Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Évidences révisées en date du 19-08-2008
Auteur(s)* : Lisa Zeltzer, MSc OT ; Lorie Kloda, PhD
Éditeur(s) : Nicol Korner-Bitensky, PhD OT ; Elissa Sitcoff, BA BSc
Version française en traduction libre : Alexandra Matteau

But

L’Hospital Anxiety and Depresion Scale (HADS) est une mesure auto administrée utilisée pour détecter la présence de dépression et d’anxiété. L’HADS a été développée pour fournir aux cliniciens un outil pratique acceptable, fidèle, valide et facile à utiliser pour identifier et quantifier la dépression et l’anxiété. L’HADS peut être utilisée dans divers contextes (par ex., en communauté, en soins de première ligne, en intra hospitalier et en psychiatrie). L’HADS ne se veut pas un outil de diagnostic complet, mais un moyen pour identifier les patients en hôpital général qui ont besoin d’une évaluation psychiatrique et d’assistance supplémentaire (Herrmann, 1997).

Note : Le nom des instruments de mesure qui, en anglais, sont identifiés et nommés par des noms de genre féminin en français – ex. « Batterie » (Battery), « Catégorie » (Category), « Échelle » (Scale, Ladder), « Évaluation » (Assessment) ou « Mesure » (Measure) – sont traduits en français par le genre féminin.

Revue détaillée

But de la mesure

L’Hospital Anxiety and Depresion Scale (HADS) est une mesure auto administrée utilisée pour détecter la présence de dépression et d’anxiété. L’HADS a été développée pour fournir aux cliniciens un outil pratique acceptable, fidèle, valide et facile à utiliser pour identifier et quantifier la dépression et l’anxiété. L’HADS peut être utilisée dans divers contextes (par ex., en communauté, en soins de première ligne, en intra hospitalier et en psychiatrie). L’HADS ne se veut pas un outil de diagnostic complet, mais un moyen pour identifier les patients en hôpital général qui ont besoin d’une évaluation psychiatrique et d’assistance supplémentaire (Herrmann, 1997).

Versions disponibles de l’HADS

L’HADS a été développée par Phillip Snaith et Anthony Zigmond en 1983.

Caractéristiques de la mesure

Items :

L’HADS est une mesure auto administrée avec 14 items au total qui demande au client de réfléchir sur leur humeur de la dernière semaine. Sept items évaluent la dépression, parmi lesquels 5 sont des marqueurs pour l’anhédonie (une incapacité à éprouver du plaisir) et 2 concernent l’apparence et les sentiments de ralentissement. Sept items évaluent l’anxiété, parmi lesquels 2 évaluent l’angoisse automatique (la panique et les papillons dans l’estomac), et les 5 autres évaluent la tension et l’agitation (Dunbar, Ford, Hunt & Der, 2000). L’HADS peut être administrée à plusieurs reprises sans avoir d’impact sur la validité, mais au moins une semaine devrait s’écouler entre les différentes administrations.

Cotation :

Les scores des items de chaque sous-échelle de l’HADS sont additionnés pour produire un score d’anxiété (HADS-A) ou un score de dépression (HADS-D), ou ils peuvent être ajoutés pour produire un score total (HADS-T). Chaque item est noté sur une échelle de 4 points (allant de 0 = non, pas du tout, à 3 = oui, définitivement), pour un score total allant de 0 à 21 pour chaque sous-échelle. Un plus haut score indique une plus grande détresse. Un certain nombre d’items sont notés inversement (allant de 3 = non, pas du tout, à 0 = oui, définitivement), incluant deux items de l’HADS-A et quatre items de l’HADS-D.

Dans la publication originale, un score de 0 à 7 pour l’une ou l’autre des sous-échelles était considéré dans la normale, un score de 11 ou plus indiquait la présence probable (« du cas ») d’un trouble de l’humeur et un score de 8 à 10 suggérait la présence de l’état (Zigmond & Snaith, 1983). Une publication récente auprès d’individus ayant subi un AVC a déterminé qu’un équilibre optimal est obtenu entre la spécificité en utilisant un score seuil de 11 pour le score total HADS et de 8 pour l’HADS-D (Aben, Verhey, Lousberg, Lodder & Honig, 2002).

Durée :

L’HADS est une mesure brève et elle peut être complétée rapidement pendant que l’on attend pour être vu par un clinicien. Le temps d’administration varie entre 2 et 5 minutes. Un clinicien expérimenté peut coter l’HADS en 1 minute (Herrmann, 1997).

Sous-échelles :

L’HADS a deux sous-échelles : l’HADS-A (sous-échelle d’anxiété) et l’HADS-D (sous-échelle de dépression).

Équipement :

Seulement le questionnaire et un crayon sont nécessaires pour compléter l’HADS.

Formation :

Aucune formation formelle n’est nécessaire pour l’HADS.

Versions alternatives de l’HADS

L’HADS peut être administrée lors d’une interview en personne ou au téléphone pour les clients qui peuvent avoir de la difficulté avec l’auto administration. Toutefois, les résultats d’une récente étude sur l’HADS auprès de personnes dans la population générale âgés de 13 à 23 ans ont démontré que les individus âgés de 16 à 23 ans ont tendance à avoir de plus hauts scores lorsqu’ils sont interviewés au téléphone que lorsqu’ils le remplissent eux-mêmes par la poste, et cela était plus prononcé chez les femmes (Jörngården, Wettergen, von Essen, 2006).

Pertinence de l’évaluation selon la clientèle

Peut être utilisé avec :

L’HADS peut être administrée aux clients ayant subi un AVC.

  • Toutefois, pour les clients avec des problèmes de communication, une évaluation spécifique pour l’aphasie est recommandée, telle que le Stroke Aphasic Depression Questionnaire (Sutcliffe & Lincoln, 1998).

L’HADS a aussi été validée pour être utilisée avec les adolescents (White, Leach, Sims, Atkinson & Cottrell, 1999) ; les cas somatiques et psychiatriques ; les patients recevant des soins de première ligne (Olsson, Mykletun & Dahl, 2005) ; et la population générale.

Ne devrait pas être utilisé avec :

L’administration de l’HADS nécessite que le client ait une compréhension écrite et des facultés visuelles adéquates puisqu’il s’agit d’une mesure auto administrée. Toutefois, dans le cas d’analphabétisme ou d’une mauvaise vue, les items et les réponses possibles peuvent être lus au répondant (Snaith, 2003).
Note : Bien qu’un certain nombre d’études utilisent l’administration par interview pour l’HADS, à notre connaissance, aucune étude n’a examiné la validité de cette forme d’administration auprès de clients ayant subi un AVC.

Si l’alphabétisme du client est en cause, il est conseillé, avant d’autoriser le client à s’auto administrer l’HADS, que le clinicien demande au répondant de lire à voix haute une phrase du questionnaire pour détecter l’analphabétisme, puisque certains individus peuvent faire semblant de lire les déclarations et souligner des réponses au hasard (Snaith, 2003).

Dans quelles langues la mesure est-elle disponible ?

L’HADS a été traduite par le MAPI Research Institute dans les langues suivantes :

Afrikaans Finlandais Lituanien Suédois
Arabe Français Malais Tagalog
Bengali Allemand* Malayalam Tamoul
Brésilien Grec Marathi Télougou
Bulgare Gujarati Norvégien Thaï
Chinois – cantonais Hongrois Polonais Turc
Chinois – mandarin Islandais Portugais Ourdou
Croate Indonésien Pendjabi Ukrainien
Tchèque Italien Roumain Xhosa
Danois Japonais Russe Yoruba
Néerlandais Kannada Slovaque
Estonien Coréen Slovène
Persan Letton Espagnol

* Le droit d’auteur pour les traductions allemandes est détenu par Verlag Hans Huber, Bern, Switzerland. Veuillez consulter le http://www.testzentrale.de/

L’HADS a été traduite et validée en :

  • Grec (Michopoulos, Douzenis, Kalkavoura, Christodoulou, Michalopoulou, Kalemi et al., 2008)
  • Hongrois (Muszbek, Szekely, Balogh, Molnar, Rohanszky et al., 2006)
  • Iranien (Montazeri, Vahdaninia, Ebrahimi & Jarvandi, 2003)
  • Pendjabi, habitant au Royaume-Uni (Lane, Jajoo, Taylor, Lip, Jolly & BRUM Steering Committee, 2007).

Sommaire

Que mesure l’outil ? La dépression et l’anxiété.
Avec quelles clientèles l’outil peut-il être utilisé ? Les patients en hôpital général. L’outil peut être utilisé avec les personnes ayant subi un AVC, mais il n’est pas limité à ceux-ci.
Est-ce un outil de dépistage ou d’évaluation ? Dépistage
Temps d’administration L’HADS est une mesure brève et peut être complétée rapidement lorsqu’on attend pour être vu par un clinicien. Le temps d’administration varie entre 2 et 5 minutes. Un clinicien expérimenté peut coter l’HADS en 1 minute (Herrmann, 1997).
Versions L’HADS a été développée par Dr Phillip Snaith et Anthony Zigmond en 1983. Elle est conçue pour être auto administrée, mais elle peut être administrée lors d’entrevue en personne ou au téléphone pour les clients qui peuvent avoir de la difficulté à s’auto administrer la mesure.
Autres langues

Traduite et validée en : grec ; hongrois ; iranien ; pendjabi habitant au Royaume-Uni.

L’HADS a été traduite, mais pas nécessairement validée dans 51 langues (voir le module de l’HADS pour la liste complète des traductions).

Propriétés psychométriques
Fidélité Cohérence interne :
Parmi deux études examinant la cohérence interne de l’HADS auprès d’une clientèle ayant subi un AVC, une étude a relevé une excellente cohérence interne et l’autre étude a noté une cohérence interne allant d’adéquate à excellente.

Test-retest :
Aucune étude n’a examiné la fidélité test-retest de l’HADS auprès de clients ayant subi un AVC.

Validité Critère :
Concourante :
La validité concourante de l’HADS n’a pas été examinée auprès de populations ayant subi un AVC. Des études qui ont examiné la validité concourante de l’HADS auprès d’autres populations ont relevé d’excellentes corrélations entre l’HADS et l’Inventaire de dépression de Beck, le General Health Questionnaire, la Clinical Anxiety Scale, le Spielberger’s State-Trait Anxiety Inventory et la Montgomery Asberg Depression Rating Scale. Des corrélations allant d’adéquates à excellentes ont été notées entre l’HADS et la Symptom Checklist-90 Scale. Des corrélations adéquates ont été relevées entre l’HADS-A et l’Hamilton Anxiety Rating Scale.

Construit :
Un article de synthèse de 18 études a relevé une excellente corrélation moyenne entre l’HADS-A et l’HADS-D. Dans une autre revue, sept études ont noté des corrélations allant d’adéquates à excellentes entre l’HADS-A et l’HADS-D auprès d’un échantillon qui ne comprenait pas de patients psychiatriques ; et deux études ont relevé des corrélations adéquates chez des patients psychiatriques.

Est-ce que l’outil est sensible aux changements ? Dans une étude auprès de 200 clients ayant subi un AVC, la corrélation moyenne entre les sous-échelles de dépression et d’anxiété de l’HADS s’est révélée être excellente.
Acceptabilité L’HADS est généralement auto administrée, toutefois, elle peut être administrée lors d’entrevue en personne ou par téléphone pour les clients qui sont incapables de s’auto administrer la mesure. L’HADS n’est pas recommandée pour l’utilisation avec des clients ayant des problèmes de communication.
Faisabilité L’HADS est un outil de dépistage bref et auto administré. La cotation ne prend qu’une minute lorsqu’elle est effectuée par un clinicien expérimenté et aucun équipement particulier n’est nécessaire.
Comment obtenir l’outil ? L’HADS originale est disponible en annexe dans Zigmond et Snaith (1983). Un exemplaire de l’article est disponible en cliquant ici. L’HADS est également disponible sur le site web suivant : http://shop.gl-assessment.co.uk/home.php?cat=417.

Propriétés psychométriques

Résumé

Une revue de littérature a été menée pour identifier toutes les publications pertinentes sur les propriétés psychométriques de l’HADS auprès d’individus ayant subi un AVC. Bien que les propriétés psychométriques de l’HADS aient été bien établies dans d’autres populations de patients, il y a peu d’études à ce jour qui ont examiné les propriétés psychométriques de l’HADS auprès d’individus ayant subi un AVC.

Effets plancher/plafond

Selon le commentaire de Herrmann (1997) dans son étude, l’HADS n’inclut pas de symptômes pathologiques sévères des deux troubles détectés (anxiété et dépression). Cette particularité a été effectuée pour améliorer la sensibilité de l’HADS face aux cas légers, évitant ainsi le risque d’un effet de plafond souvent rencontré avec les questionnaires psychiatriques utilisés pour les patients en milieu médical.

Fidélité

Cohérence interne :
Aben, Verhey, Lousberg, Lodder et Honig (2002) ont administré l’HADS à 200 patients un mois après un tout premier AVC ischémique et ils ont relevé que la cohérence interne de l’HADS était excellente, avec un alpha de Cronbrach = 0,85.

Johnston, Pollard et Hennessey (2000) ont administré l’HADS à 68 individus en phase aiguë de récupération post-AVC dans les 10 à 20 premiers jours de l’étude. À un mois post-AVC, l’alpha de Cronbach était adéquat< pour l’HADS-A (alpha = 0,76), l’HADS-D (alpha = 0,79) et le total HADS (alpha = 0,79). À 6 mois post-AVC, l’HADS-A et le total HADS avaient une excellente cohérence interne (respectivement, alpha = 0,87; 0,89) et l’HADS-D était adéquate (alpha = 0,76).

Test-retest :
À ce jour, la fidélité test-retest de l’HADS n’a pas été examinée auprès de populations ayant subi un AVC.

Validité

À notre connaissance, l’étude réalisée par Aben et al. (2002) est la seule étude, à ce jour, qui a examiné la validité de l’HADS auprès d’individus ayant subi un AVC.

Critère :

Concourante :
La validité concourante de l’HADS n’a pas été examinée auprès de populations ayant subi un AVC. Ci-dessous, nous présentons les conclusions d’études qui ont examiné la validité concourante de l’HADS dans d’autres populations.

Dans une étude de Bjelland et al. (2002), la validité concourante de l’HADS a été examinée en comparaison avec des questionnaires évaluant l’anxiété et la dépression, et des instruments administrés lors d’entrevue (l’Inventaire de dépression de Beck – IDB, le Beck Depression Inventory for Primary Care, la Clinical Anxiety Scale, l’Hamilton Anxiety Scale, la Montgomery-Asberg Depression Rating Scale, la Symptom Checklist 90 Scale, le Spielberger State-Trait Anxiety Inventory et une Échelle visuelle analogue). Les corrélations entre l’HADS et l’IDB étaient excellentes, allant de r = 0,61 à 0,83. Les corrélations entre le General Health Questionnaire et l’HADS ont varié d’adéquates à excellentes (r = 0,50 à 0,68). Les corrélations entre l’HADS et la Clinical Anxiety Scale étaient excellentes, allant de r = 0,69 à 0,75. Les corrélations entre l’HADS et le Spielberger’s State-Trait Anxiety Inventory étaient excellentes, allant de r = 0,64 à 0,81. Les corrélations entre l’HADS et la Symptom Checklist 90 Scale ont varié d’adéquates à excellentes (r = 0,49 à 0,73). Les corrélations entre l’HADS et la Montgomery Asberg Depression Rating Scale étaient excellentes, allant de r = 0,62 à 0,81. Finalement, des corrélations adéquates ont été relevées entre l’HADS-A et l’Hamilton Anxiety Rating Scale (r = 0,34 à 0,44).

Clark et Steer (1994) ont noté que l’HADS a une excellente corrélation (corrélation de Pearson r = 0,73) avec la sous-échelle cognitive-affective de 13 items de l’Inventaire de dépression de Beck dans une étude pour différencier les patients hospitalisés déprimés de ceux qui ne sont pas déprimés.

Construit :

Convergente/Discriminante :
Aben et al. (2002) ont relevé que la corrélation moyenne entre les sous-échelles de dépression et d’anxiété de l’HADS était excellente (r = 0,67). Herrmann (1997) affirme que la corrélation entre les deux sous-échelles est le résultat du chevauchement existant entre les symptômes de la dépression et de l’anxiété, et non pas un reflet d’un défaut de l’instrument.

Sensibilité et spécificité :

O’Rourke, MacHale, Signorini et Dennis (1998) ont administré l’HADS à 105 individus ayant subi un AVC, 6 mois après sa survenu. Ils ont relevé que les limites typiques pour l’HADS sont sous-optimales lorsqu’elles sont comparées aux résultats d’une évaluation psychiatrique réalisée en aveugle dans laquelle le Schedule for Affective Disorders and Schizophrenia a été utilisé pour déterminer un diagnostic du DSM-IV. Un seuil différent de 6/7 pour les patients ayant subi un AVC a été suggéré, lequel produit un meilleur équilibre entre la spécificité pour l’HADS-A (sensibilité, 0,83 ; spécificité, 0,68) et l’HADS-D (sensibilité, 0,8 ; spécificité, 0,79).

Aben et al. (2002) ont administré l’HADS à 200 patients un mois après le tout premier AVC ischémique. Ils ont constaté qu’au seuil optimal de 5 pour l’HADS-A, la sensibilité était de 91,7 et la spécificité de 56,1 pour la dépression majeure seulement (aire sous la courbe (AUC) = 0,78), et la sensibilité était de 88,5 et la spécificité de 71,8 pour détecter la dépression majeure et mineure (ASC = 0,77). Un seuil optimal de 8 pour l’HADS-D a produit une sensibilité de 73,1 et une spécificité de 81,6 pour détecter la dépression majeure seulement (AUC = 0,82), et une sensibilité de 72,5 et une spécificité de 78,9 pour détecter la dépression majeure et mineure (AUC = 0,83). Finalement, pour le total HADS, un seuil optimal de 11 a produit une sensibilité de 91,7 et une spécificité de 65,3 pour détecter la dépression majeure seulement (AUC = 0,83), et une sensibilité de 86,8 et une spécificité de 69,9 pour détecter la dépression majeure et mineure (AUC = 0,84).

Johnson, Burvill, Anderson, Jamrozik, Stewart-Wynne et Chakera (1995) ont administré l’HADS à 93 patients post-AVC et ils ont relevé une sensibilité de 0,95 pour l’HADS-A et de 0,83 pour l’HADS-D, avec des spécificités respectives de 0,46 et 0,44. Les scores seuils optimaux utilisés dans cette étude n’ont pas été divulgués, toutefois, ils ont été estimés par Bjelland et al. (2002) comme étant de 5+ pour l’HADS-A et de 4+ pour l’HADS-D.

Sensibilité au changement

N’a pas encore été examinée dans la population ayant subi un AVC.

Références

  • Aben, I., Verhey, F., Lousberg, R., Lodder, J., & Honig, A. (2002). Validity of the Beck Depression Inventory, Hospital Anxiety and Depression Scale, SCL-90, and Hamilton Depression Rating Scale as screening instruments for depression in stroke patients. Psychosomatics, 43(5), 386-393.
  • Bjelland, I., Dahl, A. A., Haug, T. T., & Neckelmann, D. (2002). The validity of the Hospital Anxiety and Depression Scale: An updated literature review. Journal of Psychosomatic Research, 52, 69-77.
  • Clark, D. A., & Steer, R. A. (1994). Use of nonsomatic symptoms to differentiate clinically depressed and non-depressed hospitalized patients with chronic medical illnesses. Psychological Reports, 75(3, Pt 1), 1089-1090.
  • Dunbar, M., Ford, G., Hunt, K., & Der, G. (2000). A confirmatory factor analysis of the Hospital Anxiety and Depression Scale: Comparing empirically and theoretically derived structures. Br J Clin Psychol, 39, 79-94.
  • Herrmann, C. (1997). International experiences with the hospital anxiety and depression scale: A review of validation data and clinical results. Journal of Psychosomatic Research, 42(1), 17-41.
  • Johnson, G., Burvill, P. W., Anderson, C. S., Jamrozik, K., Stewart-Wynne, E. G., Chakera, T. M. (1995). Screening instruments for depression and anxiety following stroke: experience in the Perth community stroke study. Acta Psychiatr Scand, 91, 252- 257.
  • Johnston, M., Pollard, B., & Hennessey, P. (2000). Construct validation of the hospital anxiety and depression scale with clinical populations. Journal of Psychosomatic Research, 48, 579-584.
  • Jörngården, A., Wettergen, L., von Essen, L. (2006). Measuring health-related quality of life in adolescents and young adults: Swedish normative data for the SF-36 and the HADS, and the influence of age, gender, and method of administration. Health and Quality of Life Outcomes, 4(91), 1-10.
  • Lane, D. A., Jajoo, J., Taylor, R. S., Lip, G.Y., Jolly, K., Birmingham Rehabilitation Uptake Maximisation (BRUM) Steering Committee (2007). Cross-cultural adaptation into Punjabi of the English version of the Hospital Anxiety and Depression Scale. BMC Psychiatry, 7, 5.
  • Michopoulos, I., Douzenis A., Kalkavoura, C., Christodoulou, C., Michalopoulou, P., Kalemi, G., et al. (2008). Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS): Validation in a Greek general hospital sample. Annals of General Psychiatry, 7(1), 4.
  • Montazeri, A., Vahdaninia, M., Ebrahimi, M., Jarvandi, S. (2003). The Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS): translation and validation study of the Iranian version. Health and Quality of Life Outcomes, 1, 14.
  • Muszbek, K., Szekely, A., Balogh, E. M., Molnar, M., Rohanszky, M., Ruzsa, et al. (2006). Validation of the Hungarian Translation of Hospital Anxiety and Depression Scale. Quality of Life Research, 15(4), 761-766.
  • Olsson, I., Mykletun, A., & Dahl, A. A. (2005). The hospital anxiety and depression rating scale: A cross-sectional study of psychometrics and case finding abilities in general practice. BMC Psychiatry, 14(5), 46.
  • O’Rourke, S., MacHale, S., Signorini, D., & Dennis, M. (1998). Detecting Psychiatric Morbidity After Stroke: Comparison of the GHQ and the HAD Scale. Stroke, 29, 980-985.
  • Snaith, R. P. (2003). The hospital anxiety and depression scale. Health and Quality of Life Outcomes, 1(1), 29.
  • White, D., Leach, C., Sims, R., Atkinson, M., & Cottrell, D. (1999). Validation of the Hospital Anxiety and Depression Scale for use with adolescents. British Journal of Psychiatry, 175, 452-454.
  • Zigmond, A. S., & Snaith, R. P. (1983). Hospital Anxiety and Depression Scale. Acta Psychiatrica Scandinavica, 67, 361-370.

Voir la mesure

Comment obtenir la HADS ?

La version originale est disponible en annexe de Zigmond et Snaith (1983). Un exemplaire de l’article est disponible en cliquant ici.

La HADS est également disponible au site web suivant : http://shop.gl-assessment.co.uk/home.php?cat=417.

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