Conduite automobile après un AVC

Évidences révisées en date du 16-01-2016
Auteur(s)* : Nicol Korner-Bitensky, PhD ; Ingrid Ménard, Msc.erg. ; Geoffroy Hubert BSc. Lic. K.
Version française en traduction libre :
Cohérence du contenu et de la traduction : Gabriel Plumier
Information aux patients/familles Table des matières

Introduction

La reprise de la conduite automobile est une priorité pour beaucoup de gens après un AVC. Pour certains, l’AVC a affecté les capacités exigées pour conduire de façon sécuritaire. Le temps nécessaire pour reprendre le volant sécuritairement varie d’une personne à l’autre. Dans certains cas, les capacités peuvent être affectées de manière permanente, ce qui rend impossible la reprise de la conduite.

Le code de la route varie selon les régions et selon les problèmes de santé spécifiques. Cliquez sur le bouton – Information pour le patient pour en apprendre plus au sujet de la conduite automobile après un AVC.

Information aux patients/familles

Auteur : Nicol Korner-Bitensky, PhD

Vais-je être capable de conduire après mon AVC?

Chaque personne récupère à différents degrés après un AVC. Certaines personnes conduiront à nouveau après un mois, pour d’autres, cela prendra plus de temps. Les études suggèrent qu’environ la moitié des personnes qui ont eu un AVC recommenceront à conduire. Le temps requis pour reprendre la conduite ou l’incapacité à le faire dépendent de nombreux facteurs. Vous devriez parler avec un professionnel de la santé pour plus d’informations sur votre situation personnelle. Si personne ne vous parle de la conduite automobile, il est important que vous ou un membre de votre famille en parle à un professionnel de la santé, peut-être votre médecin ou votre ergothérapeute. Il est important pour votre sécurité et celle des autres que votre capacité à conduire soit évaluée.

Existe-t-il des règles ou réglementations concernant la reprise de la conduite automobile après un AVC?

Les règles diffèrent selon les provinces, états et pays. La plupart exige un délai d’attente prédéterminé avant qu’un individu soit autorisé à reprendre la conduite automobile après un AVC. Par exemple, l’Association médicale canadienne a des directives spécifiques concernant la conduite automobile selon lesquelles une personne ayant subi un AVC ne devrait pas être autorisée à conduire pendant au moins un mois.

Il existe également d’autres directives concernant la reprise de la conduite automobile selon les problèmes spécifiques que vous présentez après votre AVC. Par exemple, les gens qui présentent une déficience appelée hémianopsie homonyme (cécité d’un côté des deux yeux) pouvant se produire après un AVC, ne sont généralement pas autorisés à conduire.

Quand devrais-je passer une évaluation de la conduite automobile?

La majeure partie de la récupération après un AVC s’effectue dans les trois premiers mois. La progression continue ensuite à un rythme plus lent pendant plusieurs mois et probablement des années après l’AVC. Alors que vous êtes peut-être très impatient de recommencer à conduire, il est important d’être évalué au moment adéquat, une fois que votre état médical est stable. Il est possible qu’avant de recommencer à conduire, vous ayez besoin d’acquérir de nouvelles compétences ou encore de pratiquer l’exécution de tâches spécifiques différemment. Par exemple, si votre AVC a paralysé votre jambe droite, vous devrez peut-être apprendre à conduire en utilisant votre jambe gauche. Il est important de ne pas passer une évaluation de la conduite automobile si vous venez de commencer à prendre un nouveau médicament. Certains médicaments peuvent affecter vos capacités à conduire, particulièrement en début du traitement.

Quel est l’objectif d’une évaluation de la conduite automobile?

  • Une évaluation détaillée de la conduite automobile devrait être réalisée par un professionnel de la santé ayant une expertise dans ce type d’évaluation. Vous serez évalué pour déterminer si :
    les problèmes spécifiques que vous présentez résultant de votre AVC peuvent rendre votre conduite automobile dangereuse;
  • vous avez besoin d’acquérir des compétences spécifiques et d’apprendre de nouvelles manières de conduire avant de faire un test d’évaluation de la conduite en conditions réelles sur route ou de reprendre la conduite automobile;
  • vous pouvez conduire en toute sécurité mais avec une voiture adaptée à vos besoins, ainsi qu’une formation sur la façon d’utiliser ces adaptations;
  • vous pouvez conduire en toute sécurité, mais avec certaines restrictions, par exemple, pas de conduite la nuit;
  • vous pouvez conduire en toute sécurité sans modification ni restriction.

Qui procède à l’évaluation de la conduite automobile?

Une évaluation détaillée de la conduite automobile devrait être exécutée par un professionnel de la santé ayant une expertise dans ce type d’évaluation. Cet expert est appelé “spécialiste de la réadaptation à la conduite automobile” ou “évaluateur de conduite automobile”. Pour la plupart du temps, cette personne est un ergothérapeute ayant une formation spéciale en évaluation de la conduite automobile. Vous devriez vérifier que la personne qui vous évalue ait bien obtenu la spécialisation en évaluation de la conduite automobile.

En quoi consiste une évaluation de la conduite automobile?

Vous pouvez passer une évaluation rapide avec un médecin ou tout autre professionnel de la santé, habituellement un ergothérapeute. Selon les résultats de l’évaluation rapide, ils vous considéreront apte à conduire ou détermineront que vous devez subir une évaluation détaillée de conduite. Une évaluation détaillée de la conduite automobile se compose habituellement de deux parties, soit une évaluation préalable à la conduite et une évaluation sur route.

Évaluation préalable : L’évaluation préalable a lieu habituellement dans le bureau de l’évaluateur de conduite automobile. Il vous interrogera sur vos antécédents médicaux, votre dossier de conduite et vos habitudes de conduite automobile. Il peut évaluer vos mouvements de bras et de jambes, votre force et vos sensations. Vous devrez également passer une évaluation visuelle (il existe des règles spécifiques par rapport à la vue et la conduite automobile). Habituellement, vous devrez apporter le rapport d’un spécialiste de la vue tel qu’un ophtalmologiste. L’évaluateur de conduite automobile peut décider de vous faire passer une série de tests avec papier et crayon ou sur l’ordinateur pour évaluer entre autres :

  • comment vous traitez l’information visuelle;
  • la rapidité à laquelle vous réagissez dans diverses situations;
  • comment fonctionne votre mémoire;
  • votre jugement par rapport à certaines situations spécifiques de conduite automobile.

Évaluation sur route : L’évaluation sur route peut avoir lieu le même jour que l’évaluation préalable ou un autre jour. Habituellement, vous serez invité à conduire une voiture équipée d’un frein du côté passager par souci de sécurité. Il pourra y avoir une ou deux personnes avec vous dans la voiture. La personne qui monte à l’avant est habituellement l’instructeur de conduite automobile qui vous indiquera les directions à prendre. Cette personne est habituellement formée pour travailler avec les personnes qui ont eu un AVC. Elle connaît les AVC et comprend comment cela peut vous affecter, vous et votre conduite automobile. L’évaluateur de conduite montera habituellement à l’arrière et observera votre conduite tout en prenant des notes. L’itinéraire de l’évaluation peut être composé de conduite automobile dans des rues calmes et très fréquentées. Il peut également comprendre des sections de conduite sur l’autoroute. Vous serez invité à exécuter des manœuvres spécifiques comme des virages à gauche. L’expert prendra des notes sur votre façon de conduire, par exemple si vous restez bien sur votre voie, conduisez à la bonne vitesse, si vous vous arrêtez aux feux rouges et aux panneaux d’arrêt. Vous pouvez également être invité à trouver une destination spécifique en utilisant les panneaux de signalisation routière.

Je suis vraiment anxieux à l’idée de passer l’évaluation de conduite automobile

Il est normal d’être nerveux pendant l’évaluation. Essayez de faire de votre mieux et concentrez-vous sur votre conduite automobile. Écoutez attentivement ce que l’instructeur vous dit et essayez d’exécuter chaque tâche du mieux possible.

Depuis mon AVC, j’éprouve des difficultés à parler et comprendre les gens qui me parlent. Serai-je capable de suivre les instructions de l’évaluateur?

Si vous avez des problèmes à comprendre les directions données en raison de votre AVC, l’instructeur peut vous montrer des cartes avec des images pour vous expliquer ce qu’il veut que vous fassiez. Assurez-vous de prendre le temps de comprendre ce que vous devez faire. Par exemple, il peut vous montrer une carte avec un dessin représentant une voiture tournant à gauche pour vous faire comprendre qu’il veut que vous tourniez à gauche.

Combien de temps dure une évaluation de la conduite automobile et que dois-je faire pour me préparer à l’évaluation?

Une évaluation complète de la conduite automobile prend habituellement 2 heures (à peu près 1 heure pour l’évaluation préalable et 1 heure sur la route). Ceci peut varier selon vous et votre évaluateur de conduite automobile.

Il est important de poser des questions sur les détails avant de commencer l’évaluation comme :

  • Combien de rendez-vous faudra-t-il pour compléter l’évaluation?
  • Que dois-je apporter avec moi à mon rendez-vous? Par exemple, si vous portez des lunettes, n’oubliez pas de les prendre.
  • Quels rapports médicaux, le cas échéant, dois-je apporter?

Est-ce que je devrai payer pour l’évaluation?

Selon l’endroit où vous vivez et d’autres circonstances liées au système de santé de votre région, vous pourriez devoir payer l’évaluation. L’évaluation peut vous coûter de 300 à 400 $ Canadiens. Cela comprend le coût du temps de l’évaluateur de conduite, le temps de l’instructeur de conduite, ainsi que la location de la voiture que vous utiliserez pour l’évaluation. Certains évaluateurs de conduite automobile vous permettront d’utiliser votre voiture personnelle.

Est-ce qu’il existe des traitements pouvant m’aider à récupérer mes capacités de conduite automobile?

Il y a très peu d’études qui ont étudié les effets d’une rééducation des capacités à conduire. Une étude a constaté que les personnes qui ont eu un problème spécifique de perception visuelle après un AVC ont bénéficié d’un programme de rééducation spécialisé utilisant un ordinateur lorsque pratiqué pendant six semaines.

Quels sont les résultats possibles de l’évaluation?

L’évaluation pourrait démontrer que les problèmes spécifiques provoqués par l’AVC rendent votre conduite automobile dangereuse et qu’il est peu probable que vous retiriez parti de la pratique ou d’une rééducation. L’évaluateur vous recommandera alors de ne pas reprendre la conduite automobile.

L’évaluation pourrait démontrer que vous avez des problèmes spécifiques à régler ou de nouvelles habitudes à acquérir avant de reprendre la conduite automobile. L’évaluateur peut se permettre de vous suggérer de prendre quelques leçons avec un instructeur de conduite automobile spécialisé. Cet instructeur est en général une personne qui travaille avec des personnes ayant eu un AVC.

Vous aurez peut-être besoin de certaines adaptations (par exemple, un miroir spécial) dans votre voiture et une formation sur la façon de les utiliser. Si tout va bien à la suite de la formation, vous pourrez reprendre la conduite automobile.

L’évaluation peut démontrer que vous conduisez de façon sécuritaire dans certaines situations (rues peu fréquentées). L’évaluateur peut alors recommander d’appliquer certaines restrictions sur votre permis de conduire. Ces “permis restreints” ne sont pas disponibles partout. Vous devrez vérifier les règles applicables dans votre région.

L’évaluation peut démontrer que vous conduisez en toute sécurité. La recommandation de l’évaluateur sera que vous êtes autorisé à conduire sans restriction.

Que se passera-t-il si je ne suis plus capable de conduire?

Les individus ayant subi un AVC doivent parfois cesser de conduire en raison d’une paralysie ou d’autres problèmes liés à l’AVC. Beaucoup de gens trouvent cela très difficile à accepter. Il est compréhensible que vous vous sentiez en colère ou déprimé de ne plus pouvoir conduire. Il est très important que vous receviez l’aide de votre famille et de vos amis afin de pouvoir continuer à faire vos sorties habituelles. Certaines communautés disposent de transport spécial pour les personnes qui ont eu un AVC. Renseignez-vous sur ce qui est disponible dans votre communauté ou interrogez un membre de votre famille ou un ami afin qu’il vous aide à obtenir de l’information. Il est important que vous trouviez les moyens pour vous déplacer dans la communauté. Les recherches prouvent que ceux qui cessent de conduire après un AVC ont moins d’activités sociales et sont plus à risque de faire une dépression. Vous avez probablement emmené en voiture des personnes de votre entourage pendant de nombreuses années, maintenant c’est votre tour de vous laisser conduire.

Information aux cliniciens

Note : En passant en revue les résultats dans le tableau synoptique, il est important de noter qu’ils sont toujours faits selon les critères d’essais cliniques randomisés (ECR) – spécifiquement comparés à un groupe témoin. Pour clarifier, les individus recevant le traitement peuvent s’être améliorés comparativement à leur état avant ce traitement MAIS ne se sont pas améliorés sensiblement plus que ceux du groupe témoin (lorsque les deux groupes ont été comparés au moment de l’évaluation post-traitement). La conclusion que vous verrez alors est que le traitement n’est pas efficace voulant dire « plus efficace » que le traitement témoin auquel il a été comparé. Les études non randomisées ne sont plus incluses lorsqu’il y a suffisamment d’évidences de recherche indiquant de fortes données probantes (niveau 1a).

La conduite automobile est considérée comme l’une des activités les plus importantes de la vie quotidienne et est fortement associée avec le maintien de la qualité de vie suite à un AVC. Les personnes qui ont subi un AVC peuvent éprouver des difficultés qui affectent leur capacité à conduire, telles que des déficiences physiques, un pauvre balayage visuel, des problèmes d’attention, de rapidité pour traiter l’information ou de compétences psychomotrices, problèmes qui peuvent également être altérés avec le vieillissement (Crotty et al., 2003). Il est donc important de dépister notre population AVC qui s’avère bien souvent des conducteurs à risque. La cessation de conduire post-AVC conduit régulièrement à de l’isolement social et des études ont démontré des taux plus élevés de dépression, de comorbidité et des difficultés d’indépendance fonctionnelle chez les individus qui cessent de conduire comparativement à ceux qui reprennent la conduite automobile suivant un AVC (Devos et al., 2010). Une évaluation post-AVC de la possibilité de reprendre en toute sécurité la conduire automobile est nécessaire pour de nombreux patients, avec des statistiques qui indiquent que seulement 30% des personnes ayant subi un AVC sont en mesure de reprendre le volant de façon sécuritaire suite à l’AVC (Finestone et al., 2007). En raison des impacts significatifs de la cessation de conduire, un intérêt grandissant s’est porté sur les interventions visant à aider les personnes à reprendre la conduite automobile suite à une affection médicale aiguë ou de prolonger les aptitudes à conduire chez les personnes vieillissantes.

Une revue systématique de la littérature produite par Unsworth & Baker (2014) a identifié les types d’interventions utilisées par les ergothérapeutes (erg.) pour améliorer les habiletés à conduire sur la route (on-road fitness-to-drive) et l’efficacité de ces interventions. Le revue comprenait des participants avec une gamme de conditions distinctes (TCC, conducteurs âgés, AVC, lésion cérébrale acquise, déficience intellectuelle et physique, blessé médullaire et de jeunes conducteurs ayant une déficience du traitement de l’information) et incluait 16 études*, deux de celles-ci ont été incluses dans le module Info-AVC. Les interventions les plus couramment utilisés étaient essentiellement de type bottom-up (rééducation sur simulateur de conduite assistée par ordinateur, rééducation hors route des habiletés spécifiques, programmes éducatifs hors route), alors que seulement une intervention utilisait une approche top-down (adaptations/modifications des véhicules automobiles). Il y avait un manque d’uniformité au niveau de la fréquence, la durée ou le nombre total de séances entre les études pour chaque type d’intervention. L’objectif secondaire de la revue systématique était de déterminer l’efficacité des interventions visant l’amélioration de la conduite automobile : deux des quatre types d’intervention (la rééducation sur simulateur de conduite assistée par ordinateur et la rééducation hors route des habiletés spécifiques) ont démontré des données probantes modérées (niveau 1b) indiquant l’efficacité pour retrouver des habilités à conduire sur la route (on-road fitness-to-drive).
* Cinq ECR, quatre études de type pré/post, deux études de cas, deux études cas-témoin, deux études de cohortes et une étude transversale.

Petzold et al. (2010)  a mené une enquête téléphonique transversale pancanadienne auprès de 480 ergothérapeutes (erg.) en réadaptation de l’AVC pour examiner la gestion cliniques des questions reliées à la conduite automobile. Les participants ont été recrutés à la fois dans le milieu hospitalier et en milieu communautaire, sur une période de 18 mois. L’enquête a utilisé des histoires de cas cliniques pour recueillir des informations auprès des cliniciens quant à leur utilisation des évaluations et des interventions reliées à la conduite automobile. La fréquence d’utilisation des évaluations spécifiques à la conduite était aussi basse que 11 % dans l’ensemble du continuum de soins, avec le dépistage des habiletés de conduite hors route comme type d’évaluation le plus utilisé. Des évaluations non spécifiques à la conduite (par exemple le MVPT et le Cognistat) ont été utilisées par 59% des cliniciens en réadaptation interne et par 37% des cliniciens œuvrant en milieu communautaire. En termes d’interventions, moins de 6% des répondants ont déclaré utiliser des interventions générales en réadaptation de la conduite auto, et seulement 3% des répondants ont utilisé une intervention spécifique à la conduite sur route. Aucun clinicien n’a déclaré avoir utilisé les jeux vidéo ou des interventions par réalité virtuelle pour la réadaptation de la conduite. Ce qui explique probablement le manque d’attention face aux questions reliées à la conduite post-AVC serait le besoin d’avoir des lignes directrices sur les meilleures pratiques en matière de réadaptation de conduite automobile, la nécessité pour le clinicien de prioriser les objectifs de réadaptation post-AVC, ainsi que la perception d’un manque de compétences des cliniciens face à la rééducation de la conduite automobile.

Ce module examine les données probantes concernant les interventions utilisées dans la réadaptation de la conduite automobile post- AVC et leur efficacité pour retrouver des habilités de conduite sécuritaires

Tableau des résultats

Pour visualiser le tableau des résultats par auteurs (anglais seulement)

Résultats

Phase aiguë

Aucune étude n’a examiné la rééducation de la conduite automobile chez les patients en phase aiguë de la récupération de l'AVC

Phase subaiguë – Rééducation de la conduite sur simulateur

Habiletés cognitivo-perceptuelles de la conduite
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Akinwuntan, et al.,  2005) a examiné l’effet de la rééducation de la conduite sur stimulateur sur les habiletés cognitivo-perceptuelles de la conduite de patients en phase subaiguë post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation de la conduite sur stimulateur ou un entraînement cognitif reliée à la conduite en plus du programme de réadaptation habituel. Les habiletés cognitivo-perceptuelles de la conduite ont été mesurées à 5 semaines (après l’intervention) par les sous-échelles de la Stroke Driver Screening Assessment dot cancellation, le Square Matrix Direction & Compass et le Road sign recognition). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que la rééducation de la conduite sur stimulateur combinée à la réadaptation habituelle n’est pas plus efficace qu’un entraînement cognitif reliée à la conduite combinée à la réadaptation habituelle pour améliorer les habiletés cognitivo-perceptuelles de patients en phase subaiguë post-AVC.

Habiletés de l’attention visuelle
Inefficace
1a

Habiletés de l’attention visuelle – Champs de vision utiles (Useful Field of View – UFOV), Vitesse de traitement de l’information, Attention divisée, Attention sélective

Deux ECR de haute qualité (Akinwuntan et al., 2010Akinwuntan, et al., 2005) ont examiné l’effet de la rééducation de la conduite sur stimulateur sur les habiletés de l’attention visuelle de patients en phase subaiguë post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Akinwuntan et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation de la conduite sur stimulateur ou un entraînement cognitif non-informatisé en plus du programme de réadaptation habituel. Les habiletés de l’attention visuelle (vitesse de traitement de l’information, attention divisée et attention sélective) ont été mesurées à 5 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi) par le Useful Field of View). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Akinwuntan, et al., 2005) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation de la conduite sur stimulateur ou un entraînement cognitif reliée à la conduite en plus du programme de réadaptation habituel. Les habiletés de l’attention visuelle ont été mesurées à 5 semaines (après l’intervention) par le Useful Field of View. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que la rééducation de la conduite sur stimulateur combinée à la réadaptation habituelle n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement cognitif non-informatisé ou un entraînement cognitif reliée à la conduite combinée à la réadaptation habituelle) pour améliorer les habiletés de l’attention visuelle de patients en phase subaiguë post-AVC.

Rendement de la conduite sur la route
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Akinwuntan, et al.,  2005)  et une étude de suivi de qualité acceptable (Devos et al., 2010) ont examiné l’effet de la rééducation de la conduite sur stimulateur sur le rendement de la conduite sur la route de patients en phase subaiguë post-AVC.

L’ECR de haute qualité (Akinwuntan, et al.,  2005) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation de la conduite sur stimulateur ou un entraînement cognitif reliée à la conduite en plus du programme de réadaptation habituel. Le rendement de la conduite a été évalué par un test sur la route qui permettait de classer le conducteur dans trois catégories (apte à conduire, temporairement inapte à conduire, inapte à conduire) et par la décision de l’évaluateur « passe » ou « échoue ». Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à 5 semaines (après l’intervention, alors que les patients en étaient de leur onzième à leur quatorzième semaine de récupération post-AVC), sur aucune des mesures de rendement sur la route. Cependant, une différence significative entre les groupes a été relevée sur le rendement de la conduite sur la route au moment du suivi (alors que les patients en étaient de leur sixième à leur neuvième mois de récupération post-AVC), en faveur du groupe de rééducation de la conduite sur stimulateur comparé au groupe d’entraînement cognitif reliée à la conduite.

L’étude de suivi de qualité acceptable de Devos et al. s’est produite à 5 ans de suivi de l’étude qu’avait mené Akinwuntan et al. (2005). Les participants de l’étude initiale, alors en phase chronique de récupération, ont été évalués sur leur aptitude à la conduite (« passe »/« échoue ») à partir du bilan médical, visuel, neuropsychologique et d’un test sur la route. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur l’aptitude à la conduite à 5 ans de suivi de l’étude initiale.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que la rééducation de la conduite sur stimulateur combinée à la réadaptation habituelle n’est pas plus efficace qu’un entraînement cognitif reliée à la conduite combinée à la réadaptation habituelle pour améliorer immédiatement (de 11 à 14 semaines post-AVC) ou à long terme (5 ans après l’AVC) le rendement de la conduite sur route de patients post-AVC.
Note :
Cependant, la rééducation de la conduite sur stimulateur est plus efficace qu’un entraînement cognitif reliée à la conduite de 6 à 9 mois après l’AVC.

Phase subaiguë – Rééducation des champs de vision utiles

Attention
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mazer et al., 2003) a examiné l’effet de la rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (Useful Field of View – UFOV) sur l’attention de patients en phase subaiguë post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (UFOV) ou un entraînement habituel de la perception visuelle sur ordinateur. L’attention des participants a été mesurée après 20 séances (après l’intervention) par le Test of Everyday Attention. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que la rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (UFOV) n’est pas plus efficace qu’un entraînement habituel de la perception visuelle sur ordinateur pour améliorer l’attention de patients en phase subaiguë post-AVC.

Habiletés de l’attention visuelle
Inefficace
1b

Habiletés de l’attention visuelle – Champs de vision utiles (Useful Field of View – UFOV), Vitesse de traitement de l’information, Attention divisée, Attention sélective

Un ECR de haute qualité (Mazer et al., 2003) a examiné l’effet de la rééducation de la conduite utilisant les champs de vision utiles (Useful Field of View – UFOV) sur les habiletés de l’attention visuelle de patients en phase subaiguë post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (UFOV) ou un entraînement habituel de la perception visuelle sur ordinateur. Les habiletés de l’attention visuelle ont été mesurées après 20 séances (après l’intervention) par le score total obtenu sur l’UFOV et les sous-résultats obtenus sur la vitesse de traitement de l’information, l’attention divisée et l’attention sélective. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 2b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que la rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (UFOV) n’est pas plus efficace qu’un entraînement habituel de la perception visuelle sur ordinateur pour améliorer les habiletés de l’attention visuelle de patients en phase subaiguë post-AVC.

Habiletés visuo-perceptives
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mazer et al., 2003) a examiné l’effet de la rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (Useful Field of View – UFOV) sur les habiletés visuo-perceptives de patients en phase subaiguë post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (UFOV) ou un entraînement habituel de la perception visuelle sur ordinateur. Les habiletés visuo-perceptives ont été mesurées après 20 séances (après l’intervention) par le Complex Reaction Timer, le Motor-Free Visual Perception Test, le Single and Double Letter Cancellation Tests, le Money Road Map Test of Direction Sense, le Trail Making Test Parts A and B, le Bells test et le Charron Test). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que la rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (UFOV) n’est pas plus efficace qu’un entraînement habituel de la perception visuelle sur ordinateur pour améliorer les habiletés visuo-perceptives de patients en phase subaiguë post-AVC.

Rendement de la conduite sur la route
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Mazer et al., 2003) a examiné l’effet de la rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (Useful Field of View – UFOV) sur le rendement de la conduite sur la route de patients en phase subaiguë post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (UFOV) ou un entraînement habituel de la perception visuelle sur ordinateur. Le rendement de la conduite sur la route a été mesuré après 20 séances (après l’intervention) par une évaluation « passe »/« échoue » de la conduite fonctionnelle. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que la rééducation des champs de vision utiles pour la conduite (UFOV) n’est pas plus efficace qu’un entraînement habituel de la perception visuelle sur ordinateur pour améliorer le rendement de la conduite sur route de patients en phase subaiguë post-AVC.

Phase chronique – Rééducation par dynavision

Habiletés à la pré-conduite
Données insuffisantes
5

Une étude non-randomisée de type pré/post (Klavora et al., 1995) a examiné l’effet de la rééducation de la conduite par dynavision sur les habiletés à la pré-conduite (l’habileté à traiter l’information visuelle, la réaction visuelle et le temps de mouvement, de même que le temps d’anticipation) de patients en phase chronique post AVC. Cette étude de type pré/post a assigné les patients qui ont échoué leur évaluation derrière le volant pour recevoir une rééducation de la conduite par dynavision. Les habiletés à la pré-conduite ont été mesurées à 6 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi) par le Simple and Choice Response Timers – temps de réponse, temps de réaction visuelle et le temps de mouvement. Après l’intervention, une amélioration significative a été relevée sur la plupart des habiletés à la pré-conduite mesurée ; résultat qui a conservé sa valeur significative au moment du suivi. Aucune amélioration significative n’a été notée sur les autres mesures des habiletés à la pré-conduite (Choice Response TimerChoice Visual Reaction Time, Bassin Anticipation Timer – temps d’anticipation), à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données scientifiques insuffisantes (niveau 5) ont été relevées au sujet de l’effet de la rééducation de la conduite par dynavision sur les habiletés à la pré-conduite de patients en phase chronique post AVC. Cependant, il convient de noter qu’une étude non-randomisée de type pré/post a relevé une amélioration significative sur les habiletés à la pré-conduite suivant une rééducation par dynavision.

Paramètre de la dynavision
Données insuffisantes
5

Une étude non-randomisée de type pré/post (Klavora et al., 1995) a examiné l’effet de la rééducation de la conduite par dynavision sur les paramètres de mesure par dynavision de patients en phase chronique post AVC. Cette étude de type pré/post a assigné les patients qui ont échoué leur évaluation derrière le volant pour recevoir une rééducation de la conduite par dynavision. Les paramètres de mesure par dynavision sur l’endurance et la vitesse ont été évalués à 6 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi). Après l’intervention, six des dix patients ont démontré une amélioration significative des paramètres évalués ; résultat qui a conservé sa valeur significative au moment du suivi.

Conclusion : Des données scientifiques insuffisantes (niveau 5) ont été relevées au sujet de l’effet de la rééducation de la conduite par dynavision sur les paramètres de mesure par dynavision de patients en phase chronique post AVC. Cependant, il convient de noter qu’une étude non-randomisée de type pré/post a relevé une amélioration significative sur le rendement des paramètres de mesure par dynavision.

Rendement de la conduite sur la route
Données insuffisantes
5

Une étude non-randomisée de type pré/post (Klavora et al., 1995) a examiné l’effet de la rééducation de la conduite sur la route par dynavision sur le rendement de la conduite sur la route de patients en phase chronique post AVC. Cette étude de type pré/post a assigné les patients qui ont échoué leur évaluation derrière le volant pour recevoir une rééducation de la conduite par dynavision. Le rendement des participants derrière le volant a été mesuré à 6 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi) par une évaluation subjective des habiletés de conduite sur la route. Après l’intervention, six des dix patients* ont démontré une amélioration significative de leur rendement derrière le volant ; résultat qui a conservé sa valeur significative au suivi.
* Les participants ont été jugés « aptes à reprendre la conduite et/ou prêts à recevoir des leçons de conduite automobile sur la route ».

Conclusion : Des données scientifiques insuffisantes (niveau 5) ont été relevées au sujet de l’effet de la rééducation de la conduite sur la route par dynavision sur le rendement de patients en phase chronique post AVC. Cependant, il convient de noter qu’une étude non-randomisée de type pré/post a relevé une amélioration significative du rendement de la conduite sur la route suivant une rééducation par dynavision.

Phase chronique – Rééducation de la fonction visuelle

Comportement oculomoteur
Données insuffisantes
5

Une étude non-randomisée de type pré/post (Bergsma et al., 2011) a examiné l’effet de la rééducation des fonctions visuelles réparatrices (visual Restorative Function Training – vRFT) sur le comportement oculomoteur (mouvement oculaire/saccades) de patients en phase chronique post AVC. Cette étude de type pré/post a assigné les patients avec une anomalie du champ visuel homonyme (homonymous Visual Field Defect – hVFD) pour recevoir une intervention vRTF utilisant un logiciel informatique adapté. Le nombre de saccades oculaires en direction du champ visuel altéré a été calculé après 15 séances (après l’intervention) ; deux des neuf patients ont alors démontré une diminution du nombre de saccades oculaires.

Conclusion : Des données scientifiques insuffisantes (niveau 5) ont été relevées au sujet de l’effet de la rééducation des fonctions visuelles réparatrices sur le comportement oculomoteur de patients en phase chronique post AVC. Cependant, il convient de noter qu’une étude non-randomisée de type pré/post a relevé une amélioration du comportement oculomoteur chez deux de neuf patients suivant une rééducation des fonctions visuelles réparatrices.

Conduite sécuritaire
Données insuffisantes
5

Une étude non-randomisée de type pré/post (Bergsma et al., 2011) a examiné l’effet de la rééducation des fonctions visuelles réparatrices (visual Restorative Function Training – vRFT) sur la conduite sécuritaire de patients en phase chronique post AVC. Cette étude de type pré/post a assigné les patients avec une anomalie du champ visuel homonyme (homonymous Visual Field Defect – hVFD) pour recevoir une intervention vRTF utilisant un logiciel informatique adapté. La vitesse moyenne, le nombre de collisions, le nombre de piétons heurtés, le nombre de dépassements de la vitesse permise et le pourcentage de la distance totale parcourue hors chaussées ont été mesurés après 15 séances (après l’intervention) par un stimulateur de conduite STISIM ; les patients ont alors démontré une amélioration significative de leur vitesse moyenne, mais n’ont pas démontré de changement significatif sur les autres mesures du stimulateur de conduite.

Conclusion : Des données scientifiques insuffisants (niveau 5) ont été relevé au sujet de l’effet de la rééducation des fonctions visuelles réparatrices sur la conduite sécuritaire de patients en phase chronique post AVC. Cependant, il convient de noter qu’une étude non-randomisée de type pré/post a relevé une amélioration de la vitesse de conduite suivant une rééducation des fonctions visuelles réparatrices, mais aucun changement sur les autres mesures de conduite sécuritaire.

Défaut du champ visuel
Données insuffisantes
5

Une étude non-randomisée de type pré/post (Bergsma et al., 2011) a examiné l’effet de la rééducation des fonctions visuelles réparatrices (visual Restorative Function Training – vRFT) sur le champ visuel altéré de patients en phase chronique post AVC. Cette étude de type pré/post a assigné les patients avec une anomalie du champ visuel homonyme (homonymous Visual Field Defect – hVFD) pour recevoir une intervention vRTF utilisant un logiciel informatique adapté. L’ampleur du défaut du champ visuel a été évaluée après 15 séances (après l’intervention ; deux des neuf patients ont alors démontré une amélioration significative de ≥ 5 degrés en direction du champ visuel altéré, tandis que quatre patients ont démontré une amélioration de 2-5 degrés en direction du champ visuel altéré.

Conclusion : Des données scientifiques insuffisantes (niveau 5) ont été relevé au sujet de l’effet de la rééducation des fonctions visuelles réparatrices sur le comportement oculomoteur de patients en phase chronique post AVC. Cependant, il convient de noter qu’une étude non-randomisée de type pré/post a relevé une amélioration chez six de neuf patients suivant une rééducation des fonctions visuelles réparatrices.

Phase de récupération non spécifique à une période - Rééducation par dynavision

Confiance en sa conduite
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Crotty et al., 2009) a examiné l’effet de la rééducation de la conduite par dynavision sur la confiance en sa conduite de patients en phase de récupération post-AVC non spécifique à une période. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation de la conduite par dynavision ou aucune intervention particulière. La confiance en sa conduite a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par l’Adelaide Driving Self – Efficacy Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que la rééducation de la conduite par dynavision n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la confiance en sa conduite de patients de patients en phase de récupération post-AVC non spécifique à une période.

Rendement de la conduite sur la route
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Crotty et al., 2009) a examiné l’effet de la rééducation de la conduite par dynavision sur le rendement de la conduite sur la route de patients en phase de récupération post-AVC non spécifique à une période. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir une rééducation de la conduite par dynavision ou aucune intervention particulière. Le rendement de la conduite sur la route a été mesuré à 6 semaines (après l’intervention) par une évaluation normalisée « passe »/« échoue » suite à un test de conduite sur route. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que la rééducation de la conduite par dynavision n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer le rendement de la conduite sur la route de patients en phase de récupération post-AVC non spécifique à une période.

Références

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