2012; Kim, Lee & Song, 2014; Samuelkamaleshkumar et al., 2014 et Lim et al., 2016) et huit ECR de qualité acceptable (Yun et al., 2011; Lee, Cho & Song, 2012; Bae, Jeong & Kim, 2012; Radajewska et al., 2013, 2017; Mirela et al., 2015; Nagapattinam et al., 2015; Rehani, kumari & Midha, 2015 et Gurbuz et al., 2016) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la fonction motrice de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Cacchio et al., 2009a) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë de récupération post-AVC avec un Syndrome douloureux régional complexe de type 1 pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par la sous-échelle Habileté fonctionnelle et Temps de performance du Wolf Motor Function Test. Une différence significative entre les groupes a été notée sur les deux mesures et aux deux temps de mesure, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le second ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009) ) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par les sous-échelles évaluant la Préhension, l’Acte de prendre, la Pince et les Mouvements grossiers de l’Action Research Arm Test (ARAT) et par les sous-échelles Fonction proximale du bras, Fonction de la main et Fonction des doigts de la Fugl-Meyer Assessment (FMA). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.
Note : Cependant, lors d’une analyse auprès d’un sous-groupe de patients atteints de plégie distale, une différence significative entre les groupes a été observée sur la fonction distale (FMA – sous-échelle Fonction des doigts), en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le troisième ECR de haute qualité (Thieme et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir individuelle, une thérapie par le miroir en groupe ou une thérapie par le miroir simulée en groupe. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) par l’ARAT et le score Moteur de la FMA. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, sur aucune des mesures.

Le quatrième ECR de haute qualité (Kim, Lee & Song, 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique fonctionnelle (SEF) ou une thérapie par le miroir simulée combinée à une SEF ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par les sous-échelles Épaule/coude/avant-bras, Poignet, Main et Coordination de la FMA et par les sous-échelles Épaule et Main du Manual Function Test (MFT). Une différence significative entre les groupes a été notée sur certaines mesures de la fonction distale (FMA – sous-échelles Poignet et Main ; MFT – sous-échelle Main), en faveur de la thérapie par le miroir combinée à une SEF comparée à une thérapie par le miroir simulée combinée à une SEF.

Le cinquième ECR de haute qualité (Samuelkamaleshkumar et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par la sous-échelle Membre supérieur de la FMA (FMA-MS). Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

Le sixième ECR de haute qualité (Lim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la FMA. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le premier ECR de qualité acceptable (Yun et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique neuromusculaire (SENM), une thérapie par le miroir, ou une SENM. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par le score combiné des sous-échelles Poignet, Main et Coordination de la FMA. Aucune différence significative n’a été relevée entre le groupe de thérapie par le miroir et celui de SENM.
Note: Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir combinée à un SENM comparées à la thérapie par le miroir seule ou à la SENM seule.

Le second ECR de qualité acceptable (Lee, Cho & Song, 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par les sous-échelles Épaule/coude/avant-bras, Poignet, Main et Coordination de la FMA et par les sous-échelles Membre supérieur et Main du MFT. Une différence significative entre les groupes a été notée sur toutes les mesures de la fonction motrice (à l’exception de la mesure de la Coordination de la FMA), en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

Le troisième ECR de qualité acceptable (Bae, Jeong & Kim, 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices unilatéraux du membre supérieur en regardant le membre non parétique ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le MFT. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée aux exercices unilatéraux du membre supérieur.

Le quatrième ECR de qualité acceptable (Radajewska et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel post-AVC. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par le Frenchay Arm Test et le Motor Status Score. Une différence significative entre les groupes a été notée sur une des mesures de la fonction motrice (Frenchay Arm Test), en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

Le cinquième ECR de qualité acceptable (Mirela et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la FMA-MS. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

Le sixième ECR de qualité acceptable (Nagapattinam et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une SEF, ou une thérapie par le miroir combinée à une SEF. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) par le score total et les sous-échelles évaluant la Préhension, l’Acte de prendre, la Pince et les Mouvements grossiers de l’ARAT. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le septième ECR de qualité acceptable (Rehani, kumari & Midha, 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un programme d’exercices basé sur des principes de réapprentissage moteur ; les deux groupes ont également reçu la physiothérapie habituelle. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Chedoke Arm et le Hand Activity Inventory. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le huitième ECR de qualité acceptable (Gurbuz et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la FMA-MS. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Conclusion : Il existe des données contradictoires (niveau 4) au sujet de l’efficacité de la thérapie par le miroir sur la fonction motrice des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Tandis que trois ECR de haute qualité et cinq ECR de qualité acceptable indiquent que la thérapie par le miroir est plus efficace qu’aucune intervention particulière ou des d’interventions comparatives (ici, une thérapie par le miroir simulée et des exercices unilatéraux du membre supérieur) ; deux ECR de haute qualité et trois ECR de qualité acceptable ont indiqué que la thérapie par le miroir n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement des membres supérieurs, une thérapie par le miroir simulée en groupe, une stimulation électrique neuromusculaire, une stimulation électrique fonctionnelle ou un programme d’exercices basé sur des principes de réapprentissage moteur).
Note : Un ECR de haute qualité a noté des avantages localisés sur la fonction distale lorsque la thérapie par le miroir est combinée avec une stimulation électrique fonctionnelle. Un autre ECR de haute qualité a constaté une différence significative sur la fonction distale de patients atteints de plégie distale, en faveur d’une thérapie par le miroir comparée à une thérapie par le miroir simulée.

Fonction sensorielle
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009 et Thieme et al., 2012) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la fonction sensorielle des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009) ) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté. La fonction sensorielle des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la Fugl-Meyer Assessment of Sensorimotor Recovery After Stroke (FMA – scores touché léger et proprioception). Une différence significative entre les groupes a été notée sur la mesure de la sensibilité en surface (FMA – score touché léger), en faveur de la thérapie par le miroir comparée à l’entraînement des membres supérieurs.

Le second ECR de haute qualité (Thieme et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir individuelle, une thérapie par le miroir en groupe ou une thérapie par le miroir simulée en groupe. La fonction sensorielle des membres supérieurs a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) par la FMA – score sensoriel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté ou une thérapie par le miroir simulée en groupe) pour améliorer la fonction sensorielle des membres supérieurs (seulement la proprioception) de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note : Il existe des données contradictoires entre deux ECR de haute qualité au sujet de l’efficacité de la thérapie par le miroir sur le touché léger. Tandis qu’un ECR indique que la thérapie par le miroir est plus efficace qu’un entraînement des membres supérieurs, un second ECR a indiqué que la thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une thérapie par le miroir simulée en groupe.

Impact de l'AVC
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Thieme et al., 2012) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’impact de l’AVC de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir individuelle, une thérapie par le miroir en groupe ou une thérapie par le miroir simulée en groupe. L’impact de l’AVC a été mesuré à 5 semaines (après l’intervention) par la Stroke Impact Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée en groupe) pour améliorer l’impact de l’AVC de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
1A

Trois ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009; Thieme et al., 2012 et Lim et al., 2016) et deux ECR de qualité acceptables (Radajewska et al., 2013, 2017 et Gurbuz et al., 2016) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le score Moteur de la Mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Thieme et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir individuelle, une thérapie par le miroir en groupe ou une thérapie par le miroir simulée en groupe. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) par l’Indice de Barthel (IB). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de haute qualité (Lim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par l’IB modifié. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le premier ECR de qualité acceptable (Radajewska et al., 2013, 2017) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel post-AVC. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par le Functional Index ‘Repty’. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de qualité acceptable (Gurbuz et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la MIF. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité et de deux ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière ou des interventions comparatives (ici, un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté, une thérapie par le miroir simulée en groupe) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note : Cependant, un troisième ECR de haute qualité a noté que la thérapie par le miroir est plus efficace qu’une thérapie par le miroir simulée.

Négligence spatiale unilatérale
Efficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009 et Thieme et al., 2012) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la négligence spatiale unilatérale de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Dohle et al., 2009) ) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté. La négligence spatiale unilatérale a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) à l’aide d’une échelle d’évaluation non validée à 5 points provenant du Behavioural Inattention Test et par le Tests of Attentional Performance. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à l’entraînement des membres supérieurs.

Le second ECR de haute qualité (Thieme et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir individuelle, une thérapie par le miroir en groupe ou une thérapie par le miroir simulée en groupe. La négligence spatiale unilatérale a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) par le Star Cancellation Test. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir individuelle comparée à la thérapie par le miroir simulée en groupe.
Note : Aucune différence significative n’a été relevée entre la thérapie individuelle et en groupe de thérapie par le miroir, ni entre la thérapie par le miroir en groupe et la thérapie par le miroir simulée en groupe.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement des membres supérieurs en regardant le membre affecté ou une thérapie par le miroir simulée en groupe) pour améliorer la négligence spatiale unilatérale de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Puissance musculaire
Inefficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Yun et al., 2011) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la puissance musculaire des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique neuromusculaire (SENM), une thérapie par le miroir, ou une SENM. La puissance musculaire des membres supérieurs (flexion / extension de la main et du poignet) a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par un test musculaire manuel. Aucune différence significative n’a été relevée entre le groupe de thérapie par le miroir et celui de SENM.
Note: Une différence significative entre les groupes a été notée seulement sur la puissance d’extension de la main, en faveur de la thérapie par le miroir combinée à un SENM comparées à la thérapie par le miroir seule ou à la SENM seule.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une stimulation électrique neuromusculaire) pour améliorer la puissance musculaire des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Rétablissement moteur
Contradictoire
4

Trois ECR de haute qualité (Kim, Lee & Song, 2014; Samuelkamaleshkumar et al., 2014 et Lim et al., 2016) et trois ECR de qualité acceptable (Lee, Cho & Song, 2012; Mirela et al., 2015 et Gurbuz et al., 2016) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur le rétablissement moteur des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Kim, Lee & Song, 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique fonctionnelle (SEF) ou une thérapie par le miroir simulée combinée à une SEF ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. Le rétablissement moteur des membres supérieurs a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par les Stades du rétablissement moteur de Brunnstrom (scores Membre supérieur et Main). Une différence significative entre les groupes a été notée sur le rétablissement distal (score de la Main), en faveur de la thérapie par le miroir combinée à une SEF comparée à une thérapie par le miroir simulée combinée à une SEF.

Le second ECR de haute qualité (Samuelkamaleshkumar et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. Le rétablissement moteur des membres supérieurs a été mesuré à 3 semaines (après l’intervention par les Stades du rétablissement moteur de Brunnstrom (scores Membre supérieur et Main). Une différence significative entre les groupes a été notée sur le rétablissement proximal et distal, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

Le troisième ECR de haute qualité (Lim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée. Le rétablissement moteur des membres supérieurs a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par les Stades du rétablissement moteur de Brunnstrom (scores Membre supérieur et Main). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, sur aucune des mesures.

Le premier ECR de qualité acceptable (Lee, Cho & Song, 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. Le rétablissement moteur des membres supérieurs a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par les Stades du rétablissement moteur de Brunnstrom (scores Membre supérieur et Main). Une différence significative entre les groupes a été notée sur le rétablissement proximal et distal, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

Le second ECR de qualité acceptable (Mirela et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. Le rétablissement moteur des membres supérieurs a été mesuré à 6 semaines (après l’intervention) par les Stades du rétablissement moteur de Brunnstrom. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de qualité acceptable (Gurbuz et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée. Le rétablissement moteur des membres supérieurs a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par les Stades du rétablissement moteur de Brunnstrom (scores Membre supérieur et Main). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, sur aucune des mesures.

Conclusion : Il existe des données contradictoires (niveau 4) au sujet de l’efficacité de la thérapie par le miroir sur le rétablissement moteur des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Tandis qu’un ECR de haute qualité et un ECR de qualité acceptable indiquent que la thérapie par le miroir est plus efficace qu’aucune intervention particulière ; un ECR de haute qualité et deux ECR de qualité acceptable ont indiqué que la thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière ou une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée).
Note : Un troisième ECR de haute qualité a noté des avantages localisés sur le rétablissement moteur distal lorsque la thérapie par le miroir est combinée avec une stimulation électrique fonctionnelle.

Spasticité
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Thieme et al., 2012 et Samuelkamaleshkumar et al., 2014) et deux ECR de qualité acceptable (Yun et al., 2011 et Mirela et al., 2015) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la spasticité des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Thieme et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir individuelle, une thérapie par le miroir en groupe ou une thérapie par le miroir simulée en groupe. La spasticité des membres supérieurs a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) par la Modified Ashworth Scale (MAS – Fléchisseurs des doigts, Fléchisseurs du poignet). Aucune différence significative n’a été relevée entre le groupe de thérapie par le miroir et celui de thérapie par le miroir simulée en groupe.
Note : Une différence significative entre les groupes a été notée sur la résistance des mouvements passifs des fléchisseurs des doigts en faveur de la thérapie par le miroir individuelle comparée à la thérapie par le miroir en groupe.

Le second ECR de haute qualité (Samuelkamaleshkumar et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La spasticité des membres supérieurs a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par la MAS. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le premier ECR de qualité acceptable (Yun et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique neuromusculaire (SENM), une thérapie par le miroir, ou une SENM. La spasticité des membres supérieurs a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par la MAS. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de qualité acceptable (Mirela et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La spasticité des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la MAS (scores Épaule, Coude, Poignet) et par la sous-échelle Flexion des doigts du Bhakta Test. Une différence significative entre les groupes a été notée sur la spasticité distale (MAS – score Poignet et sous-échelle Flexion des doigts – Bhakta Test) en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière ou des interventions comparatives (ici, une thérapie par le miroir simulée en groupe ou une stimulation électrique neuromusculaire) pour réduire la spasticité des membres supérieurs de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note : Un ECR de qualité acceptable a cependant noté que la thérapie par le miroir est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour réduire la spasticité distale.

Phase chronique

Activité motrice
Inefficace
1A

Trois ECR de haute qualité (Wu et al., 2013; Lin et al., 2014 et Rodrigues et al., 2016) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’activité motrice des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Wu et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement orienté sur la tâche. L’activité motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par les sous-échelles Quantité d’utilisation et Qualité du mouvement du Motor Activity Log. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Lin et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique, ou le programme de réadaptation habituel axé sur un entraînement orienté sur la tâche. L’activité motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par les sous-échelles Quantité d’utilisation et Qualité du mouvement du Motor Activity Log. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de haute qualité (Rodrigues et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée en regardant le membre supérieur parétique. L’activité motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par une version brésilienne du TEMPA (score total, unilatéral et bilatéral). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement orienté sur la tâche ou une thérapie par le miroir simulée en regardant le membre supérieur parétique) pour améliorer l’activité motrice des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Amplitude articulaire
Évidence insuffisante
5

Un ECR de qualité acceptable (Altschuler et al., 1999) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’amplitude articulaire des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable de type croisé a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices bilatéraux en regardant le bras affecté. L’amplitude articulaire des membres supérieurs a été mesurée à 2 semaines (au milieu de l’intervention), à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 et 8 semaines (au moment de suivis), à l’aide d’une échelle Likert à 7 points. À tous les temps de mesure, les patients ont démontré une amélioration suivant l’intervention de thérapie par le miroir comparativement à l’intervention témoin.
Note : Les données statistiques n’ont pas été documentées.

Conclusion : Il y a des données probantes insuffisantes (niveau 5) au sujet de l’efficacité de la thérapie par le miroir sur l’amplitude articulaire des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cependant, un ECR de qualité acceptable a noté une amélioration de l’amplitude articulaire des membres supérieurs suivant une intervention de thérapie par le miroir comparativement à des exercices bilatéraux en regardant le bras affecté.

Cinématique
Efficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Wu et al., 2013 et Lin et al., 2014) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la cinématique des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Wu et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement orienté sur la tâche. La cinématique des membres supérieurs (temps de réaction, temps de mouvement normalisé, déplacement total normalisé, flexion normalisée de l’épaule, extension normalisée du coude, abduction maximale de l’épaule, corrélation entre épaule/coude maximale) a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention). Une différence significative entre les groupes a été notée sur certaines variables de la cinématique des membres supérieurs (temps de réaction, déplacement total normalisé, corrélation entre épaule/coude maximale), en faveur de la thérapie par le miroir comparée à l’entraînement orienté sur la tâche.

Le second ECR de haute qualité (Lin et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique, ou le programme de réadaptation habituel axé sur un entraînement orienté sur la tâche. La cinématique des membres supérieurs (temps de mouvement normalisé du poignet, unités de mouvement normalisées du poignet, flexion normalisée de l’épaule, extension normalisée du coude, abduction maximale de l’épaule) a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention). Une différence significative entre les groupes a été notée sur l’abduction maximale de l’épaule en faveur de la thérapie par le miroir comparée à l’entraînement orienté sur la tâche. Par contre, une différence significative sur la flexion normalisée de l’épaule a été notée en faveur du groupe d’entraînement orienté sur la tâche comparé à celui de thérapie par le miroir.
Note: Une différence significative entre les groupes a également été notée sur l’abduction maximale de l’épaule en faveur de la thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique comparée à l’entraînement orienté sur la tâche.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement orienté sur la tâche) pour améliorer certaines variables de la cinématique des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Dextérité
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Ji, Cha & Kim, 2014 et Lin et al., 2014), deux ECR de qualité acceptable (Cho & Cha, 2015 et Kim et al., 2016) et un ECR de faible qualité (Park et al., 2015a) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la dextérité de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Ji, Cha & Kim, 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir combinée à une Stimulation Magnétique Transcrânienne répétée (SMTr), ou une thérapie par le miroir simulée. La dextérité des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le Box and Block Test (BBT). Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.
Note: Une différence significative entre les groupes a également été notée en faveur de la thérapie par le miroir combinée à une SMTr comparée à la thérapie par le miroir.

Le second ECR de haute qualité (Lin et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique, ou le programme de réadaptation habituel axé sur un entraînement orienté sur la tâche. La dextérité manuelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le BBT. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de l’entraînement orienté sur la tâche comparé à la thérapie par le miroir.
Note: Une différence significative entre les groupes a également été notée en faveur de la thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique comparée à la thérapie par le miroir. Aucune différence significative n’a été relevée entre le groupe de thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique et celui d’entraînement orienté sur la tâche.

Le premier ECR de qualité acceptable (Cho & Cha, 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu une Stimulation transcrânienne à courant direct. La dextérité des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le BBT. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le second ECR de qualité acceptable (Kim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou le programme de réadaptation habituel. La dextérité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le BBT. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée au programme de réadaptation habituel.

L’ECR de faible qualité (Park et al., 2015a) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La dextérité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le BBT. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Conclusion : Il existe des données contradictoires (niveau 4) au sujet de l’efficacité de la thérapie par le miroir sur la dextérité de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Tandis qu’un ECR de haute qualité, deux ECR de qualité acceptable et un ECR de faible qualité indiquent que la thérapie par le miroir est plus efficace que des interventions comparatives (ici, une thérapie par le miroir simulée et le programme de réadaptation habituel) ; un second ECR de haute qualité a indiqué que la thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’un programme de réadaptation habituel axé sur un entraînement orienté sur la tâche).
Note : Deux ECR de haute qualité ont noté qu’une thérapie par le miroir combinée à une Stimulation Magnétique Transcrânienne répétée ou une stimulation électrique sont plus efficaces qu’une thérapie par le miroir seule pour améliorer la dextérité de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Douleur
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Cacchio et al., 2009b et Michielsen et al., 2010) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la douleur de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Cacchio et al., 2009b) a assigné aléatoirement les patients en phase chronique de récupération post-AVC avec un Syndrome douloureux régional complexe de type 1 pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir simulée ou de l’imagerie mentale. La douleur des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) à l’aide d’une échelle visuelle analogue. Des différences significatives entre les groupes ont été notées sur la douleur en mouvement, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée et à l’imagerie mentale.

Le second ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices bi-manuels en regardant les deux mains. La douleur des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) à l’aide d’une échelle visuelle analogue. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il existe des données contradictoires (niveau 4) entre deux ECR de haute qualité au sujet de l’efficacité de la thérapie par le miroir sur la douleur de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Tandis qu’un premier ECR de haute qualité indique que la thérapie par le miroir est plus efficace que des interventions comparatives (ici, une thérapie par le miroir simulée et de l’imagerie mentale) pour améliorer la douleur de patients en phase chronique de récupération post-AVC avec un Syndrome douloureux régional complexe de type 1 ; un second ECR de haute qualité a indiqué que la thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices bi-manuels en regardant les deux mains).

Fonction de la main
Inefficace
2A

la fonction de la main de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu une Stimulation transcrânienne à courant direct. La fonction de la main des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le Jebsen Taylor Test of Hand Function. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) pour améliorer la fonction de la main de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Fonction des membres supérieurs auto-perçue
Inefficace
1A

Trois ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010; Wu et al., 2013 et Lin et al., 2014) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la fonction des membres supérieurs auto-perçue de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices bi-manuels en regardant les deux mains. La fonction des membres supérieurs auto-perçue par les patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par l’ABILHAND. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Wu et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement orienté sur la tâche. La fonction des membres supérieurs auto-perçue par les patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par l’ABILHAND. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Le troisième ECR de haute qualité (Lin et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique, ou le programme de réadaptation habituel axé sur un entraînement orienté sur la tâche. La fonction des membres supérieurs auto-perçue par les patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par l’ABILHAND. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, des exercices bi-manuels en regardant les deux mains, un entraînement orienté sur la tâche ou une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique) pour améliorer la fonction des membres supérieurs auto-perçue par des patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Fonction motrice
Inefficace
1A

Huit ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010; Wu et al., 2013; Ji, Cha & Kim, 2014; Lin et al., 2014; Arya et al., 2015; Colomer, Noe & Llorens, 2016; Rodrigues et al., 2016 et Arya et al., 2018), quatre ECR de qualité acceptable (Altschuler et al., 1999; Cho & Cha, 2015; Park et al., 2015b et Kim et al., 2016) et un ECR de faible qualité (Park et al., 2015a) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la fonction motrice des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices bi-manuels en regardant les deux mains. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par l’Action Research Arm Test (ARAT) et la Fugl-Meyer Assessment (FMA). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été notée sur l’une des mesures (FMA), en faveur de la thérapie par le miroir comparée aux exercices bi-manuels. Cette différence n’a pas conservé sa valeur significative au moment du suivi.

Le second ECR de haute qualité (Wu et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement orienté sur la tâche. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la sous-échelle Membre supérieur de la Fugl-Meyer Assessment (FMA-MS, score total, proximal et distal). Des différences significatives entre les groupes ont été notées sur deux des mesures (FMA-MS, score total et distal), en faveur de la thérapie par le miroir comparée à l’entraînement orienté sur la tâche.

Le troisième ECR de haute qualité (Ji, Cha & Kim, 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir combinée à une Stimulation Magnétique Transcrânienne répétée (SMTr), ou une thérapie par le miroir simulée. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la FMA. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.
Note: Une différence significative entre les groupes a également été notée en faveur de la thérapie par le miroir combinée à une SMTr comparée à la thérapie par le miroir.

Le quatrième ECR de haute qualité (Lin et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique, ou le programme de réadaptation habituel axé sur un entraînement orienté sur la tâche. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la FMA. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à l’entraînement orienté sur la tâche.
Note: Une différence significative entre les groupes a également été notée en faveur de la thérapie par le miroir combinée à stimulation électrique comparée à l’entraînement orienté sur la tâche. Aucune différence significative n’a été relevée entre le groupe de thérapie par le miroir et celui de thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique.

Le cinquième ECR de haute qualité (Arya et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou le programme d’ergothérapie habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 8 semaines (après l’intervention) par le score de la FMA-MS, de la FMA Haut du bras (FMA-HB) et de la FMA Poignet/main (FMA-PM).

Des différences significatives entre les groupes ont été notées sur deux des mesures (FMA-MS et FMA-PM), en faveur de la thérapie par le miroir comparée au programme d’ergothérapie habituel.

Le sixième ECR de haute qualité (Colomer, Noe & Llorens, 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une mobilisation passive du membre supérieur. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 8 semaines (après l’intervention) par la FMA-MS et les sous-échelles Temps de performance et Habileté fonctionnelle du Wolf Motor Function Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée sur aucune des mesures.

Le septième ECR de haute qualité (Rodrigues et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée en regardant le membre supérieur parétique. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la FMA-MS (score total, proximal et distal). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée sur aucune des mesures.

Le huitième ECR de haute qualité (Arya et al., 2018) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une réadaptation motrice et sensorielle appariée quant à sa durée. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le score de la FMA PM. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la réadaptation motrice et sensorielle.

Le premier ECR de qualité acceptable de type croisé (Altschuler et al., 1999) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices bilatéraux en regardant le bras affecté. La fonction motrice des membres supérieurs (vitesse et précision du mouvement cardinal) a été mesurée à 2 semaines (au milieu de l’intervention), à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 et 8 semaines (au moment de suivis), à l’aide d’une échelle Likert à 7 points. À tous les temps de mesure, les patients ont démontré une amélioration suivant l’intervention de thérapie par le miroir comparativement à l’intervention témoin.
Note : Les données statistiques n’ont pas été documentées.

Le second ECR de qualité acceptable (Cho & Cha, 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu une Stimulation transcrânienne à courant direct. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la FMA. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de qualité acceptable (Park et al., 2015b) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le Manual Function Test. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le quatrième ECR de qualité acceptable (Kim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par l’ARAT et la FMA. Une différence significative entre les groupes a été notée sur les deux mesures, en faveur de la thérapie par miroir comparée au programme de réadaptation habituel.

L’ECR de faible qualité (Park et al., 2015a) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la FMA. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de six ECR de haute qualité, deux ECR de qualité acceptable et d’un ECR de faible qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace que des interventions comparatives (ici, des exercices bi-manuels en regardant les deux mains, un entraînement orienté sur la tâche, une thérapie par le miroir simulée, un programme d’ergothérapie habituel, une réadaptation motrice et sensorielle ou un programme de réadaptation habituel) pour améliorer la fonction motrice des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Un troisième ECR de qualité acceptable a également noté une amélioration suivant une thérapie par le miroir.
Note : Cependant, deux ECR de haute qualité et un ECR de qualité acceptable n’ont relevé aucune différence significative entre une thérapie par le miroir et des interventions comparatives (ici, une mobilisation passive ou une thérapie par le miroir simulée). Des différences au niveau des instruments de mesure utilisés, ainsi qu’au niveau de l’intensité et de la durée des interventions, peuvent expliquer les écarts de résultats entre les études.

Fonction sensorielle
Inefficace
1A

Trois ECR de haute qualité (Wu et al., 2013; Colomer, Noe & Llorens, 2016 et Arya et al., 2018), ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la fonction sensorielle des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Wu et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou un entraînement orienté sur la tâche. La fonction sensorielle des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la Nottingham Sensory Assessment révisée – Sous-échelle Tactile (Toucher léger, Température, Piqûre d’épingle, Pression, Localisation tactile, Toucher bilatéral simultané et score total Tactile). Une différence significative entre les groupes a été notée seulement sur l’une des mesures de la fonction sensorielle (Température), en faveur de la thérapie par le miroir comparée à l’entraînement orienté sur la tâche.

Le second ECR de haute qualité (Colomer, Noe & Llorens, 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une mobilisation passive du membre supérieur. La sensibilité des membres supérieurs a été mesurée à 8 semaines (après l’intervention) par la Nottingham Sensory Assessment – Sous-échelle Tactile (Toucher léger, Température, Piqûre d’épingle, Pression, Localisation tactile, Toucher bilatéral simultané et score total Tactile) et scores de Kinesthésie et de Stéréognosie Une différence significative entre les groupes a été notée seulement sur l’une des mesures de la sensibilité (Toucher léger), en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la mobilisation passive du membre supérieur.

Le troisième ECR de haute qualité (Arya et al., 2018) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une réadaptation motrice et sensorielle appariée quant à sa durée. La fonction sensorielle a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) à l’aide des mono-filaments de Semmes-Weinstein pour évaluer les seuils cutanés de la paume et des doigts, et d’un test de discrimination à 2 points pour mesurer la discrimination tactile. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée quant au changement moyen des seuils cutanés pour les doigts et la paume affectés. Une augmentation du nombre de réponses positives pour les quadrants des doigts et la paume de la main a été relevée, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la réadaptation motrice et sensorielle.
Note : Une évaluation fiable de la discrimination tactile n’a pu être réalisée puisque seulement 26 % des participants (respectivement 4 sur n = 17) ont été en mesure de réaliser les tests de discrimination tactile du côté affecté.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement orienté sur la tâche, une mobilisation passive du membre supérieur ou une réadaptation motrice et sensorielle) pour améliorer la fonction sensorielle des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Force de préhension
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010) et un ECR de qualité acceptable (Cho & Cha, 2015) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la force de préhension de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

L’ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices bi-manuels en regardant les deux mains. La force de préhension des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) à l’aide d’un dynamomètre portable Jamar. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

L’ECR de qualité acceptable (Cho & Cha, 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu une Stimulation transcrânienne à courant direct. La force de préhension des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) à l’aide d’un dynamomètre portable Jamar. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices bi-manuels en regardant les deux mains) pour améliorer la force de préhension de patients en phase chronique de récupération post-AVC.
Note : Cependant, un ECR de qualité acceptable a relevé que la thérapie par le miroir est plus efficace qu’une thérapie par le miroir simulée. Dans cette étude, les participants du groupe témoin ont effectué des exercices bilatéraux sans vue sur le bras non-parétique, tandis que dans l’étude du ECR de haute qualité, les participants ont effectué des exercices bi-manuels en regardant les deux mains. Les différences au niveau du type et de l’intensité de l’intervention peuvent également expliquer les différences entre les études.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
2A

Deux ECR de qualité acceptable (Park et al., 2015b et Kim et al., 2016) et un ECR de faible qualité (Park et al., 2015a) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de qualité acceptable (Park et al., 2015b) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée au départ de l’étude et à 6 semaines (après l’intervention) par la Mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF). Une différence significative entre les groupes a été notée sur les changement des scores entre la mesure au départ de l’étude et celle après l’intervention, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le second ECR de qualité acceptable (Kim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou le programme de réadaptation habituel. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la MIF. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée au programme de réadaptation habituel.

L’ECR de faible qualité (Park et al., 2015a) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. . L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le score total, le score cognitif social, et les sous-échelles évaluant les Soins personnels, le Contrôle des sphincters, le Transfert, la Locomotion et la Communication de la MIF. Une différence significative entre les groupes a été notée sur le score total et la sous-échelle Soins personnel de la MIF, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant de deux ECR de qualité acceptable et d’un ECR de faible qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace que des interventions comparatives (ici, une thérapie par le miroir simulée et un programme de réadaptation habituel) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Mobilité
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Lin et al., 2014), a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la mobilité de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique, ou le programme de réadaptation habituel axé sur un entraînement orienté sur la tâche. La mobilité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Test de marche de 10 minutes (vélocité, longueur de la foulée), effectué à deux vitesses (à son rythme, le plus rapidement possible). Une différence significative entre les groupes a été notée sur plusieurs mesures de la mobilité (à son rythme – vélocité, longueur de la foulée ; le plus rapidement possible – vélocité), en faveur de l’entraînement orienté sur la tâche comparé à la thérapie par le miroir.
Note: Une différence significative entre les groupes a également été notée sur la mobilité (à son rythme – vélocité, longueur de la foulée ; le plus rapidement possible – vélocité), en faveur de la thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique comparée à la thérapie par le miroir. Aucune différence significative n’a été relevée entre le groupe de thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique et celui d’entraînement orienté sur la tâche.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement orienté sur la tâche) pour améliorer la mobilité de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Qualité de vie
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la qualité de vie de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices bi-manuels en regardant les deux mains. La qualité de vie des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par l’EuroQol-5D. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices bi-manuels en regardant les deux mains) pour améliorer la qualité de vie de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Spasticité/tonus
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010 et Lin et al., 2014) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la spasticité des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices bi-manuels en regardant les deux mains. La spasticité des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par la Tardieu Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Lin et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir, une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique, ou le programme de réadaptation habituel axé sur un entraînement orienté sur la tâche. Le tonus des membres supérieurs (du biceps, du fléchisseur carpi radialis et du fléchisseur carpi ulnaris) a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par un myomètre Myoton-3. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, des exercices bi-manuels en regardant les deux mains, un entraînement orienté sur la tâche ou une thérapie par le miroir combinée à une stimulation électrique) pour réduire la spasticité/tonus des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Utilisation des membres supérieurs
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Michielsen et al., 2010) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’utilisation des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une thérapie par le miroir ou des exercices bi-manuels en regardant les deux mains. L’utilisation des membres supérieurs a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par le Stroke Upper Limb Activity Monitor. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices bi-manuels en regardant les deux mains) pour améliorer l’utilisation des membres supérieurs de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période

Amplitude articulaire
Inefficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Amasyali & Yaliman, 2016) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’amplitude articulaire de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir, une stimulation électrique ou aucune intervention additionnelle ; tous les participants ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’amplitude articulaire du poignet a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi) à l’aide d’un goniomètre. Seulement au moment du suivi, une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention additionnelle.
Note : Au moment du suivi, une différence significative entre les groupes a également été notée en faveur de la stimulation électrique comparée à aucune intervention additionnelle.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention additionnelle ou qu’une intervention comparative (ici, une stimulation électrique) pour améliorer l’amplitude articulaire de patients ayant subi un AVC.

Dextérité
Inefficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Amasyali & Yaliman, 2016) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la dextérité de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir, une stimulation électrique ou aucune intervention additionnelle ; tous les participants ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La dextérité des patients a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi) par le Box and Block Test. Seulement au moment du suivi, des différences significatives entre les groupes ont été notées en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la stimulation électrique et à aucune intervention additionnelle.
Note : Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée entre la stimulation électrique comparée à aucune intervention additionnelle.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention additionnelle et qu’une intervention comparative (ici, une stimulation électrique) pour améliorer la dextérité de patients ayant subi un AVC.
Note : Cependant, des différences significatives entre les groupes ont été notées au moment du suivi, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la stimulation électrique et à aucune intervention additionnelle.

Douleur
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Purvane Vural et al., 2016), a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la douleur de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La douleur des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) à l’aide d’une échelle visuelle analogue. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour réduire la douleur de patients ayant subi un AVC.

Fonction motrice
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Purvane Vural et al., 2016), un ECR de qualité acceptable (Amasyali & Yaliman, 2016) et un ECR de faible qualité (Rajappan et al., 2015) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la fonction motrice des membres supérieurs de patients ayant subi un AVC.

L’ECR de haute qualité (Purvane Vural et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la sous-échelle Membre supérieur de la Fugl-Meyer Assessment (FMA-MS, scores du Poignet et de la Main). Des différences significatives entre les groupes ont été notées sur les deux mesures en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention particulière.

L’ECR de qualité acceptable (Amasyali & Yaliman, 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir, une stimulation électrique ou aucune intervention additionnelle ; tous les participants ont également reçu le programme de réadaptation habituel La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi) par la FMA-MS. Seulement après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la thérapie par le miroir comparée à aucune intervention additionnelle.
Note : Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure, entre la thérapie par le miroir et la stimulation électrique, ni entre la stimulation électrique et aucune intervention additionnelle.

L’ECR de faible qualité (Rajappan et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; tous les participants ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La fonction motrice des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par FMA-MS (scores Total, du Poignet, de la Main et Vitesse) et par l’Upper Extremity Functional Index. Des différences significatives entre les groupes ont été notées sur toutes les mesures, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, d’un ECR de qualité acceptable et d’un ECR de faible qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir est plus efficace qu’aucune intervention particulière ou additionnelle* et qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) pour améliorer la fonction motrice des membres supérieurs de patients ayant subi un AVC.
* À court terme.

Force de préhension
Inefficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Amasyali & Yaliman, 2016) a examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la force de préhension de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir, une stimulation électrique ou aucune intervention additionnelle ; tous les participants ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La force de préhension des patients a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi) à l’aide d’un dynamomètre portable. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention additionnelle ou qu’une intervention comparative (ici, une stimulation électrique) pour améliorer la force de préhension de patients ayant subi un AVC.

Indépendance fonctionnelle
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Yavuzer et al., 2008 et Purvane Vural et al., 2016) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Yavuzer et al., 2008) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par la sous-échelle Soins personnels de la Mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF). Une différence significative entre les groupes a été notée aux deux temps de mesure, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le second ECR de haute qualité (Purvane Vural et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le score Moteur de la MIF. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Il existe des données contradictoires (niveau 4) entre deux ECR de haute qualité au sujet de l’efficacité de la thérapie par le miroir sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC. Tandis qu’un premier ECR de haute qualité indique que la thérapie par le miroir est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) ; un second ECR de haute qualité a indiqué que la thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière.
Note : Les deux études ont utilisé des mesures différentes de l’indépendance fonctionnelle (sous-échelle Soins personnels de la MIF vs. Score Moteur de la MIF), ce qui peut expliquer les écarts entre les deux résultats.

Rétablissement moteur
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Yavuzer et al., 2008 et Purvane Vural et al., 2016) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur le rétablissement moteur des membres supérieurs de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Yavuzer et al., 2008) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. Le rétablissement moteur des membres supérieurs a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par les Stades du rétablissement moteur de Brunnstrom (scores Membre supérieur et Main). Une différence significative entre les groupes a été notée aux deux temps de mesure, en faveur de la thérapie par le miroir comparée à la thérapie par le miroir simulée.

Le second ECR de haute qualité (Purvane Vural et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. Le rétablissement moteur des membres supérieurs a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par les Stades du rétablissement moteur de Brunnstrom (scores Membre supérieur et Main). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Il existe des données contradictoires (niveau 4) entre deux ECR de haute qualité au sujet de l’efficacité de la thérapie par le miroir sur le rétablissement moteur des membres supérieurs de patients ayant subi un AVC. Tandis qu’un premier ECR de haute qualité indique que la thérapie par le miroir est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) ; un second ECR de haute qualité a indiqué que la thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière.

Spasticité
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Yavuzer et al., 2008 et Purvane Vural et al., 2016) ont examiné l’effet de la thérapie par le miroir sur la spasticité des membres supérieurs de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Yavuzer et al., 2008) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir ou une thérapie par le miroir simulée ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La spasticité des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par la Modified Ashworth Scale (MAS). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Purvane Vural et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC pour recevoir une thérapie par le miroir ou aucune intervention particulière ; les deux groupes ont également reçu le programme de réadaptation habituel. La spasticité des membres supérieurs a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la MAS. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’une thérapie par le miroir n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière ou qu’une intervention comparative (ici, une thérapie par le miroir simulée) pour réduire la spasticité des membres supérieurs de patients ayant subi un AVC.

Comment faire - clinicien

Qu’est-ce que la thérapie par le miroir ?

La thérapie par le miroir implique qu’un miroir soit placé face au plan sagittal du patient de manière à ce qu’il ne soit pas en mesure de voir son membre supérieur atteint. Le patient regarde dans le miroir les mouvements qu’il effectue avec son membre sain tout en tentant de bouger son membre atteint de l’autre côté du miroir. L’hypothèse actuellement utilisée pour expliquer que la réflexion du membre sain dans le miroir permet la récupération motrice du membre supérieur atteint est le fait que les neurones miroirs du cerveau sont activées lors des mouvements d’imitation et qu’elles interagissent simultanément avec les neurones motrices.

Qui devrait recevoir de la thérapie par le miroir ?

Pour la sphère affective, l’un des éléments essentiels à considérer est la motivation du client à s’engager dans le processus de thérapie par le miroir étant donné que le client doit s’investir presque quotidiennement. Par ailleurs, il n’est pas recommandé pour un client présentant des abus d’alcool ou de drogue récents, présentant une dépression sévère ou une claustrophobie de participer à la thérapie par le miroir, car ces éléments pourraient interférer avec le traitement.

Pour la sphère cognitive, l’élément clé est le fait que le client doit avoir la capacité de suivre des consignes ou des instructions. Ainsi, si un client présente des troubles cognitifs, une aphasie, une démence, un trouble de santé mental ou un trouble attentionnel, il peut participer à la thérapie en autant que ces difficultés n’interfère pas à la compréhension des consignes donc à l’intervention pour une durée de 30 minutes quotidiennement.

Pour les clients souhaitant entreprendre la thérapie par le miroir à domicile, il est d’autant plus important de considérer les difficultés sur le plan cognitif, car le client doit être en mesure de participer à un traitement autodirigé, donc non seulement de s’administrer lui-même la thérapie, mais il faut aussi considérer sa capacité à gérer l’horaire de traitement, à gérer le matériel et sa disposition dans l’espace, à maintenir son attention sur le miroir sans rappel, à s’autocorriger, etc.

Les clients présentant une héminégligence peuvent participer à la thérapie par le miroir. Plusieurs études l’excluent de leur protocole de recherche, néanmoins cette exclusion s’explique par des objectifs de recherche axés plus spécifiquement sur la récupération motrice ou sur la récupération fonctionnelle du membre supérieur atteint. Les études excluent donc l’héminégligence de leur échantillon afin qu’elle ne puisse pas interférer avec les résultats attendus. En contrepartie, il est mentionné qu’un client présentant une héminégligence sévère et n’étant pas en mesure de tourner sa tête du côté controlatéral de la lésion sur demande ne pourrait pas participer à l’intervention, car il ne serait pas en mesure de maintenir son attention sur le miroir.

Pour la sphère physique, les études incluent des hommes et des femmes, droitiers ou gauchers peu importe si le côté atteint est le côté de la dominance ou non. L’AVC peut être ischémique ou hémorragique avec une lésion corticale ou sous-corticale. Les clients peuvent présenter une hémiparésie de légère à sévère en plus de pouvoir présenter des déficits sensoriels (paresthésie). Le client doit être médicalement stable et être capable de maintenir une position assise pour la durée du traitement. Certaines problématiques telles que les troubles visuels, l’apraxie et les troubles neurologiques sont typiquement exclues des études pour des fins de recherche. On ne connait donc pas l’efficacité de la thérapie par le miroir en présence de ces problématiques.

Qui peut offrir l’intervention ?

La thérapie par le miroir est souvent offerte par les ergothérapeutes ou les physiothérapeutes, mais tout professionnel de la santé pourrait l’administrer.

Elle peut aussi être offerte par un proche-aidant ou elle peut être autodirigée suite à de courtes explications d’utilisation et suite à la remise d’outils pratiques pour entreprendre la thérapie à domicile (guide d’utilisation, explications écrites, photos ou vidéos des mouvements à effectuer). Il est important d’effectuer un suivi régulier (1 fois semaine) auprès des clients qui entreprennent la thérapie par le miroir à domicile avec l’aide d’un proche-aidant ou non afin de s’assurer que ce dernier suit le traitement, comprend et applique correctement les exercices en s’assurant qu’il n’effectue pas de mouvements de compensation ou de mauvaises postures, afin de graduer le niveau de difficulté, afin de répondre aux questions du client, etc. Le suivi peut être fait via téléphone, des rencontres individuelles, un journal de bord ou autre. Il est à noter que si le programme de thérapie par le miroir est entreprit à domicile, il est important de considérer la motivation des aidants et du client à s’engager dans le traitement.

Lorsque l’hémiparésie est trop sévère et que le client ne peut reproduire simultanément et le plus exactement possible les mouvements faits du côté sain avec son côté atteint, un thérapeute peut être requis pour guider ou contrôler les mouvements du côté atteint de façon passive. Ainsi, il serait plus difficile d’entreprendre un traitement à domicile pour ces clients.

Comment administre-t-on la thérapie par le miroir ?

La personne qui administre la thérapie par le miroir peut se mettre devant le client, de l’autre côté de la table. Cette personne supervise les mouvements effectués de chaque côté du miroir et elle s’assure que le client regarde bel et bien la réflexion de son membre sain dans le miroir.

Pour combien de semaine doit être entreprit la thérapie par le miroir ?
Entre 3 et 6 semaines, mais la plupart des études ont un protocole de 4 semaines.

Combien de fois par semaine ?
Pour un minimum de 5 jours par semaine

Combien de temps dure une séance de thérapie par le miroir ?
Un minimum de 30 minutes par jour. La durée de thérapie peut être divisée en deux périodes durant la journée.

Quoi faire devant le miroir ?

Quels sont les mouvements volontaires à effectuer devant le miroir ?

  • Flexion et extension de l’épaule
  • Flexion et extension du coude
  • Flexion et extension du poignet
  • Flexion et extension des doigts
  • Abduction et adduction de l’épaule
  • Abduction et adduction des doigts
  • Rotation interne et externe de l’épaule
  • Pronation et supination de l’avant-bras
  • Déviation ulnaire et radiale du poignet
  • Circumduction du poignet

Quelles actions peuvent être effectuées devant le miroir ?
Voici des exemples d’actions :

  • Serrer le poing puis relâcher
  • Ouvrir et fermer la main
  • Tapoter les doigts sur la table
  • Opposer individuellement chacun des doigts au pouce
  • La main fermée, tenter de soulever chacun des doigts, incluant le pouce, un à la fois.

Quelles tâches peuvent être effectuées devant le miroir ?
Voici des exemples de tâches :

  • Faire des mouvements de manipulation dans la main et différents types de prises, par exemple faire de petites boules de theraplast ou de pâte à modeler avec les doigts, faire tourner un bloc cylindrique dans la main (rotation complexe), ramasser des billes ou ramasser des trombones, placer des épingles à linge sur l’ouverture d’une tasse et placer des épingles sur un tableau, etc.
  • Préhension puis relâchement d’objets de différentes textures (balles, éponges, etc.)
  • Prendre et déplacer différents objets (balles, bâtonnets, cubes, tasse, verre, etc.) dans différentes directions, par exemple, déplacer un objet en suivant une séquence de mouvements formant un carré ou format un «X», retirer et mettre une balle dans un verre, soulever un verre, soulever un bloc rectangulaire, placer des billes ou des chevilles dans un contenant ayant une petite ouverture, insérer des chevilles dans les trous d’une planche de bois, transférer des grains de riz d’un pot à l’autre, manipuler des anneaux, etc.
  • Retourner des cartes à jouer
  • Colorier, connecter des points pour former un dessin, copier des formes sur une feuille
  • Utiliser différents formats d’étampes avec un tampon encreur
  • Manipuler des ustensiles
  • Essuyer, nettoyer et épousseter la table avec des linges de textures différentes (éponge à récurer, éponge douce, linge de soie, etc.)

Comment les mouvements doivent être faits ?
Les mouvements devant le miroir doivent être effectués simultanément du côté atteint et du côté non-atteint. Cela encourage donc l’utilisation bilatérale des membres supérieurs. Lorsque la thérapie par le miroir implique l’utilisation d’un objet par le membre supérieur sain, le membre supérieur atteint doit tenter de reproduire le plus précisément le mouvement, mais sans l’objet.

À quelle vitesse doit être exécutée les mouvements ?

  • La vitesse des mouvements peut être choisie par le client
  • Certaines études qui combinent le miroir avec les stimulations électriques proposent que les mouvements volontaires soient effectués en 5 secondes ou en 10 secondes. Le temps du mouvement doit correspondre à la durée des stimulations électriques.

Quelle est l’aide offerte durant les séances ?

  • Les mouvements actifs sont à privilégier devant le miroir. Les clients doivent tenter au mieux de leurs habiletés de réaliser les mouvements avec leur membre supérieur atteint. Certaines études mentionnent que de l’aide pour effectuer les mouvements de façon passive au membre supérieur atteint peut être offerte, surtout lorsque l’hémiparésie est sévère. À ce jour, il n’existe pas de consensus à savoir si l’assistance physique apportée interfère avec le traitement de la thérapie par le miroir.
  • Une démonstration du mouvement désiré peut être offerte.
  • Un document d’instructions peut être offert au client avec des consignes écrites, des photos ou mêmes des vidéos des mouvements, actions et tâches à effectuer, particulièrement si la thérapie par le miroir est effectuée à domicile. Une boîte à outil contenant le matériel nécessaire à l’utilisation du miroir peut aussi être offerte ou prêtée.
  • Un journal de bord peut être utilisé par le client surtout si la thérapie est faite à domicile en tant qu’outil pour aider le suivi et pour informer les thérapeutes du progrès de la thérapie. (horaire de thérapie par le miroir, expériences vécues, exercices effectués, etc.)

Quelles évaluations ou interventions peuvent être utilisées lors de la thérapie par le miroir ?

Les études traitant de la thérapie par le miroir ont utilisé différentes évaluations pour mesurer le progrès des participant, dont :

  • Évaluation du Fugl-Meyer pour mesurer la récupération motrice du membre supérieur
  • Échelle de Brunnstrom pour mesurer le type de mouvement effectué
  • Évaluation de l’index de motricité de Demeurisse pour le membre supérieur afin d’évaluer la fonction motrice
  • L’action research arm test (ARAT) pour mesurer les changements spécifiques dans l’activité du membre supérieur
  • Évaluation de la mesure d’indépendance fonctionnelle (MIF)

Il n’y a aucune contre-indication à utiliser la thérapie par le miroir en même temps que d’autres thérapies. Par ailleurs, certaines études combinent l’entrainement à des tâches spécifiques, l’utilisation bilatérale des membres supérieurs et les stimulations électriques à l’utilisation de la thérapie par le miroir.

Quels sont les effets secondaires de la thérapie par le miroir ?

Aucun effet secondaire n’a été déclaré par les participants des études. Une étude relève toutefois que certains participants ont vécu de l’ennui durant cette thérapie.

Quelles sont les caractéristiques importantes que doit avoir le miroir ?

  • Le miroir est placé sur le plan mi-sagittal du client. Le client doit regarder le reflet de sa main saine dans le miroir afin de simuler que l’image correspond à son membre atteint.
  • Différents matériaux peuvent être utilisés pour bâtir la structure du miroir (bois, carton ondulé, matière plastique, etc.)
  • La taille du miroir variait entre 30 cm x 30 cm et 70 cm x 120 cm. La taille du miroir varie en fonction des types de mouvements à effectuer devant le miroir.
  • Afin de s’assurer que le client ne voit pas son membre supérieur atteint derrière le miroir, il est possible d’insérer le membre supérieur atteint dans une boîte fermée ou de placer un écran au-dessus de la main atteinte.
  • Une étude a conçu un miroir qui peut se plier donc qui peut se transporter facilement. L’inclinaison du miroir était soutenue par des bandes de velcro.

Quelles sont les autres éléments importants à retenir avant d’utiliser le miroir ?

Il faut enlever tous les bijoux ou les montres pour que l’illusion de la réflexion soit la plus crédible possible.

Quand et dans quels contextes peut être utilisé la thérapie par le miroir ?

Quand est le meilleur moment pour recevoir la thérapie par le miroir ?

La thérapie par le miroir a des effets positifs si on intervient à la fois en phase aigüe, subaigüe ou chronique post-AVC. La plupart des études ciblent l’intervention précoce (le plus tôt possible) jusqu’à 14 mois post-AVC.

Dans quels contextes peut être utilisé la thérapie par le miroir ?

La thérapie par le miroir peut être utilisée dans plusieurs contextes, entre autres en milieu hospitalier (aigüe), en réadaptation à l’interne, en réadaptation à l’externe et à domicile. Le contexte de thérapie varie en fonction du niveau d’autonomie fonctionnelle et socio résidentielle de la personne.

La thérapie par le miroir peut être entreprise à domicile de façon auto-administrée ou supervisée par un proche-aidant. Il faut toutefois user de raisonnement clinique avant de déterminer si un client est admissible.

Est-ce que la thérapie peut être offerte en groupe ?

La thérapie par le miroir peut être offerte en individuelle ou en groupe. Il n’est toutefois pas recommandé d’inclure les clients ayant des troubles attentionnels ou une héminégligence dans un contexte de groupe, car le progrès au niveau de la diminution de l’héminégligence est moins important en groupe.

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Info Pocket Booklet

PocketCard pour la thérapie par le miroir

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Park, J.-Y., Chang, M., Kim, K.-M., & Kim, H.J. (2015a). The effect of mirror therapy on upper-extremity function and activities of daily living in stroke patients. Journal of Physical Therapy Science, 27, 1681-3. doi: 10.1589/jpts.27.1681

Park, Y., Chang, M., Kim, K.-M., & An, D.-H. (2015b). The effects of mirror therapy with tasks on upper extremity function and self-care in stroke patients. Journal of Physical Therapy Science, 27, 1499-501. doi: 10.1589/jpts.27.1499

Purvane Vural, S., Yuzer, G.F.N., Ozcan, D.S., Ozbudak, S.D., & Ozgirgin, N. (2016). Effects of mirror therapy in stroke patients with complex regional pain syndrome type 1: a randomized controlled study. Archives of Physical Medicine and Rehabilitation, 97, 575-81. doi: 10.1016/j.apmr.2015.12.008

Radajewska, A., Opara, J.A., Kucio, C., Blaszczyszyn, M., Mehlich, K., Szczygiel, J. (2013). The effects of mirror therapy on arm and hand function in subacute stroke in patients. International Journal of Rehabilitation Research, 36(3), 268-74. doi: 10.1097/MRR.0b013e3283606218

Radajewska, A., Opara, J., Bilinski, G., Kaczorowska, A., Nawrat-Szoltysik, A., Kucinsak, A., &. Lepsy, E. (2017). Effectiveness of mirror therapy for subacute stroke in relation to chosen factors. Rehabilitation Nursing, 42(4), 223-9. doi: 10.1002/rnj.275

Rajappan, R., Abudaheer, S., Selvaganapathy, K., & Gokanadason, D. (2015). Effect of mirror therapy on hemiparetic upper extremity in subacute stroke patients. International Journal of Physiotherapy, 2(6), 1041-6. doi: 10.15621/ijphy/2015/v2i6/80766

Rehani, P., Kumari, R., & Midha, D. (2015). Effectiveness of motor relearning programme and mirror therapy on hand functions in patients with stroke – a randomized clinical trial. International Journal of Therapies and Rehabilitation Research, 4(3), 20-4. doi: 10.5455/ijtrr.00000058

Rodrigues, L.C., Farias, N.C., Gomes, R.P., & Michaelsen, S.M. (2016). Feasibility and effectiveness of adding object-related bilateral symmetrical training to mirror therapy in chronic stroke: a randomized controlled pilot study. Physiotherapy Theory and Practice, 32(2), 83-91. doi: 10.3109/09593985.2015.1091872

Rothgangel, A. S., Braun, S. M., Beurskens, A. J., Seitz, R. J., & Wade, D. T. (2011). The clinical aspects of mirror therapy in rehabilitation: A systematic review of the literature. International Journal of Rehabilitation Research, 34, 1-13. doi: 10.1097/MRR.0b013e3283441e98

Samuelkamaleshkumar, S., Reethajanetsureka, S., Pauljebaraj, P., Benshamir, B., Padankatti, S.M., David, J.A. (2014). Mirror therapy enhances motor performance in the paretic upper limb after stroke: a pilot randomized controlled trial. Archives of Physical Medicine and Rehabilitation, 95(11), 2000-5. doi: 10.1016/j.apmr.2014.06.020

Thieme, H., Bayn, M., Wurg, M., Zange, C., Pohl, M., & Behrens, J. (2012). Mirror therapy for patients with severe arm paresis after stroke – a randomized controlled trial. Clinical Rehabilitation, 27(4), 314-24. doi: 10.1177/0269215512455651

Wu, C.-Y., Huang, P.-C., Chen, Y.-T., Lin, K.-C., & Yang, H.-W. (2013). Effects of mirror therapy on motor and sensory recovery in chronic stroke: a randomized controlled trial. Archives of Physical Medicine and Rehabilitation, 94, 1023-30. doi: 10.1016/j.apmr.2013.02.007

Yavuzer G., Selles R., Sezer N., Sütbeyaz S., Bussmann J.B., Köseoglu F., Atay M.B., Stam H.J.(2008). Mirror Therapy Improves Hand Function in Subacute Stroke: A Randomized Controlled Trial. Archive of Physical Medicine, 89, 393-398. doi: 10.1016/j.apmr.2007.08.162

Yeldan, I., Huseyinsinoglu, B.E., Akinci, B., Tarakci, E., Baybas, S., & Ozdincler, A.R. (2015). The effects of very early mirror therapy on functional improvement of the upper extremity in acute stroke patients. Journal of Physical Therapy Science, 27, 3519-24. doi: 10.1589/jpts.27.3519

Yun, G.J., Chun, M.H., Park, J.Y., & Kim, B.R. (2011). The synergic effects of mirror therapy and neuromuscular electrical stimulation for hand function in stroke patients. Annals of Rehabilitation Medicine, 35, 316-21. doi: 10.5535/arm.2011.35.3.316

Études exclues

Arya, K.N. & Pandian, S. (2013). Effect of task-based mirror therapy on motor recovery of the upper extremity in chronic stroke patients: a pilot study. Topics in Stroke Rehabilitation, 20(3), 210-7. doi: 10.1310/tsr2003-210
Motif d’exclusion : N’est pas essai contrôlé randomisé.

Dalla Libera, D., Regazzi, S., Fasoletti, C., Dinacci Ruggieri, D., & Rossi Hildebrand, P. (2015). Beneficial effect of transcranial magnetic stimulation combined with mirror therapy in stroke patients: a pilot study in neurorehabilitative setting. Brain Stimulation, 8, 360-77. doi: 10.1016/j.brs.2015.01.206
Motif d’exclusion : Résumé seulement ; les données statistiques des mesures de résultats cliniques ne sont pas documentées.

Geller, D., Nilsen, D., Van Lew, S., Gillen, G., & Bernardo, M. (2016). Home mirror therapy: a randomized controlled pilot study comparing unimanual and bimanual mirror therapy for improved upper limb function post-stroke. Archives of Physical Medicine and Rehabilitation, 97(10), e4. doi: 10.1016/j.apmr.2016.08.008
Motif d’exclusion : Présentation orale ; les données statistiques des mesures de résultats cliniques ne sont pas documentées.

Harmsen, W., Bussmann, J.B.J., Selles, R.W., Hurkmans, H.L.P., & Ribbers, G.M. (2015). A mirror therapy-based action observation protocol to improve motor learning after strokeNeurorehabilitation and Neural Repair, 29(6), 509-16. doi: 10.1177/1545968314558598
Motif d’exclusion : Étude observationnelle ; intervention offerte en une seule session.

Ju, Y. & Yoon, I.-J. (2018). The effects of modified constraint-induced movement therapy and mirror therapy on upper extremity function and its influence on activities of daily living. The Journal of Physical Therapy Science, 30, 77-81. doi: 10.1589/jpts.30.77
Motif d’exclusion : Pas de comparaisons entre les groupes.

Kim, H. & Shim, J. (2015). Investigation of the effects of mirror therapy on the upper extremity functions of stroke patients using the manual function test. The Journal of Physical Therapy Science, 27, 227-9. doi: 10.1589/jpts.27.227
Motif d’exclusion : N’est pas un essai contrôlé randomisé ; les résultats ne renforcent pas les évidences actuelles.

Kojima, K., Ikuno, K., Morii, Y., Tokuhisa, K., Morimoto, S., & Shomoto, K. (2014). Feasibility study of a combined treatment of electromyography-triggered neuromuscular stimulation and mirror therapy in stroke patients: a randomized crossover trial. NeuroRehabilitation, 34, 235-44. doi: 10.3233/NRE-131038
Motif d’exclusion : La thérapie combinée (thérapie par le miroir + stimulation neuromusculaire déclenchée par électromyographie) a un impact sur la capacité à déterminer les effets de la thérapie par le miroir seule.

Lee, D., Lee, G. & Jeong, J. (2016). Mirror therapy with neuromuscular electrical stimulation for improving motor function of stroke survivors: a pilot randomized clinical study. Technology and Health Care, 24(4), 503-11. doi: 10.3233/THC-161144
Motif d’exclusion : La thérapie combinée (thérapie par le miroir + stimulation électrique neuromusculaire) a un impact sur la capacité à déterminer les effets de la thérapie par le miroir seule.

Medeiros, C.S., Fernandes, S.G., Lopes, J.M., Cacho, E.N., & Cacho, R.O. (2014). Effects of mirror therapy through functional activities and motor standards in motor function of the upper limb after strokeFisioterapia & Pesquisa, 21(3), 264-70. doi: 10.590/1809-2950/87821032014.
Motif d’exclusion : Les deux groupes ont reçu une thérapie par le miroir (thérapie par le miroir utilisant des activités fonctionnelles vs. thérapie par le miroir utilisant des schémas moteurs isolés).

Moustapha, A. & Rousseaux, M. (2012). Immediate effects of mirror therapy on spatial neglect. Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, 55(S1), e197. doi: 10.1016/j.rehab.2012.07.501
Motif d’exclusion : Résumé, informations insuffisantes.

Paik, Y.-R., Kim, S.-K., Lee, J.-S., & Jeon, B.-Y. (2014). Simple and task-oriented mirror therapy for upper extremity function in stroke patients: a pilot study. Hong Kong Journal of Occupational Therapy, 24, 6-12. doi: 1016/j.hkjot.2014.01.002
Motif d’exclusion : Étude non randomisée sans comparaisons entre les groupes ; les résultats ne renforcent pas les évidences actuelles.

Rothgangel, A.S., Morton, A.R., van den Hout, J.W.E., Beurkens, A.J.H.M. (2004). Phantoms in the brain: spiegeltherapie bij chronische CVA-patienten; een pilot-study. Nederlands Tijdschrift voor Fysiotherapie, 114, 36-40. Accessed from: https://www.researchgate.net/profile/Andreas_Rothgangel/publication/290130135_Phantoms_in_the_brain_Mirror_therapy_in_chronic_stroke_patients_a_pilot_study/links/56a0b3ec08aee4d26ad74c6a/Phantoms-in-the-brain-Mirror-therapy-in-chronic-stroke-patients-a-pi
Motif d’exclusion : Langue autre que l’anglais ou le français.

Selles, R.W., Michielsen, M.E., Bussmann, J.B.J., Stam, H.J., Hurkmans, H.L., Heijnen, I., Groot, D.d., Ribbers, G.M. (2014). Effects of a mirror-induced visual illusion on a reachgin task in stroke patients: implications for mirror therapy training. Neurorehabilitation and Neural Repair, 28(7), 652-9. doi: 10.1177/1545968314521005
Motif d’exclusion : N’est pas une intervention.

Salhab, G., Sarraj, A.R., & Saleh, S. (2016). Mirror therapy combined with functional electrical stimulation for rehabilitation of stroke survivors’ ankle dorsiflexion. IEEE explore digital library, 38th Annual International Conference of the IEEE Engineering in Medicine and Biology Society (EMBC). doi: 10.1109/EMBC.2016.7591776
Motif d’exclusion : La thérapie combinée (thérapie par le miroir + stimulation électrique) a un impact sur la capacité à déterminer les effets de la thérapie par le miroir seule.

Sathian K., Greenspan A.I. & Wolf S.L. (2000). Doing It with Mirrors: A Case Study of a Novel Approach to Neurorehabilitation. Neurorehabilitation and Neural Repair, 14(1), 73-76. doi: 10.1177/154596830001400109
Motif d’exclusion : N’est pas un essai contrôlé randomisé ; les résultats ne renforcent pas les évidences actuelles.

Seok, H., Kim, S.H., Jang, Y.W., Lee, J.B., & Kim, S.W. (2010). Effect of mirror therapy on recovery of upper limb function and strength in subacute hemiplegia after strokeJournal of Korean Academy of Rehabilitation Medicine, 34, 508-12. Accessed from: http://www.koreascience.or.kr/article/ArticleFullRecord.jsp?cn=DJHOB7_2010_v34n5_508
Motif d’exclusion : Langue autre que l’anglais ou le français.

Stevens J.A., Stoykov P.M.E. (2003). Using motor imagery in the rehabilitation of hemiparesis. Archives of Physical Medicine, 84(7), 1090-2. doi: 10.1016/S0003-9993(03)00042-X
Motif d’exclusion : N’est pas un essai contrôlé randomisé ; les résultats ne renforcent pas les évidences actuelles.

Yoon, J.A., Koo, B.I., Shin, M.J., Shin, Y.B., Ko, H.-Y., & Shin, Y.-I. (2014). Effect of constraint-induced movement therapy and mirror therapy for patients with subacute strokeAnnals of Rehabilitation Medicine, 38(4), 458-66. doi: 10.5535/arm.2014.38.4.458
Motif d’exclusion : La thérapie combinée (thérapie par le miroir + TCIM) a un impact sur la capacité à déterminer les effets de la thérapie par le miroir seule.

Zacharis, D., Moumtzi, E., Terzis, N., Roussos, N., & Patatoukas, D. (2014). The use of mirror therapy in stroke patients with hemiplegic upper limb: a randomized controlled trial. Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, 57S, e27. doi: 10.1016/j.rehab.2014.03.101
Motif d’exclusion : Résumé, informations insuffisantes.

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