Rivermead Mobility Index (RMI)
But
Le Rivermead Mobility Index (RMI) a été développé à partir de la sous-échelle évaluant la fonction globale de la Rivermead Motor Assessment comme un moyen de quantifier les troubles de mobilité auprès de clients ayant subi un AVC. D’un point de vue clinique, le RMI est pertinent pour tester les capacités fonctionnelles, telles que la démarche, l’équilibre et les transferts (Forlander & Bohannon, 1999).
Revue détaillée
But de la mesure
Le Rivermead Mobility Index (RMI) a été développé à partir de la sous-échelle évaluant la fonction globale de la Rivermead Motor Assessment comme un moyen de quantifier les troubles de mobilité auprès de clients ayant subi un AVC. D’un point de vue clinique, le RMI est pertinent pour tester les capacités fonctionnelles, telles que la démarche, l’équilibre et les transferts (Forlander & Bohannon, 1999).
Versions disponibles
Le RMI a été publié en 1991 par Collen, Wade, Robb et Bradshaw et repose sur la section évaluant la fonction globale de la Rivermead Motor Assessment.
Caractéristiques de la mesure
Items :
Le RMI inclut quinze items de mobilité : 14 items autoévalués et 1 item par observation directe (se tenir debout sans soutien). Les 15 items sont organisés hiérarchiquement et remplissent les critères d’échelle de Guttman, suggérant que tous les items sont classés selon la difficulté croissante. En fait, si le client réussit à accomplir l’item le plus difficile, cela suggère qu’il réussira les items plus faciles. De même, l’échec d’un item suggère que le client sera incapable d’accomplir les items restants plus difficiles (Hsieh, Hsueh & Mao, 2000). Toutefois, Franchignoni et al. (2003) ont identifié des difficultés potentielles dans l’ordre des trois premiers items de l’échelle. Ils ont noté que davantage de patients pouvaient accomplir la troisième tâche (équilibre assis) que l’un ou l’autre des deux items précédents (se retourner dans le lit et couché à assis). Compte tenu de cela, les auteurs ont recommandé la prudence dans l’interprétation du RMI comme une vraie échelle hiérarchique.
Le RMI peut être administré par auto-évaluation ou avec l’aide d’un proche aidant. Il est composé des 15 questions suivantes : (Forlander & Bohannon, 1999; Franchignoni et al. 2003).
- Se retourner dans le lit : Est-ce que vous arrivez à passer de la position couchée sur le dos à couchée sur le côté sans aide ?
- Couché à assis : D’une position couchée dans le lit, vous levez-vous pour vous asseoir par vous-même sur le bord du lit ?
- Équilibre assis : Est-ce que vous vous assoyez sur le bord du lit sans vous tenir pour 10 secondes?
- Assis à debout : Est-ce que vous vous levez de n’importe quelle chaise en moins de 15 secondes et restez debout pour 15 secondes, en utilisant les mains ou une aide, si nécessaire ?
- Tenir debout sans soutien : demandez au client de se tenir sans aide et observez-le tenir debout pour 10 secondes sans aucune aide.
- Transfert : Arrivez-vous à passer du lit à la chaise et vice-versa sans aucune aide?
- Marcher à l’intérieur (avec une aide si nécessaire) : Est-ce que vous marchez 10 mètres, avec une aide si nécessaire, mais sans aide de secours ?
- Escaliers : Gérez-vous un escalier sans aide ?
- Marcher à l’extérieur (terrain régulier) : Est-ce que vous vous promenez à l’extérieur, sur les trottoirs, sans aide ?
- Marcher à l’intérieur, sans aide : Est-ce que vous marchez 10 mètres à l’intérieur, sans étrier, attelle ou autres aides (incluant les meubles ou les murs) ?
- Ramasser le sol : Arrivez-vous à marcher 5 mètres, ramasser quelque chose sur le plancher et ensuite revenir sans aide ?
- Marcher à l’extérieur (sol irrégulier) : Est-ce que vous marchez sur un sol irrégulier (gazon, gravier, neige, glace, etc.) sans aide ?
- Se laver : Est-ce que vous entrez/sortez d’un bain ou d’une douche pour vous laver sans supervision et sans aide ?
- Monter et descendre quatre marches : Arrivez-vous à monter et descendre quatre marches sans rampe, mais en utilisant une aide si nécessaire ?
- Courir : Est-ce que vous courrez 10 mètres sans boiter en quatre secondes (marcher vite sans boiter est acceptable) ?
Cotation :
Chaque item est coté 0 ou 1, selon la possibilité que le client soit en mesure d’accomplir la tâche d’après des instructions précises. Un score de 0 équivaut à une réponse négative ; un score de 1 équivaut une réponse positive. Un score total est déterminé en additionnant les points alloués à tous les items. Un score maximum de 15 est possible : les plus hauts scores indiquant un meilleur rendement de la mobilité (Franchignoni et al., 2003; Hsueh, Wang, Sheu & Hsieh, 2003).
Durée :
Il faut de 3 à 5 minutes pour administrer le RMI (Hsieh et al., 2000).
Sous-échelles :
Aucune.
Équipements :
Seulement un crayon et le test sont nécessaires.
Formation :
Aucune formation n’est typiquement documentée.
Versions alternatives du Rivermead Mobility Index
Modified Rivermead Mobility Index (MRMI) : En 1996, Lennon et Hastings ont proposé le MRMI pour améliorer la sensibilité du RMI. Le MRMI inclut 8 items pour lesquels les patients sont cotés par l’observation directe de l’évaluateur. Les scores sont basés sur une échelle de 6 points et vont de 0 à 40 ; les scores les plus élevés indiquent un meilleur rendement de la mobilité.
Pertinence de l’évaluation selon la clientèle
Peut être utilisé avec :
- Les clients ayant subi un AVC, incluant ceux ayant une faible condition de mobilité.
- Les clients ayant un traumatisme crânien ou la sclérose en plaques.
Ne devrait pas être utilisé avec :
- Le RMI ne devrait pas être administré aux clients ayant des troubles cognitifs sévères en raison des 14 items autoévalués.
Dans quelles langues la mesure est-elle disponible ?
Anglais, italien et néerlandais (Franchignoni et al., 2003 ; Roorda, Green, De Kluis, Molenaar, Bagley, Smith et al. (2008).
Sommaire
Que mesure l’outil ? | Le RMI mesure les problèmes de mobilité chez les clients ayant subi un AVC. |
Avec quelles clientèles l’outil peut-il être utilisé ? | Les clients ayant un AVC, un traumatisme crânien ou la sclérose en plaques. |
Est-ce un outil de dépistage ou d’évaluation ? | Évaluation |
Temps d’administration | Une moyenne de 3 à 5 minutes. |
Versions | Modified Rivermead Mobility Index |
Langues | Anglais, italien et néerlandais. |
Propriétés psychométriques | |
Fidélité | Cohérence interne : Deux études ont examiné la cohérence interne du RMI en utilisant l’alpha de Cronbach et le coefficient rho de fidélité, et ont relevé une excellente cohérence. Test-retest : Inter-juges : |
Validité | Contenu : Une étude a examiné la validité de contenu du RMI, en estimant son coefficient d’échelonnement et d’évolutivité, et a confirmé que le RMI remplit les critères de l’échelle de Guttman. Critère : Prédictive : Construit : |
Effets plancher/plafond |
Deux études ont examiné les effets de plancher et de plafond du RMI et ont relevé qu’aux premières phases de récupération post-AVC, les effets de plancher se sont avérés faibles. Lorsque le RMI est mesuré 180 jours après l’AVC, les effets de plafond se sont avérés adéquats. |
Est-ce que l’outil est sensible aux changements ? |
Trois études ont examiné la sensibilité au changement du RMI et ont relevé que le RMI a une grande Réponse moyenne standardisée ; une grande ampleur de l’effet, et est capable de détecter des différences minimales cliniquement importantes auprès de clients ayant subi un AVC. |
Acceptabilité | Le RMI ne devrait pas être administré aux clients ayant des troubles cognitifs sévères en raison des 14 items autoévalués. |
Faisabilité | L’administration du RMI est rapide et simple. |
Comment obtenir l’outil ? | Le RMI peut être obtenu auprès des études d’Antonucci et al. (2002), Forlander & Bohannon (1998) ou Franchignoni et al. (2003). |
Propriétés psychométriques
Résumé
Une revue de littérature a été menée pour identifier toutes les publications pertinentes sur les propriétés psychométriques du Rivermead Mobility Index (RMI) auprès d’individus ayant subi un AVC. Douze études ont été examinées. Le RMI semble être sensible auprès des clients ayant subi un AVC.
Effets plancher/plafond
Franchignoni, Tesio, Benevolo et Ottonello (2003) ont vérifié les effets de plancher du RMI auprès de 73 individus en phase subaiguë de récupération post-AVC. Les participants ont été évalués lors de l’admission à un programme de réadaptation, et à nouveau après 5 semaines. Un faible effet plancher a été relevé lors de l’admission avec 22% des patients cotant 0. Lorsque la réévaluation a été effectuée, le RMI a démontré un effet plancher adéquat avec 9% des patients cotant au score minimum.
Hsueh, Wang, Sheu et Hsieh (2003) ont examiné les effets de plancher et de plafond du RMI, du Modified Rivermead Mobility Index (Lennon & Hastings, 1996) et de la Stroke
Fidélité
Cohérence interne :
Franchignoni et al. (2003) ont administré le RMI à 73 patients, 2 mois après un premier AVC, et ont relevé une excellente cohérence interne avec un alpha de Cronbach = 0,92.
Roorda, Green, De Kluis, Molenaar, Bagley, Smith et al. (2008) ont administré la version anglaise et néerlandaise du RMI à 420 et 200 clients ayant subi un AVC, respectivement. La cohérence interne des deux mesures s’est avérée excellente avec un coefficient de fidélité de 0,96 pour la version anglaise et de 0,97 pour la version néerlandaise.
Test-retest :
Green, Forster et Young (2001) ont évalué la fidélité test-retest du RMI auprès de 22 clients en phase chronique de récupération post-AVC. Les participants ont été évalués à deux reprises dans un intervalle de 1 semaine par le même évaluateur, et dans les mêmes conditions. L’accord pour les scores totaux a été étudié en utilisant la méthode de Bland et Altman, et l’accord entre les items a été évalué avec les statistiques kappa. Pour le score total, le niveau d’accord s’est avéré excellent (moyenne de différence = 0,3). Pour l’accord entre les items, les statistiques kappa se sont avérées excellentes pour tourner dans le lit (kappa = 1,00), marcher à l’intérieur sans aucune aide (kappa = 0,89), marcher à l’extérieur sur un sol irrégulier (kappa = 0,83), se laver (kappa = 0,81) et ramasser des objets sur le plancher (kappa = 0,79) ; et adéquates pour les escaliers (kappa = 0,68), couché à assis (kappa = 0,64), l’équilibre assis (kappa = 0,64), les transferts (kappa = 0,64), monter et descendre 4 marches (kappa = 0,67) et marcher à l’extérieur sur un sol irrégulier (kappa = 0,49). Les valeurs kappa n’ont pas été documentées pour les items restants (assis à debout, tenir debout sans soutien, marcher à l’intérieur avec de l’aide, courir).
Note : En effectuant une analyse de Bland et Altman, une différence moyenne près de zéro indique un meilleur niveau accord entre les mesures.
Antonucci, Aprile et Paolucci (2002) ont vérifié la fidélité test-retest du RMI auprès de 308 clients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Les participants ont été évalués lors de l’admission et au moment du congé d’un programme de réadaptation dans un hôpital (le délai précis entre les deux évaluations n’a pas été spécifié). La fidélité test-retest a été calculée en utilisant une analyse de Rasch, se fondant sur la théorie de la réponse d’item, qui permet de vérifier si la difficulté d’item est la même à travers les mesures répétées. Le RMI a démontré une stabilité d’item lorsqu’effectué lors de l’admission et au moment du congé dans la mesure où les items les plus difficiles et les plus faciles sont demeurés les mêmes. Ces résultats suggèrent que les scores au RMI à travers les occasions de tests peuvent être comparés.
Chen, Hsieh, Lo, Liaw, Chen et Lin (2007) ont examiné la fidélité test-retest du RMI auprès de 50 clients en phase chronique de récupération post-AVC. Les participants ont été évalués à deux reprises par le même évaluateur dans un intervalle de 7 jours. Les coefficients de corrélation intraclasse (CCI) se sont avérés excellents (CCI = 0,96).
Intra-juge :
Aucune étude n’a examiné la fidélité intra-juge du RMI.
Inter-juges :
Collen, Wade, Robb et Bradshaw (1991) ont estimé la fidélité inter-juges du RMI auprès de 43 patients ayant entre autres subi un AVC (n = 9), un traumatisme crânien (n = 13) ou une neurochirurgie (n = 1). L’accord a été calculé en utilisant la méthode de Bland et Altman et s’est avéré excellent (coefficient de fidélité = 2,0/15).
Note : Lors de l’utilisation de l’analyse de Bland et Altman, le coefficient de fidélité est le double de l’écart-type et indique, dans cette étude, qu’entre les évaluateurs, les scores totaux sur le RMI peuvent varier d’un maximum de 2 points sur 15.
Hsueh et al. (2003) ont examiné la fidélité inter-juges du RMI auprès de 40 patients ayant subi un AVC, et hospitalisés dans une Unité de réadaptation. Le RMI a été administré par deux évaluateurs dans un délai de 24 heures entre chaque évaluation. L’examinateur n’était pas informé des scores de l’autre évaluateur. La fidélité inter-juges des items individuels a été calculée en utilisant un kappa pondéré et l’accord inter-juges du score total a été analysé avec les CCI. La fidélité inter-juges des items individuels allait de faible à excellente (kappa pondéré = 0,37 à 0,94), et l’accord inter-juges sur le score total s’est avéré excellent (CCI = 0,92).
Validité
Contenu :
La validité du contenu avec l’échelle de Guttman est évaluée sur la mesure dans laquelle les scores totaux prédisent le nombre d’items consécutifs réussis. Dans une étude portant sur 38 patients en phase subaiguë de récupération post-AVC, les valeurs critiques de deux indices, le coefficient de reproductibilité (> 0,9) et le coefficient d’extensibilité (> 0,7), ont toutes été dépassées. Les résultats de cette étude confirment l’existence d’une échelle de Guttman valide, cumulative et unidimensionnelle (Hsieh, Hsueh & Mao, 2000).
Critère :
Concourante :
Dans une étude de Hsueh et al. (2003), la validité concourante du RMI a été examinée comparativement à celle du Modified Rivermead Mobility Index (MRMI – Lennon & Hastings, 1996) et de la Stroke
Prédictive :
Hsieh et al. (2000) ont estimé la capacité du RMI, mesuré lors de l’admission à un programme de réadaptation, de prédire les scores sur l’Indice de Barthel (Mahoney & Barthel, 1965) au moment du congé. La validité prédictive du RMI, mesurée auprès de 38 patients en phase aiguë de récupération post-AVC, a été calculée en utilisant le rho de Spearman, et s’est avérée excellente (rho = 0,77).
Note : Dans cette étude, les scores lors de l’admission ont été obtenus en moyenne 24 jours après l’AVC. Les scores au moment du congé ont été recueillis en moyenne 60 jours après l’AVC.
Sommerfield & von Arbin (2001) ont examiné si le RMI, l’Indice de Barthel, les capacités sensorielles, l’aphasie, le type et le côté de la lésion cérébrale, un AVC antérieur, le statut social, le fait de vivre avec une autre personne, le sexe et l’âge, mesurés 10 jours après l’AVC, étaient en mesure de prédire un retour anticipé à la maison dans un intervalle de trois mois après l’AVC. La durée du séjour en hôpital a été notée à partir du dossier médical. La validité prédictive du RMI a été évaluée auprès de 115 patients en phase aiguë de récupération post-AVC, âgés de 65 ans et plus. Comparativement aux autres variables, un score > 4 sur le RMI s’est avéré le meilleur prédicteur d’un retour anticipé à la maison, suivi par un score > 35 sur l’Indice de Barthel et le fait de vivre avec une autre personne.
Hsueh et al. (2003) ont analysé si le RMI, le MRMI (Lennon & Hastings, 1996) et la STREAM (Daley et al., 1997), mesurés à 14, 30 et 90 jours après un AVC, étaient en mesure de prédire les scores sur l’Indice de Barthel, mesurés à 180 jours post-AVC, auprès de 57 individus en utilisant le rho de Spearman. Dans les 14 jours suivant l’AVC, des prédictions adéquates concernant les scores sur l’Indice de Barthel ont été estimées à partir des 3 mesures de mobilité. Au 30e jour, le RMI s’est avéré un prédicteur adéquat des scores sur l’Indice de Barthel, alors que le MRMI et la STREAM se sont avérés d’excellents prédicteurs. Au 90e jour, les trois mesures se sont avérées excellentes dans la prédiction des scores sur l’Indice de Barthel, mesurés 180 jours après l’AVC.
Construit :
Collen et al. (1991) ont estimé la validité convergente du RMI avec l’Indice de Barthel (Mahoney & Barthel, 1965), l’Échelle d’équilibre de Berg (Berg, Wood-Dauphine, Williams & Maki, 1989), le 6-Minute Walk Test (Butland, Pang, Gross, Woodcock, & Geddes, 1982), la vitesse de marche et le nombre de chutes, auprès de 43 patients ayant subi un AVC. D’excellentes corrélations ont été relevées entre le RMI et l’Indice de Barthel (r = 0,91), la vitesse de marche (r = 0,82), l’Échelle d’équilibre de Berg (r = 0,67) et le 6-Minute Walk Test (r = 0.63). Le RMI et le nombre de chutes avaient une faible corrélation (r = 0,30).
Hsieh et al. (2000) ont évalué la validité convergente du RMI en le comparant avec l’Indice de Barthel (Mahoney & Barthel, 1965) et l’Échelle d’équilibre de Berg (Berg et al., 1989), auprès de 38 patients hospitalisés et en phase subaiguë de récupération post-AVC. Les corrélations, telles que calculées en utilisant le rho de Spearman, se sont avérées excellentes entre le RMI et l’Indice de Barthel (rho = 0,70), et entre le RMI et l’Échelle d’équilibre de Berg (rho = 0,85).
Franchignoni et al. (2003) ont évalué la validité convergente du RMI, des domaines Moteur et Cognitif de la MIF (Keith, Granger, Hamilton, & Sherwin, 1987), de la section évaluant les jambes du Motricity Index (Demeurisse, Demol, & Robaye, 1980) et du Trunk Control Test (Collin & Wade, 1990), auprès de 73 patients en phase subaiguë de récupération post-AVC. Les rho de Spearman se sont avérés excellents entre le RMI et le Trunk Control Test (rho = 0,89) et le domaine Moteur de la MIF (rho = 0,73) ; adéquats entre le RMI et la section évaluant les jambes du Motricity Index (rho = 0,49) ; et faibles entre le RMI et le domaine Cognitif de la MIF (rho = 0,10).
Hsueh et al. (2003) ont analysé la validité convergente du RMI en le comparant avec l’Indice de Barthel (Mahoney & Barthel, 1965), auprès de 57 participants ayant subi un AVC. Les corrélations ont été calculées à l’aide du rho de Spearman à 4 points dans le temps : 14, 30, 90 et 180 jours après l’AVC. D’excellentes corrélations ont été relevées entre le RMI et l’Indice de Barthel à tous les points dans le temps (rho = 0,72; rho = 0,88; rho = 0,86; rho = 0,88, respectivement).
Roorda et al. (2008) ont examiné la validité convergente de la version néerlandaise du RMI en la comparant avec la version néerlandaise de l’Indice de Barthel, auprès de 91 clients. Les corrélations ont été calculées en utilisant le rho de Spearman se sont avérées excellentes (rho = 0,84).
Groupes connus :
Aucune étude n’a examiné la validité des groupes connus du RMI.
Sensibilité au changement
Hsieh et al. (2000) ont évalué la capacité du RMI de détecter les différences minimales cliniquement importantes auprès de 38 patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Dans cette étude, une différence minimale cliniquement importante a été définie comme une amélioration de 3 points ou plus au RMI. De l’admission au moment du congé, 76% des participants se sont améliorés par plus de 3 points sur le RMI, ce qui suggère que le RMI est en mesure de détecter une différence minimale cliniquement importante.
Franchignoni et al. (2003) ont estimé la sensibilité au changement du RMI. Soixante-treize clients en phase subaiguë de récupération post-AVC ont été évalués lors de leur admission dans une Unité de réadaptation, puis à nouveau 5 semaines plus tard. Le RMI a démontré une grande sensibilité au changement avec une ampleur de l’effet de 0,89.
Hsueh et al. (2000) ont vérifié la sensibilité au changement du RMI, du MRMI (Lennon & Hastings, 1996) et de la Stroke
Références
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Voir la mesure
Comment obtenir le RMI ?
Le RMI peut être obtenu auprès des études d’Antonucci et al. (2002), Forlander & Bohannon (1998) ou Franchignoni et al. (2003).