Entraînement en circuit

Évidences révisées en date du 08-07-2020
Auteur(s)* : Annabel McDermott, OT ; Nicol Korner-Bitensky, PhD OT ; Shawn Aitken, OT
Version française en traduction libre : Gabriel Plumier
Cohérence du contenu et de la traduction : Gabriel Plumier
Information aux patients/familles Table des matières

Introduction

L’entraînement en circuit, également appelé thérapie en circuit et thérapie de classe en circuit, comprend la pratique répétitive d’exercices et d’activités spécifiques à une tâche. Les participants effectuent généralement des exercices fonctionnels progressifs sous la forme d’une série de postes de travail ou d’exercices individualisés. L’entraînement en circuit vise généralement à améliorer la mobilité et/ou l’utilisation du membre supérieur affecté. L’entraînement en circuit peut être effectué individuellement ou en groupe (au moins 2 participants par thérapeute). Le format de groupe est considéré comme avantageux car il permet aux participants d’observer d’autres personnes effectuer des mouvements ou des exercices similaires, et l’aspect social peut également favoriser l’implication des participants (English & Hillier, 2010).

Information aux patients/familles

Qu’est-ce que l’entraînement en circuit ?

L’entraînement en circuit est une forme d’entraînement qui utilise des exercices répétitifs basés sur des activités réelles. Les exercices sont effectués dans un “circuit” de postes de travail ou sous la forme d’une série de mouvements individuels. Les exercices d’entraînement en circuit sont utilisés pour améliorer les capacités physiques telles que l’équilibre, la force, la mobilité ou la coordination. L’entraînement en circuit peut être effectué en petits groupes ou de façon individuelle.

Pourquoi utiliser l’entraînement en circuit après un AVC ?

Il est courant d’avoir besoin d’une réadaptation après un AVC. L’entraînement en circuit peut être utilisé en plus ou à la place de la réadaptation habituelle pour améliorer les capacités physiques. L’entraînement en circuit peut être utilisé à toutes les phases de la récupération post-AVC ; de la phase aiguë (environ 1 mois après l’AVC) à la phase chronique (6 mois ou plus après l’AVC). Votre spécialiste de la réadaptation peut choisir des activités qui correspondent à votre phase de récupération et à vos objectifs de réadaptation. Les activités peuvent être rendues plus ou moins difficiles, en fonction de vos capacités. De plus, l’entraînement en circuit peut se faire en groupe, ce qui peut favoriser la motivation et les interactions sociales.

L’entraînement en circuit est-il efficace après un AVC ?

Les recherches actuelles démontrent que l’entraînement en circuit est au moins aussi efficace que la réadaptation habituelle pour améliorer la plupart des capacités physiques. En fait, de nombreuses études démontrent que l’entraînement en circuit est plus efficace que la réadaptation habituelle pour certaines mesures de résultats. L’entraînement en circuit s’avère également aussi efficace que les méthodes de réadaptation habituelles pour améliorer le bien-être émotionnel, la qualité de vie et les fonctions cognitives.

Existe-t-il différents types d’entraînement en circuit ?

L’entraînement en circuit peut être utilisé pour améliorer différentes habiletés physiques telles que la mobilité, l’équilibre et la fonction (c’est-à-dire l’utilisation) des bras et des jambes. Différents exercices peuvent être choisis par le clinicien de réadaptation pour répondre aux besoins du patient en matière de réadaptation. L’entraînement en circuit peut être effectué individuellement ou en petit groupe. Le format de l’entraînement en circuit sera déterminé par le centre de réadaptation.

Y a-t-il des risques ou des effets secondaires ?

Si vous êtes médicalement autorisé à participer à une réadaptation physique suite à votre AVC, il n’y a pas de risques ou d’effets secondaires spécifiques associés à l’entraînement en circuit. Il est très important que le programme d’entraînement en circuit soit élaboré par un professionnel qualifié pour répondre aux objectifs de réadaptation et au niveau d’habileté de la personne. Des études de haute qualité ont démontré que l’entraînement en circuit n’est pas associé à un risque de chute plus élevé que les autres formes de réadaptation.

Qui offre l’entraînement en circuit ?

L’entraînement en circuit est souvent assuré par des physiothérapeutes, mais il peut aussi être assuré par des ergothérapeutes, des kinésiologues ou d’autres professionnels qualifiés. Les programmes d’entraînement en circuit en groupe peuvent être animés par plus d’un thérapeute ou d’un assistant thérapeute, en fonction du nombre de participants. L’entraînement en circuit peut être offert en milieu hospitalier ou en centre de jour, comme dans les hôpitaux de soins aigus et les centres de réadaptation.

Combien cela coûte-t-il ?

Le coût de l’entraînement en circuit dépend des politiques de santé publique ou des programmes d’assurance. Au Canada, les coûts sont couverts si vous recevez des soins dans un établissement de réadaptation qui offre cette forme de traitement. Si vous bénéficiez d’une réadaptation privée, il est important de vérifier que votre assurance couvre les frais d’entraînement en circuit.

Combien de temps cela prend-il ?

Dans les études examinées, l’entraînement en circuit a été offert sur une période allant de 3 à 6 semaines (le plus souvent 4 semaines). L’entraînement en circuit dure environ 30 à 60 minutes par séance, et les séances ont lieu 3 à 5 fois par semaine. Dans le cadre d’une réadaptation en situation réelle, la fréquence et la durée de l’entraînement en circuit peuvent varier en fonction de ces délais. Les séances sont souvent plus courtes et plus fréquentes dans les premières phases de récupération post-AVC (c’est-à-dire 1 à 6 mois après l’AVC). Les séances peuvent être influencées par le bien-être de l’individu et sa capacité de tolérer l’exercice. L’entraînement en circuit peut prendre fin lorsque la personne atteint ses objectifs de réadaptation (par exemple, pouvoir rentrer chez elle en toute sécurité). D’autres facteurs, tels que l’organisation des soins ou les restrictions médicales individuelles, peuvent également influencer la durée du traitement.

L’entraînement en circuit est-il pour moi ?

L’entraînement en circuit est une forme de réadaptation pouvant faciliter le rétablissement et améliorer les habiletés physiques suite à un AVC. Parlez à vos spécialistes de la réadaptation pour savoir si l’entraînement en circuit vous convient.

Information aux cliniciens

Note : En passant en revue les résultats dans le tableau synoptique, il est important de noter qu’ils sont toujours faits selon les critères d’essais cliniques randomisés (ECR) – spécifiquement comparés à un groupe témoin. Pour clarifier, les individus recevant le traitement peuvent s’être améliorés comparativement à leur état avant ce traitement MAIS ne se sont pas améliorés sensiblement plus que ceux du groupe témoin (lorsque les deux groupes ont été comparés au moment de l’évaluation post-traitement). La conclusion que vous verrez alors est que le traitement n’est pas efficace voulant dire « plus efficace » que le traitement témoin auquel il a été comparé. Les études non randomisées ne sont plus incluses lorsqu’il y a suffisamment d’évidences de recherche indiquant de fortes données probantes (niveau 1a).

Un total de 25 études (15 ECR de haute qualité, cinq ECR de qualité acceptable, deux ECR de faible qualité et trois études non randomisées), qui examinent l’utilisation de l’entraînement en circuit lors de la réadaptation post-AVC, ont été passées en revue dans ce module Info-AVC. Les programmes d’entraînement en circuit étaient généralement orientés vers l’incapacité du membre inférieur et comprenaient des tâches fonctionnelles liées à la mobilité telles que l’équilibre, les transferts, la marche, le stepping et l’utilisation des escaliers. La fréquence des programmes d’entraînement en circuit variait de 30 à 180 minutes/jour, 3 à 7 jours/semaine, pour une durée de 2 à 52 semaines. Les groupes témoins comprenaient les soins habituels, l’entraînement en circuit du membre supérieur, la réadaptation non spécifique du membre supérieur ou inférieur, l’entraînement à la marche, les exercices individuels axés sur la tâche, le traitement neuro-développemental, la physiothérapie individuelle, l’entraînement cognitif, les exercices d’étirement et de transfert de poids, les cours sociaux et éducatifs, ou aucune intervention particulière.

Une récente revue Cochrane sur la thérapie de classe en circuit (English, Hillier & Lynch, 2017), qui comprenait 17 ECR ou essais cliniques contrôlés, a relevé des différences statistiquement significatives en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux interventions témoins pour l’endurance à la marche, la vitesse de marche, la cadence de marche, la mobilité, la confiance en son équilibre, les mesures physiques de l’AVC, la condition physique et l’activité physique quotidienne. La revue a conclu que l’entraînement en circuit est efficace pour améliorer la marche suite à un AVC, quel que soit le temps écoulé depuis l’AVC, et qu’il peut être efficace pour améliorer la condition cardiorespiratoire et augmenter le niveau d’activité physique quotidienne. Tous les 17 ECR de la revue Cochrane, à l’exception de trois d’entre eux, ont satisfait aux critères d’inclusion dans ce module Info-AVC. Une méta-analyse ultérieure de Bonini-Rocha et al. (2018) a réalisé une analyse quantitative de huit ECR (sept de ces études ont été considérées comme pouvant être incluses dans ce module Info-AVC ; six de ces études ont été incluses dans la revue Cochrane de 2017 par English, Hillier & Lynch). Cette méta-analyse a révélé que les exercices en circuit axés sur l’équilibre et la mobilité ont démontré des différences statistiquement significatives quant à la vitesse de marche (mais pas au niveau de l’équilibre et la mobilité fonctionnelle) comparativement aux groupes témoins.

Ce module Info-AVC comprend des études dans lesquelles un entraînement en circuit a été dispensé à des individus ou à des groupes. Certains programmes d’entraînement en circuit comprenaient des activités pour le membre supérieur, tandis que d’autres études utilisaient l’entraînement en circuit pour le membre supérieur comme groupe témoin. En conséquence, des efforts ont été faits pour établir des comparaisons entre (i) l’entraînement en circuit et les interventions témoin, et (ii) l’entraînement en circuit du membre inférieur et l’entraînement en circuit du membre supérieur.

Dans l’ensemble, l’entraînement en circuit s’est avéré plus efficace que les traitements témoins pour améliorer l’activité motrice du membre supérieur et la vitesse de marche dans la phase aiguë de récupération post-AVC ; les incapacités à la marche, les paramètres de marche et l’indépendance à la marche dans la phase subaiguë de récupération post-AVC ; et l’équilibre/le nombre de chutes, la fonction cognitive, les paramètres de marche, la force musculaire du membre inférieur et l’endurance à la marche dans la phase chronique de récupération post-AVC. Bien que l’entraînement en circuit ne soit pas plus efficace que les traitements témoins pour d’autres mesures de résultat, il est dans la plupart des cas aussi efficace qu’eux. Cela indique que l’entraînement en circuit peut être considéré comme une option potentiellement rentable qui donne des résultats comparables à ceux des interventions habituelles.

La comparaison entre l’entraînement en circuit du membre supérieur (MS) et l’entraînement en circuit du membre inférieur (MI), dans la phase subaiguë de récupération post-AVC, a démontré que l’entraînement en circuit du MS est plus efficace que l’entraînement en circuit du MI pour améliorer la dextérité ; tandis que l’entraînement en circuit du MI/mobilité est plus efficace que l’entraînement en circuit du MS pour améliorer l’équilibre, la mobilité et l’endurance à la marche. De même, dans la phase chronique de récupération post-AVC, l’entraînement en circuit du MI s’est avéré plus efficace que l’entraînement en circuit du MS pour améliorer l’équilibre, les transferts, l’endurance à la marche et la vitesse de marche.

Tableau des résultats

Pour visualiser le tableau des résultats par auteurs (anglais seulement)

Résultats

Phase aiguë

Activité motrice - membre supérieur
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Moon et al., 2018) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’activité motrice du membre supérieur de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre supérieur ou un traitement neuro-développemental. L’activité motrice du membre supérieur a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par les sous-échelles Quantité d’utilisation (QU) et Qualité de mouvement (QM) du Motor Activity Log (MAL). Une différence significative entre les groupes a été relevé sur l’une des sous-échelles de la mesure (MAL – QU ; membre supérieur affecté), en faveur de l’entraînement en circuit du membre supérieur comparé au traitement neuro-développemental.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un traitement neuro-développemental) pour améliorer une mesure de l’activité motrice du membre supérieur de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Équilibre
Inefficace
2B

Une étude non randomisée (Rose et al., 2011) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cette étude de faisabilité non randomisée a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit individualisé du membre inférieur ou la physiothérapie habituelle durant la durée de séjour à l’hôpital. L’équilibre des patients a été mesuré au moment du congé (durée moyenne du séjour de 19 jours) par l’Échelle d’équilibre de Berg. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) pour améliorer l’équilibre de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Fonction motrice - membre inférieur
Inefficace
2B

Une étude non randomisée (Rose et al., 2011) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la fonction motrice du membre inférieur de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cette étude de faisabilité non randomisée a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit individualisé du membre inférieur ou la physiothérapie habituelle durant la durée de séjour à l’hôpital. La fonction motrice du membre inférieur a été mesurée au moment du congé (durée moyenne du séjour de 19 jours) par la sous-échelle Membre inférieur de la Fugl-Meyer Assessment (FMA – MI). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) pour améliorer la fonction motrice du membre inférieur de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Fonction motrice - membre supérieur
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Moon et al., 2018) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la fonction motrice du membre supérieur de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre supérieur ou un traitement neuro-développemental. La fonction motrice du membre supérieur a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la sous-échelle Membre inférieur de la Fugl-Meyer Assessment (FMA – MI –  Sous-tests Épaule/coude/avant-bras, Poignet, Main, Coordination et Vitesse). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un traitement neuro-développemental) pour améliorer la fonction motrice du membre supérieur de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Fonction sensorielle - membre inférieur
Inefficace
2B

Une étude non randomisée (Rose et al., 2011) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la fonction sensorielle du membre inférieur de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cette étude de faisabilité non randomisée a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit individualisé du membre inférieur ou la physiothérapie habituelle durant la durée de séjour à l’hôpital. La fonction sensorielle du membre inférieur a été mesurée au moment du congé (durée moyenne du séjour de 19 jours) par la sous-échelle Membre inférieur de la Fugl-Meyer Assessment (FMA – MI – score sensoriel). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) pour améliorer la fonction sensorielle du membre inférieur de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Impact de l’AVC
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Moon et al., 2018) et une étude non randomisée (Rose et al., 2011) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’impact de l’AVC de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

L’ECR de qualité acceptable (Moon et al., 2018) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre supérieur ou un traitement neuro-développemental. L’impact de l’AVC a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par la Stroke Impact Scale (SIS – Force, Fonction de la main, Activités de la vie quotidienne, Rétablissement de l’AVC, Score total). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures de la SIS (SIS – Force) en faveur de l’entraînement en circuit comparé au traitement neuro-développemental.

L’étude de faisabilité non randomisée (Rose et al., 2011) a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit individualisé du membre inférieur ou la physiothérapie habituelle durant la durée de séjour à l’hôpital. L’impact de l’AVC a été mesuré 90 jours après l’AVC (au moment d’un suivi) par la SIS. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’un ECR de qualité acceptable et d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un traitement neuro-développemental ou la physiothérapie habituelle) pour améliorer l’impact de l’AVC de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.
Note :
Cependant, l’ECR de qualité acceptable a relevé une différence significative entre les groupes sur la force, en faveur de l’entraînement en circuit comparé au traitement neuro-développemental.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
2B

Une étude non randomisée (Rose et al., 2011) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cette étude de faisabilité non randomisée a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit individualisé du membre inférieur ou la physiothérapie habituelle durant la durée de séjour à l’hôpital. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée au moment d’un suivi (90 jours après l’AVC) par une version téléphonique de la Mesure de l’indépendance fonctionnelle. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace, à long terme, qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Mobilité
Inefficace
2B

Une étude non randomisée (Rose et al., 2011) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la mobilité de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cette étude de faisabilité non randomisée a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit individualisé du membre inférieur ou la physiothérapie habituelle durant la durée de séjour à l’hôpital. La mobilité des patients a été mesurée au moment du congé (durée moyenne du séjour de 19 jours) par les sous-échelles Transfert et Mobilité/Locomotion de la Mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF – score de Mobilité). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Vitesse de marche
Efficace
2B

Une étude non randomisée (Rose et al., 2011) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la vitesse de marche de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cette étude de faisabilité non randomisée a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit individualisé du membre inférieur ou la physiothérapie habituelle durant la durée de séjour à l’hôpital. La vitesse de marche des patients a été mesurée au moment du congé (durée moyenne du séjour de 19 jours) par le Test de marche sur 5 mètres. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la physiothérapie habituelle.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) pour améliorer la vitesse de marche de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Phase subaiguë

Activités de la vie quotidienne
Contradictoire
4

Trois ECR de haute qualité (Verma et al., 2011 ; van de Port et al., 2012 ; Kim et al., 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les Activités de la vie quotidienne (AVQ) de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Verma et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe combiné à de l’imagerie motrice, ou la réadaptation habituelle du membre inférieur utilisant une approche Bobath, appariée quant à son intensité, pour une durée de 2 semaines. Les AVQ des patients ont été mesurées seulement à 6 semaines (au moment d’un suivi) par l’Indice de Barthel (IB – Transfert aux toilettes, Transfert chaise et lit, Déplacement, Montée des escaliers, Score total). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur les mesures de l’IB du Transfert aux toilettes, de Déplacement, de la Montée des escaliers, et du Score total, en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la réadaptation habituelle du membre inférieur.

Le second ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. Les AVQ des patients ont été mesurées à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par le Nottingham Extended Activities of Daily Living (NEADL – scores de Mobilité, Cuisine, Domestique et Loisirs). Une différence significative entre les groupes a été relevée seulement sur l’un des scores du NEADL (Loisirs), en faveur de la physiothérapie habituelle comparée à l’entraînement en circuit. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée au moment du suivi.

Le troisième ECR de haute qualité (Kim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou la physiothérapie habituelle. Les AVQ des patients ont été mesurées à 4 semaines (après l’intervention) par une version coréenne de l’Indice de Barthel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données contradictoires (niveau 4) ont été relevées au sujet de l’efficacité de l’entraînement en circuit sur les Activités de la vie quotidienne (AVQ) de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Tandis qu’un ECR de haute qualité indiquent que l’entraînement en circuit combiné à de l’imagerie motrice est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle du membre inférieur) pour améliorer plusieurs mesures des AVQ ; un autre ECR de haute qualité utilisant les mêmes mesures des AVQ a indiqué que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) – en fait, cet ECR de haute qualité a relevé que la physiothérapie habituelle est plus efficace que l’entraînement en circuit. De plus, un autre ECR de haute qualité a relevé que l’entraînement en circuit est plus efficace que la physiothérapie habituelle pour améliorer une seule des mesures des AVQ.

Bien-être émotionnel
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 et Renner et al., 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur le bien-être émotionnel de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. Le bien-être émotionnel des patients a été mesuré à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. Le bien-être émotionnel des patients a été mesuré au départ de l’étude et à 6 semaines (après l’intervention) par l’HADS (échelle d’Anxiété et de Dépression). Une différence significative entre les groupes a été relevée entre le changement des scores du départ de l’étude et ceux après l’intervention, sur l’une des deux échelles de l’HADS (échelle d’Anxiété), en faveur de l’entraînement individuel progressif orienté sur la tâche comparé à l’entraînement en circuit.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie habituelle ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche) pour améliorer le bien-être émotionnel de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note :
En fait, un ECR de haute qualité a relevé que l’entraînement individuel progressif orienté sur la tâche est plus efficace que l’entraînement en circuit.

Chutes
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 et Renner et al., 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les chutes et la peur de chuter de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. Le nombre de chutes a été mesuré durant la période d’intervention et la peur de chuter a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par la Falls Efficacy Scale (FES). Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. La peur de chuter des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la FES. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie habituelle ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche) pour réduire le nombre de chutes et la peur de chuter de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Déplacement
Inefficace
1a

Quatre ECR de haute qualité (Verma et al., 2011 ; van de Port et al., 2012 ; English et al., 2015 ; Renner et al., 2016) et un ECR de qualité acceptable (Kim, Jung & Lee, 2017) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur le déplacement de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Verma et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe, combiné à de l’imagerie motrice, ou la réadaptation habituelle du membre inférieur utilisant une approche Bobath, appariée quant à son intensité. Le déplacement des patients a été mesuré à 2 semaines (après l’intervention) et à 6 semaines (au moment d’un suivi) par la Functional Ambulation Categories (FAC). Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la réadaptation habituelle du membre inférieur.

Le second ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. Le déplacement des patients a été mesuré à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par la FAC. Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de haute qualité (English et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit en groupe, de la physiothérapie appariée quant à sa durée (5 jours/semaine), ou de la physiothérapie intensive (7 jours/semaine). Le déplacement des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par la FAC. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le quatrième ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. Le déplacement des patients a été mesuré à 6 semaines (après l’intervention) par la FAC. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’ECR de qualité acceptable (Kim, Jung & Lee, 2017) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’équilibre et de la démarche en groupe, ou de la réadaptation individuelle du membre inférieur orienté sur la tâche ; les deux groupes ont également reçu un traitement neuro-développemental. Le déplacement des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par la FAC. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la réadaptation habituelle, la physiothérapie intensive, un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche ou la réadaptation individuelle du membre inférieur orienté sur la tâche) pour améliorer le déplacement de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note :
Cependant, un ECR de haute qualité a relevé qu’un entraînement en circuit de la mobilité en groupe, combiné à de l’imagerie motrice, est plus efficace que la réadaptation habituelle du membre inférieur.

Douleur à l’épaule
Inefficace
2b

Une étude non randomisée (English, Hillier & Stiller, 2008) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la douleur à l’épaule de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cette étude non randomisée a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité et du membre supérieur en groupe, ou de la physiothérapie individuelle lors du séjour en réadaptation. La douleur à l’épaule des patients a été mesurée à la 4e semaine de réadaptation, et au moment du congé de la réadaptation, en fonction de l’incidence (réponse par oui/non) et de la sévérité (échelle visuelle analogue) de la douleur. Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée quant à l’incidence ou la sévérité de la douleur à l’épaule.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) pour réduire l’incidence ou la sévérité de la douleur à l’épaule de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Endurance à la marche
Contradictoire
4

Cinq ECR de haute qualité (Verma et al., 2011 ; van de Port et al., 2012 ; English et al., 2015 ; Kim et al., 2016 ; Renner et al., 2016), un ECR de qualité acceptable (Kim, Jung & Lee, 2017), et une étude non randomisée (English et al., 2007) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’endurance à la marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Verma et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe, combiné à de l’imagerie motrice, ou la réadaptation habituelle du membre inférieur utilisant une approche Bobath, appariée quant à son intensité. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) et à 6 semaines (au moment d’un suivi) par le Test de marche en 6 minutes (TM6M). Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la réadaptation habituelle du membre inférieur.

Le second ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par le TM6M. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la physiothérapie habituelle ; différence qui ne s’est pas maintenue au moment du suivi.

Le troisième ECR de haute qualité (English et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit en groupe, de la physiothérapie appariée quant à sa durée (5 jours/semaine), ou de la physiothérapie intensive (7 jours/semaine). L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le TM6M. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le quatrième ECR de haute qualité (Kim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou la physiothérapie habituelle. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le TM6M. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le cinquième ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le TM6M. Une différence significative entre les groupes a été relevée dans une proportion de participants qui ont démontré une amélioration cliniquement importante (c’est-à-dire un changement de score sur le TM6M ≥ 54), en faveur de l’entraînement en circuit comparé à l’entraînement progressif orienté sur la tâche.

L’ECR de qualité acceptable (Kim, Jung & Lee, 2017) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’équilibre et de la démarche en groupe, ou de la réadaptation individuelle du membre inférieur orienté sur la tâche ; les deux groupes ont également reçu un traitement neuro-développemental. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le TM6M. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la réadaptation du membre inférieur orienté sur la tâche.

L’étude non randomisée (English et al., 2007) a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité et du membre supérieur en groupe, ou de la physiothérapie individuelle lors du séjour en réadaptation (durée moyenne de séjour pour chaque groupe de respectivement 56 et 71 jours). La capacité de marche fonctionnelle des patients a été mesurée à la 4e semaine de réadaptation, au moment du congé de la réadaptation, et 6 mois après l’AVC par le Test de marche en 2 minutes. Seulement au moment du suivi, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit de la mobilité et du membre supérieur comparé à la physiothérapie individuelle.

Conclusion : Des données contradictoires (niveau 4) ont été relevées au sujet de l’efficacité de l’entraînement en circuit sur l’endurance à la marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Tandis que trois ECR de haute qualité et un ECR de qualité acceptable indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace que des interventions comparatives (ici, la réadaptation habituelle du membre inférieur, la physiothérapie habituelle, un entraînement progressif orienté sur la tâche et la réadaptation du membre inférieur orienté sur la tâche) pour améliorer l’endurance à la marche ; deux ECR de haute qualité et une étude non randomisée ont indiqué que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, de la physiothérapie intensive ou la physiothérapie habituelle).
Note :
Seulement au moment du suivi, l’étude non randomisée a relevé une différence significative entre les groupes sur l’endurance à la marche en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la physiothérapie habituelle.

Équilibre
Inefficace
1a

Trois ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 ; Kim et al. 2016 ; Renner et al., 2016), un ECR de qualité acceptable (Kim, Jung & Lee, 2017), et une étude non randomisé (English et al., 2007) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. L’équilibre des patients a été mesuré à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par le Timed Balance Test. Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Kim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou la physiothérapie habituelle. L’équilibre des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par l’Échelle d’équilibre de Berg (EEB). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. L’équilibre des patients a été mesuré à 6 semaines (après l’intervention) par le Timed Balance Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’ECR de qualité acceptable (Kim, Jung & Lee, 2017) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’équilibre et de la démarche en groupe, ou de la réadaptation individuelle du membre inférieur orienté sur la tâche ; les deux groupes ont également reçu un traitement neuro-développemental. L’éuilibre des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par l’EEB. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’étude non randomisée (English et al., 2007) a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité et du membre supérieur en groupe, ou de la physiothérapie individuelle lors du séjour en réadaptation (durée moyenne de séjour pour chaque groupe de respectivement 56 et 71 jours). L’équilibre des patients a été mesuré à la 4e semaine de réadaptation, au moment du congé de la réadaptation, et 6 mois après l’AVC par l’EEB. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité, d’un ECR de qualité acceptable et d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie habituelle, un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche ou la réadaptation individuelle du membre inférieur orienté sur la tâche) pour améliorer l’équilibre de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Fatigue
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 et Renner et al., 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la fatigue de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. La fatigue des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi) par la Fatigue Severity Scale. Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. La fatigue des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la Fatigue Severity Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie habituelle ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche) pour améliorer la fatigue de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Fonction motrice - membre inférieur
Inefficace
1a

Trois ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 ; Kim et al. 2016 ; Renner et al., 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la fonction motrice du membre inférieur de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. La fonction motrice du membre inférieur a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par le Motricity Index (MI – score des Jambes). Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Kim et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou la physiothérapie habituelle. La fonction motrice du membre inférieur a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la sous-échelle Membre inférieur de la Fugl-Meyer Assessment (FMA – MI). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. La fonction motrice du membre inférieur a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le Motricity Index (MI – score des Jambes). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie habituelle ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche) pour améliorer la fonction motrice du membre inférieur de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Fonction motrice - membre supérieur
Inefficace
1a

Trois ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 ; English et al., 2015 ; Renner et al., 2016) et une étude non randomisée (English et al., 2007) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la fonction motrice du membre supérieur de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. La fonction motrice du membre supérieur a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par le Motricity Index (MI – score des Bras). Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (English et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit en groupe, de la physiothérapie appariée quant à sa durée (5 jours/semaine), ou de la physiothérapie intensive (7 jours/semaine). La fonction motrice du membre supérieur a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Wolf Motor Function Test (WMFT). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. La fonction motrice du membre supérieur a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le Motricity Index (MI – score des Bras). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’étude non randomisée (English et al., 2007) a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité et du membre supérieur en groupe, ou de la physiothérapie individuelle lors du séjour en réadaptation (durée moyenne de séjour pour chaque groupe de respectivement 56 et 71 jours). La fonction motrice du membre supérieur a été mesurée à la 4e semaine de réadaptation, au moment du congé de la réadaptation, et 6 mois après l’AVC par la Motor Assessment Scale (MAS – sous-score Membre supérieur). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité et d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie habituelle, de la physiothérapie intensive ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche) pour améliorer la fonction motrice du membre supérieur de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Impact de l’AVC
Inefficace
1a

Trois ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 ; English et al., 2015 ; Renner et al., 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’impact de l’AVC de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. L’impact de l’AVC des patients a été mesuré à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par la Stroke Impact Scale (SIS – scores de Mobilité, Force, Mémoire et pensée, Humeur/émotion, Communication, AVQ/AVD, Fonction de la main, Participation et Rétablissement post-AVC). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’un des impacts de l’AVC (SIS – Mémoire et pensée), en faveur de la physiothérapie habituelle comparée à l’entraînement en circuit ; différence qui ne s’est pas maintenue au moment du suivi.

Le second ECR de haute qualité (English et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit en groupe, de la physiothérapie appariée quant à sa durée (5 jours/semaine), ou de la physiothérapie intensive (7 jours/semaine). L’impact de l’AVC des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par la sous-échelle Physique de la SIS. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le troisième ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. L’impact de l’AVC des patients a été mesuré à 6 semaines (après l’intervention) par la SIS (scores de Mobilité, Force, Mémoire et pensée, Humeur/émotion, Communication, AVQ/AVD, Fonction de la main, Participation et Rétablissement post-AVC). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de trois ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie habituelle, de la physiothérapie intensive ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche) pour améliorer l’impact de l’AVC de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note:
En fait, un ECR de haute qualité a relevé que la physiothérapie habituelle est plus efficace que l’entraînement en circuit pour améliorer un des impacts de l’AVC(SIS – Mémoire et pensée).

Incapacité à la marche
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Verma et al., 2011) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’incapacité à la marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe combiné à de l’imagerie motrice, ou la réadaptation habituelle du membre inférieur utilisant une approche Bobath, appariée quant à son intensité. L’incapacité à la marche des patients a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) et à 6 semaines (au moment d’un suivi) par la Rivermead Visual Gait Assessment. Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la réadaptation habituelle du membre inférieur.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit combiné à de l’imagerie motrice est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle du membre inférieur) pour réduire l’incapacité à la marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Indépendance de la marche
Efficace
2b

Une étude non randomisée (English et al., 2007) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’indépendance de la marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cette étude non randomisée a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité et du membre supérieur en groupe, ou de la physiothérapie individuelle lors du séjour en réadaptation (durée moyenne de séjour pour chaque groupe de respectivement 56 et 71 jours). L’indépendance de la marche des patients a été mesurée à la 4e semaine de réadaptation, au moment du congé de la réadaptation, et 6 mois après l’AVC par l’Iowa Level of Assistance Scale. Au moment du congé de la réadaptation, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la physiothérapie.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) pour améliorer l’indépendance de la marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (English et al., 2015) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit en groupe, de la physiothérapie appariée quant à sa durée (5 jours/semaine), ou de la physiothérapie intensive (7 jours/semaine). L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la Mesure de l’indépendance fonctionnelle. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie appariée quant à sa durée ou de la physiothérapie intensive) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Mobilité
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 et Renner et al., 2016) et un ECR de qualité acceptable (Kim, Jung & Lee, 2017) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la mobilité de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. La mobilité des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi) par la Rivermead Mobility Index (RMI) et le Timed Up and Go Test (TUG). Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. La mobilité des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le RMI, le TUG et le Chair Stand-up test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’ECR de qualité acceptable (Kim, Jung & Lee, 2017) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’équilibre et de la démarche en groupe, ou de la réadaptation individuelle du membre inférieur orienté sur la tâche ; les deux groupes ont également reçu un traitement neuro-développemental. La mobilité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le TUG. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie habituelle, un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche ou la réadaptation individuelle du membre inférieur orienté sur la tâche) pour améliorer la mobilité de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Négligence spatiale unilatérale
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 ; Renner et al., 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la négligence spatiale unilatérale de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. La négligence spatiale unilatérale des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par la Letter Cancellation Task. Aux deux temps de mesure, aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. La négligence spatiale unilatérale des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la Letter Cancellation Task. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie habituelle ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche) pour améliorer la négligence spatiale unilatérale de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Paramètres de marche
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Verma et al., 2011) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les paramètres de marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe combiné à de l’imagerie motrice, ou la réadaptation habituelle du membre inférieur utilisant une approche Bobath, appariée quant à son intensité. Les paramètres de marche des patients (cadence, asymétrie de la longueur du pas, asymétrie de la longueur de la foulée) ont été mesurés à 2 semaines (après l’intervention) et à 6 semaines (au moment d’un suivi). Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée seulement sur l’un des paramètres de marche (cadence), en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la réadaptation habituelle du membre inférieur.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit combiné à de l’imagerie motrice est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle du membre inférieur) pour améliorer un paramètre de marche (cadence) de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note :
Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée sur les autres paramètres de marche (asymétrie de la longueur du pas et de la longueur de la foulée).

Qualité de vie liée à la santé
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (English et al., 2015) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la qualité de vie liée à la santé de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit en groupe, de la physiothérapie appariée quant à sa durée (5 jours/semaine), ou de la physiothérapie intensive (7 jours/semaine). La qualité de vie liée à la santé a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par l’Australian Quality of Life scale (AQoL). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la physiothérapie appariée quant à sa durée ou de la physiothérapie intensive) pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Satisfaction
Inefficace
2B

Une étude non randomisée (English et al., 2007) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la satisfaction de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cette étude non randomisée a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité et du membre supérieur en groupe, ou de la physiothérapie individuelle lors du séjour en réadaptation (durée moyenne de séjour pour chaque groupe de respectivement 56 et 71 jours). La satisfaction des patients a été mesurée à la 4e semaine de réadaptation, au moment du congé de la réadaptation, et 6 mois après l’AVC par une version adaptée de la Pound Scale. Seulement au moment du suivi, une différence significative entre les groupes a été relevée sur la satisfaction des patients quant à la quantité de physiothérapie reçue, en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la physiothérapie.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2b), provenant d’une étude non randomisée, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) pour améliorer la satisfaction de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.
Note:
Cependant, seulement au moment du suivi, cette étude non randomisée a relevé une différence significative entre les groupes sur la satisfaction des patients quant à la quantité de physiothérapie reçue, en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la physiothérapie habituelle.

Utilisation des escaliers
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012 ; 2015 ; Renner et al., 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’utilisation des escaliers de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. L’utilisation des escaliers par les patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par le Modified Stairs Test. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la physiothérapie habituelle ; différence qui ne s’est pas maintenue au moment du suivi.

Le second ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. L’utilisation des escaliers par les patients a été mesurée au départ de l’étude et à 6 semaines (après l’intervention) par le Modified Stairs Test. Une différence significative entre les groupes a été relevée entre le changement des scores du départ de l’étude et ceux après l’intervention en faveur de l’entraînement progressif orienté sur la tâche comparé l’entraînement en circuit.

Conclusion : Des données contradictoires (niveau 4) ont été relevées au sujet de l’efficacité de l’entraînement en circuit sur l’utilisation des escaliers par des patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Tandis qu’un ECR de haute qualité indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la physiothérapie habituelle) ; un autre ECR de haute qualité a indiqué que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement progressif orienté sur la tâche) – en fait, cet ECR de haute qualité a relevé que l’entraînement progressif orienté sur la tâche est plus efficace que l’entraînement en circuit.

Vitesse de marche
Contradictoire
4

Quatre ECR de haute qualité (Verma et al., 2011 ; van de Port et al., 2012 ; English et al., 2015 ; Renner et al., 2016) et une étude non randomisée (English et al., 2007) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la vitesse de marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Verma et al., 2011) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe, combiné à de l’imagerie motrice, ou la réadaptation habituelle du membre inférieur utilisant une approche Bobath, appariée quant à son intensité. La vitesse de marche des patients a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) et à 6 semaines (au moment d’un suivi) par le Test de marche sur 10 mètres (vitesse de marche confortable, vitesse maximale). Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures (vitesse de marche confortable), en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la réadaptation habituelle du membre inférieur.

Le second ECR de haute qualité (van de Port et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou la physiothérapie habituelle. La vitesse de marche des patients a été mesurée à 12 semaines (après l’intervention) et à 24 semaines (au moment d’un suivi), par le Test de marche sur 5 mètres (vitesse de marche confortable). Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la physiothérapie habituelle.

Le troisième ECR de haute qualité (English et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit en groupe, de la physiothérapie appariée quant à sa durée (5 jours/semaine), ou de la physiothérapie intensive (7 jours/semaine). La vitesse de marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Test de marche sur 5 mètres. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le quatrième ECR de haute qualité (Renner et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement individuel progressif orienté sur la tâche. La vitesse de marche des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le Test de marche sur 10 mètres (vitesse de marche confortable). Une différence significative entre les groupes a été relevée dans une proportion de participants qui ont démontré une amélioration cliniquement importante (c’est-à-dire une augmentation de la vitesse de marche confortable ≥ 0,16m/s), en faveur de l’entraînement en circuit comparé à l’entraînement progressif orienté sur la tâche.

L’étude non randomisée (English et al., 2007) a assigné les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité et du membre supérieur en groupe, ou de la physiothérapie individuelle lors du séjour en réadaptation (durée moyenne de séjour pour chaque groupe de respectivement 56 et 71 jours). La vitesse de marche des patients a été mesurée à la 4e semaine de réadaptation, au moment du congé de la réadaptation, et 6 mois après l’AVC par le Test de marche sur 5 mètres. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données contradictoires (niveau 4) ont été relevées au sujet de l’efficacité de l’entraînement en circuit sur la vitesse de marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Tandis que trois ECR de haute qualité indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace que des interventions comparatives (ici, la réadaptation habituelle du membre inférieur, la physiothérapie habituelle et un entraînement progressif orienté sur la tâche) pour améliorer la vitesse de marche ; un ECR de haute qualité et une étude non randomisée ont indiqué que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, de la physiothérapie appariée quant à sa durée ou la physiothérapie habituelle).

Phase subaiguë : Entraînement en circuit du membre inférieur vs entraînement en circuit du membre supérieur

Dextérité
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Blennerhassett & Dite, 2004) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la dextérité de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. La dextérité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par le Jebsen Taylor Hand Function Test ; les différences entre les groupes ont été mesurées en calculant l’ampleur de l’effet d du traitement. Après l’intervention, une ampleur de l’effet modérée du traitement a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit du membre supérieur comparé à l’entraînement en circuit de la mobilité. Cette différence ne s’est pas maintenue au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit du membre supérieur est plus efficace qu’un entraînement en circuit de la mobilité pour améliorer la dextérité de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Endurance à la marche
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Blennerhassett & Dite, 2004) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’endurance à la marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par le Test de marche en 6 minutes ; les différences entre les groupes ont été mesurées en calculant l’ampleur de l’effet d du traitement. Après l’intervention, une large ampleur de l’effet du traitement a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit de la mobilité comparé à l’entraînement en circuit du membre supérieur. Cette différence ne s’est pas maintenue au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit de la mobilité est plus efficace qu’un entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer l’endurance à la marche de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Équilibre
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Blennerhassett & Dite, 2004) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. L’équilibre des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par le Step Test ; les différences entre les groupes ont été mesurées en calculant l’ampleur de l’effet d du traitement. Après l’intervention, une ampleur de l’effet modérée du traitement a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit de la mobilité comparé à l’entraînement en circuit du membre supérieur. Cette différence ne s’est pas maintenue au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit de la mobilité est plus efficace qu’un entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer l’équilibre de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Fonction motrice - membre supérieur
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Blennerhassett & Dite, 2004) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la fonction motrice du membre supérieur de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. La fonction motrice du membre supérieur a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par la Motor Assessment Scale ; les différences entre les groupes n’ont pas été documentées. Le groupe d’entraînement en circuit du membre supérieur a démontré une amélioration significative aux deux temps de mesure, alors que les changements de score pour le groupe d’entraînement en circuit de mobilité n’ont pas été significatifs, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit de la mobilité n’est pas plus efficace qu’un entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer la fonction motrice du membre supérieur de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Mobilité
Efficace
1B

Un ECR de haute qualité (Blennerhassett & Dite, 2004) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. La mobilité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) et à 6 mois (au moment d’un suivi) par le Timed Up and Go Test ; les différences entre les groupes ont été mesurées en calculant l’ampleur de l’effet d du traitement. Après l’intervention, une ampleur de l’effet modérée du traitement a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit de la mobilité comparé à l’entraînement en circuit du membre supérieur. Cette différence ne s’est pas maintenue au moment du suivi.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit de la mobilité est plus efficace qu’un entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer la mobilité de patients en phase subaiguë de récupération post-AVC.

Phase chronique

Auto-évaluation de l’activité physique
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Mudge, Barber & Stott, 2009) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’auto-évaluation de l’activité physique de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou des séances d’information sociale et éducative, appariées quant à leur durée. L’auto-évaluation de l’activité physique de la part des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 3 mois (au moment d’un suivi), par la Physical Activity and Disability Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des séances d’information sociale et éducative) pour améliorer l’auto-évaluation de l’activité physique de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Bien-être – soignants
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Marsden et al., 2010) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur le bien-être de soignants de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité de type croisé a assigné aléatoirement les patients et leur soignant pour recevoir le programme Community Living After Stroke for Survivors and Carers (CLASSiC*) ou aucune intervention particulière. Le bien-être des soignants a été mesuré à 7 semaines (après l’intervention), et à 21 semaines (au moment d’un suivi), par le Carer Strain Index. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.
* Le programme CLASSiC comprend un entraînement en circuit de l’équilibre du membre inférieur, des discussions sociales et des séances d’éducation sur l’AVC.
Note: Cette étude pilote n’a pas suffisamment de puissance pour pouvoir détecter des différences significatives entre les groupes.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer le bien-être des soignant de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Confiance en son équilibre
Inefficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005 ; Mudge, Barber & Stott, 2009) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’agilité en groupe ou un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids. La confiance en son équilibre a été mesurée à 10 semaines (après l’intervention), et 1 mois après l’intervention (au moment d’un suivi), par l’Activity-specific Balance Confidence (ABC) Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Mudge, Barber & Stott, 2009) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou des séances d’information sociale et éducative, appariées quant à leur durée. La confiance en son équilibre a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 3 mois (au moment d’un suivi), par l’ABC Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids ou des séances d’information sociale et éducative) pour améliorer la confiance en son équilibre de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Endurance à la marche – patients
Efficace
1A

Cinq ECR de haute qualité (Pang et al., 2005 ; Yang et al., 2006 ; Mudge, Barber & Stott, 2009 ; Marsden et al., 2010 ; Moore et al., 2015) et un ECR de faible qualité (Song, Kim & Park, 2015) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’endurance à la marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Pang et al., 2005) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices d’entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou un programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 19 semaines (après l’intervention) par le Test de marche en 6 minutes (TM6M). Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise.

Le second ECR de haute qualité (Yang et al., 2006) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement individuel d’étirements en circuit ou aucune intervention particulière. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le TM6M. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à aucune intervention particulière.

Le troisième ECR de haute qualité (Mudge, Barber & Stott, 2009) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou des séances d’information sociale et éducative, appariées quant à leur durée. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 3 mois (au moment d’un suivi), par le TM6M. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux séances d’information sociale et éducative ; différence qui ne s’est pas maintenue au moment du suivi.

Le quatrième de haute qualité de type croisé (Marsden et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients et leur soignant pour recevoir le programme Community Living After Stroke for Survivors and Carers (CLASSiC*) ou aucune intervention particulière. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 7 semaines (après l’intervention), et à 21 semaines (au moment d’un suivi), par le TM6M. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.
* Le programme CLASSiC comprend un entraînement en circuit de l’équilibre du membre inférieur, des discussions sociales et des séances d’éducation sur l’AVC.
Note: Cette étude pilote n’a pas suffisamment de puissance pour pouvoir détecter des différences significatives entre les groupes ; les résultats ne seront pas utilisés pour contribuer à la conclusion ci-dessous.

Le cinquième ECR de haute qualité (Moore et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices d’entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou un programme d’étirements à domicile, apparié quant à sa durée L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 19 semaines (après l’intervention) par le TM6M. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’étirements à domicile.

L’ECR de faible qualité (Song, Kim & Park, 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit individuel de la mobilité du membre supérieur, un entraînement en circuit en groupe de la mobilité du membre supérieur, ou aucun entraînement en circuit ; tous les groupes ont également reçu de la physiothérapie habituelle. L’endurance à la marche des patients été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Test de marche en 2 minutes. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit individuel comparé au groupe qui ne recevait aucune intervention particulière ; et en faveur de l’entraînement en circuit en groupe comparé au groupe qui ne recevait aucune intervention particulière. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée entre les deux groupe d’entraînement en circuit.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de quatre ECR de haute qualité et d’un ECR de faible qualité, indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace que des interventions comparatives (ici, un programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise, aucune intervention particulière, des séances d’information sociale et éducative et la physiothérapie habituelle) pour améliorer l’endurance à la marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Endurance à la marche – soignants
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Marsden et al., 2010) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’endurance à la marche de soignants de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité de type croisé a assigné aléatoirement les patients et leur soignant pour recevoir le programme Community Living After Stroke for Survivors and Carers (CLASSiC*) ou aucune intervention particulière. L’endurance à la marche des soignants a été mesurée à 7 semaines (après l’intervention), et à 21 semaines (au moment d’un suivi), par le Test de marche en 6 minutes. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.
* Le programme CLASSiC comprend un entraînement en circuit de l’équilibre du membre inférieur, des discussions sociales et des séances d’éducation sur l’AVC.
Note: Cette étude pilote n’a pas suffisamment de puissance pour pouvoir détecter des différences significatives entre les groupes.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’endurance à la marche des soignant de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Équilibre
Contradictoire
4

Quatre ECR de haute qualité (Pang et al., 2005 ; Marigold et al., 2005 ; Yang et al., 2006 ; Moore et al., 2015) et un ECR de qualité acceptable (Park & Kim, 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Pang et al., 2005) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices d’entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou un programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise. L’équilibre des patients a été mesuré à 19 semaines (après l’intervention) par l’Échelle d’équilibre de Berg (EEB). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Le second ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’agilité en groupe ou un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids. L’équilibre des patients a été mesuré à 10 semaines (après l’intervention), et 1 mois après l’intervention (au moment d’un suivi), par l’EEB. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Le troisième ECR de haute qualité (Yang et al., 2006) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement individuel d’étirements en circuit ou aucune intervention particulière. L’équilibre en position debout des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par le Step Test. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à aucune intervention particulière.

Le quatrième ECR de haute qualité (Moore et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices d’entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou un programme d’étirements à domicile, apparié quant à sa durée. L’équilibre des patients a été mesuré à 19 semaines (après l’intervention) par l’EEB. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’étirements.

L’ECR de qualité acceptable (Park & Kim, 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement individuel en circuit de la démarche ou une rééducation de la marche sur une surface intérieure ferme. L’équilibre des patients a été mesuré à 3 semaines (après l’intervention) par l’EEB. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la rééducation de la marche.

Conclusion : Des données contradictoires (niveau 4) ont été relevées au sujet de l’efficacité de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Tandis que deux ECR de haute qualité et un ECR de qualité acceptable indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace qu’aucune intervention particulière ou que des interventions comparatives (ici, un programme d’étirements à domicile et une rééducation de la marche) ; deux ECR de haute qualité ont indiqué que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise ou un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids).

Équilibre – chutes
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les chutes de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’agilité en groupe ou un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids. Les chutes des patients ont été mesurées à 10 semaines (après l’intervention), et 1 mois après l’intervention (au moment d’un suivi), par (a) le nombre de chutes lors de l’utilisation d’une plateforme d’équilibre, et (b) en utilisant un journal de chutes pour enregistrer le nombre de chutes déclarées dans la communauté. Une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures des chutes (le nombre de chutes lors de l’utilisation d’une plateforme d’équilibre), en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids) pour réduire le nombre de chutes de patients en phase chronique de récupération post-AVC.
Note :
Aucune différence significative n’a été relevée en ce qui concerne le nombre de chutes dans la communauté.

Fonction cognitive
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Moore et al., 2015) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la fonction cognitive de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices d’entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou un programme d’étirements à domicile, apparié quant à sa durée. La fonction cognitive des patients a été mesurée à 19 semaines (après l’intervention) par une version révisée de l’Addenbrooke’s Cognitive Examination. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’étirements à domicile.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’étirements à domicile) pour améliorer la fonction cognitive de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Force musculaire - membre inférieur
Efficace
1A

Deux ECR de haute qualité (Pang et al., 2005 ; Yang et al., 2006) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la force musculaire du membre inférieur de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Pang et al., 2005) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices d’entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou un programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise. La force musculaire du membre inférieur a été mesurée à 19 semaines (après l’intervention) à l’aide d’un dynamomètre portable (extension isométrique du genou – jambe parétique/non parétique). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur la force musculaire de la jambe parétique, en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise.

Le second ECR de haute qualité (Yang et al., 2006) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement individuel d’étirements en circuit ou aucune intervention particulière. La force musculaire du membre inférieur a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) à l’aide d’un dynamomètre portable (fléchisseurs/extenseurs de la hanche, fléchisseurs/extenseurs du genou, dorsiflexion de la cheville/flexion plantaire de la cheville – jambe parétique/non parétique). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur toutes les mesures de la force musculaire du membre inférieur, en faveur de l’entraînement en circuit comparé à aucune intervention particulière.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace qu’aucune intervention particulière et qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise) pour améliorer la force musculaire du membre inférieur de patients en phase chronique de récupération post-AVC.
Note :
Un ECR de haute qualité a relevé une différence significative entre les groupes seulement sur la force musculaire de la jambe parétique.

Impact de l’AVC
Inefficace
1b

Deux ECR de haute qualité (Marsden et al., 2010 ; Moore et al., 2015 ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’impact de l’AVC de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité de type croisé (Marsden et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients et leur soignant pour recevoir le programme Community Living After Stroke for Survivors and Carers (CLASSiC*) ou aucune intervention particulière. L’impact de l’AVC des patients a été mesuré à 7 semaines (après l’intervention), et à 21 semaines (au moment d’un suivi), par la Stroke Impact Scale (scores de Communication, Humeur/Émotion, AVQ/AVD, Fonction de la main, Mémoire, Mobilité, Participation, Force, Composite physique, Rétablissement). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.
* Le programme CLASSiC comprend un entraînement en circuit de l’équilibre du membre inférieur, des discussions sociales et des séances d’éducation sur l’AVC.
Note: Cette étude pilote n’a pas suffisamment de puissance pour pouvoir détecter des différences significatives entre les groupes.

Le second ECR de haute qualité (Moore et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices d’entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou un programme d’étirements à domicile, apparié quant à sa durée. L’impact de l’AVC des patients a été mesuré à 19 semaines (après l’intervention) par la SIS (scores de Communication, Humeur/Émotion, AVQ/AVD, Fonction de la main, Mémoire, Mobilité, Participation, Force, Composite physique, Rétablissement). Une différence significative entre les groupes a été relevée seulement sur deux des mesures de l’impact de l’AVC (SIS – Humeur/Émotion, Rétablissement), en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’étirements à domicile.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière ou qu’une intervention comparative (ici, un programme d’étirements à domicile) pour améliorer l’impact de l’AVC de patients en phase chronique de récupération post-AVC.
Note :
Un ECR de haute qualité a relevé une différence significative entre les groupes sur le score d’Humeur/Émotion et de Rétablissement en faveur d’un entraînement en circuit comparé à un programme d’étirements à domicile.

Mobilité – patients
Contradictoire
4

Quatre ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005 ; Yang et al., 2006 ; Mudge, Barber & Stott, 2009 ; Marsden et al., 2010) et un ECR de qualité acceptable (Park & Kim, 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la mobilité de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’agilité en groupe ou un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids. La mobilité des patients a été mesurée à 10 semaines (après l’intervention,) et 1 mois après l’intervention (au moment d’un suivi), par le Timed Up and Go Test (TUG). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure

Le second ECR de haute qualité (Yang et al., 2006) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement individuel d’étirements en circuit ou aucune intervention particulière. La mobilité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le TUG. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à aucune intervention particulière.

Le troisième ECR de haute qualité (Mudge, Barber & Stott, 2009) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou des séances d’information sociale et éducative, appariées quant à leur durée. La mobilité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 3 mois (au moment d’un suivi), par le Rivermead Mobility Index (RMI) et en utilisant le StepWatch Activity Monitor (nombre moyen de pas/jour, pas/min, pourcentage de temps d’inactivité). Seulement au moment du suivi, une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’auto-évaluation des patients de leur mobilité (RMI), en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux séances d’information sociale et éducative.

Le quatrième de haute qualité de type croisé (Marsden et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients et leur soignant pour recevoir le programme Community Living After Stroke for Survivors and Carers (CLASSiC*) ou aucune intervention particulière. La mobilité des patients a été mesurée à 7 semaines (après l’intervention), et à 21 semaines (au moment d’un suivi), par le TUG. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.
* Le programme CLASSiC comprend un entraînement en circuit de l’équilibre du membre inférieur, des discussions sociales et des séances d’éducation sur l’AVC.
Note: Cette étude pilote n’a pas suffisamment de puissance pour pouvoir détecter des différences significatives entre les groupes.

L’ECR de qualité acceptable (Park & Kim, 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement individuel en circuit de la démarche ou une rééducation de la marche sur une surface intérieure ferme. La mobilité des patients a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par le TUG. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la rééducation de la marche.

Conclusion : Des données contradictoires (niveau 4) ont été relevées au sujet de l’efficacité de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Tandis que trois* ECR de haute qualité indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière ou que des interventions comparatives (ici, un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids ou des séances d’information sociale et éducative) ; un ECR de haute qualité et un ECR de qualité acceptable ont indiqué que l’entraînement en circuit est plus efficace qu’aucune intervention particulière et qu’une intervention comparative (ici, une rééducation de la marche).
* Note:
L’une de ces études a relevé que l’entraînement en circuit est plus efficace, à long terme, que des séances d’information sociale et éducative pour améliorer l’auto-évaluation des patients de leur mobilité.

Mobilité – soignants
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Marsden et al., 2010) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la mobilité de soignants de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité de type croisé a assigné aléatoirement les patients et leur soignant pour recevoir le programme Community Living After Stroke for Survivors and Carers (CLASSiC*) ou aucune intervention particulière. La mobilité des soignants a été mesurée à 7 semaines (après l’intervention), et à 21 semaines (au moment d’un suivi), par le Timed Up and Go Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.
* Le programme CLASSiC comprend un entraînement en circuit de l’équilibre du membre inférieur, des discussions sociales et des séances d’éducation sur l’AVC.
Note: Cette étude pilote n’a pas suffisamment de puissance pour pouvoir détecter des différences significatives entre les groupes.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la mobilité des soignant de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Paramètres de marche
Efficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005 ; Yang et al., 2006), un ECR de qualité acceptable (Park & Kim, 2016), et un ECR de faible qualité (Song, Kim & Park, 2015) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les paramètres de marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’agilité en groupe ou un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids. Un paramètre de marche (temps de réaction du pas) a été mesuré à 10 semaines (après l’intervention), et 1 mois après l’intervention (au moment d’un suivi). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids.
Note : Au départ de l’étude, une différence significative entre les groupes a été également relevée sur le temps de réaction du pas, saisi comme une covariable lors de l’analyse statistique.

Le second ECR de haute qualité (Yang et al., 2006) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement individuel d’étirements en circuit ou aucune intervention particulière. Les paramètres de marche (vitesse de marche, cadence, longueur de la foulée) ont été mesurés à 4 semaines (après l’intervention). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur tous les paramètres de marche mesurés, en faveur de l’entraînement en circuit comparé à aucune intervention particulière.

L’ECR de qualité acceptable (Park & Kim, 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement individuel en circuit de la démarche ou une rééducation de la marche sur une surface intérieure ferme. Les paramètres de marche (pourcentage d’empreintes plantaires, pourcentage de l’arrière-pied, pourcentage de l’avant pied, cadence) ont été mesurés à 3 semaines (après l’intervention). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’ECR de faible qualité (Song, Kim & Park, 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit individuel de la mobilité du membre supérieur, un entraînement en circuit en groupe de la mobilité du membre supérieur, ou aucun entraînement en circuit ; tous les groupes ont également reçu de la physiothérapie habituelle. Les paramètres de marche (vélocité, cadence, profil de symétrie de la phase d’appui, profil de symétrie de la phase d’oscillation, profil de symétrie de la longueur du pas) ont été mesurés à 4 semaines (après l’intervention) par le GAITRite system. Une différence significative entre les groupes a été relevée sur deux paramètres de marche mesurés (vélocité, cadence), en faveur de l’entraînement en circuit individuel comparé au groupe qui ne recevait aucune intervention particulière. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée entre les deux groupe d’entraînement en circuit.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité et d’un ECR de faible qualité, indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace que des interventions comparatives (ici, un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids, aucune intervention particulière et la physiothérapie habituelle) pour améliorer les paramètres de marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC.
Note :
Cependant, un ECR de qualité acceptable n’a relevé aucune différence significative entre l’entraînement en circuit et la rééducation de la marche sur une surface intérieure ferme, en utilisant différentes mesures des paramètres de marche.

Participation à des activités
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Pang et al., 2005) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la participation à des activités de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices d’entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou un programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise. La participation à des activités des patients a été mesurée à 19 semaines (après l’intervention) par la Physical Activity Scale for Individuals with Physical Disability. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices pour le membre supérieur en position assise) pour améliorer la participation à des activités de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Qualité de vie liée à la santé – patients
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la qualité de vie liée à la santé de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’agilité en groupe ou un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids. La qualité de vie liée à la santé des patients a été mesurée à 10 semaines (après l’intervention), et 1 mois après l’intervention (au moment d’un suivi), par le Nottingham Health Profile. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids) pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Qualité de vie liée à la santé – soignants
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Marsden et al., 2010) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la qualité de vie liée à la santé de soignants de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité de type croisé a assigné aléatoirement les patients et leur soignant pour recevoir le programme Community Living After Stroke for Survivors and Carers (CLASSiC*) ou aucune intervention particulière. La qualité de vie liée à la santé des soignants a été mesurée à 7 semaines (après l’intervention), et à 21 semaines (au moment d’un suivi), par la Health Impact Scale (scores de Communication, Émotion, AVQ/AVD, Fonction de la main, Mémoire, Mobilité, Participation, Force, Composante physique). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.
* Le programme CLASSiC comprend un entraînement en circuit de l’équilibre du membre inférieur, des discussions sociales et des séances d’éducation sur l’AVC.
Note: Cette étude pilote n’a pas suffisamment de puissance pour pouvoir détecter des différences significatives entre les groupes.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la qualité de vie liée à la santé des soignant de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Réflexes
Inefficace
1B

Un ECR de haute qualité (Marigold et al., 2005) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les réflexes de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit de l’agilité en groupe ou un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids. Les réflexes des patients ont été mesurés à 10 semaines (après l’intervention), et 1 mois après l’intervention (au moment d’un suivi), par la latence d’apparition des réflexes posturaux (tibial antérieur, droit fémoral, tête médiale du gastrocnémien, biceps fémoral). Une différence significative entre les groupes a été relevée seulement sur l’une des mesures des réflexes (latence d’apparition du muscle droit fémoral parétique), en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids.
Note : Au départ de l’étude, une différence significative entre les groupes a été également relevée sur la latence d’apparition du muscle droit fémoral parétique, saisie comme une covariable lors de l’analyse statistique.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme d’exercices d’étirement et de transfert de poids) pour améliorer les réflexes de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Vitesse de marche
Contradictoire
4

Deux ECR de haute qualité (Mudge, Barber & Stott, 2009 ; Moore et al., 2015) et un ECR de qualité acceptable (Park & Kim, 2016) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la vitesse de marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Mudge, Barber & Stott, 2009) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou des séances d’information sociale et éducative, appariées quant à leur durée. La vitesse de marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 3 mois (au moment d’un suivi), par le Test de marche sur 10 mètres. Seulement au moment du suivi, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux séances d’information sociale et éducative.

Le second ECR de haute qualité (Moore et al., 2015) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’exercices d’entraînement en circuit de mobilité et de conditionnement physique en groupe, ou un programme d’étirements à domicile, apparié quant à sa durée La vitesse de marche des patients a été mesurée à 19 semaines (après l’intervention) par le Test de marche sur 10 mètres. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé au programme d’étirements à domicile.

L’ECR de qualité acceptable (Park & Kim, 2016) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement individuel en circuit de la démarche ou une rééducation de la marche sur une surface intérieure ferme. La vitesse de marche des patients a été mesurée à 3 semaines (après l’intervention) par le Test de marche sur 10 mètres. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé à la rééducation de la marche.

Conclusion : Des données contradictoires (niveau 4) ont été relevées au sujet de l’efficacité de l’entraînement en circuit sur la vitesse de marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Tandis qu’un ECR de haute qualité et un ECR de qualité acceptable indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace, à court terme, que des interventions comparatives (ici, un programme d’étirements à domicile et une rééducation de la marche) ; un ECR de haute qualité a indiqué que l’entraînement en circuit est plus efficace, à long terme, qu’une intervention comparative (ici, des séances d’information sociale et éducative).

Phase chronique : Entraînement en circuit du membre inférieur vs entraînement en circuit du membre supérieur

Dextérité
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Dean et al., 2000) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la dextérité de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. La dextérité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 2 mois (au moment d’un suivi), par le Purdue Pegboard Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit du membre supérieur n’est pas plus efficace que l’entraînement en circuit du membre inférieur pour améliorer la dextérité de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Endurance à la marche
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Dean et al., 2000) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’endurance à la marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 2 mois (au moment d’un suivi), par le Test de marche sur 6 mètres. Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit du membre inférieur comparé à l’entraînement en circuit du membre supérieur.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit du membre inférieur est plus efficace que l’entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer l’endurance à la marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Équilibre
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Dean et al., 2000) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. L’équilibre des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention), et à 2 mois (au moment d’un suivi), par le Step Test. Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit du membre inférieur comparé à l’entraînement en circuit du membre supérieur.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit du membre inférieur est plus efficace que l’entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer l’équilibre de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Force de préhension
Inefficace
2A

Un ECR de qualité acceptable (Dean et al., 2000) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la force de préhension de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. La force de préhension des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 2 mois (au moment d’un suivi), à l’aide d’un dynamomètre Jamar. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit du membre supérieur n’est pas plus efficace que l’entraînement en circuit du membre inférieur pour améliorer la force de préhension de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Mobilité
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Dean et al., 2000) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la mobilité de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. La mobilité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 2 mois (au moment d’un suivi), par le Timed Up and Go Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit du membre inférieur n’est pas plus efficace que l’entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer la mobilité de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Transferts
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Dean et al., 2000) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les transferts de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. La production de force à travers le pied affecté pendant le passage de la position assise à debout (mesurée par la force de réaction verticale maximale moyenne au sol), a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 2 mois (au moment d’un suivi). Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit du membre inférieur comparé à l’entraînement en circuit du membre supérieur.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit du membre inférieur est plus efficace que l’entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer les transferts de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Vitesse de marche
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Dean et al., 2000) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la vitesse de marche de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement en circuit du membre inférieur en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur en groupe. La vitesse de marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention), et à 2 mois (au moment d’un suivi), par le Test de marche sur 10 mètres (avec dispositif d’assistance, sans dispositif d’assistance). Aux deux temps de mesure, une différence significative entre les groupes a été relevée sur la vitesse de marche (sans dispositif d’assistance), en faveur de l’entraînement en circuit du membre inférieur comparé à l’entraînement en circuit du membre supérieur.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit du membre inférieur est plus efficace que l’entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer la vitesse de marche (lorsque les participants ne dépendent pas d’un appareil d’assistance) de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période

Activité physique
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’activité physique de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. L’activité physique des patients a été mesurée à 12 mois (après l’intervention) en fonction du nombre de pas/jour (compté à l’aide d’un podomètre sur 7 jours). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour améliorer l’activité physique de patients ayant subi un AVC.

Activités de la vie domestique
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Harrington et al., 2010) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les activités de la vie domestique (AVD) de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit en groupe combiné à un programme éducatif ou le programme de soins habituel. Les AVD des patients ont été mesurées à 9 semaines (après l’intervention), et à 6 et 12 mois (aux moments de suivis), par le Frenchay Activities Index. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme de soins habituel) pour améliorer les activités de la vie domestique de patients ayant subi un AVC.

Bien-être – soignants
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Harrington et al., 2010) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur le bien-être de soignants de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit en groupe combiné à un programme éducatif ou le programme de soins habituel. Le bien-être des soignants a été mesuré à 9 semaines (après l’intervention), et à 6 et 12 mois (aux moments de suivis), par le Carer Strain Index. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme de soins habituel) pour améliorer le bien-être de soignants de patients ayant subi un AVC.

Bien-être émotionnel
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Harrington et al., 2010) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur le bien-être émotionnel de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit en groupe combiné à un programme éducatif ou le programme de soins habituel. Le bien-être émotionnel des patients a été mesuré à 9 semaines (après l’intervention), et à 6 et 12 mois (aux moments de suivis), par l’Hospital Anxiety and Depression Scale (scores Total, d’Anxiété et de Dépression). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme de soins habituel) pour améliorer le bien-être émotionnel de patients ayant subi un AVC.

Chutes
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) et un ECR de faible qualité (Ain, Malik & Amjad, 2018b) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les chutes de patients ayant subi un AVC.

L’ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. Les chutes des patients ont été mesurées en fonction du nombre de chutes sur 12 mois et du taux de chute ; et le risque de chute a été mesuré à 12 mois (après l’intervention) par la Short Form Physiological Profile Assessment et par le Choice stepping reaction time. Une différence significative entre les groupes a été relevée seulement sur l’une des mesures des chutes (Choice stepping reaction time), en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition.

L’ECR de faible qualité (Ain, Malik & Amjad, 2018b) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir un entraînement en circuit de l’équilibre en groupe, combiné à un entraînement en circuit de la démarche, ou des exercices habituels d’entraînement de la démarche. La peur de chuter des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la Falls Efficacy Scale. Une amélioration significative a été notée suivant l’entraînement en circuit de l’équilibre en groupe, combiné à un entraînement en circuit de la démarche.
Note : Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées ; les résultats de cette étude ne seront pas utilisés pour contribuer à la conclusion ci-dessous.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour réduire les chutes de patients ayant subi un AVC.

Endurance à la marche
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’endurance à la marche de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 12 mois (après l’intervention) par le Test de marche en 6 minutes. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour améliorer l’endurance à la marche de patients ayant subi un AVC.

Équilibre
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Harrington et al., 2010 ; Dean et al., 2012) et un ECR de faible qualité (Ain, Malik & Amjad, 2018b) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Harrington et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit en groupe combiné à un programme éducatif ou le programme de soins habituel. L’équilibre des patients a été mesuré à 9 semaines (après l’intervention), et à 6 et 12 mois (aux moments de suivis), par le Functional Reach test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. L’équilibre des patients a été mesuré à 12 mois (après l’intervention) en utilisant le Step Test (membre inférieur parétique et non parétique), une tâche de stabilité coordonnée, et en fonction de la plage d’équilibre maximale (mm) et de la posture unilatérale (membre inférieur parétique, non parétique). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’ECR de faible qualité (Ain, Malik & Amjad, 2018b) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir un entraînement en circuit de l’équilibre en groupe, combiné à un entraînement en circuit de la démarche, ou des exercices habituels d’entraînement de la démarche. L’équilibre des patients a été mesuré à 6 semaines (après l’intervention) par l’Échelle d’équilibre de BERG. Une amélioration significative a été notée suivant l’entraînement en circuit de l’équilibre en groupe, combiné à un entraînement en circuit de la démarche.
Note : Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées ; les résultats de cette étude ne seront pas utilisés pour contribuer à la conclusion ci-dessous.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un programme de soins habituel ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour améliorer l’équilibre de patients ayant subi un AVC.

Force du genou
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la force du genou de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. La force musculaire isométrique du genou parétique et non parétique a été mesurée à 12 mois (après l’intervention). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur la force du genou (jambe non parétique seulement), en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour améliorer la force du genou parétique de patients ayant subi un AVC.

Impact de l’AVC
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Harrington et al., 2010) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’impact de l’AVC de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit en groupe combiné à un programme éducatif ou le programme de soins habituel. L’impact de l’AVC des patients a été mesuré à 9 semaines (après l’intervention), et à 6 et 12 mois (aux moments de suivis), par le Subjective Index of Physical and Social Outcome (SIPSO – scores Total, Physique, Social). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures de l’impact de l’AVC (SIPSO –  score Physique), en faveur de l’entraînement en circuit combiné à un programme éducatif comparé au programme de soins habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme de soins habituel) pour améliorer l’impact de l’AVC de patients ayant subi un AVC.

Mobilité
Inefficace
1a

Deux ECR de haute qualité (Harrington et al., 2010 ; Dean et al., 2012) et un ECR de qualité acceptable (Ain et al., 2018a) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la mobilité de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de haute qualité (Harrington et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit en groupe combiné à un programme éducatif ou le programme de soins habituel. La mobilité des patients a été mesurée à 9 semaines (après l’intervention), et à 6 et 12 mois (aux moments de suivis), par le Rivermead Mobility Index et le Timed Up and Go Test (TUG). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. La mobilité des patients a été mesurée à 12 mois (après l’intervention) par le TUG. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’ECR de qualité acceptable (Ain et al., 2018a) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir un entraînement en circuit de l’équilibre en groupe, combiné à un entraînement en circuit de la démarche, ou des exercices habituels d’entraînement de la démarche. La mobilité des patients été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par le TUG. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux exercices habituels d’entraînement de la démarche.

Conclusion : De fortes données probantes (niveau 1a), provenant de deux ECR de haute qualité, indiquent que l’entraînement en circuit n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, un programme de soins habituel ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour améliorer la mobilité de patients ayant subi un AVC.
Note :
Cependant, un ECR de qualité acceptable a relevé une différence significative entre les groupes en faveur d’un entraînement en circuit comparé à des exercices habituels d’entraînement de la démarche.

Paramètres de marche
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Ain et al., 2018a) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les paramètres de marche de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir un entraînement en circuit de l’équilibre en groupe, combiné à un entraînement en circuit de la démarche, ou des exercices habituels d’entraînement de la démarche. Les paramètres de marche (cadence, longueur de pas, largeur de pas) ont été mesurés à 6 semaines (après l’intervention). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur tous les paramètres mesurés, en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux exercices habituels d’entraînement de la démarche.

Conclusion : Des données probantes limitées (niveau 2a), provenant d’un ECR de qualité acceptable, indiquent que l’entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des exercices habituels d’entraînement de la démarche) pour améliorer les paramètres de marche de patients ayant subi un AVC.

Participation dans la communauté
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la participation dans la communauté de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. La participation dans la communauté des patients a été mesurée à 12 mois (après l’intervention) par l’Adelaide Activities Profile (AAP – scores Tâches ménagères, Entretien ménager, Service aux autres, Activités sociales). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures de la participation dans la communauté (AAP – Service aux autres), en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. Cependant, une différence significative entre les groupes a également été notée sur un autre aspect de la participation dans la communauté (AAP – Activités sociale), en faveur des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition comparées à l’entraînement en circuit.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour améliorer la participation dans la communauté de patients ayant subi un AVC.
Note: Cet ECR de haute qualité a noté que l’entraînement en circuit engage davantage les participant dans le service aux autres, tandis que les classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition engagent davantage les participant dans les activités sociales.

Qualité de vie
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) et un ECR de faible qualité (Ain, Malik & Amjad, 2018b) ont examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la qualité de vie de patients ayant subi un AVC.

L’ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. La qualité de vie des patients a été mesurée à 12 mois (après l’intervention) par la Short Form-12 version 2 (score de la Composante mentale, score de la Composante physique). Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

L’ECR de faible qualité (Ain, Malik & Amjad, 2018b) a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir un entraînement en circuit de l’équilibre en groupe, combiné à un entraînement en circuit de la démarche, ou des exercices habituels d’entraînement de la démarche. La qualité de vie des patients a été mesurée à 6 semaines (après l’intervention) par la Stroke-Specific Quality of Life Scale. Aucune amélioration significative n’a été notée.
Note : Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées ; les résultats de cette étude ne seront pas utilisés pour contribuer à la conclusion ci-dessous.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour améliorer la qualité de vie de patients ayant subi un AVC.

Qualité de vie liée à la santé
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Harrington et al., 2010) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit en groupe combiné à un programme éducatif ou le programme de soins habituel. La qualité de vie liée à la santé a été mesurée à 9 semaines (après l’intervention), et à 6 et 12 mois (aux moments de suivis), par le WHOQoL-Bref (scores Physique, Psychologique, Social, Environnemental). Une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures de la qualité de vie liée à la santé (WHOQoL-Bref score Psychologique), en faveur de l’entraînement en circuit combiné à un programme éducatif comparé au programme de soins habituel.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un programme de soins habituel) pour améliorer la qualité de vie liée à la santé de patients ayant subi un AVC.

Transferts
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur les transferts de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. Les transferts des patients ont été mesurés à 12 mois (après l’intervention) par le Five Times Sit-to-Stand Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour améliorer les transferts de patients ayant subi un AVC.

Vitesse de marche
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Dean et al., 2012) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la vitesse de marche de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition. La vitesse de marche des patients a été mesurée à 12 mois (après l’intervention) par le Test de marche sur 10 mètres (vitesse de marche confortable, vitesse de marche rapide). Une différence significative entre les groupes a été relevée (vitesse de marche rapide seulement), en faveur de l’entraînement en circuit comparé aux classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, des classes d’exercices pour améliorer la fonction du membre supérieur et la cognition) pour améliorer la vitesse de marche de patients ayant subi un AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période : Entraînement en circuit du membre inférieur vs entraînement en circuit du membre supérieur

Endurance à la marche
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Salbach et al., 2004) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’endurance à la marche de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur. L’endurance à la marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Test de marche en 6 minutes. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit de la mobilité comparé à l’entraînement en circuit du membre supérieur.
Note : Les différences entre les groupes ont été plus importantes dans un sous-groupe de personnes présentant un déficit modéré de la marche (0,3-0,7 m/s), et plus faibles dans un sous-groupe de personnes présentant un déficit sévère de la marche (< 0,3 m/s).

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit de la mobilité est plus efficace qu’un entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer l’endurance à la marche de patients ayant subi un AVC.

Équilibre
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Salbach et al., 2004) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur. L’équilibre des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par l’Échelle d’équilibre de Berg. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit de la mobilité n’est pas plus efficace qu’un entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer l’équilibre de patients ayant subi un AVC.

Mobilité
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Salbach et al., 2004) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur l’équilibre de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur. La mobilité des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Timed Up and Go Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit de la mobilité n’est pas plus efficace qu’un entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer la mobilité de patients ayant subi un AVC.

Vitesse de marche
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Salbach et al., 2004) a examiné l’effet de l’entraînement en circuit sur la vitesse de marche de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë ou chronique post-AVC pour recevoir un entraînement en circuit de la mobilité en groupe ou un entraînement en circuit du membre supérieur. La vitesse de marche des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Test de marche sur 5 mètres. Une différence significative entre les groupes a été relevée en faveur de l’entraînement en circuit de la mobilité comparé à l’entraînement en circuit du membre supérieur.

Conclusion : Des données probantes modérées (niveau 1b), provenant d’un ECR de haute qualité, indiquent qu’un entraînement en circuit de la mobilité est plus efficace qu’un entraînement en circuit du membre supérieur pour améliorer la vitesse de marche de patients ayant subi un AVC.

Références

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Études exclue :

Holmgren, E., Gosman-Hedström, G., Lindström, B., & Wester, P. (2010). What is the benefit of a high-intensive exercise program on health-related quality of life and depression after stroke? A randomized controlled trial. Advances in Physiotherapy12, 125-33. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2956448/

Motif d’exclusion : Cet article n’a pas suffisamment détaillé son intervention et il n’est pas clair si l’entraînement en circuit a été utilisé.

Kim, B., Park, Y., Seo, Y., Park, S., Cho, H., Moon, H., & Yu, J. (2016). Effects of individualized versus group task-oriented circuit training on balance ability and gait endurance in chronic stroke inpatients. Journal of Physical Therapy Science, 28, 1872-5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4932078/

Motif d’exclusion : Les deux groupes ont reçu un entraînement en circuit sous des formes différentes.

Mead, G.E., Greig, C.A., Cunningham, I., Lewis, S.J., Dinan, S., Saunders, D.H., Fitzsimons, C., & Young, A. (2007). Stroke: a randomized trial of exercise or relaxation. Journal of the American Geriatrics Society, 55, 892-9. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17537090/

Motif d’exclusion : Cet article a comparé l’entraînement en circuit (groupe d’intervention) à la relaxation (groupe témoin apparié quant à attention). Les exercices ont été effectués sous forme de circuit, mais n’étaient pas spécifiques à une tâche, se concentrant plutôt sur l’amélioration de la capacité physique (par exemple, l’ergonomie du vélo).

Outermans, J.C., van Peppen, R.P.S., Wittink, H., Takken, T., & Kwakkel, G. (2010). Effects of a high-intensity task-oriented training on gait performance early after stroke: a pilot study. Clinical Rehabilitation, 24, 979-87. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20719820/

Motif d’exclusion : Cet article a comparé un entraînement orienté vers une tâche de haute intensité à une physiothérapie de faible intensité ; les deux groupes étant exécutés sous forme d’entraînement en circuit. L’étude a été axée sur l’intensité de l’intervention.

Tang, A., Eng, J. J., Krassioukov, A. V., Madden, K. M., Mohammadi, A., Tsang, M. Y., & Tsang, T. S. (2014). Exercise-induced changes in cardiovascular function after stroke: a randomized controlled trial. International Journal of Stroke, 9, 883-9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24148695

Motif d’exclusion : Cet article n’a pas suffisamment détaillé son intervention et il n’est pas clair si l’entraînement en circuit a été utilisé.

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