Frenchay Aphasia Screen Test (FAST)

Évidences révisées en date du 19-08-2008
Auteur(s)* : Lisa Zeltzer, MSc OT
Éditeur(s) : Nicol Korner-Bitensky, PhD OT ; Elissa Sitcoff, BA BSc
Version française en traduction libre : Andréanne Labranche

But

Le Frenchay Aphasia Screening Test (FAST) a été développé pour fournir aux professionnels de la santé travaillant avec des patients ayant peut-être de l’aphasie une méthode simple et rapide pour identifier la présence d’un déficit de langage. Le FAST était destiné pour être utilisé comme un outil de dépistage servant à identifier les patients avec des difficultés de communication qui devraient être référés à un orthophoniste pour une évaluation plus détaillée.

Revue détaillée

But de l’outil de mesure

Le Frenchay Aphasia Screening Test (FAST) a été développé pour fournir aux professionnels de la santé travaillant avec des patients ayant peut-être de l’aphasie une méthode simple et rapide pour identifier la présence d’un déficit de langage. Le FAST était destiné pour être utilisé comme un outil de dépistage servant à identifier les patients avec des difficultés de communication qui devraient être référés à un orthophoniste pour une évaluation plus détaillée.

Version disponibles

Le FAST a été publié pour la première fois en 1987 par Enderby, Wood, Wade et Hewer. Cette version a quatre sous-échelles (compréhension, expression verbale, lecture, écriture) et est cotée sur un total de 30 points.

Caractéristiques de l’outil

Items :

Le FAST évalue le langage à partir de quatre secteurs principaux : la compréhension, l’expression verbale, la lecture et l’écriture. Les évaluations sont centrées autour d’une seule carte de stimulus recto-verso, représentant une scène d’un côté et des formes géométriques de l’autre, et cinq phrases écrites. Toutes les instructions ou les tâches présentées au répondant sont graduées en longueur et en difficulté.

Les instructions pour l’administration de chaque section du FAST sont les suivantes :

Compréhension (sur 10).

Montrez au patient la carte sur laquelle se trouve une scène de rivière et dites : «Regardez cette image. Écoutez avec attention ce qui est dit et pointez les objets que je vous nomme.»

(a) Scène de rivière

Item de pratique : « Pointez la rivière ». Il ne faut pas coter cet item. Répétez l’item jusqu’à ce que le patient comprenne ce qui est demandé.

  1. « Pointez un bateau »
  2. « Pointez le plus grand arbre »
  3. « Pointez l’homme et pointez le chien »
  4. « Pointez la jambe gauche de l’homme puis pointez le canoë »
  5. « Avant de me pointer un canard près du pont, pointez moi la colline du milieu »

(b) Formes

Item de pratique : «Pointez le cercle». Répétez l’item jusqu’à ce que le patient comprenne ce qui est demandé.

  1. « Pointez le carré »
  2. « Pointez le cône »
  3. « Pointez le rectangle et le carré »
  4. « Pointez le carré, le cône et le demi-cercle »
  5. « Pointez le cône qui ressemble à une pyramide et celui qui ressemble à un segment d’orange »

Expression verbale (sur 10).

(a) Montrez au patient la scène de rivière et dites «Parlez-moi le plus possible de cette image.» Si le patient ne semble pas comprendre, dites : «Nommez tout ce que vous pouvez voir sur l’image.»

(b) Retirer la carte de la vue et informez le patient que vous allez tenter quelque chose d’un peu différent. Demandez au patient de nommer le plus grand nombre d’animaux possible en une minute. Si le patient semble douter, expliquez qu’il peut nommer les noms de tous les types d’animaux, sauvages ou domestiques, pas seulement ceux qui ont été vus sur l’image. Commencez à mesurer le temps avec un chronomètre dès que le patient nomme son premier animal et laissez le patient nommer durant 60 secondes, puis arrêtez la tâche.

Lecture (sur 5).

Vérifiez que le patient porte les bonnes lunettes de vue pour la lecture. Montrez au patient la scène de rivière et la première carte de lecture. Demandez au patient de lire la phrase pour lui-même, pas à haute voix, et faire ce que la phrase lui demande. Procédez de la même manière pour les quatre cartes de lecture restantes.

Écrire (sur 5).

Montrez au patient la scène de lecture et dites : «S’il vous plaît, écrivez le plus possible sur ce qui se passe sur l’image.» Si le patient ne semble pas comprendre, dites «Écrivez tout ce que vous pouvez voir sur l’image». Si la main dominante du patient est affectée, demandez-lui d’essayer de faire le test avec leur main non-dominante. Encouragez le patient si celui-ci arrête la tâche prématurément. Accordez un maximum de cinq minutes pour compléter cette section.

Cotation :

Les points sont donnés en se basant sur l’exactitude et sur l’intégralité des réponses. Les scores de chaque section du test sont additionnés pour obtenir un score total.

Comment coter la section concernant la compréhension :

Donnez un point pour chaque item effectué correctement. Si les instructions nécessitent d’être répétées, cotez comme une erreur. Les autocorrections spontanées peuvent être cotées comme correctes. Cette section est cotée sur un total de dix points.

Comment coter la section concernant l’expression verbale :

Partie (a) :

  1. Incapable de nommer les objets de manière intelligible.
  2. Nomme 1 – 2 objets
  3. Nomme 3 – 4 objets
  4. Nomme 5 – 7 objets
  5. Nomme 8 ou 9 objets ou utilise des groupes de mots ou des phrases, mais la performance est anormale (ex. hésitations, commentaires inappropriés, etc.)
  6. Normal – Utilise des groupes de mots ou des phrases, nomme 10 items

Partie (b)

  1. Aucun nommé
  2. Nomme 1 – 2
  3. Nomme 3 – 5
  4. Nomme 6 – 9
  5. Nomme 10 – 14
  6. Nomme 15 ou plus

Comment coter la section concernant la lecture :

Donnez un point pour chaque item complété correctement, pour un score total sur cinq points.

Comment coter la section concernant l’écriture :

La section d’écriture est cotée sur un total de cinq points.

  1. Capable d’essayer de faire la tâche mais n’écrit pas de mots intelligibles ou appropriés.
  2. Écrit un ou deux mots appropriés.
  3. Écrit les noms de trois objets ou un groupe de mots incluant deux ou trois objets.
  4. Écrit les noms de quatre objets (orthographiés correctement), ou deux ou trois groupes de mots incluant les noms de quatre items.
  5. Utilise des groupes de mots et des phrases incluant les noms de cinq items, mais la performance n’est pas considérée comme normale (ex. Les phrases n’intègrent pas les gens et les actions).
  6. Performance clairement normale (ex. les phrases intègre les gens et les actions).

Interprétation du score total :

La présence d’aphasie est indiquée si le patient obtient un score sous les seuils suivants :

Âge Score brut
Jusqu’à 60 ans 27
61 ans et plus 25

Une relation significativement inversée entre l’âge et le score total du FAST a été notée (O’Neill, Cheadle, Wyatt, McGuffog et Fullerton, 1990). Bien que les seuils stratifiés et les données normatives soient disponibles pour les versions complète et abrégée du FAST pour trois groupes d’âge ; = 60 ans, 61-70 ans et = 71 ans, cette observation est basée sur l’évaluation d’un petit échantillon (n = 123) d’individus normaux âgés de 21 à 81 ans. Comme la représentation des personnes très âgées dans l’échantillon normatif était limitée, il est recommandé d’interpréter avec prudence les résultats du test et d’abaisser le seuil signifiant la présence de difficultés linguistiques dans ce groupe afin d’éviter une classification incorrecte des patients très âgés (O’Neill et al., 1990).

Temps d’administration requis :

Le FAST prend de 3 à 10 minutes à être compléter (Enderby et al., 1987).

Sous-échelles :

Il y a quatre sous-échelles dans le FAST : ces sous-échelle évaluent la compréhension, l’expression verbale, la lecture et l’écriture.

Équipement : Le FAST nécessite les items suivants :

  • Carte de stimulus recto-verso avec les cartes de lectures qui lui sont associées.
  • Papier et crayon.
  • Chronomètre ou montre qui possède une aiguille pour les secondes.

Formation nécessaire :

Le FAST est adéquat pour être utilisé par les médecins généralistes, le personnel clinique et le personnel non-spécialisé (Enderby et al., 1987).

Versions alternatives du FAST

Version courte du FAST (Enderby, Wood, Wade, Langton Hewer, 1987). Pour réduire le temps d’administration, seules les sections évaluant la compréhension et l’expression peuvent être utilisées, pour un score combiné total sur 20. Un score de 13 ou moins sur 20 indique la présence d’aphasie. La sensibilité de classification de cette version courte du FAST a été relevé comme étant similaire à celle de l’outil d’évaluation complet

Clientèle cible

Peut être utilisé avec :

  • Les patients ayant subi un AVC

Ne devrait pas être utilisé avec :

  • La spécificité du FAST semble être affectée négativement par la présence de déficits du champ visuel, de négligence visuelle ou d’inattention, d’analphabétisme, de surdité, de faible concentration ou encore de confusion. Par conséquent, cette outil devrait être utilisé avec prudence chez les patients présentant ces problèmes (Enderby, 1987; Al-Khawaja, Wade, & Collin, 1996; Gibson, MacLennan, Gray, & Pentland, 1991).

Dans quelles langues l’outil est-il disponible ?

À notre connaissance, le FAST est seulement disponible en anglais.

Sommaire

Que mesure l’outil ? La présence d’un déficit de langage.
Pour quelles clientèles cet outil peut-il être utilisé ? Les patients qui pourraient avoir de l’aphasie.
Est-ce un outil de dépistage ou d’évaluation? Dépistage.
Temps d’administration requis ? Le FAST prend approximativement entre trois et dix minutes à administrer.
Versions FAST original (cette version a quatre sous-échelles : compréhension, expression verbale, lecture et écriture) est coté sur un total de 20 points ; Version courte du FAST (seules les sections concernant la compréhension et l’expression sont administrées).
Autres langues ? Aucune.
Propriétés psychométriques
Fidélité Cohérence interne :
Aucune étude n’a examiné la cohérence interne du FAST.

Test-retest :
Deux études ont examiné la fidélité test-retest du FAST. Une étude a relevé une excellente fidélité test-retest en utilisant les coefficients kappa et une étude a relevé une haute fidélité test-test en utilisant le coefficient de concordance (W) de Kendall.

Intra-juge :
Aucune étude n’a évalué la fidélité intra-juge du FAST.

Inter-juges :
Une étude a examiné la fidélité inter-juges du FAST et a relevé une haute fidélité inter-juges, mesurée par le coefficient de concordance (W) de Kendall.

Validité Critère :
Concourante :
Excellente corrélation entre le FAST et le Functional Communication Profile.

Construit :
Corrélation adéquate entre le FAST et l’Indice de Barthel.

Convergente/Discriminante :
Excellentes corrélation entre les scores de compréhension du FAST et les capacités réceptives du Sheffield Screening Test for Acquired Language Disorders (SST) ; entre les scores d’expression du FAST et les capacités expressives du SST ; entre le score total du FAST et celui du SST, et également avec le score total du Short Orientation, Memory and Concentration test (SOMC). Excellentes corrélations entre le FAST et les scores totaux du Functional Communication Profile et du shortened Minnesota Test for Differential Diagnosis of Aphasia, et excellentes corrélations entre le FAST avec les sous-tests du Minnesota Test for Differential Diagnosis of Aphasia.

Effets plancher/plafond Aucune étude n’a examiné les effets de plafond du FAST.
Sensibilité/ spécificité Une étude a comparé le FAST avec l’évaluation par un orthophoniste (étalon de mesure) et a relevé une sensibilité globale de 87 % et une spécificité de 80 %.

Une étude a comparé les sous-échelles évaluant la compréhension et l’expression du FAST à l’évaluation par un clinicien d’expérience et a relevé une sensibilité de 96%-100% et une spécificité de 61%-79%.

Est-ce que l’outil est sensible au changement ? Même si le FAST est conçu pour être un outil de dépistage, une étude a relevé que le FAST démontrait un changement significatif dans la direction prévue.
Acceptabilité La spécificité du FAST semble être affectée négativement par la présence de déficits du champ visuel, de négligence visuelle ou d’inattention, d’analphabétisme, de surdité, de faible concentration ou encore de confusion. Par conséquent, cette outil devrait être utilisé avec prudence chez les patients présentant ces problèmes. Il a été recommandé que pour l’évaluation des personnes très âgées, les scores devraient être interprétés avec prudence. De plus, le score seuil signifiant les difficultés de langage devrait être baissé pour éviter les classifications incorrectes avec cette clientèle.
Faisabilité L’administration du FAST est simple et rapide et peut être faite par des médecins généralistes, le personnel médical junior et d’autres non-spécialistes. Il ne requière pas de formation formelle. Les cartes de stimulus et de lecture peuvent être achetées en ligne. Le FAST est simple à coter et les limites stratifiées ainsi que les données normatives sont disponibles.
Comment obtenir l’outil ? Les cartes de stimuli et de lecture sont disponibles sur Wiley au lien suivant: http://ca.wiley.com/WileyCDA/WileyTitle/productCd-1861564422.html

Propriétés psychométriques

Résumé

Une recherche dans la littérature a été menée pour identifier toutes les publications pertinentes concernant les propriétés psychométriques du FAST.

Fidélité

Test-retest :
Philip, Lowles, Armstrong et Whitehead (2002) ont administré le FAST à 50 patients âgés, avec reprise de l’administration une ou deux semaines plus tard par une infirmière. En utilisant les coefficients kappa, la fidélité test-retest du FAST s’est avérée excellente (kappa = 1,00). Une valeur kappa de 1,0 représente un accord parfait entre les deux temps d’administration.

Enderby, Wood, Wade, et Langton Hewer (1987) ont examiné la fidélité test-retest du FAST et ont relevé un haut coefficient de concordance de Kendall (W) (W = 0,97).

Inter-juges :
Enderby, Wood, Wade et Langton Hewer (1987) ont examiné la fidélité inter-juges du FAST et ont relevé un haut coefficient de concordance de Kendall (W) (W = 0,97).

Sweeney, Sheahan, Rice, Malone, Walsh et Coakley (1993) ont examiné la fidélité inter-juges du FAST et ont relevé un accord de 93% entre les évaluateurs.

Validité

Critère :

Concourante :
Enderby, Wood, Wade et Langton Hewer (1987) ont examiné la validité concourante du FAST avec le Functional Communication Profile avec des patients, 15 jours post-AVC, et des patients avec de l’aphasie chronique. D’excellentes corrélations ont été relevées entre les deux mesures pour les deux groupes (respectivement, r = 0,87 et r = 0,96).

Construit :

Al-Khawaja, Wade et Collin (1995) ont administré le FAST à 50 patients chez qui de l’aphasie était suspectée. Le FAST avait une corrélation adéquate avec l’Indice de Barthel (r = 0,59). Les auteurs déclarent que ces résultats confirment l’hypothèse selon laquelle les troubles du langage sont associés à la sévérité des incapacités (c’est-à-dire que les patients qui étaient incontinents, incapables de marcher/faire des transferts et qui nécessitaient de l’aide pour les soins personnels démontraient des troubles plus significatifs du langage et du discours lors du dépistage).

Convergente :
Al-Khawaja, Wade et Collin (1995) ont examiné la relation entre le FAST et le Sheffield Screening Test for Acquired Language Disorders (SST – Syder, Body, Parker, & Boddy, 1993). À l’instar du FAST, le SST est un outil de mesure qui a été développé pour détecter la présence de troubles du langage chez les adultes. Les scores de compréhension du FAST ont démontré une excellente corrélation avec les capacités réceptives du SST (r = 0,74) et les scores d’expression du FAST ont démontré une excellente corrélation avec les capacités d’expression du SST (r = 0,92). Les scores totaux de ces deux tests corrélaient aussi de manière excellente (r = 0.89). Dans cette étude, le FAST était également comparé au Short Orientation, Memory and Concentration test (SOMC – Katzman, Brown, Fuld, Peck, Schechter et Schimmel, 1983). Une excellente corrélation entre le score total du FAST et le score total du SOMC a été notée (r = 0,86) ainsi qu’une excellente corrélation entre les scores totaux au SST et au SOMC (r = 0,91).

Enderby et Crow (1996) ont examiné les corrélations entre le FAST, le Functional Communication Profile et le shortened Minnesota Test for Differential Diagnosis of Aphasia et ont relevé d’excellentes corrélations entre le FAST et les deux autres outils de mesure (respectivement, r = 0,73 et r = 0,91). Les corrélations entre le FAST et les sous-tests du Minnesota Test for Differential Diagnosis of Aphasia allaient de 0,70 à 0.82 and et étaient considérées comme excellentes.

Sensibilité/spécificité

Al-Khawaja et al. (1995) ont comparé la présence (ou l’absence) d’aphasie, telle que confirmée par des orthophoniste (étalon de mesure), avec les résultats du FAST et ont relevé que le FAST avait une sensibilité globale de 87% et une spécificité générale de 80% en utilisant des scores seuils stratifiés selon l’âge.

O’Neill, Cheadle, Wyatt, McGuffog et Fullerton (1990) ont comparé les sous-échelles évaluant la compréhension et l’expression du FAST avec l’examen clinique d’un clinicien expert. En utilisant un score seuil de < 25 sur 30 pour identifier la présence d’aphasie, à un jour post-AVC, une sensibilité de 96% et une spécificité de 61% ont été relevées. À une semaine post-AVC, une sensibilité de 100% et une spécificité de 79% ont été observées. Cependant, dans cette étude, une spécificité plus basse était associée avec le FAST plutôt qu’avec l’examen clinique, ce qui suggère que l’administration du FAST ne donne pas d’avantage réel par rapport à une évaluation attentive par un clinicien expérimenté.

Sensibilité au changement

Même si le FAST est conçu pour être une mesure de dépistage, la première étude publiée sur le FAST a examiné l’administration répétée du test après un certain temps et a noté que le FAST démontrait un changement significatif dans la direction prévue (Enderby, 1987). Cependant, la sensibilité au changement du FAST n’a pas été évaluée avec plus de détails.

Références

  • Enderby, P. M., Wood, V. A., Wade, D. T., Langton Hewer, R. (1987). The Frenchay Aphasia Screening Test: A short, simple test for aphasia appropriate for nonspecialists. International Journal of Rehabilitation Medicine, 8, 166-170.
  • Enderby, P., Crow, E. (1996). Frenchay Aphasia Screening Test: Validity and comparability. Disability and Rehabilitation, 18, 238-240.
  • Gibson ,L., MacLennan, W. J., Gray, C., Pentland, B. (1991). Evaluation of a comprehensive assessment battery for stroke patients. International Journal of Rehabilitation Research, 14, 93-100.
  • Katzman, R., Brown, T., Fuld, P., Peck, A., Schechter, R., Schimmel, H. (1983). Validation of a short Orientation-Memory-Concentration test of cognitive impairment. Am J Psychiatry, 140, 734-739.
  • O’Neill, P. A., Cheadle, B., Wyatt, R., McGuffog, J., Fullerton, K. J. (1990). The value of the Frenchay Aphasia Screening Test in screening for dysphasia: Better than the clinician? Clinical Rehabilitation, 4, 123-128.
  • Philp, I., Lowles, R. V., Armstrong, G. K., Whitehead, C. (2002). Repeatability of standardized tests of functional impairment and well-being in older people in a rehabilitation setting. Disability and Rehabilitation, 24, 243-249.
  • Salter, K., Jutai, J., Foley, N., Hellings, C., Teasell, R. (2006). Identification of aphasia post stroke: A review of screening assessment tools. Brain Injury, 20(6), 559-568.
  • Sweeney, T., Sheahan, N., Rice, I., Malone, J., Walsh, J. B., Coakley, D. (1993). Communication disorders in a hospital elderly population. Clinical Rehabilitation, 7, 113-117.
  • Syder, D., Body, R., Parker, M., Boddy, M. (1993). Sheffield screening test for acquired language disorders. Manual: Nfer-Nelson.

Voir la mesure

Comment obtenir le FAST

Le manuel, les cartes de stimuli et les cartes de lecture du FAST peuvent être achetés en accédant au site web de Stass publications.

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