Composite Spasticity Index (CSI)

Évidences révisées en date du 25-04-2012
Auteur(s)* : Annabel McDermott, OT
Éditeur(s) : Nicol Korner-Bitensky, PhD OT
Réviseur expert : Mindy Levin, PhD PT
Version française en traduction libre : Alexandra Matteau

But

Le Composite Spasticity Index (CSI) fournit une mesure clinique de la spasticité qui peut être utilisée avec les patients avec une hémiparésie suite à un AVC.

Revue détaillée

But de la mesure

Le Composite Spasticity Index (CSI) est une mesure de la spasticité des membres supérieurs et inférieurs pouvant être utilisée avec les patients qui ont une hémiparésie suite à un AVC.

Le CSI mesure le réflexe phasique d’étirement en évaluant le réflexe tendineux et le clonus, ainsi que le réflexe tonique d’étirement avec une évaluation de la résistance aux mouvements passifs du membre (Calota & Levin, 2009).

Versions disponibles

Une Composite Spasticity Scale a initialement été proposée par Chan (1986). Le CSI a ensuite été développé par Levin & Hui-Chan (1992).

Caractéristiques de la mesure

Items :

Le CSI comprend 3 items :

  1. Le réflexe tendineux
  2. La résistance à la flexion passive
  3. Le clonus

Description des tâches :

Le premier item (le réflexe tendineux) mesure l’hyperréflexie en appliquant de petits coups sur le biceps, le triceps, le tendon rotulien ou le tendon d’Achille, selon l’endroit où la spasticité est mesurée. Le thérapeute doit appliquer suffisamment de force pour évoquer un réflexe spontané « maximal ». Cela peut être comparé au réflexe tendineux obtenu au côté non affecté (Chan, 1986).

Le second item (la résistance à l’étirement passif) mesure l’hyperactivité du réflexe tonique d’étirement en évaluant la quantité de résistance ressentie par l’examinateur lorsque le muscle passif est étiré (Chan, 1986). Cet item incorpore la Modified Ashwoth Scale, une échelle ordinale de 5-points, qui est doublement pondérée (0 à 8), et mesure l’ampleur de la résistance à l’étirement à une vitesse modérée (> 100 degrés par seconde) (Levin & Hui-Chan, 1992).

Le troisième item (le clonus) évalue le nombre de battements de clonus au poignet (membre supérieur) ou à la cheville (membre inférieur) lorsque la main ou le pied est rapidement fléchi par l’examinateur (Chan, 1986).

Ce qu’il faut considérer avant de commencer :

Chan (1986) a avisé que la présence de contractures et/ou d’un réflexe en lame de canif doit être notée lorsqu’on évalue la résistance à l’étirement passif. Les contractures peuvent être détectées en comparant l’amplitude articulaire passive du côté affecté avec celle du côté non affecté. Un réflexe en lame de canif peut être détecté par la présence d’une « disparition » de la résistance avec une augmentation de la quantité d’étirement passif.

Le réflexe tonique d’étirement est influencé par la longueur initiale du muscle et la vitesse d’étirement ; par conséquent, l’examinateur doit appliquer l’étirement passif aux muscles affectés à la même vitesse (autour de 100 deg/sec) et avec le membre qui est positionné dans la même position afin d’atteindre une longueur de muscle initiale similaire à la ré-administration (Chan, 1986).

Le CSI mesure l’ampleur de la réponse à l’étirement plutôt que le seuil (Calota & Levin, 2009).

Cotation et interprétation du score :

Le premier et le second item du CSI (réflexe tendineux et résistance à l’étirement passif) sont cotés sur une échelle de 5 points. Le troisième item (quantité et durée du clonus à la cheville) est coté sur une échelle de 4 points (Levin & Hui-Chan, 1992).

Réflexe tendineux 0 Pas de réponse
1 Réponse normale
2 Réponse moyennement hyperactive
3 Réponse modérément hyperactive
4 Réponse hyperactive maximale
Résistance à l’étirement passif* 0 Pas de résistance (hypotonique)
2 Résistance normale
4 Résistance moyennement accrue
6 Résistance modérément accrue
8 Résistance accrue maximale
Clonus 1 Clonus non obtenu
2 1-3 battements de clonus obtenus
3 3-10 battements de clonus obtenus
4 Clonus soutenu

* Notez que la résistance à l’étirement passif est à double pondération.

Le second item (résistance à l’étirement passif) est doublement pondéré, car il représente davantage l’hypertonie.

Le score total de spasticité du patient est calculé comme la somme des scores (réflexe tendineux + résistance à l’étirement passif + clonus). Le score composite est utilisé pour déterminer la sévérité de la spasticité, laquelle est définie par les niveaux suivants selon l’expérience clinique :

  • 0 – 9 = spasticité légère
  • 10 – 12 = spasticité modérée
  • 13 – 16 = spasticité sévère

Durée :

Le temps nécessaire pour effectuer le CSI n’a pas été documenté.

Formation :

Il n’y a pas de formation spécifique requise pour le CSI. Toutefois, les administrateurs devraient s’exercer à étirer l’articulation en douceur (sans de rapides accélérations et décélérations) à une vitesse donnée pour améliorer la reproductibilité des résultats.

Sous-échelles :

Non applicable.

Équipements :

Un marteau à réflexes est requis pour l’administration du CSI.

Versions alternatives du Composite Spasticity Index

Jobin et Levin (2000) ont créé le Modified Composite Spasticity Index afin de mesurer l’excitabilité du réflexe phasique (réflexes tendineux) et tonique (résistance à un étirement manuel) d’étirement chez les enfants avec une paralysie cérébrale. La mesure n’inclut pas l’évaluation du clonus. Par conséquent, le score composite est obtenu en calculant la somme du réflexe tendineux + la résistance à l’étirement passif. Les scores composites varient entre 1 et 12, où des scores de 1 – 4 indiquent une spasticité légère ; des scores de 5 – 9 indiquent une spasticité modérée ; et un score de 10 ou plus indique une spasticité sévère (Jobin & Levin, 2000; Scholtes et al., 2006).

Pertinence de l’évaluation selon la clientèle

Peut être utilisé avec :

  • Les patients avec un AVC (Levin et al., 2000)
  • Les patients avec des lésions de la moelle épinière (Goulet et al., 1996)
  • Les enfants avec une paralysie cérébrale (Jobin & Levin, 2000)

Ne devrait pas être utilisé avec :

Non spécifié.

Dans quelles langues la mesure est-elle disponible?

Anglais

Sommaire

Que mesure l’outil ? La spasticité.
Avec quelles clientèles l’outil peut-il être utilisé ? Les patients avec une hémiparésie suite à un AVC, ainsi que les patients avec une paralysie cérébrale et ceux avec des lésions de la moelle épinière.
Est-ce un outil de dépistage ou d’évaluation ? Évaluation
Temps d’administration Non documenté.
Versions
  • Composite Spasticity Index
  • Modified Composite Spasticity Index
Autres langues Non applicable
Propriétés psychométriques
Fidélité Cohérence interne :
Deux études ont examiné la cohérence interne du CSI : une étude a relevé une excellente corrélation entre le score total de spasticité et la résistance à l’étirement passif et au clonus ; une étude a relevé une cohérence interne adéquate en utilisant le coefficient alpha de Cronbach.

Test-retest :
Une étude a relevé une excellente fidélité test-retest du CSI ; une étude a relevé une excellente fidélité test-retest de la Composite Spasticity Scale.

Intra-juge :
Aucune étude n’a examiné la fidélité intra-juge du CSI.

Inter-juges :
Aucune étude n’a examiné la fidélité inter-juges du CSI.

Validité Contenu :
Une étude a relevé que les trois items du CSI sont pertinents pour évaluer la spasticité au niveau des AVC.

Critère :
Concourante :
Trois études ont examiné la validité concourante du CSI : deux études ont relevé d’excellentes relations négatives entre les mesures de spasticité clinique et de réflexe d’étirement ; une étude a noté qu’il n’y avait pas de corrélations significatives cohérentes entre le CSI et les mesures physiologiques de la fonction de réflexe.

Prédictive :
Aucune étude n’a examiné la validité prédictive du CSI.

Construit
Convergente/Discriminante :
Deux études ont examiné la validité convergente du CSI et de la Fugl-Meyer Assessment (FMA). Une étude a relevé une excellente corrélation négative en utilisant les statistiques d’ordre de rang de Spearman, tandis que l’autre étude n’a pas noté de relations significatives entre les deux mesures en utilisant les statistiques de corrélation de produit-moment de Pearson.

Une étude a examiné la validité convergente de la Composite Spasticity Scale avec d’autres mesures en utilisant les coefficients de corrélation de Spearman et a relevé une corrélation négative adéquate entre la spasticité du fléchisseur plantaire de la cheville au niveau de la jambe affectée (mesurée par la CSS) et le temps de position uniquement au niveau de la jambe affectée. Aucune corrélation significative n’a été notée entre la CSS et le Timed Up and Go Test (TUG), le 6 Minute Walk Test (6MWT) ou d’autres paramètres de la marche (vitesse, rythme, longueur du pas et temps de position de la jambe non affectée).

Groupes connus :
Une étude a examiné la validité des groupes connus de la Composite Spasticity Scale et a relevé une différence significative entre les patients en phase chronique de récupération post-AVC et les sujets âgés sains.

Effets plancher/plafond Aucune étude n’a examiné les effets de plancher ou de plafond du CSI chez les clients ayant subi un AVC
Sensibilité / Spécificité Aucune étude n’a examiné la sensibilité ou la spécificité du CSI.
Est-ce que l’outil est sensible aux changements ? Aucune étude n’a formellement examiné la sensibilité au changement du CSI.
Acceptabilité Le CSI est couramment utilisé dans l’évaluation de la spasticité chez l’adulte. Il s’agit d’une mesure acceptable de la spasticité au niveau des AVC.
Faisabilité Le temps pour administrer le CSI n’a pas été documenté. La facilité à administrer et coter l’évaluation dépend de l’expérience de l’évaluateur.
Comment obtenir l’outil ? Cliquer ici pour voir le CSI.

Propriétés psychométriques

Résumé

Une revue de littérature a été effectuée pour identifier toutes les publications pertinentes sur les propriétés psychométriques du Composite Spasticity Index (CSI). Bien que cette évaluation puisse être utilisée avec d’autres populations, ce module aborde les propriétés psychométriques de la mesure spécifiquement lorsqu’elle est utilisée avec les patients ayant subi un AVC. Quatre études ont examiné les propriétés psychométriques du CSI ; une étude qui a examiné les propriétés psychométriques de la Composite Spasticity Scale (CSS) a également été incluse dans cette revue.

Effets plancher / plafond

Aucune étude n’a examiné les effets de plancher ou de plafond du CSI lorsqu’il est utilisé avec des patients ayant subi un AVC. Toutefois, il est peu probable que cet outil serait approprié pour une évaluation des effets de plancher et de plafond.

Fidélité

Cohérence interne :
Levin & Hui-Chan (1993) ont administré le CSI au cours de trois essais avec 10 patients ayant subi un AVC et présentant une hémiparésie, et 7 sujets sains. Les données ont été calculées en utilisant les coefficients de corrélation de Pearson et ont été fournies pour deux des trois essais. Le score total de spasticité a eu une excellente corrélation avec la résistance à l’étirement passif (r = 0,94, 0,89, p<0,05) et le clonus (r = 0,85, 0,86, p<0,05), mais pas avec le réflexe du tendon d’Achille. Une corrélation significative a été relevée entre le clonus et la résistance à l’étirement passif à une occasion (r = 0,82, p<0,05), indiquant que la sévérité du clonus a varié avec la résistance à l’étirement passif. Aucune autre association significative entre les items n’a été notée.

Nadeau et al. (1998) ont mesuré la cohérence interne du CSI auprès de 19 adultes en phase aiguë à chronique de récupération post-AVC. La cohérence interne du CSI, telle que calculée en utilisant le coefficient alpha de Cronbach, s’est avérée adéquate (α = 0,7023).

Test-retest :
Chan (1986) a conseillé que l’examinateur demande au patient de se détendre lorsqu’il mesure la résistance à l’étirement passif, ou, alternativement, d’exercer le même effort de test en test. De plus, l’examinateur doit appliquer un étirement passif aux muscles affectés à la même vitesse, et avec le membre positionné dans la même posture, afin d’atteindre une longueur de muscle similaire lors de la ré-administration.

Ng & Hui-Chan (2005) ont évalué la fidélité test-retest du CSI à une semaine d’intervalle auprès de 10 patients en phase chronique de récupération post-AVC et de 10 adultes âgés sains et ont relevé une excellente fidélité test-retest en utilisant le coefficient de corrélation intraclasse (CCI = 0,97 et 0,80, respectivement pour le membre affecté et le membre non affecté, chez les patients ayant subi un AVC ; CCI = 0,80 pour les membres gauche et droit chez les adultes âgés sains).

Levin & Hui-Chan (1933) ont évalué la fidélité test-retest du CSI auprès de 10 patients ayant subi un AVC et présentant une hémiparésie spastique, au cours de trois occasions de tests et ont relevé une excellente fidélité test-retest (r = 0,87) en utilisant les coefficients de corrélation intraclasse (CCI).

Intra-juge :
Aucune étude n’a examiné la fidélité intra-juge du CSI.

Inter-juges :
Aucune étude n’a examiné la fidélité inter-juges du CSI.

Validité

Contenu :

Nadeau et al. (1998) ont utilisé une analyse de composante principale pour déterminer dans quelle mesure chaque item du CSI a contribué au concept de spasticité. Dans un échantillon de 19 patients en phase aiguë à chronique de récupération post-AVC, les trois items du CSI ont été combinés en un facteur qui expliquait 67,9 % de la variance totale (valeur propre = 2,035). Ces résultats indiquent que les 3 items du CSI sont pertinents pour évaluer la spasticité au niveau des AVC.

Critère :

Concourante :
Levin et al. (2000) ont examiné la corrélation entre la spasticité clinique et la plage de seuil du réflexe d’étirement pour les muscles fléchisseur et extenseur du coude auprès de 12 patients présentant une hémiparésie suite à un AVC, en utilisant les statistiques d’ordre de rang de Spearman. Une excellente corrélation négative a été relevée entre la spasticité clinique et les seuils statiques du fléchisseur (r=-0,75, p<0,01) et de l’extenseur (r=-0,69, p<0,05). Ces résultats indiquent que les patients avec une spasticité plus sévère provenant d’une hémiparésie suite à un AVC ont des limitations plus sévères dans la plage dans laquelle les seuils de réflexe d’étirement du fléchisseur et de l’extenseur peuvent être régulés. Une excellente corrélation négative a également été relevée au niveau des dépendances de vitesse des seuils du réflexe d’étirement du muscle fléchisseur (r=-0,70, p<0,05), des limitations dans la plage d’innervation réciproque (r=-0,84, p<0,01) et du mouvement actif de l’articulation (r=-0,67, p<0,05).

Levin & Feldman (1994) ont comparé la spasticité clinique avec des valeurs de seuils de réflexe statique d’étirement dans les fléchisseurs du coude, en utilisant les statistiques de corrélation du produit-moment de Pearson. La spasticité clinique a été mesurée en utilisant le CSI, et les seuils de réflexe d’étirement ont été mesurés par le seuil angulaire statique et la pente de la relation entre les seuils d’angles dynamiques et la vitesse. Une excellente relation négative significative a été observée seulement entre la spasticité clinique (CSI) et l’excitabilité du réflexe statique d’étirement (r = -0,652, p<0,05). Ces résultats indiquent la validité pour la quantification de la spasticité des fléchisseurs du coude (Jobin & Levin, 2000).

Levin & Hui-Chan (1993) ont examiné la corrélation entre la spasticité clinique et la fonction altérée de réflexe auprès de 10 patients ayant subi un AVC et présentant une hémiparésie spastique. Les mesures physiologiques des fonctions de réflexes incluent : la latence du réflexe-H ; l’amplitude maximale du réflexe-H comme un pourcentage de la réponse M maximale (ratio H/M) ; la quantité de l’inhibition du réflexe-H durant la vibration comme un pourcentage de l’amplitude témoin du réflexe-H (Hvib/Hctl) ; et l’excitabilité (latence, durée, amplitude) du réflexe d’étirement du muscle soléaire. Les mesures ont été prises sur trois jours de tests, bien que les données statiques aient été fournies pour seulement deux jours. Aucune corrélation cohérente significative entre le CSI et les données physiologiques de la fonction de réflexe n’a été notée.

Prédictive :
Aucune étude n’a examiné la validité prédictive du CSI lorsqu’il est utilisé avec des patients ayant subi un AVC.

Construit :

Convergente/Discriminante :
Ng & Hui-Chan (2005) ont étudié les associations entre la CSS, le Timed Up and Go Test (TUG), le 6 Minute Walk Test (6MWT) et d’autres paramètres de la marche (vitesse, rythme et longueur du pas, ainsi que le temps de position de la jambe affectée et de la jambe non affectée), en utilisant les coefficients de corrélation de Spearman. Une corrélation négative adéquate a été observée seulement entre la spasticité des fléchisseurs plantaires de la cheville (mesurée par la CSS) et le temps de position de la jambe affectée (Spearman p = -0,551, p<0,05). Aucune corrélation significative n’a été notée entre la CSS et le TUG, le 6MWT ou les autres paramètres de la marche.

Levin et al. (2000) ont relevé une excellente corrélation négative entre la spasticité clinique et la Fugl-Meyer Assessment (FMA) (r=-0,86, p<0,005) en utilisant les statistiques d’ordre de rang de Spearman.

Levin & Feldman (1994) ont comparé la spasticité clinique (mesurée par le CSI) et la FMA en utilisant les statistiques de corrélation du produit-moment de Pearson. Aucune relation significative n’a été observée entre la spasticité clinique et la fonction motrice clinique.

Groupes connus :
Ng & Hui-Chan (2005) ont examiné la validité des groupes connus de la CSS auprès de 11 patients en phase chronique de récupération post-AVC et 10 sujets âgés sains. La spasticité des fléchisseurs plantaires de la cheville, mesurée par la CSS, s’est avérée significativement plus élevée dans la jambe affectée des patients ayant subi un AVC que les scores moyens des deux jambes chez les sujets âgés sains (p<0,001). Dans le groupe de patients ayant subi un AVC, la spasticité des fléchisseurs plantaires de la cheville s’est avérée significativement plus élevée dans la jambe affectée que dans la jambe non affectée (p<0,001).

Sensibilité au changement

La sensibilité au changement du CSI n’a pas été formellement évaluée, mais il a été utilisé dans plusieurs études comme une mesure des différences intra et intergroupes.

Levin & Hui-Chan (1992) ont examiné l’effet d’une stimulation répétitive d’afférences à faible intensité (TENS) sur la spasticité clinique auprès de 13 patients présentant une hémiparésie spastique suite à un AVC. Les patients ont reçu une stimulation au nerf péronier pour 60 minutes, 5 jours par semaine, durant 3 semaines. Les patients ont été évalués en utilisant le CSI avant l’utilisation du traitement et après 2 et 3 semaines de stimulation. Le CSI a détecté un changement dans la spasticité parmi les patients qui ont reçu le TENS (à 2 semaines de traitement seulement), et une différence significative ente les patients qui ont reçu le TENS et le groupe contrôle qui a reçu une stimulation placebo (p<0.05).

Sensibilité/Spécificité :
Aucune étude n’a examiné la spécificité du CSI lorsqu’il est utilisé avec des patients ayant subi un AVC.

Références

  • Calota, A. & Levin, M.F. (2009). Tonic stretch reflex threshold as a measure of spasticity: Implications for clinical practice. Topics in Stroke Rehabilitation, 16(3): 177-188.
  • Chan, C.W.Y. (1986). Motor and sensory deficits following a stroke: Relevance to a comprehensive evaluation. Physiotherapy Canada, 38, 29-34.
  • Goulet, C., Arsenault, A.B., Bourbonnais, D., Laramee, M.T., & Lepage, Y. (1996). Effects of transcutaneous nerve stimulation on H-reflex and spinal spasticity. Scandinavian Journal of Rehabilitation Medicine, 28, 169-76.
  • Goulet, C., Arsenault, A.B., Bourbonnais, D., & Levin, M.F. (1994). Topographical effects of transcutaneous electrical nerve stimulation on the H-reflex of the triceps surae muscles. Journal of Electromyography & Kinesiology, 4, 116-125.
  • Jobin, A. & Levin, M. (2000). Regulation of stretch reflex threshold in elbow flexors in children with cerebral palsy: a new measure of spasticity. Developmental Medicine & Child Neurology, 42, 531-540.
  • Levin, M.F. & Feldman, A.G. (1994). The role of stretch reflex threshold regulation in normal and impaired motor control. Brain Research, 657, 23-30.
  • Levin, M.F. & Hui-Chan, C.W.Y. (1992). Relief of hemiparetic spasticity by TENS is associated with improvement in reflex and voluntary motor functions. Electroencephalography and Clinical Neurophysiology, 85, 131-142.
  • Levin, M.F., & Hui-Chan, C. (1993). Are H and stretch reflexes in hemiparesis reproducible and correlated with spasticity? Journal of Neurology, 240, 63-71.
  • Levin, M.F., Selles, R.W., Verheul, M.H.G., & Meijer, O.G. (2000). Deficits in the coordination of agonist and antagonist muscles in stroke patients: Implications for normal motor control. Brain Research, 853, 352-69.
  • Nadeau, S., Arsenault, A.G., Gravel, D., Lepage, Y., & Bourbonnais, D. (1998). Analysis of the spasticity index used in adults with a stroke. Canadian Journal of Rehabilitation, 11, 219-20.
  • Ng, S.S., & Hui-Chan, C.W. (2005). The Timed Up & Go Test: Its reliability and association with lower-limb impairments and locomotor capacities in people with chronic stroke. Archives of Physical Medicine and Rehabilitation, 86, 1641-7.
  • Scholtes, V.A.B., Becher, J.G., Beelen, A., & Lankhorst, G.J. (2006). Clinical assessment of spasticity in children with cerebral palsy: a critical review of available instruments. Developmental Medicine and Child Neurology, 48, 64-73.

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