Canadian Neurological Scale (CNS)
But
La Canadian Neurological Scale (CNS) a été développée comme un outil simple servant à évaluer et à faire le suivi de l’état neurologique des patients en phase aiguë de récupération d’un AVC (Cote, Hachinski, Shurvell, Norris & Wolfson, 1986).
Revue détaillée
But de l’outil de mesure
La Canadian Neurological Scale (CNS) a été développée comme un outil simple servant à évaluer et à faire le suivi de l’état neurologique des patients en phase aiguë de récupération d’un AVC (Cote, Hachinski, Shurvell, Norris & Wolfson, 1986). La CNS évalue dix domaines cliniques incluant les facultés mentales (état de conscience, orientation et langage) et les fonctions motrices (visage, bras et jambes).
Caractéristiques de l’outil
Items :
La CNS est constituée de 8 items mesurant l’état de conscience, l’orientation, le langage, les fonctions motrices et la faiblesse faciale.
- Si le patient est alerte ou somnolent : Faire le suivi avec la CNS (sections A1 ou A2).
- Si le patient est léthargique ou comateux : Faire le suivi avec la Glasgow Coma Scale.
FACULTÉS MENTALES
État de conscience
- Alerte 3,0
Les yeux ouvrent spontanément, état de conscience normal. - Somnolent 1,5
Le patient reste alerte lorsqu’il est stimulé verbalement, mais il a tendance à s’assoupir.
Orientation
- Orienté 1,0
1. Où êtes-vous ?(Ville et hôpital)
En quel mois et en quelle année sommes-nous ?
Il peut y avoir une mauvaise élocution du langage, mais il faut que celui-ci reste intelligible. - Désorienté 0,0
Le patient ne peut pas identifier où il se trouve ni se situer dans le temps, ou il ne peut pas répondre aux question en mots ou dans un langage intelligible.
Il est acceptable que les patients répondent de manière écrite aux questions d’orientation.
Langage
- Déficit réceptif 0,0
Demander au patient : 1) de fermer les yeux ; 2) de pointer le plafond ; 3) si une pierre coule dans l’eau. Si le patient ne complète pas les trois questions précédentes, aller à la section A2. - Déficit expressif 0,5
- Langage normal 1,0
Adapté à partir de l’aide-mémoire de la Canadian Neurological Scale fait par Brown, M. et Li, J, disponible à partir du lien suivant : http://www.heartandstroke.on.ca/site/c.pvI3IeNWJwE/b.5385163/k.5CDC/HCP__Canadian_Neurological_Scale_CNS.htm
SECTION A1 – Aucun déficit de compréhension
Visage | Demander au patient de sourire |
---|---|
Aucune 0,5 | Aucune faiblesse – 0,5 |
Présence 0,0 | Présence de faiblesse – 0,0 (Noter si à droite ou à gauche) |
Bras : Proximal | Demander au patient de lever les bras au niveau des épaules et appliquer de la résistance au dessus des coudes bilatéralement |
Aucune 1,5 | Aucune faiblesse – 1,5 |
Faible | Mouvement jusqu’à 90°, incapable de s’opposer à la pression – 1,0 |
Significative 0,5 | Mouvement de moins de 90° – 0,5 |
Totale 0,0 | Absence de mouvement – 0,0 |
Bras : Distal | Demander au patient de plier les poignets vers l’arrière. Appliquer de la pression sur le derrière de la main. |
Aucune 1,5 | Aucune faiblesse – 1,5 |
Faible 1,0 | Peut plier le poignet, incapable de s’opposer à la pression – 1,0 |
Significative 0,5 | Quelques mouvements des doigts – 0,5 |
Totale 0,0 | Absence de mouvement – 0,0 |
Jambe : Proximale | Demander au patient de plier le genou à 90°. Pousser vers le bas sur chaque cuisse une à la fois. |
Aucune 1,5 | Aucune faiblesse – 1,5 |
Faible 1,0 | Peut lever la jambe, incapable de s’opposer à la pression – 1,0 |
Significative 0,5 | Mouvements latéraux mais pas de force pour lever la jambe– 0,5 |
Totale 0,0 | Absence de mouvement – 0,0 |
SECTION A2 – Présence d’un déficit de compréhension
Visage : | Demander au patient d’imiter votre sourire (Si le patient en est incapable, appliquer de la pression sur le sternum) |
---|---|
Symmétrique 0,5 | Symmétrique – 0,5 |
Asymmétrique 0,0 | Asymmétrique – 0,0 |
Bras : | Démontrer/placer les bras du patient en face de celui-ci à 90° (Si le patient en est incapable, appliquer bilatéralement de la pression à la base d’un ongle et comparer les réponses) |
Égal 1,5 | Réponses motrices égales – 1.5 |
Inégal 0,0 | Réponses motrices inégales – 0.0 (Noter si à droite ou à gauche) |
Jambes : | Cuisses pliées à 90° (Si le patient en est incapable, appliquer bilatéralement de la pression à la base d’un ongle d’orteil et comparer les réponses) |
Égal 1,5 | Maintien de la position ou mouvements de recul égaux – 1,5 |
Inégal 0,0 | Ne peut pas maintenir la position ou a des mouvements de recul inégaux – 0,0 (Noter si à droite ou à gauche) |
Cotation et interprétation du score :
- Facultés mentales : Constitué de l’évaluation de la conscience, de l’orientation et du langage.
- Les évaluations des fonctions motrices sont séparées en 2 sections, soit la section A1 et a section A2. La section A1 est administrée si le patient est capable de comprendre et de suivre des instructions. La section A2 est administrée lorsqu’il y a des déficits de compréhension chez un patient (Cote et al., 1986, 1989). Chaque item moteur est évalué selon la sévérité, et chaque cote est pondérée selon « l’importance relative d’un déficit neurologique particulier » (Cote et al., 1989).
- Il faut noter que l’évaluation par la CNS se concentre sur la faiblesse du membre plutôt que sur d’autres problèmes neurologiques (Muir, Weir, Murray, Povey & Lees, 1996).
- La CNS cote seulement la force motrice du membre le plus faible. Chez les patients avec des déficits de compréhension, ce sont les asymétries au niveau de la force qui sont cotées. Par conséquent, en plus d’utiliser la CNS, les cliniciens pourraient vouloir évaluer et documenter plus précisément la force et la puissance des membres supérieurs et inférieurs des patients avec des déficits de compréhension (O’Farrell & Yong Zou, 2008).
- Les pointages de chaque section sont additionnés pour obtenir un score total sur 11,5. Les scores plus bas représentent une plus grande sévérité.
Nilanont et al. (2010) ont développé et validé un modèle de conversion qui permet aux cliniciens et aux chercheurs de prédire les scores de la National Institute of Health Stroke
Temps d’administration requis :
La CNS prend approximativement de cinq à dix minutes pour être complétée (Cote et al., 1986, 1989; O’Farrell & Yong Zou, 2008).
Formation requise :
Il est conseillé que l’administration de la CNS soit complétée par un professionnel de la santé formé pour administrer ce test. La CNS n’a pas besoin d’être complétée par un neurologue.
Un observateur formé évalue la capacité du patient à répondre aux questions et à faire les activités. La formation est minimale et est disponible sous forme d’un atelier d’une durée de deux heures ou sous forme d’une trousse d’auto-apprentissage contenant une vidéo de révision. Pour plus de détails concernant les exigences de la formation, il est possible de visiter le site internet suivant : http://www.heartandstroke.on.ca/site/c.pvI3IeNWJwE/b.5385163/k.5CDC/HCP__Canadian_Neurological_Scale_CNS.htm
Sous-échelles :
Les items des sous-échelles englobent le niveau de conscience, l’orientation, le langage, les fonctions motrices et la faiblesse du visage.
Équipement :
Aucun équipement spécifique n’est documenté.
Versions alternatives de la CNS
Aucune forme alternative n’est spécifiquement documentée.
Clientèle cible
Peut être utilisé avec :
- Les patients avec un AVC en phase aigüe d’un AVC qui sont alertes ou somnolents(Cote et al., 1986).
Ne devrait pas être utilisé avec :
- Comme la CNS a été conçue comme une échelle observationnelle, la prise de mesure par auto-évaluation ou par téléphone n’est pas possible.
Dans quelles langues l’outil est-il disponible ?
Aucune langue documentée autre que l’anglais.
Sommaire
Que mesure l’outil ? | La CNS mesure l’état neurologique. |
Pour quelles clientèles cet outil peut-il être utilisé ? | Les patients en phase aiguë de récupération d’un AVC qui sont alertes ou somnolents. |
Est-ce un outil de dépistage ou d’évaluation ? | Évaluation |
Temps d’administration requis | Approximativement 5 à 10 minutes. |
Versions | Il n’y a pas de versions alternatives documentées. |
Langues | Aucune information documentée (autre que l’anglais). |
Propriétés psychométriques | |
Fidélité | Cohérence interne : Une étude a examiné la cohérence interne de la CNS et a relevé une excellente cohérence interne. Inter-juges : |
Validité | Critère : Concourante : Une étude a évalué la validité concourante de la CNS. L’étude a relevé une excellente validité concourante entre la CNS et un examen neurologique global. Prédictive : Construit : |
Effets plancher/plafond | Les effets de plafond et de plafond de l’outil de mesure n’ont pas encore été examinés. |
Est-ce que l’outil est sensible aux changements ? | La CNS peut être utilisée pour faire le suivi du changement de l’état neurologique chez les patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. |
Acceptabilité | La CNS est courte et simple. Le fardeau associé à l’usage de cet outil pour le patient devrait être minimal. |
Faisabilité | Un professionnel de la santé ayant reçu une formation devrait administrer la CNS. Cet outil peut être utilisé prospectivement et rétrospectivement. |
Comment obtenir l’outil ? | La CNS est disponible sur le site strokecenter.org Une version complète de l’outil de mesure peut être obtenue dans l’article suivant : Cote, R., Hachinski, V., Shurvell, B., Norris, J. & Wolfson, C. (1986). The Canadian Neurological Scale: A preliminary study in acute stroke. Stroke, 17(4), 731-737. |
Propriétés psychométriques
Résumé
Dans le cadre de cette revue détaillée, une recherche dans la littérature a été menée pour identifier toutes les publications pertinentes concernant les propriétés psychométriques de la CNS.
Effets plancher/plafond
Les effets de plancher/plafond n’ont pas encore été examinés pour cet outil de mesure.
Fidélité
Cohérence interne :
Cote et al. (1986) ont examiné la cohérence interne de la CNS auprès de 34 patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. Quatre évaluateurs (un neurologue, un résident en neurologie et deux infirmières) ont évalué les patients. La cohérence interne, calculée à l’aide du coefficient alpha de Cronbach, s’est avérée excellente dans tous les domaines (faiblesse de la jambe 0,896 ; faiblesse du visage 0,934 ; faiblesse du bras distal 0,969 ; orientation 0,979 ; faiblesse du bras proximal 0,98 ; langage 1,00). Aucune différence entre l’évaluation des professionnels n’a été relevée.
Test-retest :
La fidélité test-retest de la CNS n’a pas été évaluée.
Intra-juge :
La fidélité intra-juge n’a pas été examinée.
Inter-juges :
Cote et al. (1986) ont examiné la fidélité inter-juges de la CNS auprès de 34 patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. Quatre évaluateurs (un neurologue, un résident en neurologie et deux infirmières) ont évalué les patients à un intervalle de 2 à 4 heures à l’aide de la CNS. La fidélité inter-juges, calculée à l’aide de statistiques kappa, allait d’adéquate à excellente pour tous les domaines (faiblesse des jambes 0,722-0,842 ; faiblesse faciale 0,535-1,00 ; faiblesse du bras distal 0,758-0,974 ; orientation 0,744-1,00 ; faiblesse du bras proximal 0,788-1,00 ; et langage 0,934-1,00).
Brushnell, Johnston et Goldstein (2001) ont examiné la fidélité inter-juges rétrospective des résultats de la CNS et de la National Institute of Health Stroke
Validité
Contenu :
La validité de contenu n’a pas été évaluée.
Critère :
Concourante :
Cote et al. (1989) ont évalué la validité concourante de la CNS dans l’étude de validation initiale portant sur 157 patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. Les patients ont été évalués par le personnel en neurologie ou des résidents en neurologie lors de leur admission à l’hôpital, et ont été classés comme présentant un déficit nul, léger, modéré ou sévère suite à leur AVC. Les infirmières ont ensuite évalué les patients à l’aide de la CNS et de la Glascow Coma Scale (GCS). Un intervalle moyen de 3,71 heures s’est écoulé entre les évaluations. La validité concourante a été évaluée en corrélant les items de la CNS avec les composants appropriés de l’examen neurologique ; et en corrélant le score total de la CNS avec l’évaluation globale à l’examen neurologique (déficit nul, léger, modéré ou sévère). La validité concourante, telle que mesurée par la corrélation de rang de Spearman, s’est avérée excellente entre l’examen neurologique global et le score total de la CNS (0,775). La validité concourante entre les composants neurologiques et la CNS s’est avérée excellente pour l’évaluation de l’orientation (0,716), le langage (0,691) et la faiblesse (0,767) ; et adéquate pour le niveau de conscience (0.574).
Prédictive :
Cote et al. (1989) ont évalué la validité prédictive de la CNS auprès de 157 patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. Trois conséquences possibles suite à l’AVC ont été évaluées : 1) la mort dans les 6 mois ; 2) un évènement vasculaire quelconque dans les 6 mois (par exemples : infarctus du myocarde, AVC, mort vasculaire) ; et 3) l’indépendance dans les AVQ à 5 mois ou plus. Il a été constaté que les scores initiaux de la CNS prédisaient de manière significative le décès dans les 6 mois, la morbidité et le rétablissement des AVQ dans les 5 mois. Chez les patients avec des scores sur la CNS plus grand que 11, seulement 2,1% étaient décédés après 6 mois, 2,1% avaient subi un autre événement vasculaire et approximativement 90% étaient indépendants dans les AVQ après 5 mois ou plus. Chez les patients avec des scores initiaux plus bas que 9, 13,2% étaient décédés après 6 mois, 20,6% avaient subi un autre événement vasculaire et moins de 50% étaient indépendants dans les AVQ à 5 mois ou plus.
Muir et al. (1996) ont comparé la CNS, la National Institute of Health Stroke
Sensibilité/Spécificité :
La sensibilité/spécificité n’a pas été examinée.
Construit :
Convergente/Discriminante :
Cote et al. (1989) ont évalué la validité discriminante de la CNS et de la Glascow Coma Scale (GCS) en comparant les résultats de ces instruments avec un examen neurologique habituel. Les résultats sur la CNS et sur la GCS de 157 patients en phase aiguë de récupération d’un AVC ont été comparés avec un examen neurologique habituel. Une excellente corrélation a été relevée entre le score total sur la CNS et l’examen neurologique habituel (r2 = 0,769). Cependant, seule une corrélation adéquate a été relevée entre la GCS et l’examen neurologique habituel (r2 = 0,563). Ces résultats suggèrent que la CNS peut, d’une meilleure façon, discriminer les déficits neurologiques.
Groupes connus :
La validité de groupes connus n’a pas été examinée.
Sensibilité au changement
Cote et al. (1989) ont évalué la sensibilité au changement de la CNS auprès de 79 patients en phase aiguë de récupération d’un AVC. La CNS a été administrée lors de l’admission et au cours des 48 premières heures de l’hospitalisation. Les patients étaient classés en deux catégories de la manière suivante : 1) le patient est resté stable durant les 48 premières heures; 2) le statut du patient a changé durant les 48 premières heures. Un changement de pointage de ≥ 1 avait la plus grande valeur prédictive négative (0,969), avec une sensibilité de 0,933 et une spécificité de 0,508. Les résultats de cette étude suggèrent que la CNS peut être utilisée pour faire le suivi clinique des différences significatives du statut neurologique.
Hagen, Bugge et Alexander (2003) ont examiné la sensibilité au changement de la CNS et d’autres outils de mesure couramment utilisées auprès de 136 patients au début de la période post-AVC. Les mesures d’évaluation ont été administrées à 1, 3 et 6 mois après l’AVC. La sensibilité de la CNS pour détecter le changement de 1 à 3 mois et de 3 à 6 mois, calculée par la Réponse moyenne standardisée (RMS), était faible (respectivement, RMS = 0,2860 et 0,2849). Ces résultats suggèrent que la CNS a une certaine habileté pour détecter le changement auprès de patients en phase subaiguë de récupération d’un AVC.
Références
- Bushnell, C.D., Johnston, D.C.C. & Goldstein, L. B. (2001). Retrospective assessment of the initial stroke severity: Comparison of the NIH Stroke Scale and the Canadian Neurological Scale. Stroke, 32, 656-660.
- Cote, R., Battista, R.N., Wolfson, C., Boucher, J., Adam, J., Hachinski, V. (1989). The Canadian Neurological Scale: Validation and reliability assessment. Neurology, 39, 638-643.
- Cote, R., Hachinski, V., Shurvell, B., Norris, J. & Wolfson, C. (1986). The Canadian Neurological Scale: A preliminary study in acute stroke. Stroke, 17(4), 731-737.
- Cuspineda, E., Machado, C., Aubert, E., Galan, L, Liopis, F, Avila, Y. (2003). Predicting outcome in acute stroke: A comparison between QEEG and the Canadian Neurological Scale. Clinical Electroencephalography, 34(1), 1-4.
- Muir, K.W., Weir, C.J., Murray, G.D., Povey, C., Lees, K.R. (1996). Comparison of neurological scales and scoring systems for acute stroke prognosis. Stroke, 27, 1817-1820.
- Nilanont, Y., Komoitri, C., Saposnik, G., Cote, R., Di Legge, S., Jin, Y. et al. (2010). The Canadian Neurological Scale and the NIHSS: Development and validation of a simple conversion model. Cerebrovascular Disease, 30(2), 120-126.
- Shinar, D., Gross, C.R., Mohr, J.P., Caplan, L.R., Price, T.R., Wolf, P.A. et al. (1985). Interobserver variability in the assessment of neurologic history and examination in the stroke data bank. Archives of Neurology, 42, 557-565.
Voir la mesure
Comment obtenir la CNS ?
La CNS est disponible pour être sur le site strokecenter.org.
Un entraînement sur vidéo (en anglais seulement) a été produit par la Heart & Stroke
Une version complète de l’outil de mesure peut être obtenue dans l’article suivant : Cote, R., Hachinski, V., Shurvell, B., Norris, J. & Wolfson, C. (1986). The Canadian Neurological Scale: A preliminary study in acute stroke. Stroke, 17(4), 731-737.